Puis-je vous déranger, Monsieur?

Sujet: Re: Puis-je vous déranger, Monsieur? Dim 09 Nov 2014, 22:13

Comme elle s'en doutait, Jack objecta à sa solution, lui assenant de viles flatteries en plus. Ce qui fit sourire la jeune femme.
- Inutile de me flatter comme ça, Jack. Et oui, je resterais sans problème dans mon labo. Vous en doutez?

Pourtant c'est ce qu'elle faisait ces derniers temps et elle avait enfin avancé dans pas mal de recherches d'ailleurs. Après faire ça en permanence, peut-être pas non plus... Mais si c'était le prix à payer pour pouvoir vivre ce qu'elle rêvait depuis des années, elle signait de suite.
Elle était de toute façon convaincue qu'ils trouveraient une solution.

L'atmosphère se détendit encore un peu plus. C'était plaisant, fort plaisant même.

Et là, Jack se lâcha complètement en la "menaçant" de lui divulguer ce qu'il avait vraiment envie. Sam arqua un sourcil à la manière de Teal'c, en pire! Avant de rétorquer à son tour un:
- Ah oui? Dans un sourire plus qu'amusé.

S'il voulait jouer, autant qu'il sache qu'elle était partante aussi. Et puis elle adorait les surprises en plus.

L'heure de la pause café sonna faisant retomber pour un court instant ce qui aurait pu déraper. Sam regarda faire son supérieur avec un oeil nouveau. Tout "vieux général grognon" qu'il était, elle le trouvait sexy en diable. Enfin encore plus que d'habitude, quoi.
- Merci. Fit-elle lorsqu'il revint vers elle avec le chaud breuvage.

La jeune femme trouva curieux qu'il pose la tasse plutôt que la lui donner directement, mais n'en dit rien. Elle prit la tasse et commença à boire alors que Jack lui présenta la solution que Hammond avait trouvé. Intriguée, elle demanda.
- Comment ça? Je ne vois pas comment c'est possible. Si je garde SG-1, je suis forcément sous votre commandement non?

Bon, après, c'était eux les spécialistes du commandement, pas elle! Mais sinon l'idée lui plaisait, pensez donc!

Et Jack fit une proposition indécente, très tentante, mais tout à fait inappropriée.
- Jack, vous oubliez où on est?! Dans un sourire amusé.

Il plaisantait n'est-ce pas? ...quoique elle avait franchement un doute.

Sujet: Re: Puis-je vous déranger, Monsieur? Dim 09 Nov 2014, 23:04

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C'est vrai qu'il en doutait quand même. Il faut dire aussi qu'il l'avait toujours connue sur le terrain. Les rares fois où il la voyait dans son laboratoire, c'était quand il était venu lui proposer de partir en vacances avec lui. Certes, il la voyait dedans, mais pas tout le temps, les explorations allaient lui manquer au final, enfin c'était ce qu'il pensait. Après, de toute façon, rien n'était encore fait, ils avaient encore le temps, enfin le temps, disons que la solution viendrait bien un jour ou l'autre.

Étonnamment, pour le coup, désormais, tous les deux étaient assez....joueurs. C'était bien une nouvelle facette de Carter qu'il découvrait. Après tout, habituellement, elle était plus...protocolaire, normal, ils ne parlaient jamais personnel entre eux, ou très rarement et encore à chaque fois, cela capotait vous me direz. Mais maintenant qu'ils s'étaient libérés d'un poids en quelque sorte, c'était comme si cela venait naturellement.

"Oooooh oui.."

Il n'en dit pas plus concernant ce qu'il aimerait faire ou autre, après tout, elle le découvrirait peut-être bien assez tôt. Mais passons, revenons un à un sujet beaucoup plus sérieux. Il avait commencé à parler de la solution que George et lui avaient discuté. C'était faisable, ce serait beaucoup de paperasse vous me direz, mais c'était faisable, à condition que ce soit accepté vous me direz.

Bon c'est vrai que vu comment elle le disait, ce n'était pas vraiment envisageable, et surtout pas très logique. Mais bon c'était de la bureaucratie, même lui avait eu du mal à comprendre, pourtant il avait eu le temps de s'y faire à ce mode de fonctionnement au bout d'un an à ce poste pas vrai ?

"Attendez, même moi j'ai eu du mal à comprendre. A vrai dire, George avait eu l'idée de vous nommer à la tête du pôle recherche et développement scientifique du SG-C sous son commandement direct. Du coup, vous seriez détachée de mon commandement pour être sous le sien. Vous seriez bien entendu toujours à la tête de SG-1, et vous m'auriez toujours comme supérieur, mais vous rendrez essentiellement de compte à George, plutôt qu'à moi. Officiellement bien entendu."

