Bastet était très proche de Aya, son ancienne lothar. Il lui arrive souvent de converser avec son hôte, surtout que celle-ci c'était volontairement offerte a elle, reste d'elle-même en retrait ce qui permet à Bastet de ne pas s'épuiser à l'écraser.
Leurs psychés se confondent souvent, car elle ont le même genre de personnalités. La différence notable et que Aya est moins cultivée que Bastet, mais plus stable mentalement : elle n'est pas sujette à des crises de nerfs.

Aya est née dans un village amérindien, d’une mère autochtone et d’un père étranger. Il faisait partie d’un autre peuple avec qui ils commerçaient et s’installa avec un groupe de réfugiés lors de l’attaque de son monde natal par un goa’uld. Ces deux peuples étant amis et les ressources étant abondantes, l’installation ne gêna nullement. Trop jeune lorsque qu’elle a émigrée avec sa mère sur Bubastis, Aya ne se rappelle ni le nom ni les coordonnées de son monde d’origine. Le peuple de son père avait amené avec eux un virus qui muta dangereusement sur ce nouveau monde et chaque hivers nombreux étaient les morts. Son père mort, la mère d’Aya elle aussi malade décida de partir à la recherche d’une médecine pouvant la guérir. Elle composa des coordonnées qu’elle avait déjà vu son mari composer et se retrouva avec sa fille dans les bras sur Bubastis. Mais la maladie l’emporta dans la semaine de leur arrivée, laissant la fillette d'à peine quatre ans orpheline dans un camps de réfugiés.

Aya démunie et trop petite pour savoir que faire, passa les jours suivants à traîner dans le camps. Un matin, l’enfant affamé fut attirée par le grand marché de la cité en espérant y trouver à manger et finit par s’approcher d’une belle dame. La dame lui rappelait la chamane de son petit village avec ses grelots, décorations et plumes. Aya, avec l’insolence innocente dont font preuve les enfants, s’approcha d’elle sans savoir qu’il s’agissait de la déesse Bastet et se tient fermement devant elle, la dévisageant. Bastet l’observa et lut dans son regard que cette enfant, bien qu’étant malheureuse, était très intelligente, fière et courageuse. Il était clair pour Bastet que cette enfant était orpheline et ayant un pressentiment, elle prit Aya dans ses bras et l’emmena avec elle. Dès cet instant, Aya entra au service de Bastet, non pas comme servante, mais comme personnel de compagnie dans la suite royale de Bastet. Elle fut nourrie, logée, lavée, habillée et éduquée. Aya se montra rapidement curieuse, appliquée et avide de connaissances et Bastet se prit d’affection pour cette petite aux yeux pétillant d’intelligence. Aya était certes gentille, mais aussi têtue, approchant Bastet sans crainte ou retenue. Bastet appréciât sa force de caractère veilla à ce qu’elle reçoive la meilleur des éducations et l’encouragea à s’exprimer. Lecture, écriture, chant, danse, art du combat, art de la réception et de la bienséance, elle reçut l’enseignement qui lui permit de devenir adulte la Lothar de Bastet. Bastet ne l’initia pas à la chasse car Aya n'avait en rien ce coté primitif et elle s'exprimait par la danse. Seule la beauté qu’elle acquit au fil des ans aurait pu faire ombrage à la déesse si celle-ci n'avait su qu'Aya n'avait d'yeux que pour sa déesse et qu’aucun homme ne trouverait grâce à ses yeux. Elle ne souhaitait ni dépendre d’un homme, ni perdre son statut de préférée de la déesse. Aya voulait plus: servir sa déesse et rester auprès de celle la seule qui comptait dans sa vie, et avait tenue le rôle de mère. Bastet lui permit de concrétiser ses rêves et de devenir sa Lothar. Aya avait son estime, ses confidences aussi et veillait aux bons déroulement de la maisonnée de Bastet.