Le retour de Starsky et Hutch [ Wiwi et James ]

Post MJ :

Washington D.C.

Un homme, seul, dans les rues de Washington, se pressant, regardant en arrière, toujours vérifiant s'il n'était pas suivi, il se dépêchait, comme s'il pensait que quelqu'un allait le rattraper. Une ruelle, mal famée dans les environs, une limousine, que faisait-elle là ? La fenêtre arrière passager qui s'ouvre.

"Vous les avez ?"
"Oui, j'ai réussi à récupérer tout ce que nous voulions."
"Bien, tout se déroule selon le plan. Tenez, prenez ce dossier. Suivez la marche à suivre. Bientôt vous rejoindrez nos camarades de l'autre côté."

Rien de plus qu'un échange bref et rapide avant que la ruelle ne se vide, quelques minutes à peine, et on aurait pu croire qu'il n'y avait eu aucun échange dans les environs. Quelque chose de louche se tramait. Le soleil était couché, Washington s'endormait doucement, mais bientôt, cela serait le branle bas de combat au sein d'une des institutions les plus sécurisés du pays. Mais il était encore trop tôt pour s'en apercevoir, et déjà, l'homme refaisait connaissance avec les ombres, s'y faufilant pour disparaître, sans laisser de traces.

Cheyenne Mountain, deux jours plus tard...

Jack était déjà depuis plus d'un quart d'heure au téléphone avec le Général Hammond. Les nouvelles n'étaient pas franchement bonnes, bien au contraire, ce qu'il venait d'apprendre, cela risquait de compromettre tout le projet, tout le programme. Et Georges ne lui mettait pas du tout la pression en lui confiant le fait de trouver ce qui s'était passé. Il ne faisait pas des miracles pourtant ! Comment est-ce qu'il voulait qu'il règle cela ? D'un coup de baguette magique. Ah si seulement Thor était dans les parages. Soupirant après avoir raccroché le téléphone, il aboya carrément, la porte de son bureau étant ouverte.

"WALTER !"
"Mon Général ?"
"Faites moi venir le Sergent Sanders dans mon bureau, tout de suite. Ah et envoyez également le Général Karmer, je sais qu'il a débarqué il y a pas longtemps, pas facile d'oublier un Général qui se balade en tenue par ici. Allez ! On se dépêche !"
"A vos ordres Mon Général."

Il allait encore se faire des cheveux blancs à force, ils étaient déjà bien gris mais avec cette histoire nul doute que cela n'arrangerait rien. Mais bon, vu qu'Hammond lui donnait tout largesse pour mener cette enquête, il comptait bien en profiter non ? Et on pouvait dire ce qu'on voudra sur ses choix actuels, il était sur que ces deux-là s'en sortiraient très bien. Ou alors ils allaient s'assassiner. Mais il préférait l'option une après tout. Maintenant, il ne restait plus qu'à les attendre alors qu'il relisait une énième fois le dossier sous ses yeux, les informations qu'ils avaient concernant cette affaire, enfin les maigres informations. Tout cela allait lui donner un mal de crâne terrible. Vivement la retraite.

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William aurait bien voulu dire qu'il avait était utile ces derniers temps, mais comme l'avait souligné le Général O'Neill lors de leur petit entretien de bienvenue, peu de choses se passaient sur la base. Avant que les choses ne s’agitent sensiblement, l'ancien agent du FBI était bien au chaud dans ses quartiers. Il lisait donc un célèbre roman rédigé par J.R.R Tolkien. Il en était d'ailleurs à un peu plus de la moitié du récit. Cela faisait déjà plusieurs jours que le jeune homme lisait ce livre quand il en avait l'occasion, très aspiré par le roman. Bien entendu, il avait vu les films, dans leur version longue s'il vous plaît, mais la lecture était un tout autre univers. Alors que Will débutait une nouvelle page, quelqu'un frappa à la porte. Les coups étaient rapides et très peu espacés. Cela devait être urgent.

«Entrez»

Le Marine se redressa sur le bord de son lit et déposa son livre sur le chevet à côté, en déposant rapidement un marque-page. Un Caporal pénétra en trompe dans ses quartiers.

«Sergent, le Sergent Harriman m'envoie. Le Général O'Neill vous demande dans son bureau le plus vite possible.»

En effet, cela semblait être urgent, le Caporal avait prononcé ces paroles sur un débit impressionnant. William ne savait pas ce qui se passait, mais cela devait être de la plus haute importance pour qu'il soit demandé de cette manière par le commandant de la base de Cheyenne Mountain. Les neurones de l'ancien agent du FBI se mirent en marche, une mission urgente sur une autre planète ? Non, cela se ferait directement en salle de la porte des étoiles étant donnée l'urgence de la situation. De quoi d'autre pouvait-il s'agir ? De toute manière, il n'allait pas tarder à avoir la réponse à sa question.

«J'arrive immédiatement, merci Caporal.»
«Sergent.»

Le messager sortit après avoir saluer son supérieur. Ce dernier se leva, remit ses Rangers, attrapa sa veste et sortit de sa chambre qui était toujours désespérément sobre. William parcourut rapidement les couloirs de cette immense base souterraine. Il ne voulait surtout pas faire attendre O'Neill, surtout dans cette situation qui semblait véritablement grave. Il pressa un peu plus le pas, saluant quelques gradés sur son chemin. William arriva enfin devant le bureau du grand patron. L'aide de camps l’accueillit.

