La vie sur Atlantis est une vie où l’on doit s’adapter. Les changements sont fréquents et les dangers omniprésents. Cette aventure magique méritait vraiment d’être vécue, mais il fallait bien avouer qu’il fallait des nerfs d’acier pour pouvoir tenir face aux menaces permanentes. John, lui, avait les nerfs pour tenir et d’ailleurs, il ne pensait pas une autre vie que celle-ci. Il est vrai que parfois, le moral pouvait être au plus bas, mais maintenant qu’il avait vécu cette aventure avec l’expédition Atlantis, il ne comptait pas s’arrêter de sitôt. Et puis, il avait rencontré des personnes avec qui il s’était lié d’amitié. Une amitié qu’il n’avait pas connue depuis cette fameuse campagne en Afghanistan où il avait désobéi à un ordre direct pour tenter de sauver ses amis. Il se rendait compte qu’il n’hésiterait pas à faire la même chose si l’occasion se présentait de sauver Elizabeth Weir.

Ce matin, John avait reçu un dossier concernant un nouveau membre dans son équipe. Il s’agissait du Capitaine Lana Miro. Cette dernière avait donc été affectée à l’équipe de Sheppard sans que celui s’y oppose. Pourquoi le ferait-il d’ailleurs ? C’est d’ailleurs pourquoi il voulait la rencontrer pour faire plus ample connaissance. John avait donc demandé à un militaire d’aller la prévenir de se rendre à la salle d’entraînement, car c’était là qu’il allait se rendre. Il devait tout de même terminer quelques petites tâches qui ne pouvaient pas attendre. Une fois que ces dernières furent terminées, il se dirigea vers la salle d’entraînement qui semblait déjà occupée par quelques officiers.

Sheppard s’approcha et vit que la capitaine était déjà présente et se tenait devant la porte. Oui, elle ne savait certainement pas qui lui avait demandé d’être là.

- Ah, capitaine ! Vous voilà !

John se manifesta pour qu’elle sache enfin qui était la personne qui voulait la rencontrer. Il entra dans la salle d’entraînement. Il demanda aux officiers présents d’aller prendre une pause pour qu’il puisse discuter avec la capitaine et pourquoi ne pas voir, de quoi elle était capable. Après tout, il préférait voir de ses propres yeux plutôt que de le lire sur un papier.

- Comme vous allez intégrer mon équipe, je me suis dit qu’une petite rencontre s’imposait, histoire de discuter un peu, vous voyez…

Il ne savait même pas si elle était au courant qu’elle allait rejoindre son équipe, mais quoi qu’il en soit, elle l’était maintenant.

- Euh.. Déjà, vous allez bien ?

Un peu de tact, John Sheppard. C’est vrai qu’il avait peut-être été un peu direct.

John se retrouvait dans cette salle d’entraînement qu’il avait l’habitude de fréquenter. Il venait souvent s’entraîner ici, garder sa forme. C’était nécessaire, pour John. Il aimait bien se garder en forme et il fallait avoir une condition physique au top lorsque l’on se trouvait sur cette Cité ! C’était essentiel. Mais aujourd’hui, ce n’était pas pour son entraînement quotidien qu’il était là, mais bien pour faire connaissance avec une militaire qui allait intégrer son équipe. Il s’agissait du Capitaine Lana Miro. Il n’avait jamais eu l’occasion de faire plus ample connaissance avec la demoiselle et aujourd’hui, c’était nécessaire. Il était donc entré dans la salle d’entraînement en conviant les officiers présents à prendre congé.

- Je vais bien, merci.

Il lui avait tout de même demandé si elle allait bien et John avait remarqué qu’elle semblait surprise de ce qu’il avait dit. Oui, il se doutait bien de cette réaction si elle n’avait pas été mise au courant au préalable.

- Je m’en doutais… Vous ne le saviez pas ? Ça vous fait une bonne surprise, comme ça ! Ou mauvaise, je n’en sais rien.

Il fit un petit sourire en regardant la capitaine qui était devant lui. Il passa sa main dans ses cheveux avant de marcher un peu.

- Du coup, vous comprenez mon envie d’avoir cette petite discussion avec vous. J’aime bien savoir qui va être à mes côtés quand on sera sous le feu de l’action.

Il fit un petit sourire en s’approchant d’un banc où se trouvaient deux bâtons en bambou. Il en lança un au capitaine. Oui, il voulait voir de quoi elle était capable également.

- Montrez-moi un peu de quoi vous êtes capable. Et ne vous inquiétez pas, je ne vous en voudrai pas si vous me faites mal.

Il se mit en garde. Il jugeait nécessaire d’ajouter cette petite remarque au cas où elle se retiendrait, de peur de frapper un supérieur hiérarchique.