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 L'Abby ne fait pas le médecin ! [ PV Abby ] [ Suppression d'Abby ]

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Liam Matheson
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MessageSujet: Re: L'Abby ne fait pas le médecin ! [ PV Abby ] [ Suppression d'Abby ]   L'Abby ne fait pas le médecin ! [ PV Abby ] [ Suppression d'Abby ] - Page 4 EmptyVen 07 Mar 2014, 14:32

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Ils avaient bien essayé de « détendre » l’atmosphère, la situation. Notamment en se toisant, en se taquinant en quelque sorte. Pour autant, tous les deux savaient qu’ils n’allaient pas s’en sortir aussi facilement. Mais relâcher un peu de pression, cela ne faisait jamais de mal après tout. D’autant que visiblement, il entrait dans son jeu pour le coup, et qu’elle se permettait de rétorquer, assez facilement, voir même de pousser un peu trop le bouchon en le taquinant de la sorte. Ils auraient pu continuer pendant longtemps, et il n’avait rien contre cela dit, cependant ce n’était pas comme s’ils le décidaient ou non. Mais il avait retenu en tout cas que concernant le restaurant, c’était toujours d’accord. Une lueur d’espoir au fond de ce misérable trou n’est-ce pas ? Une promesse qu’ils allaient s’en sortir, sans que cela soit dit bien évidemment.

Mais bien vite, la dure réalité les rejoignit pour le coup. Le Goa’uld était de retour avec ses sbires du moment. Autant, il se permettait d’être provocateur, autant Abby le faisait, et il serait difficile de dire si cela plaisait au Goa’uld au non. En tout cas, il avait bien compris que c’était « lui » qui gênait le plus dans le schéma actuel. Quoi ? Il était possessif en plus ce Goa’uld ? Drener n’était pas un objet quand même ! Et pourquoi tout le monde croyait qu’ils étaient en quelque sorte « ensembles » ? Non mais vraiment, une bande de jaloux ces Goa’ulds. Et surtout de sacrés sadiques aussi pour le coup, notamment quand il sortit son attirail du moment.

Cela ne lui plaisait pas, mais pas du tout, d’ailleurs, il essaya bien d’éviter de subir ce genre de tortures, il avait lu les rapports, il savait à quoi s’attendre, mais vu comment ils étaient, attachés et le reste, se débattre était futile, il fut un moment où il dut s’avouer vaincu, malgré lui, et subir cette torture psychologique. Il n’eut pas vraiment le choix, au contraire, d’un côté, il était heureux, il revoyait son fils, fils qu’il avait perdu il y a déjà de cela quelques années, une plaie ouverte en lui, bien que cela ne soit pas de sa faute. Mais tout ceci n’était pas réel à vrai dire. Ce fut douloureux, difficile à expliquer, à exprimer, mais c’était comme revivre un souvenir sans que cela en soit un. Le Goa’uld avait joué sur leurs faiblesses émotionnelles, sur ces fissures qu’il y avait en lui actuellement, et il avait en quelque sorte plutôt bien réussi n’est-ce pas ?

Il avait bien du mal à reprendre pied pour le coup, ne sachant pas vraiment encore distinguer la réalité de la fiction. Tout était faux, tout ce qu’avait dit son fils était faux, ce n’était pas arrivé. Même si ce souvenir était réel en quelque sorte, ce n’était pas « lui ». Et c’était ce qui était douloureux, très douloureux. La plaie était de nouveau ouverte, et ils allaient le payer très cher, dès qu’il pourrait sortir d’ici, s’échapper de cette torture, il allait les tuer un par un. Plongé dans ses pensées, ce n’est au final qu’en voyant qu’Akmen-Râ se dirigeait vers sa prochaine « victime », son prochain cobaye en quelque sorte, qu’il se réveilla. Cela et le fait aussi qu’il entendit Drener.


"Lâchez la ! Espèce de monstres ! Vous n’avez aucun cœur !"

Encore que ce soit lui qui prenne, il avait l’habitude, bien qu’actuellement, il en avait subi plus que lors des précédentes tortures, mais se rabattre ensuite sur Drener ? Vous me direz, il en aurait certainement fait de même si c’était un tout autre membre qui était censé être sous son commandement, protection, mais malgré tout, il n’appréciait pas qu’on joue avec les autres, avec la mémoire, les pensées des autres. Il se débattait, le regard rempli de colère, noir de colère, s’il pouvait, il leur briserait la nuque, mais à part gigoter pour rien, cela n’apportait rien.