«Il vous attend»

Walter ouvrit immédiatement la porte du grand bureau.

«Le Sergent Sanders vient d'arriver mon Général»

L'agent du FBI entra suite à l'indication du Sergent Harriman. A l'inverse de sa dernière venue dans le bureau, William n'oublia pas de se mettre au garde-à-vous comme le demandait le règlement. Si une chose ne l'avait pas manqué au sein du FBI, c'était bien tout le protocole qu'il y avait quand on était membre des forces de l'armée.

«Mon Général»

James avait réussi à prendre quelques jours de repos. Les batailles rangées dans les couloirs du Pentagone, la gestion du SDT puisaient dans les réserves du général qui cumulait déjà pas mal de poste, trop. Il devenait fou quand les scènes de déchirement au sein même d'un gouvernement prenaient le dessus sur l’intérêt général, tous optant pour le "chacun pour soi" plutôt que "tous pour un et un pour tous". Ah les trois mousquetaires, à plusieurs reprises Karmer avait pensé le faire lire de force à tous ces politiciens, histoire de leur faire un peu de morale. Mais c'était peine perdue ...
L’aîné des Karmer avait opté pour un retour aux origines pour ces quelques jours. Il retourna rapidement en France au sein des montagnes qui l'avaient fait grandir. Il s'évadait ainsi devant les vastes étendues de Sapin. Sa vision du monde avait bien changée, modifiée parce qu'il avait vu, vécu et lu dans les nombreux rapports qu'il avait le devoir de contrôler. De plus son poste de chef en second du SDT lui en faisait voir d'autre encore et encore. L'univers est bien vaste et aussi très habité en fin de compte. Tant de choses restaient à découvrir encore, mais aussi tant de dangers qui rodaient. Mais James était là, comme à chaque fois où il partait en randonnée au sommet de la montagne il redécouvrait un paysage unique et magnifique.

Nous revoilà au Pentagone. Cela fait une semaine que James était rentré et il n’espérait qu'une chose, pouvoir repartir. Mais ce ne serait pas pour tout de suite. Dès le jour de son retour, pris d'assaut par les responsables militaires et politiques, l'officier de liaison qu'il était, maintenant en charge de superviser ces liens, fut contraint de supporter plusieurs réunions toutes plus interminables les unes que les autres. Et après avoir poussé la voix montrant que ses vacances ne l'avaient pas rendu inoffensifs, il put enfin s'installer dans son bureau et reprendre les dossiers où ils en étaient. Les jours à venir étaient, comme les précédents à vrai dire, très chargés. Dès le lendemain, il partait pour le SGC. A quatre heures du matin, il embarquait dans un des jets de l'Air Force en partance pour la base.

Il arriva, vêtu de son uniforme, à la base de la porte des étoiles. Il ne traîna pas pour arriver au placard à balais qui lui servait de bureau pour les quelques heures qu'il passait ici toutes les deux semaines. Il prit les dossiers et commença à les étudier avant de partir en réunion avec un diplomate civil qui consultait sur le programme porte des étoiles. Cet entretien avait pour unique objectif d'étudier les actes des équipes SG et voir si un appui diplomatique ou non serait nécessaire et comme à chaque fois ils en concluaient qu'il n'y avait rien à faire au niveau des missions explorations, par contre les liens d'aide et de commerce établis avec des peuples demandaient bien plus d'attention de leur part. Et c'est malheureusement à ce moment que quelqu'un vient les déranger.

« Mon Général, le Général O'Neill vous demande »

James soupira, on le dérangeait toujours au mauvais moment. Il fallait dire aussi que les bons moments pour l’embêter étaient rarissime voir inexistant. Il ferma son dossier et se leva.

« Nous reprendrons plus tard, voyez déjà avec tout ce que nous venons de décider si cela passe »

Il salua d'un signe de tête son collègue et se dirigea vers la sortie, passa devant le soldat et partie en marchant tranquillement vers le bureau du Général.

« J'espère que cela est important »

Alors que le soldat n'ajoutait rien, il continua tranquillement sa route, fit un léger détour par le bureau pour y déposer les dossiers et ne tarda pas à arriver devant le bureau de O'Neill. Il frappa rapidement à la porte et entra lui même avant que Walter ne lui ouvre la porte, il était assez grand pour le faire lui même. Il y aperçut O'Neill et une autre personne.

« Oh pardon, j'espère que je ne vous dérange pas »

Il ne reconnaissait pas l'autre militaire présent. Il s'agissait de la première fois qui le croisait dans son souvenir. Certainement avait-il signer son dossier, mais il en avait tellement vu passer qu'il ne s'en souvenait pas de tous. Il ne resta pas sur ce fait, on lui avait demandé de venir et il ne savait pas pourquoi et cela l'intriguait, car on ne le convoquait pas ainsi pour n'importe quoi surtout depuis qu'il est général.