C'était compliqué, c'était la bureaucratie, c'était de la politique voilà tout. Même lui il s'en faisait des cheveux blancs, pour preuve, après tout, il en avait déjà. Bon d'accord, ils étaient poivre mais bon, on allait pas chipoter pour si peu quand même !

Enfin de toute manière, par la suite, il avait lancé toute autre chose, complètement hors sujet par rapport à ce qui se disait, mais c'était certain que cela détendait l'atmosphère. Pour autant, ce n'était pas qu'une simple plaisanterie. Vu le regard qu'il lui lança, malgré le fait qu'il avait lancé cela comme une boutade, vu le regard chaleureux, chaud, le sourire malicieux qu'il avait, c'était tout sauf une plaisanterie.

D'autorité, ou pas, enfin en tout cas, il récupéra la tasse qu'elle avait dans ses mains, avant de la poser sur son bureau, à côté de la sienne. Il se redressa, avant de lui tendre la main.

"Et ? Je ne vois personne qui regarde. Personne qui vient nous déranger. Pas de caméras. Nous sommes seuls....Sam."

Il avait fait le premier pas, pas qu'un peu vous me direz, depuis le début, c'était lui qui parlait, c'était lui qui faisait le pas. Maintenant à elle de voir si elle se lançait ou pas. Et puis, il n'oserait pas faire beaucoup plus que cela, au jour d'aujourd'hui, mais cela lui permettrait toujours de tenir encore un peu en sachant ce qu'il y avait au bout du chemin.

"Dites vous, que c'est comme.....un avant-goût....pour faire patienter."

Le problème, c'est qu'il doutait sérieusement de pouvoir s'en passer par la suite quand même. Il allait peut-être devoir demander à Carter de passer une fois par jour dans son bureau pour le baiser du jour. Idée à creuser.

Sujet: Re: Puis-je vous déranger, Monsieur? Lun 10 Nov 2014, 01:48

La réplique de Jack à sa question sur ses doutes à la voir rester dans son labo, fit rire Sam. Il avait le chic pour l'amuser quand même. C'était vrai avant, mais ça l'était plus encore maintenant, et elle souhaitait plus que tout que ça dure toujours.

Sacré George, il avait toujours de bonnes idées. Du moins, c'est ce que se dit la jeune femme face à la réponse de son supérieur. Elle était certaine qu'il n'était pas dupe, et depuis longtemps surement. Vraiment un homme bien ce Général Hammond.
Après juridiquement, était-ce vraiment jouable? Pas certain. Mais la tentative était louable...
- Je signe quand vous voulez pour ma nouvelle affectation!

Elle plaisantait sans plaisanter, mais l'idée lui plaisait assez en fait si c'était réalisable.

C'est là que tout dérapa, bon en même temps, la jeune femme l'avait cherché, ou du moins n'avait-elle rien fait pour modérer les ardeurs. Mais les deux forces en présence se modéraient depuis si longtemps aussi!

Sam le connaissait pourtant bien, et non elle se faisait encore avoir. Enfin en même temps, elle ne le connaissait pas vraiment sous ce nouveau jour aussi. Mais elle pourrait s'y faire! Ce sourire, ce regard, il voulait la faire mourir ou quoi?

Elle resta quelque peu interdite quand elle se vit retirer sa tasse des mains. Voyant Jack se lever et l'inviter à faire de même, elle ne mit pas longtemps à comprendre. Ok, il ne plaisantait donc pas. D'autant qu'il la rassurait sur le fait que malgré le lieu, ils étaient tranquilles. Pour l'instant, effectivement...

Dans un sourire, la militaire se leva, gardant la main qui l'avait incitée à se lever. Perdue dans ce regard qui semblait la scanner, elle resta quelques secondes sans bouger. Déjà, rien que ça, Sam sentit son corps s'électriser. Ca y est, ils y étaient. Un moment que la jeune femme attendait, espérait depuis si longtemps.
Ils se faisaient face à présent. Les encouragements de Jack étaient inutiles, mais ses mots trouvèrent tout de même écho chez la militaire.
- Attention, passée un certain stade, je ne suis plus du tout patiente.

Le voilà prévenu! Car le ton était sans équivoque aucune.

