WTF ?! Son piou-piou ? J’ai une tête de pigeon maintenant ? À la limite d’oiseau de mauvais augure ok ! Mais tout de même !

Bref pour vous faire un résumé de la situation BB connaissait notre tonton flingueur porté sur la bouteille, ce dernier ayant eu l’amabilité de baisser son fusil on a pu faire connaissance et discuter plus au calme :

« Salut, James c’est ça ? Enchanté»  *Et bien quel accueil chaleureux …*

Après ça il nous invité à boire un verre et au vu du regard que me fit BB elle devait comprendre ce qu’il m’arrivait parfois de ressentir lorsqu’elle joue les materminators de service. Enfin ! Trêve de taquinerie et passons plutôt à la suite si vous le voulez bien !

« Ouai je vois, j’en ai connus deux trois dans le même cas. » lui dis-ai-je en la regardant avec un air taquin et un sourire en coin.

Après quoi on a donc suivit notre hôte jusque dans son humble cabane demeure où il eut la bonté de nous apporter une bière chacun tandis que nous nous installâmes dans le salon où il nous a rejoint peu après pour entamer la discussion et prendre des nouvelles de « Bethy ».

Pour ma part je lui aurais bien dit qu’il avait un goût certain pour la déco, mais je crois que tout aussi brute de décoffrage qu’il était-il aurait vite compris le sarcasme, je me suis abstenu de tout commentaire impatient de savoir quel bobard BB allait lui sortir vis-à-vis de notre profession et de sa véritable affectation.

En attendant que la dame ait fini de papoter avec son ami j’ai donc profité du canapé et de la bière me disant que ça aurait pu être pire :
On aurait pu être dans un vaisseau ruche coursés par une petite centaine de métalleux à face de chewing-gum au beau milieu d’une bataille spatial agrémenté de son lot de comptes à rebours et de machins-bidules interdimensionnels à la sauce Mckay. Bref ! La routine quoi !

Il y a juste un truc qui me turlupinais je ne saurais dire ce que … Ah oui .... SON PIOU-PIOU ?!!!! SÉRIEUSEMENT ?!!!

Bethany suivit le mouvement et rentra à la suite de James par la baie vitrée de la maison. Une maison classique mais quelque peu sombre et sobre : on voyait que c’était une maison de mec !
Bethany accepta la bouteille de bière avec grand plaisir. Ils discutèrent un moment de tout et de rien, Bethany s’arrangeant pour éviter les questions/réponses foireuses et cela avec une grande ingéniosité et un doigté de pro. Il ne se douta de rien. Vive le strip poker sur la cité !

James alla passer un coup de téléphone et Bethany en profita pour sortir dans le jardin. Un petit jardin encadré d‘arbre avec vu sur la mer.
Elle s’étira face à l’océan mais n’eut pas le temps de parler a Tom que James arrivait.

– «j’ai prévenu les potes, ils vont acheter de quoi boire et ils arrivent après le service.»

– « Sérieux ? Oh cool ! Et ya qui ?!.»

– «Tu verras bien ! Pis fallait marquer le coup maintenant que notre bébé est de retour.»


– « Hey, j’suis une grande fille, j’suis capitaine moi m’sieur !»

Bethany avait redressé la tête et prononcé cela d’un air moqueur ! Elle était quand même fière de son grade mais elle n’était pas du genre à se faire mousser.

– «Sérieux ? T’as pris du galon ? Bah raison de plus de faire la fête !
Et ben… qui pouvait imaginer qu’il y avait vraiment un cerveau sous cette tignasse brune !.»

– « T’as besoin d’aide ? Pour préparer quelque chose ?»

– «Bah... on fait ça dans le jardin non ? Et p’tit, viens donc m’aider à bouger les table, faudrait pas que la madame elle s’abime sa manucure.»

– «James ? je te dé.. tes.. te ! démerde toi tiens . »
Bethany s’installa sur une chaise en osier dehors et sifflota sa bière en regardant les garçons bosser.. ça avait un coté divertissant tiens
Jusqu’à ce que les « potes » en question arrivent ! Bethany cru voir débouler tout le régiment !
Ce fut le moment embrassade, ce genre de moment qu’elle détestait particulièrement : les embrassades fraternelles, les câlins, les microbes… mais là ça lui fit bien plaisir ! Retrouver ses anciens coéquipiers, des gens avec qui elle avait fait ses classes pour certains !
En tout cas elle sourit aux anges et présenter Tom, son p‘tit secrétaire

Les bières tournèrent, les biscuits apéro aussi et un ancien collègue de Bethany, Harry monta sur une table et leva sa bière en portant un toast au retour de Bethy !
Et là, c’était le début des festivités