Post MJ :

Cheyenne Mountain, SG-C

Bien au moins quand on appelait du monde, ils arrivaient vite en fin de compte. Parfois, cela avait du bon d'être le chef. Non mais de qui se moquait-on ? Après tout, il avait été le roi pour les retards au cours des briefings, il n'allait en vouloir à personne si quelqu'un arrivait en retard, cela ferait mauvais genre. Enfin de toute manière, on n'était pas vraiment là pour parler ponctualité, bien au contraire. L'heure était grave, et il allait devoir lancer ces deux-là sur une enquête dont il ne connaissait même pas la finalité en somme. Sans oublier que mettre un Général une étoile du Pentagone et un ancien agent du FBI sur le même terrain, bonjour les compromis qu'ils allaient devoir faire. Mais ça, ce n'était pas son soucis, à eux de s'accorder sur le terrain.

"Vous ne dérangez pas Karmer. Messieurs. Sergent, repos. Karmer voici le Sergent Sanders, Sergent, le Général Karmer du Pentagone. Asseyez-vous."

Il n'était pas vraiment à prendre avec des pincettes aujourd'hui, il avait sa tête des mauvais jours à vrai dire. Il faut dire qu'avec ce qui venait de lui tomber dessus, on ne pouvait pas commencer une journée de la plus mauvaise des façons. Allons droit au but désormais, il n'y avait pas une seconde à perdre.

"Bien, je viens d'avoir Georges, le Général Hammond au téléphone. Il y a eu des fuites au Pentagone. Un contractant civil s'est enfui avec des données prioritaires et top secrètes concernant le Programme Porte des Etoiles, de ce que je sais, il s'agirait de nos dernières avancées technologiques, d'adresses de planètes, ce genre de chose.

Vous allez faire équipe. Oui tous les deux, je ne veux pas de mais, de pourquoi, Georges m'a donné les pleins pouvoirs pour mener cette enquête. Karmer vu que vous êtes le lien avec le Pentagone, vous serez l'autorité responsable pour l'Air Force, Sergent, vous avez été agent du FBI, vous connaissez les procédures des civils, retrouvés des types qui se sont enfouis, les enquêtes civiles, vous avez les compétences pour mener cette enquête sur le terrain. Messieurs, il faut retrouver ces données, ce type également au plus vite...."

Il fut dérangé par quelqu'un qui frappait à la porte avant de voir débarquer Walter dans son bureau qui salua tout ce beau monde avant de tendre un dossier à Jack.

"Qu'est-ce que c'est Walter ?"
"Les dernières informations concernant ce vol Monsieur, ils ont pu identifié le voleur et également ce qu'il a pris."
"Et qu'est-ce que ça donne ?"
"Malheureusement, le voleur était déjà décédé quand une équipe est arrivée à son domicile, depuis une semaine."
"Quoi ? Il aurait fait comment alors pour voler les documents ? D'un coup de baguette magique ?"
"un synthétiseur d'hologramme Monsieur qu'on colle à la peau pour prendre l'apparence de la personne scannée. Il en manque un en zone 51."
"Magnifique, on cherche maintenant l'homme invisible. Autre chose ?"
"Oui, il a été aperçu prenant un vol pour Colorado Springs Monsieur."

Il hocha simplement de la tête avant de laisser repartir Walter et de tendre le dossier vers nos deux amis, qu'ils se débrouillent avec cela.

"Trouvez moi ce gars, pourquoi il vient ici, tout ce que vous pouvez. On doit l'arrêter avant qu'il n'arrive à se fondre dans la foule. Il tentera même peut-être de passer la porte et avec ce synthétiseur, difficile de savoir à qui il va ressembler."

Une manière comme une autre pour dire que maintenant à eux de se bouger en fait. Il avait donné toutes les informations qu'il pouvait, la suite, c'était à eux de mener l'enquête non ?

Colorado Springs, maison du Caporal Winters, même heure.

Une voiture garée à côté du trottoir, un homme à l'intérieur observant une maison, attendant le bon moment. Une autre voiture qui vient se garer dans l'allée du garage de cette maison avant qu'un homme n'en sorte, le Caporal Winters qui rentrait chez lui. Une voiture qui se ferme, un homme qui suit les mouvements du Caporal Winters, qui se rapproche de la maison, quelque chose dans les mains, un zat, observant les alentours, avant de tirer une fois sur le Caporal puis une deuxième fois. Il traîna le corps à l'intérieur une fois qu'il eut récupéré les clefs sur lui avant de scanner son corps à l'aide de son appareil.

Il fit disparaître le corps par la suite avec un troisième tir de zat, il avait choisi le Caporal Winters car il était célibataire, pas d'enfants, pas de petites amies, sans oublier que d'après les informations qu'il avait reçu, il devait partir en mission d'ici demain matin, une bonne raison de le choisir, cela lui permettrait de de traverser la Porte en fin de compte. Il composa à l'aide d'un téléphone crypté un numéro bien connu de lui-seul.

"Tout est place selon le plan, personne ne se doute de quoique ce soit. Le sujet a été attrapé."
"Bien n'oubliez pas, ne vous faites pas prendre. Nous devons absolument donner ces informations à qui vous savez. La Terre a besoin de se défendre."
"Bien compris Monsieur, je ne faillirais pas."

Il raccrocha par la suite. Bientôt, ce ne fut pas l'homme qui avait volé les données au Pentagone, bientôt à la place, ce fut le Caporal Winters, comme si de rien n'était. Personne ne se douterait une seule seconde que ce type n'était pas le vrai. Tout fonctionnait à merveille. Même le SG-C ne s'apercevra de la supercherie que bien trop tard.