"Dégonflé ! Je vais vous tuer, vous éviscérer, vous....."

Il n’eut pas vraiment le temps d’en dire d’avantage, on l’avait obligé à se taire, planquant une main sur sa bouche pour le coup, et même s’il essayait de mordre cette main qui l’obligeait à se taire, les coups de poing dans l’estomac eurent raison de lui pour le coup. Il s’égosillait pour un rien, et il prenait des coups pour rien. Malheureusement, et bien qu’il ne voulait pas observer, ce n’était pas ses souvenirs, ce n’était pas sa vie, c’était comme s’introduire dans sa vie privée et ce n’était pas son genre.

Il ne put faire autrement. On l’obligea à regarder, à observer, à voir ce qui se passait, le regard rivé vers l’écran, il ne put que constater qu’il n’était pas le seul à avoir perdu un être cher quelque part. Cela fut facilement repérable, au cours de cette hallucination, le Goa’uld jouait avec les sentiments de Drener, sur la possibilité qu’elle perde son frère et sa mère. Ce qui visiblement avait dû arriver. Il ne pourrait jamais vraiment dire qu’il comprenait ce qu’elle pouvait ressentir à cet instant, il n’avait pas de frère, il n’en avait jamais eu véritablement, enfin de sang, et sa mère…..elle était morte en le mettant au monde. Il réussit un court instant, à se défaire de l’emprise du jaffa sur sa bouche.


"Drener ! Battez-vous ! Ce n’est pas lui !"

Mais cela ne dura pas, il fut vite de nouveau bâillonné. Mais il savait ce que cela faisait de revivre un évènement dans lequel ces personnes se trouvaient, et que ce Goa’uld qui en jouait, qui profitait de cet instant de faiblesse pour tenter de trouver des informations, pour leur faire « cracher » le morceau, cela le mettait en quelque sorte hors de lui. Il n’avait donc aucune pitié ? Mais on parlait d’un serpent vicieux là, qui prenait un mal plaisir à les torturer de la sorte. Il essaya bien de détourner le regard, sachant parfaitement que même si elle résistait, ce serait douloureux d’entendre les personnes chères et perdues dirent ce genre de monstruosité en quelque sorte.

En tout cas, la voir réussir à déjouer le plan d’Akmen-Râ, cela l’impressionna. Ce n’était pas aisé de ne pas se laisser avoir par ce genre d’hallucinations, tout le monde voudrait céder juste pour passer du temps avec des personnes à qui on tenait. Elle avait une force de caractère, mais cela, il s’en était déjà rendu compte, en tout cas, lorsqu’elle revint à elle, il comprenait parfaitement qu’elle soit hors d’elle. Elle avait dû revivre un moment de bonheur qui avait en quelque sorte tourné au cauchemar. La voir se démener comme un beau diable et faire sa fête au Goa’uld, autant cela l’amusa d’un côté, autant cela l’inquiéta car les répercutions pourraient être terribles.

Mais ce fut avec une étrange satisfaction qu’il la vit en mettre une bonne à Akmen, qui visiblement ne s’y attendait pas du tout, mais la suite, fut prévisible, et vu le coup qu’elle venait de recevoir, il allait faire savoir son mécontentement, enfin c’était plus que cela au final. Personne ne touchait à ceux et celles qui étaient sous ses ordres, et quel homme frapperait une femme attacher ? De vrais cloportes !


"Pourritures ! Non content de jouer avec elle, vous voulez la battre alors qu’elle est attachée ? Très courageux ! Je vais me faire un malin plaisir à la regarder vous détruire, tous, je me contenterais de vos sbires !"

Peut-être qu’il n’aurait pas dû en rajouter, surtout pour se récolter quelques coups suite à ces quelques mots qui n’avaient plu à personne pour le coup. En tout cas le Goa’uld voulait quelque chose, pas de lui c’était certain, il ne le considérait pas assez important, non, il avait bien remarqué le regard qu’il avait posé sur Drener. C’était elle qui l’intéressait, et cela, ce n’était jamais bon. En tout cas, Akmen-Râ se décida visiblement pour une petite pause, en tout cas, il sortit avec ses sbires, leur tortionnaire, restant quelques instants en arrière, un sourire sadique sur les lèvres.