Bethany dormait bien profondément. Bon, c’était juste un peu compliqué de bouger, comme si elle était dans… dans quoi ? Elle grommela et ouvrit un œil. Whait ! Elle referma les yeux  méchamment surprise par la vision du monde rose-bleu-violet qu’elle avait eu.
Elle tenta de bouger et s’énerva un brin de ne pas y arriver. Bon ! On était militaire ou pas hein ?!
Elle leva les mains et en tâtonnant et finit par trouver un appui, un rebord on aurait même dit.  Elle se redressa et pesta contre la tonne de froufrou rose-bleu-violet autour d’elle. Bon, elle  regarda autour d’elle et soupira. Qu’est-ce qu’elle faisait dans la baignoire ? Bon… au moins, elle était entière et vêtue c’était déjà ça !
Elle sortit de sa baignoire donc, en ronchonnant contre un mal de tronche catastrophique et croisa son reflet dans la glace. Elle fit des billes en voyant sa tenue. C’était quoi ce délire ? Il ne lui manquait plus qu’un diadème et une baguette et on s’y serait cru.
Bon… en voilà une qui avait pris une sacrée cuite. Elle s’avança dans la maison en se disant qu’elle aurait bien besoin de lunette de soleil, le tout en faisant attention ou elle marchait car elle n’avait plus l’habitude de porter des talons aussi hauts et qu’entre la mousse et tous les trucs qui trainait, elle risquait de finir les 4 fers en l’air. Et vu la tenue, elle préférait éviter.

Elle vu un homme en costard au milieu du salon et ne le reconnu pas en fait.

– «J’ai besoin d’un café serré….»  

Elle repéra un fauteuil libre et se laissa tomber dedans, les jambes sur les accoudoirs en soupirant. Elle avait mal aux pieds en plus… Elle se contorsionna et glissa une main sous elle, avant de sortir une bouteille de champagne coincée a moitié dans les coussins.

– « Et ben… elle va être contente la femme de ménage.. heureusement que je suis en princesse… ou en fée… quelqu’un a vu ma baguette ? Ou ma couronne….»  

Elle gloussa avant de … se rendormir !
VIVE LES VACANCES HAWAIIENNE ! Bon par contre… Tom ne verrais surement plus jamais pareil sa supérieure ! Enfin, c’était les aléas de la vie

cadeau pour Baba:

Euh comment dire ? Je ne sais pas pourquoi je me suis mis d’un coup à sourire quand j’ai vu  l’état dans lequel était BB quand je suis rentré : étais-ce à cause d’un … sentiment ? Ou plutôt d’un frémissement, le mot sentiment était trop fort et inapproprié, ou alors à cause de ce que je vais pouvoir lui soutirer via un petit chantage du fait des potentielles images que j’allais peut-être retrouver ?

C’était sans importance ! Je me suis débarrassé de ma cravate et de ma veste de smoking qui avait étrangement été déchirée par ce qui semblerait être des griffes, ne gardant que ma chemise blanche qui était quant à elle apparemment intacte et tout ceci après un petit débarbouillage.

Après coin j’ai plus ou moins enchainé trois tasses d’un café beaucoup trop chaud pour être bu à mon sens puis … Attendez ! C’est vrai qu’une idée m’avait traversé l’esprit en parlant de température.  

Bon je zappe la partie où je rafistole ma tenue et je me dope à la caféine pour en venir à une méthode bien de chez moi en ce qui concerne la manière dont on dit bonjour aux ivrognes :

« Il me semble avoir vu … »  disais-je en pleine réflexion tandis que je me dirigeais vers le pat de la porte où j’ai trouvé ce que je cherchais ardemment :

Un sceau [insérer musique clichée d’un certain jeu vidéo ici]

Je suis donc retourné discrètement à l’intérieur avec le précieux artefact pour le remplir d’une eau à peine gelée dans la salle de bain avant de réveiller dans les règles de l’art ma némésis que j’aime tant détester.

La dite scène sera bien-entendu censurée pour les enfants et les âmes sensible qui n’ont encore jamais assisté à un cas de possession. Enfin c’est plus ou moins ce que j’ai cru entrevoir quand j’ai taillé la route jusqu’à la limousine pour reprendre la route.

A vrai dire outre une furieuse envie de mettre de la distance entre moi et la vilaine, mais néanmoins sexy, diablesse dont je venais de troubler le repos, j’avais retrouvé dans une de mes poches un prospectus pour un zoo à quelques kilomètres  d’ici et vu son … état je dirais qu’on y était passé hier soir, ça et les quelques flashs mémoriels que cela m’avait évoqué.

Bethany se réveilla en sursaut la bouche en O étonnée, surprise en sentant l’eau glacé lui tomber dessus. Sa première pensée alla au fauteuil : sécher un fauteuil c’était vraiment galère ! Puis à sa robe, non, elle ne l’aimait pas tellement mais du coup, elle ressemblerait plus à rien !

– « LIEUTENANT SPENCER ! VOUS ÊTES UN HOMME MORT !»

