Un convive non désiré [ft. TomSpencer]

Messages : 257 Date d'inscription : 18/04/2014 Age : 48 Localisation : Tlse

Briefing:

Le docteur Drake était en train de discuter avec le docteur Keller, des procédures d'urgence à mettre en place à l'infirmerie lorsque la radio cracha.

Un convive non désiré [ft. TomSpencer] Baniere_TK

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Une équipe médicale d'urgence en salle d'embarquement.

Keller prit sa trousse médicale et deux infirmiers la suivirent. Drake qui était arrivé avec la précédente rotation du Dédale, ne voyait pas trop de différence avec sa précédente mission. Il avait fait deux ans en tant que bénévole dans un hôpital de campagne en Angola.

Keller arriva en accompagnant un militaire sur une civière, du sang tachait son pantalon d'uniforme. Elle se mit à crier.
Drake prenez ma place, je dois partir en mission immédiatement. Il me faut mon package d'urgence et de quoi opérer.
La mission du capitaine Brown est un fiasco, un mort et un blessé grave. Une balle dans la jambe, l'artère fémorale a été évité mais il a fait beaucoup trop d'effort et la blessure a empiré.

Un convive non désiré [ft. TomSpencer] Aaron-drake

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Keller prenez mon package de droite, il y a de quoi opérer sur le terrain.

Il se retourna vers le blessé.
Un convive non désiré [ft. TomSpencer] Aaron-drake

Bonjour, je suis le docteur Drake. Je vais m'occuper de vous. J'ai deux solutions : la méthode douce ou la warrior!

ENFIN ! Enfin de retour à la maison, c’est la première chose que j’ai pensé en rentrant sur Atlantis, enfin plutôt en m’écroulant sur le sol et en le souillant avec le peu de sang qui devait me rester.
Et ce après cette mission qui fut un véritable fiasco, ça me fait mal de le dire pour notre capitaine bien-aimé mais bon les faits sont là, hélas …

Bref pour résumer, je me suis fait trouer une jambe, on est rentré fissa à la porte avant que tout le personnel de la base ne nous choppe pour une séance de négociations musclées, il y a eu un mort et moi qui comatais à moitié parce que j’avais comme un problème de perte de sang et d’ailleurs … on est rentré accompagné d’un mauvais cosplay de Chewbacca, je vous laisse à peine la tête que j’ai tiré le jour où on m’a demandé de faire mon rapport, j’étais habitué à l’absurde mais entre ça et les hallucinations auxquelles j’ai eu droit j’ai vaguement cru avoir été drogué avant la mission, enfin …

Reprenons, une fois sur Atlantis j’ai donc eut droit à un comité d’accueil à cause de ma blessure à la jambe, j’avais déjà vu pire mais là on allait apparemment donner dans l’innovation : Le doc de la base qui se met à critiquer les choix stratégiques d’un officier très compétent et qui part presto pour une mission Off-world pendant que son sous-fifre se présente et me laisse le choix entre deux méthodes qui me paraissaient plutôt hasardeuses pour ainsi dire.

Je lui ai donc répondu d’un air dubitatif comme on peut l'imaginer :

« Euh … Bonjour, la méthode la plus efficace si possible donc je vais dire Warrior, mais avant j’aimerais savoir une chose, vous l’avez eu où votre doctorat ? »

*Oh seigneur, bien que je sois Athée, faites qu’il ne l’a pas eu dans une pochette surprise, j’ai déjà eu assez d’une conversation avec un psychopathe pour aujourd’hui alors me sortez une opération menée par un mec qui a bosser chez Doctissimo, ne m’achevez pas aujourd’hui, pas tant que je n’aurais pas accompli la tâche qui m’a été fixée*

Là pour être franc j’ai bien cru que j’étais rappé, enfin je me consolais en me disant qu’il y en avait une qui allait subir une fin bien plus tragique que la mienne, c’était toujours ça me direz-vous.

Messages : 257 Date d'inscription : 18/04/2014 Age : 48 Localisation : Tlse

Non, ne vous inquiétez pas je sors de John Hopkins. Mais je reviens de deux ans en Angola et là bas, j'ai appris des méthodes que l'on utiliserai jamais dans un hôpital américain.

Il se pencha sur la hanche droite du Lieutenant et pris le 9mm qu'il avait dans le holster. Il tenait l'arme à l'envers mais semblait à l'aise avec. Il tira sur la culasse et posa l'arme sur la servante en inox.

Un convive non désiré [ft. TomSpencer] Aaron-drake

Voilà le produit miracle.

Il tenait dans sa main une balle, et de l'autre sortit un couteau avec une lame de 25cm. Ce couteau était à la limite de la machette, pas l'arme d'un chirurgien.

*Des méthodes qu’on n’utiliserait jamais ?! Angola ?! Non mais il n’oserait pas ?*

Ben s’il a osé, enfin pour le peu dont je me souviens, bref j’ai un peu halluciné pour ainsi dire en le voyant dégainer son 9 mm et un couteau de chasse. J’ai donc plus ou moins cru à une blague quand il m’a sorti ça mais bon au moins le remède serait à la hauteur de ses promesses.

« Dites-vous avez au moins vérifié que la balle était ressortie avant de tenter de faire cicatriser la plaie à coup de poudre hum ? Je ne veux pas vous apprendre votre job mais bon j’aimerais éviter de me refaire charcuter derrière, c’est juste histoire d’éviter de pousser le bouchon trop loin »

*Et … il en a rien à faire je crois, je savais que j’aurais mieux fait de rester au lit ce matin*

Je m’étais redressé histoire de voir ce que le doc allait bidouiller, si je ne m’étais pas planter l’idée allait de mettre la poudre dans la plaie, enfin je crois, et de faire cramer le tout, genre cicatrisation express on fait difficilement mieux, du moins je suppose, en revanche si c’était bien ça j’allais le sentir passer. BREF j’aurais mieux fait de me taire et de faire le mort tout à l’heure.

