| Bastet Reine Goa'uld • Serial Câlineuse • Profil Messages : 4300 Date d'inscription : 21/01/2012 Age : 41 Localisation : Dans les bras de Liam
Feuille de personnage Affectation: VOIE LACTEE Equipe: Néant Gène: Protéine goa'uld | |
| Sujet: OoO Cause OoO Lun 23 Jan 2012, 20:00 | |
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Je me déplace dans les couloirs sombres de la ruche. L'obscurité n'est pas un souci pour nous, nous sommes dotés d'une excellente vision nocturne. J'aime le silence de la ruche, le son de mes pas sur le sol organique, oui, j'aime être une wraith, même si j'enrage d'être limité à ma place de nourrisse. Le passage d'un groupe de scientifiques me sort de mes pensées, je les observe mais ils ne me saluent pas. Cela ne m'étonne certes plus j’enrage intérieurement après tout je sais bien que je ne suis pas grand chose, une simple nourrisse condamnée à élever la progéniture de la reine... Mes frères comme diraient les humains, mais ces liens n'ont pas lieux d'être parmi ceux de notre race, si ma survie n'en dépendait pas, ça ferait bien longtemps que tout ces marmots n'existeraient plus. C’est sur ces douces pensées que j'arrive dans les couloirs royaux et je les cache vite au plus profond de moi avant d'ouvrir mentalement la porte de la salle du trône.
Je m'avance avec une nonchalance non feinte: Dire que je fais ce travail par passion serait une fumisterie dont personne n'est dupe, même pas la reine. Elle sait qu'une colère sourde gronde en moi, mais cela l'amuse. Oui, je vois dans ses grand yeux aussi fauves que les miens la lueur d'un amusement malsain.
- Vous m'avez fait demander... majesté. Je courbe l'échine avec difficulté, mais ça ne l'étonne même plus depuis le temps, le contraire aurait même été suspect. Elle bouge sur son trône et je la sens pénétrer mon esprit. Comme d'habitude, je la laisse faire, je ne résiste pas… tant qu'elle ignore qu'une partie de mon esprit lui est inaccessible, je ne risque rien.
- Comment se portent... les jeunes?
Voilà son petit jeu favori, mais je suis rodé depuis toutes ces années que j'endure son petit manège. Je réponds au tac au tac.
- Votre progéniture se porte à merveille majesté. Les futurs guerriers sont musclés et les jeunes techniciens sont vifs. Comme toujours, votre majesté, vos wraiths seront les meilleurs.
- Hum! Il ne peut en être autrement. Va! Retourne donc à ta tâche.
Je la salue en sentant le commandant arriver et profite qu'il ouvre la porte pour sortir. Pendant un instant nous passons l'un prés de l'autre et nos regards se croisent, mais il reste imperturbable et continu sa route comme si de rien n'était.
Je marche d'un pas vif et décidé vers l'antre de mes cauchemars, cette zone du vaisseau ou sont parqués les jeunes. Là se trouvent tous ceux qui trop jeunes doivent encore être surveillés, car à l'inverse des drones qui sortent adultes des cocons, la majorité des êtres de notre peuple en sort à un stade enfantin: nous ressemblons à des enfants humains de cinq ans, et la ressemblance ne s’arrête pas là: ces petits doivent être nourris, entretenus et éduqués selon leur caste. Bien sur, je ne fait pas la tambouille pour chacun d'eux. Je ne les lave pas non plus, ou ne les habilles. Quand à l'éducation, cela ne me concerne en rien, à moins qu'on ne veuille en faire des asociaux psychopathes avides de pouvoir et de régicide... Bref, je ne fais que chapeauter, et c'est bien suffisant.
Un pont, un téléporteur, deux couloirs et encore un téléporteur pour accéder à la zone qui nous est réservée à moi et à ces wraith miniatures. Je pourrais lever fièrement la tête après tout, je suis la gardienne de wraith en devenir, et je fais tout pour qu'ils soient dignes de devenir de bons soldats, mais voilà, j'aspire à mieux, à plus haut... Oui, je veux être reine à la place de la reine...Ambition, quand tu nous tiens. Mon travail consiste à veiller à ce que les adorateurs sous mes ordres fassent bien leur travail consciencieusement, qu'ils respectent nos codes et ne corrompent pas l’esprit de ces jeunes, et je souris: Ça fait bien longtemps que personne ne commet plus d'erreur sous mes ordres, que se soient les adorateurs ou les petits, après deux ou trois agitateurs de moins, les autres se sont vite calmés, pour mon grand désespoir.