Trempée jusqu’aux os, elle était frigorifiée. Réveillée mais frigorifiée. Elle l’aurait bien poursuivit mais elle était réaliste - ou pas totalement réveillé – vu ses talons aiguilles et le foutoir, elle était incapable de courir sans se péter une jambe. Elle se dirigea quand même vers la porte et le vit rentrer dans la limousine pour se barrer. Le lâche, le fourbe ! Est-ce qu’il avait conscience qu’il lui échapperait pas longtemps, qu’au final, tout se payait et qu’il faudrait bien rentrer sur la cité et travailler ensemble :red :

– «Petit con. T’aurais dû rester ça aurait été moins terrible… tant pis !»

Elle traversa la maison, passa la baie vitrée et se rendit dans le jardin, glissa une main dans son dos, baissant la fermeture éclair de sa robe, la laissant glisser sur elle, de sa poitrine jusqu’à ses hanche, ses jambes, se penchant pour la ramasser et la posa sur un fil pour sécher le linge. Elle se défit de ses talons haut en se dandinant, attrapa sa serviette de plage de hier et se dirigea vers la plage en s’étirant en sous vêtement. Elle grogna d’aise en sentant le sable chaud sous ses pieds, la douceur chaleur du vent sur son corps qui avait si froid qu’elle en avait la chair de poule, puis elle jeta la serviette sur la plage. Contre mauvaise fortune bon cœur, vu qu’elle était trempée jusqu’aux sous-vêtements, autant en profiter. Elle s’avança et entra dans l’eau, laissant ses mains trainer à sa surface, avant de se laisser glisser complètement dans l’océan et de faire la planche, savourant l’eau et la chaleur du soleil.
C’était étrange, elle n’arrivait à pas à se rappeler de beaucoup de chose, mais en revoyant la limousine partir, elle se rappelait d’un truc mais quoi.. Elle ferma les yeux et réfléchit. Des flashs lui revinrent. Quand elle avait enfilé la robe avec le diadème pour le mariage, elle les voyait entrer en douce dans le zoo morts de rire et… Elle ouvrit grand les yeux. Il manquait un tapis dans le salon ? Et elle se rappelait l’avoir vu dans la voiture ! Oui ! Ils s’en étaient servis pour sortir le chaton que Steven voulait pour son cadeau de mariage ! Ils l’avait récupéré au zoo… Elle se pinça les lèvres avant d’exploser de rire.
– «Merde le tigre !
Tant pis… ça fera de la compagnie à Tom !»

Elle se demandait combien de temps il faudrait pour que la fléchette anesthésiante ne marche plus… mais sans ça, il suffit que la limousine reprenne la route pour que le gros chaton de Steven soit réveiller par les vibrations et commence à bouger sous le tapis, au pied de Tom

Pendant ce temps là… Bethany faisait la planche. Combien de temps ? Assez pour commencer à prendre des couleurs et à se réveiller.  Son p’tit piou-piou de service avait fait des siennes, mais elle savait que fatalement ils se retrouveraient… à moins qu’il ne déserte l’armée ou ne pose sa démission, il serait bien contraint et forcé de revenir sur la cité, avec elle et de la servir… puisqu’il était dans son équipe

Bon, quand même, elle finit par se rhabiller et rentrer à l’hôtel. Elle trouva étrange de voir une blonde à la réception, mais pas plus que cela, après tout c’était peut-être le jour de congé de la pipelette de hier soir. Elle monta dans la chambre, prit une douche et… décida d’aller à la piscine.



Elle descendit en bikini et alla s’installer sur une chaise longue avec son téléphone, ses lunettes de soleil, son tube de crème solaire et commanda un cocktail. Elle le sirota avant d’appel, enfin de tenter ! D’appeler un ancien coéquipier qui était à Hawaii… ou quelque part ou il y avait de belles vague et de belles filles le connaissant.

– « Hello Kelly ! C’était ta Betty préférée ! Je suis à Hawaii quelques jours, et je me disais que je prendrais bien de tes nouvelles… Enfin tu dois encore être dans les bras d’une belle blonde ! On a cherché une belle vague allez ! Rappelle-moi !!»  

Bethany alla se baigner, puis au sortir commença à se passer de la crème quand un très gentil touriste lui proposa de la lui passer. Elle se retourna sur le ventre et le laissa lui étaler sur le dos… quand son téléphone sonna !

– «Hello Kelly ! Ah non… c’est toi le fourbe ?!
Hein ? On a un tigre ? Vraiment ?!
Les infos ? Euh une seconde ! Hey ? Pas touche à mon soutif coco merci !
Donc on disait quoi ?
Ah ben… je suis à la piscine… oh… humm… hey ? C’est quoi ton nom ? David ? On t’as dit que tu massait comme… .»  

Et elle raccrocha  avant de finir sa phrase qui n’était de tout façon par pour lui et sourit a David ;

– « On en était où ? Ah… je me retourne ? Bon, par contre t’oublie  mon décolleté et les fesses ok ? Merci.»  

Et après avoir accepté un verre avec David, avant que sa copine ne descende à la piscine et ne l’allume, Bethany se réinstalla dans son transat et savoura le soleil pour bronzer