[Djou] Les Vestiges de l'Empire d'Anubis ... et son Héritié Légitime ... se rencontrent ! [MJ]

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Bane était là ... dans un Tel'tak et faisait route vers un lieu inconnu. Aujourd'hui, il avait sacrifié tout ce qu'il possédait pour obtenir un nouveau départ. Il en avait payé le prix. Le goa'uld avait abandonné ses serviteurs, ses fidèles mais aussi ses partenaires. Désormais, ils devaient être tous mort, ou presque. Mais Bane n'avait aucuns états d'âmes, il était la Main d'Anubis et ne devait rendre des comptes à personnes. Seulement, il fut bien déçu d'apprendre que dans cette galaxie aussi, Anubis avait disparu sur Dakara. Mais pour des raisons différentes et les Jaffas ne purent lui expliquer exactement ce qui s'était passé. Ils n'étaient que des ignorants, des pions. De simples soldats sans aucunes valeurs. Et pourtant ... c'était ce que Bane convoitait plus que tout. Il ne possédait plus rien, juste ce misérable tel'tak et la loyauté de ces trois jaffas. C'était bien mince pour construire un Empire non ? Mais avant tout, Bane devait adopter une discrétion exemplaire. Un ancien serviteur d'Anubis attirait les convoitises ... et ses renforts cybernétiques lui vaudrait d'être disséqué. Pas question qu'il devienne un rat de laboratoire.

La Main d'Anubis fut brusquement sorti de ses songes, lorsqu'un des jaffas s'adressa à lui.

Jok'tar : Seigneur ? Nous arrivons en vue du Monastère. Mes frères sont impatient de vous revoir. Bien que vous ayez beaucoup changé. C'est un honneur que de vous servir.

Bane : Bien. Tu es un fidèle serviteur. Notre Dieu, Anubis serait très fier de toi. Ensemble, nous le retrouverons. Puis nous irons à la conquête de cette galaxie en son nom.

C'était évidement des mensonges. Anubis avait disparu on ne sait où, dans un lieu où il ne pouvait pas aller. Mais les Jaffas d'Anubis ne trouverait pas ça étrange. Ce n'était pas la première fois qu'Anubis s'absentait sur de longues périodes, et Bane a toujours géré ses affaires pendant ce temps. Au cours de son histoire, Bane rassembla deux armées au nom de son maître. Le Goa'uld n'avait aucun doute sur ses capacités d'éloquences et de charismes. Sa voix était aussi terrifiante que l’apparence de son masque. Il savait comment obtenir la confiance absolue de ses soldats.

Bane : Préparez-vous à l'atterrissage et menez-moi à vos frères.

Harnac : A vos ordres, Maître.

Le Tel'tak se posa dans la grande cours du Monastère, sur une planète nommé "Djou". Le Goa'uld contempla l'environnement avec grande attention, alors que son vaisseau ouvrait ses portes. Maintenant, à lui de rentrer en scène.

C'était effervescence au monastère de Djou. Tous se préparaient à recevoir leur visiteur, le distra Bane. Ils avaient été prévenus par les jaffas partis vers le signal de la balise d'urgence, et tous étaient impatients de voir le retour de la main d'Anubis.

Chacun s'attelait à sa tache avec ardeur pour ne pas subir le courroux du maître : tout été briqué, sa chambre préparée, la cuisine tournait a plein régime pour être prêt a pourvoir a ses désirs si besoin était.
Le chef de la garnison hurlait ses ordres, que ce soit dans la cours ou dans les couloirs et incitait ses soldats a se dépêcher de se préparer et a être présentable : il voulait que tout soit parfait, tout jusqu'aux bottes qui devaient être rutilante.
Il ne connaissait que trop bien Bane pour savoir qu'un détail pouvait lui être fatal à lui, et il voulait que Bane, en arrivant voit qu'ils se tenaient tous prêt, en alerte. Non, ils n'étaient pas fainéants... même si en son absence ils s'étaient un peu relâchés, mais c'était finit.

Quand le telt'ak s’annonça, tous attendaient sous la coursive autour de la cour. Ils appréhendaient certes de le retrouver, mais en même temps étaient impatient : le maître était de retour !