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Seulement une poignée de secondes après l'entrée de William dans le bureau du Général O'Neill, la porte de la pièce s'ouvrit une nouvelle fois pour laisser entrer un autre Général. L'avantage était que l'ancien agent du FBI était déjà au garde-à-vous, donc ce n'était pas la peine de bouger.

«Mon Général»

Apparemment, le chef de la base avait contacté les deux hommes en même temps. Mais de quoi pouvait-il s'agir ? Ce n'était pas vraiment la place d'un Sergent d'être entouré de deux Généraux. Il se demanda d'ailleurs s'il n'y avait pas eu une erreur. Il eu d'ailleurs du mal à cacher sa surprise.

Le roi sous la montagne ordonna aux deux hommes de s’asseoir. Will s’exécuta en prenant le siège le plus proche de lui. Le jeune homme remarqua d'ailleurs que son supérieur n'était pas de très bonne humeur en cette journée. Une chose était très surprenante : depuis leur arrivée, O'Neill n'avait pas fait une seule blague ! Quelque chose n'allait pas, qu'est ce qui avait bien pu mettre le Général dans cet état ? Il n'eut pas à attendre longtemps les explications. Les yeux de l'ancien agent du FBI s'écarquillèrent un peu lorsque le Général O'Neill fit mention d'un autre Général. Mais qu'est ce que venait faire un Sergent dans toute cette histoire.

L'explication était relativement simple. On avait besoin de lui dans une enquête, son passé au sein du FBI allait être mit à profit afin de faciliter l'enquête. Quelle enquête ? Celle du vol de certaines données qui avait eu lieu au Pentagone. William jeta ensuite un regard vers le Général Karmer qui allait être son équipier pour l'enquête. Alors que le chef de la base terminait de donner ses explications, le Sergent Harriman fit irruption dans la pièce. Il informa l'assistance que le voleur avait un appareil qui lui permettrait de changer d’apparence. Cela n'allait pas être une partie de plaisir de retrouver un caméléon. Les deux hommes chargés de l'enquête n'avait donc aucune description physique de l'individu en question.

Le Sergent prit le dossier que lui tendit le Général O'Neill avant de se lever.

«A vos ordres mon Général.»

William ne souhaitait pas décevoir ses supérieurs, surtout après s'être vu confier cette mission. Cette dernière était importante et il redoutait les conséquences s'ils échouaient à retrouver la trace du voleur. L'ancien agent du FBI sortit du bureau suivit par le Général qui faisait la liaison avec le Pentagone.

«Mon Général, je suppose que nous devrions nous rendre à l'aéroport de Colorado Springs. J'ai ma voiture dans le parking de Cheyenne Mountain, nous pourrons l'utiliser à moins que vous n'ayez une voiture ? Si vous permettez Général, je souhaiterai rejoindre mes quartiers, histoire de me changer.»

Après avoir obtenu l'autorisation de son supérieur et s'être donnés rendez-vous dans le parking, William se dirigea rapidement vers ses quartiers. Une fois sur place, il retira ses vêtements militaires pour prendre une chemise blanche, une veste, un pantalon de costume et une cravate. S'ils devaient collaborer avec le FBI, autant ressembler à un vrai agent spécial. Une fois tous ses vêtements enfilés, il se regarda dans le miroir. Il ne s'attendait pas à remettre ce costume aussi vite après son entrée au sein du SGC. Il mit une main dans sa poche intérieure gauche, sa carte de membre du FBI était toujours présente. Certes, il n'avait plus les accréditations nécessaires mais on ne savait jamais, elle lui servira peut être. Will sortit de sa chambre pour se rendre au point de rendez-vous avec le Général, puis direction l'aéroport de Colorado Springs !

Karmer regarda le sergent et en affichant un léger sourire

« Enchanté Sergent Sanders »

Il fronça les sourcils, O'Neill semblait vouloir encore cantonner Karmer à l'unique Pentagone. Par expérience il savait que les officiers venant directement du Pentagone étaient relativement mal vu par les membres du SGC par le fait que ceux qui étaient venus avant n'avaient pas vraiment été sympathique. De plus il trouvait cette dénomination complètement erronée à présent, car il n'était plus un officier à proprement dit du Pentagone, comme il l'était avant en étant agent de liaison. Tout en observant Sanders il corrigea :

« Brigadier Général, officier en second du Général Hammond au SDT »

Une fois fait, il alla s'installer sur une des chaises comme l'invita Jack. Il se demandait bien ce qu'il faisait ici, pour une fois qu'il n'avait rien fait qu'on pouvait lui reprocher. O'Neill prit la parole et commença par parler de Hammond. Le fait qu'il ait eu Hammond n'était pas nouveau, mais par contre que Karmer soit invité à rejoindre le chef du SGC en son bureau suite à une conversation avec le supérieur direct de Karmer sans que ce dernier n'en soit informé l'intriguait beaucoup plus. Qu'est ce qui se passait ? Et il en aurait remercié Jack que la réponse ne se fit pas attendre. Des fuites ... ce ne serait pas la première fois que James y est confronté depuis qu'il travaille dans les services s'approchant de la porte des étoiles, ce n'était pas la première fois et ce ne serait pas la dernière non plus. Cependant, au vu de l'air grave du général, cela devait être plus important que les fois précédentes. Le ton qu'il prenait à en diriger Karmer ne lui plut guère, mais il avait autre chose à faire que de protester, l'heure était en effet relativement grave car ce genre d'information ne pouvait se promener en toute liberté dans la nature. La sécurité planétaire était concernée et bien que Jack s’entêtait à vouloir laisser le général dans son rôle de lien au Pentagone, il n'en était pas moins responsable aussi du système de défense terrien. La course aux informations semblait ainsi s'engager, il fallait impérativement les intercepter avant qu'elles n'arrivent à destination et appréhender autant le voleur que les commanditaires.