Mine de rien, ils allaient quand même bafouer le règlement pour un simple baiser là. Enfin, pas exactement un simple baiser. Sam en était consciente, l'instant était unique, c'était leur premier baiser, celui dont elle avait tant rêvé. Et elle redoutait qu'il perde un peu de magie dans ce cadre plein de grisaille. Mais puisque le destin en avait décidé ainsi...
Au diable, les réflexions! La jeune femme se rapprocha doucement cherchant dans le regard de son compagnon la moindre once d'hésitation. Peine perdue, elle lisait bien autre chose dans ses yeux pleins de promesses. Un léger soupire d'aise franchit les lèvres de la militaire tandis qu'elle humait les effluves de son parfum mêlées à l'odeur du café. Le mélange aurait pu être curieux, mais Sam trouvait que c'était tellement "Jack".

Rassurée, un sourire timide barra son visage. Elle s'approcha juste ce qu'il fallait, sans se coller à lui, sinon elle craignait de ne plus pouvoir se contrôler. Sam posa alors sa main sur la poitrine de son supérieur pour garder la distance parfaite, emprisonnant toujours de l'autre celle puissante qui l'avait invitée à se lever.
Très lentement, elle se rapprocha des lèvres qu'elle désiraient tant et s'arrêta à quelques millimètres pour le faire languir juste ce qu'il fallait. Pourtant à ce petit jeu, Sam n'était pas certaine de gagner. Pour preuve son coeur qui s'était emballé comme rarement...

Sujet: Re: Puis-je vous déranger, Monsieur? Lun 10 Nov 2014, 10:33

Il pouvait aisément comprendre que cette affectation puisse lui plaire. A lui également l'idée était alléchante. Après il restait encore à voir si cela était possible vous me direz. C'était une idée, une option que le Général Hammond avait proposé. Il fallait voir si c'était viable. Dis comme cela, cela l'était, mais il restait à voir si juridiquement, c'était plausible. Après il n'était pas un expert véritablement dans ce domaine, mais si cela avait une chance de marcher on pouvait toujours essayer pas vrai ? De toute façon on verra bien.

Au moins, ils avaient mis les choses à plat entre eux. C'était le premier pas vers ce qui semblait être une évolution significative entre eux pas vrai ?

"Donc je dis à George qu'il peut lancer la procédure ?"

Même si au final, il n'y aurait aucun résultat, si on essayait pas, on ne saura jamais. Mais passons, de toute manière, l'heure était grave. Enfin grave, disons simplement qu'un autre pas allait être franchi dirons nous. Elle avait saisi sa main pour se relever, la gardant dans la sienne, cela ne le dérangea aucunement, bien au contraire, vu qu'il entremêla ses doigts au sien.

Ils étaient proches, très proches l'un de l'autre, peut-être même que c'était la fois où ils étaient le plus proches l'un de l'autre, sans compter bien entendu la boucle temporelle. Il gardait ses yeux rivés dans les siens, ce regard chaleureux, la lueur au fond du regard, ce n'était pas simplement une "envie" sur le moment pour dire : "J'ai embrassé Carter !", non ce baiser représentait beaucoup plus entre eux. Il sourit, alors comme ça, elle n'était pas patiente pour certaines choses ? Bon à savoir.

"Oh....je suis sur qu'on trouvera un moyen de vous faire patienter...Sam."

Vu la chaleur avec laquelle il prononçait son prénom, nul doute que le moment était intime, chaleureux, personnel, peut-être pour cela qu'il l'appelait rarement "Sam". cela avait une connotation plus personnel, et il y mettait plus qu'un simple prénom dans sa prononciation. Les regards se croisèrent, s'accrochèrent. Il la sentit se rapprocher, leurs mains ne se lâchant pas. Il se crispa légèrement même, d'anticipation, en sentant sa main sur sa poitrine avant que son coeur recommence à tambouriner dans sa poitrine.

Dingue comment c'était plus.....excitant ce moment que le fait de partir en exploration pour le coup. Mais ce n'était pas du tout la même chose. Il gardait ce sourire chaleureux sur les lèvres, appréciant sa présence si proche de lui, de pouvoir en quelque sorte la "sentir" presque contre lui. Il la voyait se rapprocher, c'était elle qui faisait les pas suivants, sans pour autant franchir la "limite" en quelque sorte.

Est-ce qu'elle jouait avec lui ? En restant à cette distance si minimum qu'il pouvait sentir son souffle sur lui ? Il n'était pas très joueur sur ce coup-là, elle était la tentation incarnée pour le coup, mais c'était fini de jouer. Ils avaient joué pendant huit ans à ce petit jeu, cette fois, il voulait du concret, il voulait donner du concret surtout.