"Vous devriez parler, votre mort n’en sera que plus douce."
"Parles pour toi tapette ! Tu feras moins le malin quand je serais libre."
"Mon Maître vous fera tuer bien avant. En revanche, votre amie, son destin sera tout autre. Peut-être même que ce sera elle qui vous tuera. Ce serait tellement réjouissant."
"C’est ça ! Et ta mère elle suce des b*** en enfer !"
"Toujours aussi vindicatif. Mais mon Maître sait ce qu’il veut, et il l’aura. En attendant, je vous laisse un petit cadeau, une sorte de souvenir."
"Si c’est une de tes boules qui fait de la neige, j’ai passé l’âge."

A vrai dire, il ne lui laissa pas le choix en lui recollant finalement l’analyseur de mémoire sur la tempe, sait-on jamais, si des bribes de mémoire s’activaient pour laisser entrevoir ce dont ils avaient besoin. Ils n’étaient pas fous malgré tout, cela pouvait toujours servir, même sans la drogue. En tout cas, ils se retrouvèrent rapidement rien que tous les deux, tranquille, en quelque sorte, et chacun était perdu dans ses pensées. Certes, il faisait le « malin » en quelque sorte, quand leurs hôtes étaient dans les parages, mais là, maintenant, seuls, c’était un peu comme être complétement laissés à soi-même, revivre également ces derniers moments, la mémoire l’assaillant de ce qu’on avait revécu. Non, il ne devait pas se laisser aller, il ne devait pas les laisser gagner. Il devait prendre sur lui.

D’autant que pour le moment, il était encore le seul à peu près conscient vu le coup que venait de se prendre Drener. En tout cas, il évitait de repenser, en fait, de penser tout court, au risque de faire fonctionner de nouveau l’appareil, surtout vu que l’écran était toujours présent. Vraiment, ils étaient de vrais sadiques pour les laisser se torturer ainsi. Mais pour le moment, ce n’était pas à lui qu’il pensait, à ce qu’il avait revécu, à ce qu’il avait de nouveau ressenti, il laisserait cette fissure en lui de côté pour l’instant. Son équipière, sa collègue, était plus en mal en point que lui quelque part.


"Abby ? Abbygaëlle ? Drener ? Capitaine !"

Il fallait bien tout tenter pour la faire revenir parmi eux pas vrai ? Il essayait tout ce qu’il pouvait. Mais il allait éviter les petits surnoms ou mots doux quand même. Ils n’étaient pas si proches que cela. Pour le moment en tout cas, forçant sur ses bras, sur les biceps, tirant sur cette chaîne, ses mains serrant celle-ci, il essaya de se rapprocher de Drener. Peut-être que ce fut un coup de chance, ou alors le mécanisme n’était plus tout jeune, mais à continuer de forcer dessus, de toutes ses forces au niveau des bras, il avait réussi à faire bouger de quelques crans la chaîne, lui permettant d’approcher quelque peu Drener.

Ils étaient déjà au départ l’un à côté de l’autre, mais là, il avait réussi une sorte de tour de force, bien que ses bras allaient s’en souvenir, ses poignets également, les mains en sang, mais il y avait plus important actuellement que lui. La douleur physique, cela finissait toujours par s’estomper au final, bien qu’il sentait bien que sa jambe était brisée, ne tenant que sur l’autre, essoufflé par tant d’efforts, mais au moins, il avait réussi à l’approcher, se retrouvant côte à côte, se touchant quelque peu, quasiment collé l’un contre l’autre, il se permit de la bousculer légèrement, sans pour autant la secouer comme un prunier, il ne pouvait pas, simplement un petit coup d’épaule, ou simplement la toucher pour la faire bouger et se réveiller.


"Restez avec moi Drener ! Evitez de me faire le coup de la belle au bois dormant, je n’ai pas mon armure étincelante et mon cheval blanc."