Je ralentis le pas et souffle en voyant inexorablement la salle des mes torture s’approcher à chaque pas, mais je n'ai pas le choix. Enfin, si : On a toujours le choix, je pourrais me suicider de suite, au moins je n'endurerais plus tout ceci, mais je garde espoir, un jour, j’y arriverais. Je ralentis en sentant un certain émoi derrière la porte, je plisse mes yeux et grogne mon mécontentement. Je sens, je sais que s'est la pagaille là-dedans et je me demande si je dois m'en réjouir et m'amuser à faire un nouvel exemple ou si ca ne risque pas de me retomber dessus.
- Qu'est ce qu'il y a? Parle! - Il ... il manque deux enfants. - Shii...
Je fais volte-face et je repars sans écouter la suite. Ces humains sont vraiment exaspérant : Moi, il m’a fallut moins de 20 secondes pour obtenir des informations auprès des petits. Un regard, un seul, et ils m'ont dit où je pourrais trouver les jeunes manquant. Et comme dirait si bien Nelia, ma "seconde" humaine, j'en connais deux qui vont regretter le jour de leur naissance. Je ne cours pas, non, je ne les chercherais pas non plus a grand bruits dans notre réseau de connexion. Je vais leur faire la surprise d'aller les chercher moi même, et je vais le leur faire regretter durement d'avoir voulu filer entre mes pattes. Qu'ils aient voulus se rendre dans les salles d'exercices des soldats passe encore, après tout, bientôt ils seront enfin libérés de l'entrave de la nourriture solide pour enfin pouvoir puiser dans l’énergie vitale des humains, mais ils n'avaient pas demandé la permission et pour les trouver hors de leur quartiers un adulte pouvait demander que je soit punie, et ça, je ne le veux pas, ça serait un affront que ma fierté ne pourrait endurer. J'arrive au niveau des salles d'entrainements dans la lumière blanche et si lumineuse du téléporteur et n'ouvre les yeux qu'au bout de quelques secondes et les plisse de suite en voyant un combattant adossé un mur les bras croisés. Il attend vraisemblablement quelque chose et je retiens ma respiration un instant.
- Dis-moi gardienne... n'aurais-tu pas perdue quelque chose… Deux même? Il ne peut s’empêcher de sourire tout du long, et j'enrage intérieurement, proche d'éclater d'une colère noire que je ne peut me permettre.
- Shiii... Ces deux misérables sont donc ici? Shii... Je vais m'occuper de leurs sorts personnellement.
Je vois dans ses yeux un petit pic de surprise et je sens dans son esprit qu'il est curieux de savoir. Maren, car tel est son nom, se détache du mur pour venir à moi pendant que je sors du téléporteur, et me dévoile la position des petits rats trop pressés de jouer aux grands. Je marche droit devant moi et je sens que mon long manteau tape dans les jambes du wraith qui a décidé de me suivre. Il faut dire qu'avec mon physique si fin et mes foulées marquées par ma rage intérieure, les pans de mon manteau tournoient dangereusement autour de mes jambes. Je respire et me calme intérieurement, je ne me donnerais pas en spectacle pour de simple bébé wraith non. Ils ne méritent pas cette attention, et je ne m’abaisserais pas a ça, je vaux mieux, je le sens, je le sais. Nous arrivons dans la grande salle centrale d'entrainement et là un grand vide s'installe: Un silence inhabituel remplace le bruit des armes, les têtes se tournent vers moi, et des questions fusent sur le réseau: La gardienne? Que fait-elle ici? Pourquoi à t’elle quitter ces quartiers? Pourquoi et elle loin des petits?... Je repousse le réseau en un tour de main et trop violemment car beaucoup me regardent d'un bloc étrangement, mais après tout, pourquoi s'étonnent-ils, je suis une femelles et je suis supérieure à eux... du moins télépathiquement parlant. Le patriarche des combattants, Youshi se donne la peine de venir vers moi. Si j'avais été humaine, je me serais sans doute mordu la lèvre, mais voilà, je suis wraith, et au lieu de cette mimique si « mignonne», ma lèvre supérieure se retrousse en un rictus ou perce un brin de mécontentement, de haine et de supériorité.