Quand il se fut posé, le chef de garnison hurla de plus belle un ordre, un unique ordre sec et les jaffas guerriers se dépêchèrent de vite se mettre en place en rangs, alignés les uns bien derrière les autres, tenant leur lance bien droite... enfin presque tous.

La porte du vaisseau s'ouvrit et les jaffas Jok'tar et Harnac en sortirent.
Comme ils avaient l'air fiers devant leurs frères ici rassemblés, et ils se passa 3-4 secondes avant qu'un silence quasi religieux ne s’installe et qu'ils ne s'écartent pour se placer de chaque cotés de la porte et ne se tournant pour observer le goa'uld sortir pour enfin les rejoindre. Anxieux, Impatiens, Fiers... son peuple était là et n'attendait que lui.

Un prêtre sortit de son les arcades et s'approcha dans une attitude noble montrant ô combien la religion était ancré dans leur peuple et s'approcha pour se tenir juste a coté du chef de la troupe. Après être resté un instant stupéfait par la carrure de Bane, il s'inclina rapidement en attendant un geste du dieu.

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Sur son ordre, Harnac et Jok'tar sortirent les premiers. Puis, il daigna enfin sortir le bout de son nez. Face à lui, une armée de Jaffas prêt au combat. En ligne, lances droites, aucuns d'entre eux n'osaient ciller. Le Goa'uld se plaça entre les deux jaffas, la tête haute et les mains agrippés à ses bretelles. Le Dieu les observait tous, en particulier le Prêtre, qui lui semblait bien prétentieux et hautain alors qu'il était face à lui. Cet homme semblait avoir prit le goût du commandement et n'était pas disposer à le céder. Ce qu'il ne réalisait pas, c'est qu'il n'aurait pas le choix.

Bane passa en revu les soldats. Visiblement, ils étaient partagés entre la joie de le revoir et la crainte de subir son courroux. Tant mieux, c'est par la peur qu'il comptait gouverner. Mais ils ne connaissaient pas ce Bane là, ni même la puissance physique qu'il possédait. Mais il savait une chose : Pour s'imposer, quelqu'un allait devoir mourir, devenir un martyr, afin que tous puissent contempler sa puissance.

Une fois le passage en revue terminé, Bane s'adressa à tout le monde et déclara d'une voix forte, ténor et puissante.

Bane : Qui commande ici ?

Un silence bien pesant s'était installé alors que tous retenaient leurs souffles en attendant la réaction du dieu. Tous, même Gok'mol le prêtre qui était quand même assez dubitatif concernant son nouveau... physique.
Il reconnaissait les traits certes, mais il était si différent....

Ty'ram, le chef d'escouade a ses cotés regardait avec grande déférence le dieu, un sourire aux lèvres. Enfin ! Enfin il était de retour, il allait voir comme il avait été digne de lui !
Tous observaient Bane qui marchait en long les observant avec attention, et nombreux se raidirent pour se tenir encore plus droit, si c'était seulement possible en se disant que Ty'ram avait eut bien raison d'être toujours sur leur dos.
Il attendit que le dieu fasse un discourt, dise quelque chose, et pourtant il raidit légèrement quand Bane parla. Il sourit amusé d'avoir senti le prêtre quand à lui sursauté à ses cotés, mais il reconnaissait que la voix était surprenante.

Ty'ram dégluti en prenant une profonde inspiration. Il commença a lever le pied droit pour avancer sa jambe et faire un pas en avant quand...

-"Que puis-je pour vous monseigneur ? "

Ty'ram se raidit et serra la mâchoire devant l'action de Gok'mol. Ce satané prêtre! Enfin Ty'ram se demanda ce qu'il valait mieux faire quand au lubie de cet illuminé. Certes, la religion était là oui.. mais de la a dire qu'IL dirigeait? C'était se prendre pour ce qu'il n'était pas.
Finalement Ty'ram regarda Bane et croisant son regard il resta là quelques secondes sans rien dire. Un regard suffisait pour faire la vérité non ? Surtout devant un dieu. « Il » saurait, « Il » comprendrait, ou alors... ce n'était pas un dieu !

