Mouai, c’était sûr que monté sur les cartons, ce n’était pas une très bonne idée. Le monte charge avait l’air mieux et plus sûr. Oui, le monte charge serait pas mal. Seulement, il valait mieux qu’elle calme sa joie. Elle ne passait pas encore pour une total demeuré aux yeux de Liam alors essayons de conserver le peu de sainité, si ça se disait, qu’elle avait.

Il ne connaissait pas le Seigneur des Anneaux ?! C’était pas possible. Tout le monde avait regardé au moins une fois le film. Elle ne connaissait pas grand chose au cinéma, mais pour elle, c’était proche du chef d’œuvre. Quoi qu’après, chacun avait son genre de livre ou de film. D’ailleurs, elle se demandait quel était celui du major. Qui sait, peut-être qu’il passait ses soirées à lire ou à voir des histoires à l’eau de rose. Ce serait quand même surprenant.

Arrêtant son inspection sur la solidarité des cartons, elle retourna vers Liam :

« -C’est vrai ? Vous ne connaissez pas le Seigneur des Anneaux ? Vous l’avez au moins regardé une fois ? Sinon, je vous jure qu’un jour je me pointe chez vous avec l’intégral. Sinon, c’est quoi votre genre de livre, ou de film ? »

Ne voulant pas être surprise par Siler, surtout que ce qu’elle faisait risquait d’abîmer ses « joujou » comme disais Liam, elle était pressée de quitter la zone de stockage. Maintenant qu’elle savait où elle se trouvait, elle pourrait y retourner toute seule. Cependant, elle n’avait aucune idée de ce qu’elle voulait visiter.

Alors qu’elle allait répondre négativement à sa dernière question, une idée lui traversa l’esprit : et si elle lui demandait de lui faire visiter un lieux que, lui, trouvait intéressant ou qu’il aimait bien. Oh oui, elle était contente de son idée. Bon, après Liam était assez secret, alors peut-être qu’il n’accepterait pas. Mais ça valait la peine d’essayer :

« -Heu, je sais pas… Peut-être un lieux que vous trouvez intéressant, ou que vous aimez. Seulement si vous le voulez bien, évidemment. »

Alors qu’elle attendait de voir si son idée marchait, quelque mèche de cheveux se mirent à danser devant ses yeux. Poussant un soupir énervé, elle les coinça tant bien que mal dans une petite barrette. Voulant le taquiner, elle ajouta :

« -Rassuré moi, vous n’êtes pas fan des film à l’eau de rose ? »

Ça tuerait l’image qu’elle avait de lui si c’était le cas. Même si chacun était libre d’aimer ce qu’il voulait, bien sûr.

Seulement, si elle ne voulait pas qu'il explose, il valait mieux qu'elle se calme. Tournant à nouveaux son regard vers Liam, elle se demanda s'il pratiquait un art martiaux. Et si oui, lequel ou lesquels. Quand elle voyait les films de ninja, ça donnait envie d'essayer. Seulement, dans la réalité, au lieux de faire une splendide cascade, elle se ramassait lamentablement. Pas fameux comme résultat. Donc, elle se décida à poser la question:

"-Sinon, vous faites des sports de combat? Genre comme Jackie Chan ou Bruce Lee?"

Heu, en fait, faudrait peut-être qu'elle arrête les questions. Sinon, il risquait de se demander si elle ne faisait pas partit de la police d'investigations. Cette réflexion la fit sourire, et elle adopta un ton guindée:

"-Hum hum... Alors, à quel âge avez-vous prit votre premier cours de combats? Vous faisiez quel poids à l'époque? Et votre couleurs, c'était plus blanc ou noirs?"

Ne pouvant se retenir plus longtemps, elle explosa de rire avant d'expliquer, en s'excusant à moitié:

"-Je suis vraiment désolée, vous devez vous demander d'où je viens. D'un autre côté, ma seul excuse à cet état, c'est que j'ai très peu dormit cette nuit. Si ça peut vous rassurer, je ne suis pas tout le temps comme ça."

Et heureusement d'ailleurs, sinon elle ne tiendrait même pas un moi avant d'avoir une crise de nerf.

Gabrielle était en train de s’approcher de la porte. Comme à chaque fois qu’elle trouvait quelque chose d’ancien ou de magnifique, son cœur battait à cent à l’heure. Alors devant la porte des étoiles, qui était et un objet ancien, et une œuvre d’art, enfin pour elle, son cœur était à deux point d’exploser. Ouah, ouah, ouah. C’était tout ce qu’elle pouvait dire. Et, toujours d’après elle, tout ce qu’elle devait dire. C’est vrai, quoi. Imaginez qu’elle se pointe et qu’elle dise : « mmmh, ça ? Mouai, bof, je n’aurais pas fait pareil. Et ça ? Mais quelle horreur ! ». Oui, dite le, vous auriez envie de la frapper. Bah en tout cas, Gabrielle aurait envie de se frapper elle même. Donc elle restait là, bouche bée, à admirer cette porte.

Elle croyait le major lorsqu’il lui disait que ce n’était rien de la voir. Le mieux était de la traverser. Rien que d’y penser, elle en tremblait d’impatience. Un jour, elle serait ici, en tenue d’excursion, entourée d’une équipe, et elle traverserait pour la première fois la porte. Malheureusement, ce jour n’était pas encore arrivé. Bouhou. Elle allait pleurer. Mais non, elle savait se contenir voyons. Lorsqu’elle contemplait cette porte, comme un prêtre aurait regardé la statue de son dieu, un homme plutôt petit et chauve était entré dans la pièce et parlait avec le major. Une drôle de discussion. Et devinez quoi ? Elle était curieuse d’en savoir plus. Mais elle n’était pas mal élevé. Elle savait que ça ne se faisait pas d’écouter la conversation des autres et se fit violence.