Petite pique, mais il doutait que cela ait un quelconque effet à vrai dire, bien au contraire. Il espérait juste qu’elle reprenne un tant soit peu conscience du monde autour d’elle. Il ne doutait pas qu’elle était une battante, elle l’avait de nombreuses fois démontré, autant à lui il y a de cela quelques années, qu’actuellement, et il ne doutait pas de ses compétences, au contraire, mais il ne fallait pas qu’elle se laisse tomber dans le piège. Bon, il n’allait pas la jouer grand orateur, et grand moralisateur, pas son style, de toute façon, il risquerait de se faire envoyer promener surtout, mais il fallait reprendre pied. Même si lui avait également du mal, mais lui, on reviendra sur lui plus tard, ce n’était pas important. A croire qu’il était un peu masochiste de se torturer ainsi.

Mais passons, il fallait trouver quelques mots, autant pour « calmer » la situation, que pour la faire revenir vers lui, enfin vers le monde réel. Car nul doute, et pour l’avoir vécu, et le vivre encore par moment, le temps que la drogue s’évacue complètement, ce n’était jamais aisé en tout cas. D’ailleurs rien que le fait de penser à tout cela, aux drogues, à la torture, cela fit fonctionner de nouveau l’appareil. Il grimaça en sentant celui-ci se mettre en route, émettant une légère lumière suite à son activation avant que l’écran ne s’allume de nouveau.


"Saleté d’appareil !"

Il pestait contre lui-même, d’avoir pensé à tout ceci, pour preuve, les images sur l’écran remontraient ce qu’il avait subi durant sa capture en Irak. C’était du direct, génial ! Il ne manquait plus que cela, comme s’il n’avait pas assez morflé aujourd’hui, il devait revoir les moments qu’il avait subis dans ce pays oriental. Et nul doute que ce n’était pas joyeux, entre la cellule crasseuse, les brimades bien entendu, les jets de pierre, l’insolation, sa blessure par balles au bras mal soigné, les coupures aux lames de rasoir, sans oublier bien entendu, l’électrocution – son passage favori – sur ce matelas métallique avec une batterie de voiture, et pour enfoncer le clou, le coup de couteau dans le ventre.

Il secoua la tête, ce n’était pas le moment pour repenser à tout ceci, vraiment pas le moment en tout cas. Mais que pouvait-il dire vraiment dans ce genre de situation ? Franchement il ne voyait pas, sans oublier qu’il suffisait de penser en fin de compte à n’importe quoi, pour que cela s’affiche pour le coup. Espérons qu’on n’allait pas donner d’informations cependant. Enfin pour le moment, il essaya, malgré le fait qu’il n’était pas très libre de ses mouvements, d’être une sorte de soutien physique, en étant à ses côtés, collé presque contre elle. Les mots ce n’était pas son fort, mais il ferait de son mieux. Soupirant légèrement, il allait devoir prendre sur lui.


"Ce n’était pas « lui », Abby, ce n’était pas votre frère, tout comme ce n’était pas......mon fils. Vous le savez, vous l’avez vu et vaincu. Vous êtes une battante Capitaine, alors on ne le laissera pas gagner. Promis, je vous laisserais faire mumuse avec lui pour que vous ayez votre sac en peau de serpent."

Il était assez maladroit dans ses mots à vrai dire, et oui, il l’avait appelé Abby, mais bon, c’était un cas de force majeur quand même ! Enfin pour le moment, et bien que la situation soit des plus mélodramatiques en quelque sorte, sa mémoire ne put l’empêcher de jouer quelques tours, notamment par le fait qu’il lui parlait. Ainsi s’afficha de nouveau sur les écrans, dans toute sa splendeur, le premier pari qui avait eu lieu entre eux deux. Cette « bataille » sur le parcours du combattant sous un temps de chiotte, surtout vu leur tenue plus que restreinte en fin de compte, ce « combat », qu’elle avait gagné, mais en trichant, notamment en lui baissant le caleçon. Oui, on allait zappé ce moment quand même, enfin, pas comme s’il pouvait zappé comme sur une télévision.

"Oui, bon.........trouver un moyen de sortir d’ici, si je pouvais encore desserrer cette chaîne."