N'y tenant plus, son autre main se posa sur sa hanche, avant de l'amener vraiment contre lui cette fois, avant qu'il ne fasse les derniers millimètres pour atteindre la convoitise. Ses lèvres se posèrent sur les siennes, lentement, comme un effleurement au départ, pas de pression, aucune, il montrait juste qu'il était patient en quelque sorte. Il attendait simplement qu'elle le laisse "entrer". Doucement, il accentua le baiser, ses lèvres se posant véritablement sur les siennes, demandant le passage de ses lèvres pour approfondir d'avantage le baiser tandis qu'il l'attirait d'avantage contre lui, n'étant pas vraiment pour le fait de garder une distance entre eux lorsqu'ils s'embrassaient.

Il perdit la notion du temps, à vrai dire, il ne chercha pas vraiment à savoir combien de temps cela dura, il pouvait bien y avoir une explosion sur la base, une invasion alienne, Daniel qui venait pour demander son esclave personnel, il s'en fichait pas mal. Il était parti dans un autre monde. Et dire que ce n'était qu'un baiser après tout....

Sujet: Re: Puis-je vous déranger, Monsieur? Lun 10 Nov 2014, 13:22

- Et comment !

Fut la réponse de Sam pour donner le feux vert à Jack concernant leur projet commun avec Hammond. Vu que les deux services étaient déjà en route, si c'était faisable, l'affaire pourrait être réglée rapidement. Mais enfin, ils n'en étaient pas encore là...

Lorsque son supérieur lui assura qu'ils trouveraient un moyen de la faire patienter, ce qui focalisa dans son esprit ce fut son prénom. Pour la jeune femme ce fut le mot le plus doux qu'elle n'avait jamais entendu, lui réchauffant le coeur comme jamais peut-être ça n'avait été le cas avant. Ceci étant si sa technique pour la faire patienter était de l'embrasser, pas certain -du tout- que ça fonctionne !

La jeune femme sentit alors une main se poser sur sa hanche et l'attirer contre lui. Adieu la distance de sécurité qu'elle avait essayé d'imposer. Mais le contact de ce corps tant convoité contre elle, fit monter un peu plus son désir.
N'y tenant plus Sam avait comblé la distance entre eux au même moment que Jack, scellant ainsi leur baiser d'un même élan. Ce ne fut tout d'abord qu'une douce caresse, presque un rêve s'ils avaient du être interrompu à ce moment. Mais rien, ni personne n'eut cette idée saugrenue. Tant mieux !

Le temps stoppa net pour la militaire et la magie opérât, quand Jack visiblement à bout de patience accentua la pression, déclenchant un sourire amusé de sa partenaire contre sa bouche. Comme ça monsieur était pressé ? Allait-elle l'embêter encore un peu ? L'idée lui traversa l'esprit, c'eut été une possibilité tentante mais c'était sans compter sa propre patience, durement éprouvée, aussi, par toutes ces années. Sam fit tomber les dernières barrières s'offrant à lui sans retenue.

Oubliés, balayés... Pete, Narim, Martouf... un vortex de sensations venait de s'ouvrir en elle pulvérisant tout sur son passage. Il n'y avait plus qu'eux deux dans cet espace-temps, strictement rien d'autre.

Alors que l'approche avait été lente et douce, leur baiser tourna à la symbiose. Très vite leurs langues se trouvèrent et entamèrent une danse envoûtante qui provoqua instantanément chez la jeune femme un déluge de sensations enivrantes. Son être tout entier fut envahi d'une douce chaleur tandis que des frissons remontaient le long de son dos, l'électrisant un peu plus encore, et lui faisant perdre toute notion de... Lui faisant perdre toute notion!

Sujet: Re: Puis-je vous déranger, Monsieur? Lun 10 Nov 2014, 13:50

C'est dans ce genre de moment que l'on pouvait perdre toute retenue en fin de compte. Pour une fois qu'il se laissait aller quand même. En tout cas, nul doute que si c'était un avant-goût, il était prêt à passer à la suite. Il se perdait à cet instant même dans les sensations créées par ce baiser, et quel baiser ! C'était leur "vrai" premier baiser. Pas de virus alien qui vous faisait revenir à l'âge de pierre au final, pas de boucle temporelle, pas d'hallucination non plus, non tout ceci était bien réel.

Et il en profitait, une fois qu'on avait goûté au paradis, il était toujours difficile de s'en défaire n'est-ce pas ? C'était un peu le cas actuellement. Le baiser tout d'abord doux et révérencieux, avait rapidement évolué vers quelque chose de plus passionné, affamé, il faut dire que huit ans, au bout d'un moment, il fallait en quelque sorte "lâcher" la pression pas vrai ? Il se perdait dans ces sensations, cette volupté, et encore, ceci n'était qu'un baiser !