Ty'ram regarda avec un grand dédain le prêtre qui faisait des courbette dans une attitude mielleuse qui lui était quasiment insupportable... IL aurait put parler mais quand il regardait l'autre ça lui donnait des envie de vomir ? Ou de rire ? Il ne saurait dire.

Il décida de laisser le prêtre a son destin. Lui, ne quitta pas ne rang. Son armure avait beau ne pas être aussi décoré qu'elle l'aurait du, vu qu'il préféré l'efficacité a l'apparence, il n'en demeurait pas moins qu'on lisait sur lui la prestance et la présence de ceux roder par la guerre.
Il n'enpéche qu'il riva son regard dans celui de Bane, attendant de voir son dieu a l'action, se demandant ce que celui-ci préférerait.

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Bane observait le Prêtre. Lui ? Il commandait ce Monastère ? Peut être bien ... peut être pas. Le Goa'uld aurait bien vite sa réponse, mais si une chose était sur, c'est qu'il n'allait pas commander longtemps. Bane ne voulait pas d'un Empire basé sur la Religion, de plus ce prêtre pourrait lui poser des problèmes par la suite. Anubis était mort, peu le savaient, mais c'était un fait. Bane regarda le Prêtre dans les yeux, et fut amusé lorsqu'il le vit frissonner.

-"Que puis-je pour vous monseigneur ? "

Bane continua à le regarder dans les yeux. Le Prêtre essayait de lui tenir tête, tout en restant respectueux. Grave erreur. Bane posa sa main sur l'épaule de cet homme et serra . Sous la douleur, le Prêtre tomba à genoux et regarda le Goa'uld avec effarement. Bane le regarda et lui dit :

Bane : C'est là qu'est ta place ... Prêtre. Agenouillé devant ton Seigneur et Maître. Je doute qu'une larve comme toi, sois en mesure de diriger ce monde pour le Grand Anubis. Mais je te laisse le bénéfice du doute. Combien il y a-t-il de vaisseaux sur ce monde, combien de soldats ?

Gok'mol, le prêtre resta sans voix. Déjà il trembla légèrement quand Bane s'approcha, sa forte stature l'impressionnant, tout comme cette vois qu'on aurait cru sortir des enfers, mais il resta digne, enfin autant que possible.

Il fut étonné quand Bane posa sa main sur son épaule et sourit un instant, enfin rapidement, avant de se tordre de douleur et de couiner.
En entendant les demande de Bane ses yeux s’écarquillèrent: comment voulait-il qu'il sache cela?

Plus loin Ty'ram restait droit et regardait devant lui, ne détournant pas son regard vers le prêtre trop orgueilleux et vaniteux. Il restait la a regarder le tel'tak alors qu'un sourire levait le coin de sa bouche.
Il se demandait combien de temps l’homme tiendrait avant de pleurer voir pire: de mouiller sa robe, mais qu'a cela ne tienne cela le faisait rire intérieurement de le voir enfin remit a sa place.

Après un long silence ou le prêtre ne put que bredouiller des mots incompréhensibles, on finit par sentir l'agacement, voir le malaise des troupes. Ty'ram attendit au maximum, il voulait qu'ils comprennent tous, qu'ils comprennent enfin ce que lui il leur disait depuis des mois!
Il finit par s’éclaircir légèrement la voix avant de sortir du rang et de saluer Bane avant d’annoncer.

- Anak Bane. Ty'ram pour vous servir.
En tout et pour tout, nous disposons sur ce monde de 6 telta'ks, 2vaisseaux cargos et... un hatack.
Quand aux troupes, et bien... Après les dernières attaques nous sommes a peut prés 1000 hommes je dirais. Mis pour être sur, il faudrait faire un comptage. Entre les blessés, les morts, les infirmes, ceux qui sont partis ou sont en missions...
Laissez-moi quelques heures et vous saurait cela.

Ty'ram avait une attitude digne certes, mais humble d'un certain coté. Tout le contraire de Gokmok et beaucoup dans les rangs commençaient a considéré le chef si mal luné et hurleur comme ils disaient tous différemment: peut-être auraient-ils dut l'écouter plus souvent, plutôt que de préféré le prêtre par terre ...

Tous se tenaient droits et attendaient la réponse de Bane d'un air ou se mêlait le respect et la peur...

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