- Que fait tu ici... femelle!? Il me regarde d'un air narquois, et je sens que la partie n'est pas gagnée. Je ne me laisserai pas rabrouer par un simple mâle, surtout devant des jeunes sinon quels pouvoirs aurais-je contre eux ? Aucun.
- Deux petits sont ici sans accord. Je les récupère et ne dérangerais pas plus vos activités …Youshi.
Les deux intéressés sont là, je les aperçois et les foudroie d’un regard perçant. Cela ne m’empêche pas de sentir les regards passer de moi à eux, et vice-versa. Le chef part d’un rire sonore et les deux jeunes sans doute ragaillardit par cela bombent le torse et approche avec nonchalance.
- Ils n'ont pas l'air si jeune que ça va! Ha! Ils sont assez grands pour choisir leur emplois du temps ! -...? Pardon?!Shiii !! Sa phrase me prend par surprise et je me demande un instant s'il est débile ou non, chose qui ne passe pas inaperçu sur le réseau, et certains des guerriers présent bougent nerveusement. L'un des deux jeunes, grisé par l'entrainement veut y mettre du sien et décide de tourner le couteau dans la plaie. - C'est bon femelle! Tu délaisse les petits pour venir ici? Il n'y as pas besoin. Repars, nous rentrerons quand entraînement sera fini, et arrête de te prendre pour la reine.
Il sent de suite que la fin de sa phrase ne va pas passer, et qu'il aurait mieux fait de se taire, mais il me toise essayant de montrer qu'il ne regrette pas ses paroles, alors que Youshi le regarde d'un œil rond.
- Toi... t'es mort ! Mes mots résonnent dans le silence qui a suivit sa phrase inconsidérée. Je sens Youshi se reculer pour nous avoir tout deux en vue, et chercher un moyen de régler cette affaire. C'est un jeune prometteur, et moi, la gardienne des petits, la mort de l'un ou de l'autre n'est pas vraiment envisageable, mais il ne parie pas sur moi, et l'espace d'un instant il se demande si les humains ne pourraient officier à ma place. Ça lui semble être un choix judicieux, et là, je vois rouge. Tout se passe si vite que tous restent sans voix et sans pensées: le temps d'un battement de cil, je pivote dans sa direction tend la main et le broie violemment sous une onde mentale que je ne contrôle qu’à moitié vu ma rage. Je le vois tomber à genoux et se rattraper au sol en tendant son bras puissant pour ne pas s’étaler de tout son long. Je prends conscience que je tremble et j'en profite pour lui donner un grand coup de pied dans le ventre histoire de me détendre. Je suis consciente que ma vie sur ce vaisseau n'a toujours tenue qu'a un fil: il m'a fallut survivre à mes sœurs, ce que j'ai fait, alors laisser un simple mâle décider de mon sort? Non c'est inadmissible. Je m'approche et l'attrape par le col alors qu'il se redresse et colle mon visage si prêt du sien qu'il sent ma respiration sur son visage. Il ne fait rien, ne lutte pas, soi encore assommé par l'onde psychique soit étonné par ma hardiesse et par les mots que je lui crache à la face.
- Comment oses-tu?! Shiii... Je ne suis pas aussi insignifiante que tu le pense... non! Un jour tu verras, un jour tu comprendras! Je ne laisse rien au hasard, je n’hésite pas… Jamais ! Et je n'oublie pas... Je n'oublierai pas aujourd'hui, et un jour je rirais de ta mort!