James n'ajouta rien pendant que Walter faisait son rapport, ils commenceraient donc par l'aéroport de Colorado Springs. Mais il ne put s’empêcher d'ajouter :

« La zone 51 est décidément une véritable passoire »

Après un soupire, il se concentra sur ce qu'on lui disait. Il n'était pas enquêteur, c'était pour cela que le sergent était présent. Cela devait bien le changer du FBI d'être ici. James se leva après le Sergent.

« Jack » dit-il accompagné d'un signe de tête avant de sortir du bureau.

Il n'eut pas le temps de dire quoi que ce soit que le Sergent faisait déjà son topo pour la suite des événements. En écoutant à moitié, il approuva. Après tout, c'était lui l'enquêteur.

« Nous prendrons la vôtre sergent »

Pas qu'il ne voulait pas utiliser la sienne, juste qu'il était inutile de prendre deux voitures, pour pouvoir parler et échanger des idées il vaut mieux être cote a cote. Ce dernier partit, James fit de même. Une fois dans son bureau, il rangea dans un sac un costard noir et une tenue plus décontracté. En tant que représentant de l'USAF il devait se rendre sur place vêtu en général, mais s'il le pouvait il se changerait. Un Holster de ceinture et l'arme bien rangée étaient disposés sur le dessus, prêt à servir. Il sortit du bureau et se dirigea vers le parking où il attendit William qui était partie se changer. Il le vit arriver et ne put s’empêcher d'ajouter :

« Juste pour la tenue vous auriez du rester au FBI Sergent, c'est bien mieux que l'uniforme militaire que vous portez maintenant »

Il posa son sac dans le coffre et monta à la place du passager. La voiture démarra et ils partirent pour l'aéroport. Le temps du trajet James en profita pour regarder le dossier bien maigre regroupant les informations que possédait le gouvernement pour cette enquête qui ne s'annonçait pas des plus simple.

« Dites moi Sergent, comment comptez vous vous y prendre ? »

Post MJ :

Aéroport national de Colorado Springs

Le Pentagone, et le HomeWorld Security avaient déjà transmis le maximum d'informations qu'il avait sur leur voleur à la police de Denver, et de Colorado Springs. Oui car, il n'y avait pas de vol direct entre Washington et Colorado Springs. Du coup, sur place, à ce petit aéroport national de Colorado Springs, il y avait une vraie fourmilière, une présence assez importante de la police, des cordons de sécurité, mais c'était bien trop tard de toute manière. Le gars s'était déjà volatilisé depuis un moment. Mais la police menait l'enquête, même s'ils étaient au courant que bientôt l'armée viendrait prendre le relais. En tout cas, en attendant, la police de la ville ainsi que la police de l'aéroport, fouillait au travers des vidéos de surveillance, une quelconque présence de notre voleur. Ils avaient bien essayé d'avoir le maximum d'informations sur lui, mais à part son numéro de vol et son heure d'arrivée, il n'avait rien. Une photo également, d'après son enregistrement et son passeport, mais est-ce que c'était vraiment son vrai visage ?

Enfin en tout cas, la police attendait de pied ferme les gars de l'Air Force, enfin surtout un flic qui les attendait. Vu que celui-ci était à peu près au courant du Programme Porte des Etoiles, il serait en quelque sorte comme un agent de liaison entre eux et la Police. Il leur servirait de guide. D'ailleurs quand nos deux enquêteurs de choc arrivèrent sur place, ils furent accueillis par celui-ci.

"Messieurs ? Bonjour je suis le Détective Pete Shanahan, police de Colorado Springs. On attendait plus que vous. Le Général O'Neill m'a prévenu de votre arrivée."

Bon on dirait déjà qu'il ne portait pas O'Neill dans son coeur, mais bon, on n'était pas vraiment là pour cela de toute manière. Il leur fit signe de le suivre jusqu'au coeur de la zone de sécurité de l'aéroport, là où la police de celui-ci avait son quartier général. Tout le monde courrait dans tous les sens, recherchant des informations, un vrai bain de foule en fin de compte, tout le monde était occupé bien que certains se concentraient plus sur les voyageurs actuels que sur le problème de l'Air Force.

"Nous sommes entrain de visionner les vidéos de surveillance. Votre gars a déjà débarqué à Colorado Springs depuis un moment, nous essayons de le repérer sur les vidéos pour savoir ce qu'il a fait. Peut-être même qu'on arrivera à l'identifier ou à le suivre au travers des caméras de la ville. De quoi avez vous besoin ?"