Essayant de na pas trop jeter de regards en coin à Liam et l’homme, qui nul autre que Walter, une tête connue dans cette base, Gabrielle s’imagina quelle surprise et quel bonheur avaient dûent ressentir les personnes qui avaient découvert cette merveille. Un peu de plus et elle en aurait les larmes aux yeux. Non ! Elle n’était pas sensible. Et non ! Elle ne pleurait pas devant les Feux de l’Amour pas du tout, qu’est-ce que vous allez vous imaginer ?

Walter étant partit et Gabrielle ayant finit sa contemplation, elle rejoignit Liam. Et ce fut à ce moment là qu’elle se rendit compte qu’elle tombait de fatigue. Pourquoi à ce moment ? Bonne question. Une envie subite peut-être. Quoi qu’il en soit, elle tourna in extremis le dos au major pour pouvoir bailler. Quel bien ça faisait. Bref, elle rejoignît donc le major :

« -Vraiment, vous avez bon goût ! Cette porte est magnifique, en plus je n’avais eu l’occasion de la voir qu’une seule fois de prêt. »

Puis, prenant un air snob et faisant semblant de compter des billets invisible, elle ajouta :

« -Moui, vraiment, une merveille. Combien vous en voulez ? Evidemment, je paye les frais de transport. »

Seulement, elle fut interrompu par Walter :

« - Docteur Chevalier, on vous demande dans votre bureau. C’est au sujet d’un parchemin, je crois. »

Quoi ! Mais c’est qu’elle n’avait qu’une traduction approximative de ce parchemin. D’accord, elle avait foirée sur ce coup là, et alors ? Tout le monde à doit de faire des erreurs. N’empêche, elle sortit son calepin, paniquant totalement et bredouillant :

« -Ah, heu… là, tout de suite, maintenant ? Bah heu… d’accords, de toute façon je n’ai pas le choix. »

Puis, elle jeta un regard désolé à Liam. C’est, il avait été supra gentil. En plus, il avait supporté sa lubie, assez spéciale, de se trouver une cachette, et lui avait permit de voir à nouveau la porte des étoiles. Et elle quittait, comme ça, en coup de vent. Elle dit d’une voix désolée :

« -Je suis vraiment, vraiment désolée de vous quitter comme ça, en coup de vent. En tout cas, j’ai été ravie de vous rencontrer, et j’espère qu’on pourra se revoir. »

Elle ajouta en rigolant :

« -En plus, vous êtes un super équipier de recherche de cachette. »

Elle lui fit la bise pour lui dire en revoir, avant de se rappeler que ce n’était pas trop une habitude américaine et de piquer un fard. A chaque fois qu’elle était en panique, elle reprenait ses habitudes française. Elle courut vers la sortit, faisant un signe de la main et disant en français :

« - A bientôt ! »

Il aurait presque pu en sourire, la Porte était de toute manière hors de prix, c'était un petit bijou de technologie pas vrai ? De toute manière, il savait qu'elle plaisantait en tout cas. Enfin toujours est-il que visiblement, c'était l'heure des séparations pour le coup. Elle avait du travail qui l'attendait, ce qu'il comprenait aisément à vrai dire. Elle n'avait pas besoin d'être désolée, ce n'était pas comme s'ils étaient sur cette base en villégiature pas vrai ? Il fit un léger signe de la main pour dire de laisser tomber, franchement, il comprenait, il avait du travail aussi de son côté.

"En même temps, nous sommes ici pour travailler Docteur. Pas la peine d'être désolée, le travail n'attend pas."

Oui bien sur, ils pourraient toujours se revoir si elle le désirait, enfin encore faut-il qu'il soit sur cette planète me direz-vous, mais cela arrivait, surtout qu'il se posait un peu plus dernièrement, il évitait de retourner jouer aux héros, ou alors c'était parce que le Général l'avait à l'oeil.

"Pas de problème. N'hésitez pas si vous avez besoin....de quoi que ce soit pour entrer dans une équipe SG, enfin si ça vous tente."

Après tout, il savait que les civils devaient suivre le programme de formation et tout, donc au pire, il pouvait servir d'évaluateur en quelque sorte. Comme il le faisait avec les futures recrues. C'était le rôle des chefs d'équipe SG au final. Enfin pour le moment, il esquissa un bref sourire quand elle lui dit qu'il était un bon équipier pour trouver des cachettes. Oui, enfin, il allait éviter de faire ça à chaque fois quand même. C'était juste parce que c'était sa lubie, pas la sienne.

Il haussa cependant un sourcil quand elle lui fit la bise. C'est vrai que chez eux, ce n'était pas vraiment habituel, bien au contraire. Pour cela qu'il fut surpris à vrai dire, pour autant, c'était toujours mieux qu'un regard froid et un hochement sec de la tête. Elle était quand même un sacré phénomène mine de rien.

[ Français ] "Pas de bêtises Docteur"

Oui car le bonhomme avait compris le français, il le parlait, et en même temps, il l'était aussi, français, enfin à moitié dirons nous. Bien, il était temps également de se mettre au travail, surtout que la Porte des Etoiles commença à faire son cirque signe qu'une équipe devait soit arriver, soit partir. Pour cela qu'il sortit de la salle d'embarquement. Ah oui, il devait passer voir Walter pour ces histoires de paris. Depuis Thanksgiving, il ne le lâchait pas une seule seconde !