Je le regarde de haut et le juge si insignifiant que je le pousse en arrière. Bien sur Youshi se rattrape, ce n'est pas mes quelques 60 kilos qui vont l’effrayer, mais je lui trouve un air surprit et inquiet, un instant. Je pivote et cherche l'objet de ma quête, mais je ne trouve qu'un seul des deux petits : celui qui m'a provoqué à déjà mis les voiles. Je feule largement sur celui qui n'a pas prit ses jambes à son cou, ce qui le sort de la léthargie dans laquelle ma fulgurante action l'as plongé. Il pose maladroitement son arme de combat et file sans demander son reste. Je sais que je les trouverais dans nos quartiers à mon retour : je viens de leur donner la peur de leur vie en mettant au sol l'un des meilleur guerrier de ce vaisseau en trente seconde et sans utilisé la force physique, et je sais aussi que cela va faire le tour de la ruche plus vite qu'il n'en faut pour prononcé le nom de la reine, mais je sens aussi qu'elle va me faire baver encore plus que d'habitude pour me faire comprendre ô combien je lui suis inférieure, alors, pourrie pour pourrie, j'en profite jusqu'au bout et affirme mon autorité.
- Je te conseille de ne plus remettre en doute mes compétences, ou je te jure que je veillerais personnellement à attenter avec brio à tes jours. Oh !... Et si tu tiens tant que ça à avoir des dégénérés comme soldats, je te conseille d'utiliser des drônes plutôt que des petits élevés par des humains! Tu y gagnerais au change! Je ne tolérerais plus jamais que tu te permettes de remettre en doute mon autorité! Je suis une femelle et même si je ne suis pas reine, je suis plus importante que toi! Ne l'oublie jamais...Jamais! N'importe qui peut TE remplacer, tu n'es qu'un parmi d'autres, alors reste à ta place : Ne te permet plus JAMAIS de me donner d’ordre ou de me tenir tête !
Je sens que atmosphérique est lourde et électrique: cette affaire est déjà remonté jusqu’en haut de la hiérarchie, et je jure intérieurement. Ça va me retomber dessus à tous les coups, je le vois venir gros comme un croiseur. Je me retourne pour partir et je vois le Maren toujours derrière moi, et le temps d'un instant bref, je ressens sa surprise, mais aussi son contentement. Ce n'était pas à ça qu'il s'attendait en me suivant, non, comme les autres, il s’était demandé qui de moi ou du jeune obtiendrait raison auprès de leur chef : Il était surprit par la tournure des événements et en même temps cela ne l’étonnait qu’a moitié. Il me connaissait, comme d'autres ici nous étions ensemble pendant notre bas âge, et ils savaient tous de quoi j'avais été capable, mais ils me croyaient bridée et maintenue en laisse par la reine depuis longtemps et mon action venait de les bousculer. Tous peinaient à se remettre au travail, attendant la réaction de leur chef qui se relevait.
- Un...problème?!
- Aucun.
- Bien!
Je m'étais attendu à une réplique emplis de morne ou à un geste brutal de sa part, mais même si je le sens se raidir, je ne me retourne même pas pour le saluer lui signifiant ainsi à quel point je le méprise totalement et sciemment. J'avance un pied, puis un autre, et je sens mon corps se décrisper à chaque pas. Je sens les regards tournés vers moi, et je me dis qu’il ne se passera plus rien tant que je serais là, alors je m'en vais comme je suis venue dans un silence troublé uniquement par le seul bruit de mes talons heurtant rudement le sol. En rejoignant le téléporteur, je me replonge dans ce qui vient de se passer et je sais que je vais déguster. La reine ne va pas tolérer mon action, c'est certain. Non pas car j'ai blessé l'honneur du chef des guerriers, non, de cela, elle s'en moque comme de sa première paire de souliers. Mais le fait que j'ai put réduire au silence celui qui est sensé être le plus fort si facilement n'est pas passé inaperçu j'en suis certaine, et sa majesté ne va pas apprécier que je teste l’ordre établi. J'ai clairement défendu ma position, clairement montrer mon autorité... autorité que techniquement je pourrais bien posséder, mais que je n'ai pas du tout. Je n'ai pas de place définie dans la hiérarchie, je suis hors-jeu en quelque sorte. Je travaille pour elle, et je n'ai que des humains sous mes ordres et ça, elle va bien me le faire comprendre : je n’ai aucun droit sur ce vaisseau : c’est SA ruche, SES soldats, SON empire, un point c’est tout.
Je rentre dans le téléporteur et je me maudit intérieurement de mettre laissé emporter, et je sais au fond de moi que ça ne pourra pas continuer longtemps comme ça. * je dois faire quelque chose...et vite.*
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