Mais il n'avait pas l'air d'avoir beaucoup d'espoir on dirait. Mais bon, il les mena jusqu'à l'endroit où les recherches s'effectuaient. Visiblement, ils s'aidaient d'un logiciel de reconnaissance faciale on dirait. Et au fur et à mesure du visionnage, celui-ci découvrit quelque chose, enfin encore fallait-il le voir au travers des caméras, ce n'était pas des caméras high tech bien évidemment, il fallait avoir l'oeil en fin de compte. Mais serait-ce vraiment difficile de voir débarquer quelqu'un casquette vissée sur la tête, lunette de soleil, essayant de se faire tout petit ? Pas vraiment quand on voyait que les voyageurs habituels étaient plus...décontractés en fin de compte.

Maison du Caporal Winters

Il s'était fait plaisir, il prenait son temps, le Caporal ne prenait pas son service maintenant, il avait le temps de s'habituer à cette nouvelle façade. En tout cas, pour l'instant, il vérifia chaque entrée de la maison, avant de les piéger, on ne sait jamais, il ne voulait pas être pris, et ce serait un cadeau pour ceux qui le rechercheraient, car nul doute qu'on allait le rechercher en tout cas. Non, il était tranquille. Il avait fouillé les affaires de notre "ami" décédé, pour en apprendre plus sur lui, et savoir comment il se comportait. Il ne fallait pas éveiller les soupçons en arrivant au SG-C en tout cas. Il ne lui restait plus que son mal à prendre en patience bien entendu. Enfin ça, ce fut jusqu'au moment où l'on sonna à sa porte. Arme planquée dans le dos, il s'approcha de la porte, ouvrant, planquant un sourire aux lèvres.

"Oui ?"
"Eric ? C'est moi, Erin, je devais passer rappelles toi."
"Désolé, je ne suis pas très bien en ce moment."
"Au point de m'oublier ? Aller, on a du travail."

Pour ne pas éveiller les soupçons, il dut la laisser entrer, même s'il ne savait pas de qui il s'agissait. Peut-être qu'il devrait la réduire au silence, mais ce serait un mal pour un bien de toute manière. Observant dehors, il referma la porte derrière eux, lâchant sa prise sur l'arme qu'il gardait dans son dos, se méfiant de cette inconnue dans l'équation.

"Eh bien alors ? Ou est Bobby ?"
"Bobby ?"
"Mais oui, ton chien !"
"Ah oui, il est chez le vétérinaire. Problème d'estomac. Il n'est plus tout jeune."

Vu le regard que cette Erin lui lança, elle n'avait pas l'air franchement d'accord avec lui, mais elle ne dit rien, s'installant confortablement, comme si de rien n'était. Il allait être coincé avec elle si cela continuait.

Invité Profil

William arriva dans le parking du SGC. L'officier en second du Général Hammond était déjà présent. L'ancien agent du FBI ne put s'empêcher de sourire à la remarque de son supérieur.

«Vous avez raison, je me sens plus à l'aise de cette manière. En plus, ça à la classe. J'espère ne pas vous avoir trop fait attendre.»

Le jeune homme déverrouilla les portes de sa Camaro noire, puis il ouvrit le coffre pour permettre, à son équipier pour cette mission de déposer, son sac. Une fois tous les deux installés dans la voiture, le Sergent démarra pour rejoindre l'aéroport de Colorado Springs.
Le Général Kramer souleva un point important. Comment allaient-ils faire pour retrouver la trace du voleur. William se mit à parler à voix haute. D'une part, cela lui permettait de mettre ses idées en ordre et d'autre part, cela permettait de voir si une idée n'était pas trop stupide.

«Avec un peu de chances les caméras de surveillance nous permettront de retrouver sa trace. Malheureusement, s'il prend l'apparence d'une autre personne, elles ne nous seront pas d'une grande aide. Et qu'elles sont ses motivations ?»

L'ancien agent du FBI marqua une pause. Une des paroles prononcée par le Général O'Neill lui revient en mémoire. Il avait en effet émit l'hypothèse que le fugitif tenterait peut être de passer la porte des étoiles. Qu'est ce qu'il viendrait faire d'autre à Colorado Springs ? Ce n'était pas vraiment le meilleur endroit pour se planquer. Mais, il y avait le SGC à quelques dizaines de minutes. Le Sergent avait bien pensé à une autre éventualité : faire part de ces informations aux médias. Mais si c'était la finalité de cet homme, ce dernier l'aurait déjà fait depuis longtemps. Il avait en effet eu assez de temps pour cela. Le Marine écarta donc cette éventualité. William fit part de son raisonnement à son supérieur.

«Que viendrait faire ce type à Colorado Springs ? Ce n'est pas le meilleur endroit au monde pour se cacher. Le Général O'Neill a souligné que le fugitif allait peut être tenter de traverser la porte des étoiles. Vous pourriez obtenir la liste du personnel qui habite en dehors de la base ? On pourrait limiter la liste aux personnes qui sont chez eux depuis l'arrivée du voleur à l'aéroport. Il va peut être chercher à prendre l'apparence d'une de ces personnes. Je peux aussi vous suggérer de limiter la liste à toutes les personnes qui partent en mission aujourd'hui. Je pense qu'il doit se douter que des personnes sont déjà sur ses traces, il ne peut pas se permettre de rester trop longtemps dans les parages.»