Il en oublia tout, l'endroit où l'on se trouvait, le temps qui passait, les grades, tout, tout ce qui comptait actuellement c'était ce ballet, cette danse qui se jouait entre leurs langues, une harmonie quelque part, chacun y trouvant son compte, aucun des deux ne cherchant à vouloir arrêter ces sensations. Ce plaisir intense qui vous prenait dans les entrailles juste par cette action.

Le désir qui montait, peu à peu en lui, un désir refréné depuis des années, qui refaisait surface aussi vite que la vitesse du son, pour un peu, il en aurait grogné de contentement. Malheureusement, toute bonne chose a une fin, notamment quand il faut reprendre de l'oxygène, bien que mourir dans ces conditions, il ne serait pas vraiment contre vous me direz.

Lentement, se détachant doucement, laissant malgré tout ses lèvres passer une dernière fois sur les lèvres pour un léger baiser, il se permit d'ouvrir les yeux, sans pour autant trop se détacher d'elle, reprenant son souffle. Il s'était attendu à ce que ce soit en quelque sorte, passons lui le cliché, "magique", mais à un tel déluge de sensations, pas sur. Un sourire aux lèvres, un regard brûlant, chaleureux, il profitait de chaque instant.

"Je crois....que je préfère ce moyen de communication entre nous."

Au moins là, il y avait de la communication quelque part, et pas n'importe laquelle. C'était une plaisanterie, mais en même temps, très sérieux. Et cela voulait tout dire, dans son jargon en quelque sorte, à quel point ce baiser signifiait pour lui. Le seul problème, c'est qu'une fois qu'il y avait goûté, il allait être difficile pour lui de pouvoir s'en passer quand même. Surtout quand il pouvait plonger son regard dans le sien, sans barrière entre eux, sans faux-semblant.

"Huit ans à attendre.....mais parfois, ça a du bon d'attendre."

Bien que si on avait pu, il l'aurait fait avant, mais la vie était telle que l'on ne faisait pas toujours ce qu'on voulait. Il serait bien resté là pendant longtemps, aussi longtemps qu'il le voudrait, malheureusement, ce n'était pas comme si on allait oublier qu'il se trouvait dans son bureau n'est-ce pas ? Et pour preuve, ce fut la sonnerie de son téléphone, pas le rouge, l'autre, qui le sortit de cet état d'euphorie passagère dirons nous, ou plutôt d'une sorte d'extase. Il soupira, il n'avait pas vraiment envie de quitter cette proximité nouvellement trouvée auprès de Sam, mais le boulot n'attendait pas.

"On ne peut jamais être tranquille deux minutes sur cette base."

Pour autant, il laissa encore quelques sonneries, juste le temps de déposer un léger baiser sur les lèvres de Sam, avant de se décoller légèrement d'elle, sans pour autant reprendre sa place derrière son bureau, bien au contraire, et de décrocher le téléphone.

| Quoi ? [...] Je sais Walter, vous me prenez pour quelqu'un de sénile ? [...] Oui, d'accord, dites leur que j'en ai encore pour un petit moment [...] De toute façon ils ne sont pas aux pièces si ? [...] Il s'agit de Lee et de Felger, si c'est encore pour me retrouver à l'infirmerie, je préfère encore attendre [...] C'est ça Walter [...] Au revoir Walter |

Il raccrocha par la suite avant de secouer la tête. Non vraiment, on ne changerait jamais cette base en fin de compte. Enfin c'est pas comme s'il en avait l'intention. Mais retour quand même à sa préoccupation N°1 du moment, Sam. Esquissant un léger sourire pour le coup, désolé d'avoir quelque peu plombé l'ambiance sur la fin.

"Vous comprenez pourquoi j'aurais voulu que cela se passe ailleurs ? On est toujours dérangé. Et encore, aujourd'hui c'est une journée calme."

Son regard dévia inexorablement de nouveau vers ses lèvres si tentantes, tentatrices, et voilà, il était accroc, drogué, et il avait suffi que d'une seule fois. Il était perdu. Mais c'était une perdition qu'il acceptait volontiers !

Sujet: Re: Puis-je vous déranger, Monsieur? Lun 10 Nov 2014, 19:09

Si la femme était comblée -ou presque- la militaire, et son côté carré, n'était pas aux anges. Pour l'instant, comme ça dans les bras de son partenaire, Sam n'avait aucun mal à avoir le dessus forcément.
Mais à un moment où un autre Carter allait reprendre le dessus, c'était certain...

Enfin, on n'y était pas. Sam pouvait entrevoir un nouvel avenir, plus si loin, où ils seraient enfin ensemble, sans transgresser aucune règle. Le rêve allait devenir réalité.