Messages : 257 Date d'inscription : 18/04/2014 Age : 48 Localisation : Tlse

Le médecin posa le couteau sur la desserte en inox, pris un kleenex. Le déplia d'un simple geste rapide et le posa aussitôt a coté du coutelas. Bloqua la balle entre sa main et le petit carré de papier blanc. Repris la lame en main et d'un coup précis décapita la munition. La poudre chimique se répandit sur le papier.

Il se retourna, et alla jusqu’à sa trousse médicale. Il sorti une flasque, fit face au lieutenant Spencer.

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Attrapé moi cela, dit-il en lançant l'objet argenté. Vider vous en une bonne dose dans le gosier vous en aurez besoin.

Il regarda la plaie, pris une pince chirurgicale et l'enfonça dans le trou.

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Allez, t'es où ma petite, arrête de jouer a cache cache avec le docteur. Ça y est je te tiens, et maintenant je ne te lâche plus.

Il sorti la balle, la jeta dans un baquet posé sur la déserte. Il pris le mouchoir en papier, ainsi qu'un zippo.

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Allez buvez en encore, ça ne fait que commencer.

Il vida le contenu du kleenex dans la plaie et enflamma le papier avant de mettre la flamme vers le trou sanglant. Une flamme bleu jaillit de l'orifice. Une odeur de chair cramé envahie la pièce. Tom ferma les yeux.

J’observais le médecin préparer son acte de barbarie médicale, de plus en plus perplexe quant au sort qu’il me réservait et doutant de plus en plus sur le choix que j’avais eu l’audace de faire tout à l’heure, je me disais que le remède allait peut-être pire que le mal. Je l’avais bien cherché je suppose.

Puis il mit fin à ma période de doute en me donnant de quoi étouffer ma douleur pour ainsi dire. Je me suis donc saisi de la flasque pour en boire une bonne lampé. A peine j’eus fini d’en boire une gorgée qu’il avait déjà commencé à farfouillé dans les entrailles de ma jambe scalpel en main pour dénicher la balle qui y avait élu domicile. Crispé par la douleur j’ai, non sans mal, avalé une deuxième gorgée de la boisson qu’il m’avait donné.

« HUM ! J’en avais presque oublié ce que ça faisait de se faire extirpé une balle sans anesthésie »

Puis vint le moment de vérité …

« Et merde c’est vrai, c’est parti pour le feu de joie ! »

Disais-je mi-blazé mi-amusé par la situation par la situation, enchainant ensuite par une bonne gorgé de l’alcool contenu dans la flasque du doc. Puis après ça j’ai … comment dire, hum … disons que je me suis souvenu ce que qu’une merguez ressent quand on la passe au barbecue, j’ai fermé les yeux et essayé de m’enfermer dans mon subconscient pour éviter la syncope et tous les désagréments qui vont avec. Pour autant cela n’a fonctionné qu’en parti, j’ai pour ainsi dire étouffé un hurlement de douleur l’espace d’une seconde après laquelle j’ai réouvert les yeux, soupiré en sentant l’odeur de la chair brûlée puis en regardant le doc.

« Putain… vous faites pas dans le détail vous, et ben quelle journée »

Disais-je en reprenant mes esprits et en lui souriant

Sujet: Re: Un convive non désiré [ft. TomSpencer] Mar 03 Mar 2015, 14:21

Alors que le Lieutnant reprenait consciences, le docteur n'était plus à son chevet mais juste à 2m sur un patient allongé sur le dos, une excroissance dessus.

Il tenait un scalpel à la main. 3 autres personnes des marines revenant du combat, au vu de la tenue qu'ils portaient.

Un convive non désiré [ft. TomSpencer] Aaron-drake

Tenait le bien, je vais essayer d'entaillé cette saloperie de tique géante avant qu'elle ne l'ai vidé de son sang.

Les soldats grognaient pour les efforts qu'ils faisaient. Le soldat allongé sur le dos bougeait sacrément.

Ce n’était clairement pas l’idée que je me faisais des soins qu’on procurait dans l’infirmerie d’Atlantis mais bon au moins c’était efficace et le plus douloureux était passé. Maintenant une question me venait à l’esprit :

Étant donné que le doc avait désormais le dos tourné à jouer au docteur maboule avec un soldat qui avait encore moins de chance que moi, arriverais-je à ramper jusqu’à la sortie de cette infirmerie de malheur suffisamment vite pour qu’il ne me remarque pas ? Non plus sérieusement je me demandais surtout combien de temps j’allais devoir rester là.

« Bon je suppose que vous avez plus urgent que me répondre au vu de ce que vous avez dans les mains doc mais vous pensez que je vais devoir rester planté là combien de temps ? »

Question existentielle au vu de ce qu’elle impliquait, de quelle façon allais-je occuper mes journées ? : Série or not série, chips or not chips, grasse mat’ or not grasse mat’ telles étaient les questions que je devais désormais me poser.

A vraie dire j’en parle avec une certaine légèreté du fait que c’était déjà plus ou moins mon quotidien mais aussi parce que les semaines qui allaient suivre étaient parmi les plus ennuyeuses que j’allais passer entre les murs de cette cité donc il fallait aussi que je me rassure en parlant des potentiels bon côtés de cette situation.

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