C'était bien entendu des demandes. Cette enquête lui rappelait ses années au FBI, de ce fait, il oubliait parfois les formalités militaires. De plus, il était en train de se concentrer sur l'enquête. Cette petite flamme qu'il avait eu à chaque enquête était de nouveau en train de brûler en lui. William se concentra ensuite sur la route, ses neurones toujours en fonction. Il entreprit de chercher d'autres alternatives pour trouver ce voleur.

«Peut être pourrions-nous trouver des indices sur la dernière personne dont il a prit l'apparence. C'était quelqu'un à Washington, non ? En envoyant des personnes à son domicile, ils trouveront peut être un indice.»

Le trajet prit fin après une vingtaine de minutes. Les deux hommes arrivèrent à l'aéroport de Colorado Springs. La police était déjà sur place, de nombreux cordons de sécurité étaient présents. L'aéroport allait fonctionner au ralentit pendant les prochaines heures. Un policier était présent pour accueillir les deux membres du SGC. Il se présenta aux deux hommes. William lui serra la main.

«Ancien agent spécial William Sanders. Enchanté Monsieur Shanahan.»

L'ancien agent du FBI nota que leur nouvel meilleur ami ne semblait pas particulièrement porté le Général O'Neill dans son cœur. Apparemment, les deux hommes s'étaient déjà rencontrés et quelque chose s'était passé. Mais quoi ? Ce n'était pas vraiment ce qui l'amenait ici, mais Will était curieux. Que voulez-vous ?

Le détective conduisit les deux hommes dans l'aéroport où la police avait établit son quartier Général. Sur le trajet, il leur fit un petit résumé de la situation actuelle. Le Sergent répondit à la question de Shanahan.

«Je suppose que vous avez les informations nécessaires. Le Brigadier Général Karmer ici présent va nous obtenir la liste du personnel de Cheyenne Mountain.»

Il donna ensuite les mêmes explications et réflexions qu'au second du Général Hammond.

«Nous aurons peut être besoin de vos hommes pour faire le tour du personnel, voir si quelque chose cloche.»

William observa ensuite les vidéos de surveillance, prenant soin d'examiner chaque passager. Il n'y avait rien de bien congrès. Puis, une personne attira son attention.

«Arrêtez l'image. Je pense que c'est lui.»

L'ancien agent du FBI pointa un doigt sur l'écran pour désigner une personne. Cette dernière semblait faire profil bas. Elle mettait tellement d'importance dans cette attitude que cela en était flagrant. De ce fait, il se détachait complètement de la masse.

«Vous pouvez le suivre sur les caméras ?»

Messages : 126 Date d'inscription : 06/09/2013

Aéroport national de Colorado Springs

Pete n'était pas trop fan de tous ces militaires venant de la base de Cheyenne Mountain, mais visiblement, il était question de sécurité nationale, on ne pouvait faire qu'avec. Pas qu'il avait du ressentiment envers eux, enfin si en quelque sorte. Mais ce n'était pas le sujet, il se devait de rester professionnel, jusqu'au bout des ongles, et cette menace était assez sérieuse en fin de compte pour qu'il se concentre là-dessus.[/i]

"J'avais une accréditation de base, mais elle m'a été retirée. Mais on m'a très clairement fait comprendre que je devais garder cela pour moi, ne vous en faites pas. Personne ne sait."

Il hocha simplement de la tête, oui, bien sur, c'était eux qui menaient l'enquête, mais malgré tout, on devait refiler ses hommes et puis quoi encore ? Vraiment ces militaires, ils ne doutaient de rien on dirait.

"Bien, mais je doute qu'il soit encore dans les parages, il ne serait pas assez bête pour s'y risquer, surtout s'il a autre chose à faire à mon avis."

En effet, il avait vu juste concernant cette personne, il était clairement louche, bien entendu, on ne pouvait véritablement savoir de qui il s'agissait, mais son attitude, son accoutrement, cela suffisait pour avoir une sorte de début de piste. Toujours est-il en tout cas que pour le moment le préposé aux caméras suivit les directives de Wiwi, essayant de suivre les mouvements, les allers et venues de ce type, devant parfois changer de caméras vu qu'on le perdait avec les autres, changer d'angle.

"Il est au service de location de véhicule. Enfin il y est passé avant de sortir de l'aéroport. Attendez je prends les caméras extérieures."

Au début, difficile de le distinguer, jusqu'au moment où finalement on le retrouva, on le suivit autant qu'on peut, jusqu'à le voir finalement monter dans une voiture, certainement de location, mais ce serait suffisant.

"J'essaie de zoomer sur sa plaque. Arg....je n'ai que les trois premières lettres."

Cela ne servirait pas à grand chose, entre temps en tout cas Shanahan avait fait son boulot également, dès qu'il avait entendu parler de location de véhicules, il était aller vérifier dans ce service, pour avoir accès aux dernières locations, enfin la seule location de la journée, coup de chance.

"Je l'ai ! Enfin sa plaque. La voiture a une puce GPS également, nous sommes entrain de retracer sa position. En route !"

Maison du Caporal Winters

Il ne savait pas du tout comment se débarrasser de cette Erin, surtout qu'elle avait l'air de bien connaître le Caporal Winters, c'était un imprévu dans son plan, un gros imprévu en fin de compte. Que faire ? Pour l'instant, il essaya de paraître le plus normal possible, d'essayer de s'ajuster à sa couverture, mais ce n'était pas simple. Elle allait finir par découvrir le poteau rose. On essaya de gagner du temps en fin de compte. Mais ce fut bien trop tard, car Erin découvrit ce qu'il ne fallait pas justement.