Cette étreinte magique prit fin tout en douceur. La jeune femme replongea dans le chaud regard chocolat face à elle avec un plaisir non feint, encerclant de ses bras de cou de son vis à vis. Même les murs gris qui les entouraient n'auraient plus jamais la même nuance à présent.
Jack décréta qu'il aimait cette communication entre eux. Le sourire de Sam s’agrandit un peu plus avant qu'elle ne réplique.
- Je dois dire que ça a au moins le mérite d'être clair.

Et quand il parla de l'attente et de son bénéfice, Sam fronça un peu le nez en tentant de reprendre une once de sérieux, avec un air un rien septique.
- Un peu long quand même... Finissant sa phrase dans un sourire radieux.

Elle aussi serait bien resté comme ça. Mais Walter en avait décidé autrement. A la sonnerie du téléphone, la militaire sursauta légèrement, comme une enfant prise en faute. On ne la referait pas.
Le soupire et le commentaire de Jack l'amusèrent alors qu'il laissait encore sonner le perturbateur. Sam tenta gentiment de se dégager pour le laisser décrocher l'appareil, mais l'homme en avait visiblement décidé autrement. Il l'embrassa légèrement faisant naître un sourire qui aurait du mal à la quitter à présent. La jeune femme le laissa prendre la communication, sans bouger puisque tel était la volonté de Jack. De toute façon, elle se sentait à sa place, là, donc ça lui allait très bien.

Elle ne manqua évidemment rien de la conversation des deux militaires. Un Jack toujours égal à lui-même. Elle ne manqua toutefois pas de relever qu'il avait dit à Walter "un petit moment" ce qui amusa Sam bien entendu. Bon, certes, il devait lui dire ça à chaque fois, mais là c'était pour elle, rien que pour elle.

Il prit le perturbateur comme explication au souhait qu'il aurait aimé cette entrée en matière ailleurs qu'au sein de la base. Sam comprenait parfaitement bien sûr.
- Bénies soient les journée calmes alors. Dit-elle franchement amusée.

Comme de bien entendu, la jeune femme capta la déviation du regard de son compagnon.
- Il va falloir arrêter ça, sinon ça va déraper, mon Général.

L'emploi du grade était voulu et appuyé sciemment. Faux avertissement, et contredisant ses propres dires, elle fondit sur lui pour un nouveau baiser plein de tendresse alors qu'elle reprenait sa place naturelle tout contre lui.

Et même si le dérapage resta contrôlé, il fut à nouveau divin. Sam s'arrêta à regret juste à temps, avant de perdre pieds. Ca l'aurait bien tenté, ceci étant, mais son côté raisonnable tambourinait dans le peu de conscience qu'il lui restait.
- Jack?... faut y aller...

Les mots étaient sortis presque malgré elle. Carter reprenait un peu le dessus, mettant dans tout ça un peu de raison en somme. Juste la dose qu'il leur manquait pour, peut-être, ne pas se faire remarquer.

Sujet: Re: Puis-je vous déranger, Monsieur? Lun 10 Nov 2014, 19:29

Bon au moins il n'était visiblement pas le seul à apprécier ce mode de communication. Peut-être qu'il allait falloir l'instaurer non ? Mais juste entre eux, et si possible pas en public, tout du moins pas encore bien évidemment. Pas tant que tout n'était pas réglé. Cela viendrait, en temps et en heures bien sur, et pour l'instant, il ne pouvait pas lui promettre plus que ce qu'il avait dit. Encore un baiser volé, par-ci, par-là, ce n'était pas grand chose, quoiqu'avec les militaires, mais il ne pouvait proposer plus.

C'était un peu ce qui le désolait malgré tout. Mais ils avançaient cependant. Enfin pour autant, il fallait rester un tant soi peu raisonnable dirons nous. Enfin il essayait, quand il le pouvait, mais elle ne l'aidait pas vraiment, bien au contraire. Il était rare de voir Sam sans le côté 'militaire' sans que ce soit Carter qui prenne le relais. Et il aimait cela, que ce soit plus personnel, que ce soit simplement Sam et Jack et non plus Colonel et Général, même si le lieu ne s'y prêtait pas vraiment.

