En sortant de ses quartiers, Lana n’était pas de très bonne humeur. On lui avait collé dans les basques un gosse trouvé sur une planète. Elle était militaire, pas nounou ! En plus, elle avait observé le garçon, il avait pas l’air très débrouillard pour quelqu’un sensé vivre tout seul. Boudant, elle se rendit au mess et but plusieurs café. La plupart des gens s’énervait encore plus avec le café mais, Lana, elle s’était tout le contraire. Le café la calmait.


Le pire c’était que c’était sensé être une journée calme. Elle avait prévu de dormir toute la matinée et d’écrire jusqu’à tard dans la nuit mais non, il avait fallu qu’un soldat vienne la tirer du lit ! Le soldat avait précisé que si on l’avait choisi elle s’était parce que son calme et sa gentillesse était connue de tous. A ce moment, elle s’était promis de faire changer d’avis la cité et, jusque là, elle n’avait pas bien réussi.


Après avoir bu autant de café que son estomac pouvait le supporter. Elle retourna dans ses quartiers. Elle pris son carnet, son stylo et sortit. Elle ne mit pas longtemps à se rendre là où on lui avait dit qu’elle trouverait le gosse. Elle frappa à la porte de ses quartiers et n’obtenu aucune réponse. Un scientifique passa et lui dit que le gosse était allé à la douche. Lana soupira et s’assis devant la porte, le gosse finirait par réapparaitre et, cela lui donnait un peu de temps pour écrire.


Bien qu’il y avait pas mal de passage dans ses couloirs, Lana parvins à se concentrer, elle avait l’habitude du bruit et d’ailleurs, c’était cela qui l’aidait le plus à écrire.


Tout à coup, elle vit apparaitre des pieds dans son champs de visions, elle leva les yeux pour voir la personne à qui appartenait les pieds mais, un cri assez aigu retentit et les pieds disparurent derrière la porte des quartiers du gosse. Lana se leva et resta un peu bouche bée. On lui avait pourtant dit qu’elle allait jouer la nounou d’un jeune garçon, elle ne s’était pas imaginé que celui-ci était si peureux. Soupirant, Lana frappa à la porte :


« Hey, tout va bien ? »

San semblait impressionné par la cité, Lana avait près de dix ans de plus que lui mais, elle avait eu le même regard plein d’étoile lors de son arrivé ici. Evidemment, cela avait été légèrement différent, à ce moment, la cité était sous l’eau et, cela avait été impressionnant tout autant. D’ailleurs, elle avait un souvenir parfait de la sortie de l’eau de la cité… Elle se ressaisit. Elle le voyait excité comme une puce et cela la fatiguait d’avance.


Après avoir proposer des fringues à San, celui-ci refusa. Il partit. Lana pris ses vêtements et lui courut après. Elle le trouva plus loin dans un couloir.


« Hé c’est pas des manières de parler aux gens, ce sont certes mes vêtements mais, ils n’ont pas grand-chose de vraiment féminin, je suis militaire, je t’ai pas proposé des robes non plus et puis, nous avons de jeunes Athosiennes qui se promène là et franchement, je préfèrerais qu’elles aient à voir ton caleçon à tout bout de champs. Et puis, tu sais, tu n’as peut être pas besoin d’une gardienne… et pis mère, oh hé, je suis pas si vieille que ça nan mais oh ! Enfin bon, on m’a donné l’ordre de te faire visiter la cité, je le fais et puis, tu ne crois tout de même pas qu’on va te laisser te balader dans la cité tout seul ? Alors, soit je te fais visiter soit, je te ramène dans tes quartiers. »


Lana était un peu énervée, elle trouvait que le jeune San n’était pas du genre poli et respectueux, et puis, elle s’était efforcée d’être gentille, et lui… il l’envoyait bouler ! Elle n’allait pas se laisser faire par un gosse.


« Bon aller, tu me suis sans discuter. »


Elle le poussa en direction des téléporteurs, elle voulait l’emmener quelques minutes au mess, avec un peu de chance, elle mettrait la main sur un bon café. Elle le fit entrée, en quelques secondes, ils se retrouvèrent au mess.


« Tu veux un café ? » Proposa t’elle.


Elle posa ses vêtements sur une des tables, alla chercher deux cafés , elle revint s’assoir, San s’était assis et lui donna une tasse :


« Bon alors dit moi, comment un jeune homme comme toi se retrouve à aller de planète en planète sans attache ? »