"Mais qu'est-ce que ?"
"Vous n'auriez pas du venir !"
"Non, laissez moi ! Je ne dirais rien, je vous le jure !"
"Tout le monde dit ça !"
"Laissez moi ! Mais laissez moi !"
"Désolé ma jolie...."

Une légère course poursuite dans la maison, des meubles qu'on renverse, des vases qui volent dans la pièce, pour au final que la jeune femme ne soit rattrapée par notre amie, frappée d'une bonne claque avant que l'homme ne sorte un zat.

"Nooon..."

Il tira une première fois, la rendant inconsciente. Fort heureusement elle n'avait pas vu qui il était réellement. Forte bonne chose vous me direz. Il n'était pas un tueur, il n'avait fait que voler des données, pour cela, il embarqua son lourd fardeau vers la cave, la ligotant, lui mettant un bâillon avant de la laisser cachée là, personne ne viendrait la chercher avant un moment n'est-ce pas ? Remontant, il vérifia par la fenêtre voir si quelqu'un venait voir, si quelqu'un avait entendu, mais personne, bien, il serait bientôt temps d'y aller de toute manière. De plus avec les explosifs placés un peu partout, bientôt, il n'y aurait plus de traces de ses méfaits ici. C'était parfait. Un dernier regard vers sa montre, il allait être temps de prendre la place du Caporal au SG-C.

Le trajet ne fut pas bien long mais ils avaient largement eu le temps de discuter de leur avis respectif et d'essayer de poser les bases d'une enquête dont Karmer ne comprenait pas encore vraiment sa présence, bien que certaines raisons avancées plus tôt était recevable. Il écouta le raisonnement de l'ancien enquêteur, mais il n'avançait malheureusement pas de théorie qui pouvait tenir la route. Quand aux motivations de ce dernier, elle pouvait être multiple. Lorsque l'on connait l'existence de la porte des étoiles, les idées les plus folles peuvent vous venir à l'esprit. La seule chose dont était quasiment certain le Général était que l'homme en question tenterait de s'approcher du SGC.

« Il faudra penser à lui demander quand nous le croiserons »

Il ne pouvait rien dire de plus, et il n'avait pas tort. Maintenant il fallait avancer, et le sergent l'avait bien comprit. Formulant à plusieurs fois des demandes qui avaient plus l'air d'être des ordres, Karmer préféra ne rien dire de peur de le couper dans son élan. Après tout, c'était lui l'enquêteur et pas James, il n'allait pas se plaindre d'être avec une personne compétente dans ce domaine, surtout quand il lui montrait ou était son utilité dans cette mission. Le général prit son téléphone et appela la base :

« Angus ? Oui parfait dites moi il me faudrait la liste du personnel logeant à l’extérieur de la base au quotidien et celle des équipes qui partent en mission dans la journée, débrouillez vous pour me procurer cela rapidement, venez me l'amener à vélo s'il le faut »

A vélo ? non sincèrement il ne le pensait pas, mais il voulait bien appuyer sur le fait qu'ils en avaient vraiment besoin. A peine raccroché qu'il appelait déjà ses services au Pentagone pour envoyer une équipe au domicile de la personne, en quête d'indice. Une fois fait il rangea son mobile et patienta gentiment d'arriver sur place.

Une fois là-bas, le général descendit du véhicule et alla saluer à la suite du sergent le policier :

« Général James Ethan Karmer »

Il suivit les deux agents tout en observant autour de lui. Il s'agissait d'une fuite d'informations classées top secret et leur objectif était de colmater cette fuite, mais avec autant de policier, même pas des militaires, présents comment voulez vous qu'une autre fuite ne se produise pas ? James allait devoir redoubler d'attention pour éviter que tout incident ne se produise, ce qui de toute évidence n'allait pas être simple. James s'arreta net et regarda les deux hommes qui continuait d'avancer. Il venait encore de lui donner un ordre ! Même si cela lui semblait évident, par principe, il n'acceptait pas :

« Bien sur faisons comme ça je vais vous fournir cette liste ! »

Puis en reprenant sa marche il ne put s’empêcher d'ajouter :

« Dites juste comme ça c'est qui qui les porte les étoiles ici ? »

Sur un ton purement ironique, il essayait de rappeler quand même qu'il n'y avait pas des limites à dépasser. En plus il ne voyait pas pourquoi ils avaient besoin de cette liste en fait, les deux précédentes suffiront largement pour le moment, on ne va pas se promener avec une liste comme ça n'importe ou !

Une fois dans la zone de sécurité de l'aéroport, ils commencèrent à visionner les vidéo de sécurité. James, peut enclin à le faire pour la simple et bonne raison qu'il ne servirait à rien, s'amusa à observer autour de lui. Il y avait quand même pas mal de matériel pour un petit aéroport.

Alors qu'ils étaient occupés à pister un homme, un homme amena les listes qui venaient d'arriver. James les récupéra et les garda avec lui. Il s'approcha du petit groupe et dit :

« Bon alors, ou va-t-on ? »

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