Il garda le sourire aux lèvres, presque de façon innocente quand ses yeux bifurquèrent de nouveau vers ses lèvres. Que voulez-vous, il était devenu accroc avec un simple baiser. Haussant simplement un sourcil, de façon subjective, il n'avait rien dit, rien fait. Comment cela, ça allait déraper ? Franchement, est-ce que c'était son genre de faire déraper les choses ? Pas du tout. A vrai dire, il n'eut besoin de rien dire avant qu'elle ne fonde de nouveau sur lui, contre lui, leurs lèvres se retrouvant à mi-chemin, échangeant de nouveau un baiser. Certes, beaucoup moins long que précédent, moins passionné mais rempli d'une tendresse nouvelle. Pour autant, c'était toujours aussi délectable.

Il soupira d'aise, en quelque sorte, à la suite du baiser, déposant par la suite un baiser sur son front. Il savait qu'elle avait raison, qu'il fallait qu'ils arrêtent là, au risque de ne plus pouvoir se contrôler. Mais c'était plus difficile à dire qu'à faire en fin de compte.

"Je sais....mais qui vient de perdre le contrôle là hum ?"

Il pouvait plaisanter mais il n'était pas franchement mieux de toute manière. Il y avait goûté, et il en voulait toujours plus. Il avait en quelque sorte goûté au fruit interdit, et maintenant, ce péché, il en voulait encore, de la gourmandise en quelque sorte. Ce n'était pas....bien...en quelque sorte, mais Jack et la gourmandise cela faisait deux, et il avait trouvé un nouveau substitut à sa gourmandise, et nul doute que cela empêcherait son envie pendant très, très, très longtemps.

"Et vous pouvez m'appeler Mon Genéral, autant de fois qu'il vous plaira."

L'allusion était assez claire désormais. Certes avant, c'était la marque de respect envers le grade et le reste, mais là, c'était plus comme une sorte de signe d'appartenance, comme quoi il était à elle, quelque chose dans le genre. Mais oui, il fallait se rendre à l'évidence, le travail les appelait tous les deux, et surtout lui dernièrement. Soupirant malgré tout, il était si bien là, il aurait aimé que cela dure encore un long moment.

"Un petit dernier pour la route ? Cela me donnera de la motivation pour ma journée."

Comme s'il avait besoin d'excuses au final pas vrai ? En tout cas, il se pencha à nouveau, la gardant tout contre lui, sa main passant dans son dos, tandis que ses lèvres trouvèrent d'elle-même le chemin en direction des siennes, partageant à nouveau cette sensation de paradis. Cet extase. Il approfondit de nouveau le baiser, rempli de tendresse mais avec cette touche de passion. Il essayait bien de garder le contrôle, car sinon, si on se laissait déborder, nul doute que le bureau y passerait pour le coup. En tout cas, il fit durer ce baiser, autant qu'il put, car après cela, il allait devoir affronter les deux zigotos du SG-C. Autant le faire quand on avait encore la tête dans les nuages non ?

Sujet: Re: Puis-je vous déranger, Monsieur? Lun 10 Nov 2014, 23:10

Amusée, Sam étouffa un léger rire quand il lui reprocha d'avoir perdu le contrôle à son tour. Ok, un point partout.

Visiblement il avait parfaitement noté le changement de ton à l'évocation de son grade. Dorénavant, ça n'aurait plus qu'une signification entre eux. Une sorte de code caché. Bien entendu, elle perdrait ce petit ton, sans quoi ils se feraient démasquer en 5 secondes, voir une seconde si c'était face à Daniel!

Quand Jack réclama un 3ème service, la jeune femme dans un premier temps crut qu'il plaisantait. Elle aurait bien du se douter que non, le connaissant.
Elle commença à protester en vain.
- Jack, no... Mais elle fut vite bâillonner par un partenaire visiblement toujours aussi motivé.

A ce train là, il allait y passer la journée. Pas que l'idée soit déplaisante, au contraire, mais ça allait devenir dangereux leur petit jeu. Sam pouvait estimer à 3 minutes la patience Felger dans ces conditions, minorées de 30 secondes si Lee était avec lui. Bon, Walter en bon chien de garde les retarderait peut-être de 1, allez 2 minutes avec un peu de chance. Du coup, la probabilité qu'ils débarquent là maintenant était à son apogée au final.

Pour autant, Sam ne le laissa pas tomber dans ce nouvel élan. Rendant coup pour coup à cette douce torture, bravement, toutefois elle capitula face à la main de son supérieur partit s'égarer dans son dos. Bien involontairement, elle lâcha un petit gémissement contre ses lèvres.
Cela eu au moins le mérite de la ramener à la raison.
- Jack, s'il te plait, on arrête là.

Ne relevant même pas le tutoiement.

Après, c'était évidemment à regret qu'elle avait dit ça. Ils n'avaient tout bonnement pas d'autres choix. Déjà là, les risques pris étaient considérables. Le jeu en valait-il la chandelle? Si c'était pour finir en cour martiale après tout ce temps, ils avaient été bien bête d'attendre!

Sujet: Re: Puis-je vous déranger, Monsieur? Mar 11 Nov 2014, 09:33

Elle était bien trop sage, bien plus raisonnable que lui dans les conditions actuelles. Mais elle avait raison après tout, ils ne pouvaient se permettre de se laisser aller, bien que cela serait très tentant pour le coup. Mais chacun avait encore du travail à faire et lui devait aller se concentrer à aller voir Felger et Lee, pour on ne sait quoi d'ailleurs, et il s'en fichait pas mal. Après tout, cela allait encore exploser les connaissant. Mais ce baiser, cela avait au moins le mérite de le mettre de bonne humeur pour la suite.

"D'accord, d'accord....tu es bien plus raisonnable que moi."

Le tutoiement était visiblement venu comme cela, des deux côtés on dirait. En tout cas, elle n'avait pas tord, ils se devaient d'arrêter là. Pour le moment bien entendu et pour aujourd'hui. Soupirant, maintenant qu'ils avaient réussi à enfin se mettre d'accord et que cela avait commencé à évoluer, il ne pouvait pas aller beaucoup plus loin pour le coup. Déjà que là, c'était limite. Embrasser un subalterne, ce n'était pas vraiment de la fraternisation n'est-ce pas ? Dans le pire des cas, il dirait qu'il pratiquait les cours de secourisme, le bouche à bouche non ? Pas sur que ce soit très crédible.

Enfin en tout cas, si on devait s'arrêter là, il devait reprendre contenance et s'éloigner d'elle, car là, sans nul doute que s'il restait près d'elle, il n'allait pas résister très longtemps avant de recommencer leur petit manège.

"Mais j'en ai pas fini avec toi Colonel."

Le "Colonel" n'avait plus vraiment la saveur du grade, bien au contraire. Enfin toujours est-il que malgré tout, dans un énième soupir, il se détacha d'elle, non sans pour autant laisser traîner une main qui vint lui caresser la joue, avant de se reculer et de retourner prendre sa place derrière son bureau. Voilà, là, il y avait une distance de sécurité entre eux, elle allait pouvoir se tenir peut-être ? Bon c'était surtout pour lui à vrai dire. Elle allait être sa mort, quoi ? Elle était la tentation incarnée après tout.

"Au moins maintenant je vais pouvoir affronter Farceur et Blagueur de façon plus sereine. Bon...je transmets ta décision à George, dès que je peux l'avoir au bout du fil en tout cas."

Essayons malgré tout de reprendre un contexte un peu plus professionnel, d'autant qu'il allait falloir retourner au vouvoiement également. Mais malgré tout, même s'il avait remis une distance de sécurité, il ne pouvait s'empêcher de laisser ses yeux diverger, son visage, ses lèvres, maintenant, il pouvait se permettre de l'observer et de pouvoir fixer ce dont il avait envie. Mais il devait refréner cela, on pourrait presque par la suite croire qu'il la déshabille du regard.

"Allez, préparons nous à se jeter dans la fausse aux lions. Je ne sais même pas de quoi ils veulent me parler."

Encore certainement une de leurs expériences loufoques pas vrai ? Enfin visiblement, ils avaient bien fait de s'arrêter là dans leurs petites explorations de l'un et de l'autre, car quelqu'un vint frapper à la porte. Jack lui permit d'entrer et ce fut ce cher Walter. Comme quoi, Sam était la voix de la raison quand même !

"Walter ?"
"Mon Général. Les Docteurs Lee et Felger vous attendent."
"J'arrive, j'arrive. Je ne suis pas vraiment pressé d'aller les voir."
"Bien Monsieur. Colonel, votre demande a été transmise et validée par les ressources humaines. Apparemment vous auriez beaucoup de congés en retard à prendre."
"Ah ça, je l'avais dit ! Elle bosse trop je l'ai toujours dit."
"Si vous le dites Monsieur, et vous devez encore me donner le rapport signé sur ces incidents insolites."
"Ah oui, c'est vrai. On va le garder pour nous, certaines choses, vaut mieux les garder secrètes Walter. Vous pouvez disposer."

Un bon chien de garde ce Walter. Enfin au moins, cela avait le mérite de les remettre dans le contexte en tout cas. Bon, il présumait que cela s'arrêtait là pour le coup non ? Au moins, tout avait été clarifié entre eux, en quelque sorte en tout cas. Tout n'était pas encore possible, mais ils avaient fait un grand pas par rapport à d'habitude. Et aucun des deux n'avait fait machine arrière. Un miracle.

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