Hein ? Quoi ? Non, il ne changeait pas de sujet, il n’essayait pas de faire oublier ce petit pari qui avait eu lieu entre eux en fin de compte, à peine, même si les images prouvaient actuellement le contraire, sans oublier le retour sur l’Afghanistan, et leur « mission » commune, ou plutôt le fait de la voir débarquer sur le champ de bataille. Cela montrait bien à quel point elle ne se laissait pas faire en tout cas au vu des images, bien que certains moments étaient assez troublants, et pourquoi sa mémoire faisait rejaillir tout cela maintenant ? C’était embarrassant ! Par moment. Non vraiment, il avait un timing pour se rappeler des « moments » passés avec elle, alors que ce n’était pas ce qu’il avait prévu au départ. Mais la mémoire pouvait vous jouer des tours, la coquine !

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MessageSujet: Re: L'Abby ne fait pas le médecin ! [ PV Abby ] [ Suppression d'Abby ]   L'Abby ne fait pas le médecin ! [ PV Abby ] [ Suppression d'Abby ] - Page 4 EmptyMar 25 Mar 2014, 00:52

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Elle s'était battue du mieux qu'elle pouvait pour y échapper. Elle savait que c'était une épreuve psychologique intense et dangereuse. Mais la haine qui grandit en elle à cet instant, elle l'utiliserait. Elle puiserait sa force dan cette dernière pour se libérer et surtout tuer ce sac à main bas de gamme. Elle n'était pas du genre à perdre ses moyens facilement, bien au contraire son sang-froid était l'une de ses vertus. Quoiqu'il en soit, elle ne put que subir cette torture d'un nouveau genre. Ses sentiments lui faisaient tourner la tête, tout se mélangeait et lui donnait mal au cœur, comme si elle était malade. Elle entendait par moment des bruits dans son rêve, mais rien de bien distinct... Par moment, elle semblait presque entendre Liam lui murmurait quelque chose d'inaudible. Mais c'était trop tard l'élixir faisait son office, elle plongeait la tête la première dans ses chimères.

Douces chimères au premier abord. Sa maison, son Australie. Un foyer chaleureux et aimant. Sa famille, les deux personnes qui n'avaient jamais cessé de la protéger de leur vivant. C'était d'ailleurs bien les seuls qui l'avaient fait avec elle. Biensure Matthew tentait de le faire, mais bon ce n'était pas toujours facile avec elle. Elle ne se laissait pas faire, la force de l'habitude sûrement. Remarque Matheson aussi essayait à sa façon, c'était logique il était le chef de l'équipe il devait se sentir responsable d'elle. Quelle idée. C'était la seule responsable, elle avait toujours été la seule responsable. Son ' frère' n'y allait pas de main morte. La comparer à l'homme qui la dégouttait le plus était une bonne tactique. Soit elle s'effondrait, soit elle se révoltait. Mais perdre n'était pas compatible avec le Docteur Abbygaëlle Drener. Sa force de caractère lui avait souvent permis de se sauver de situations difficiles et là encore cela lui évita le pire.

Vengeance. Haine. Violence. Ils avaient voulu jouer, ils allaient devoir en payer les pots cassés. Elle se déchaîna comme un ouragan. Trop rapide pour eux. En tout cas, elle savait que le retour de bâton allait être difficile, mais qu'importe. On ne jouait pas avec ses souvenirs. Le coup ne se fit pas attendre. Être touché aux tempes n'était pas vraiment ce qu'elle avait prévu. Le monde commença doucement à tourner autour d'elle, avant que ses jambes ne lâchent. Elle ferma les yeux, tentant de reprendre ses esprits. Mais ses pensées fusaient encore et toujours, se repassant cet épisode sans cesse. Ses oreilles bourdonnaient, elle entendait des bruits sourd mais rien de bien net. Petit à petit elle sombrait dans ses sombres rêveries.

Les sentiments humains... La jeune femme avait toujours su que c'était une faiblesse. C'était d'ailleurs bien pour cela qu'elle s'efforçait de limiter « ses proches ». A part son petit frère et Matthew qui pouvait se vanter de la connaître et de pouvoir lui parler franchement de choses qui la fâchait? Personne. Et puis, elle avait toujours cette distance qu'elle mettait entre elle et le monde, elle et les autres. En même temps, vu son métier c'était plus raisonnable, si elle s'intéressait et se rapprochait d'un de ses patients c'était suicidaire. En général quand on venait la voir ce n'était pas pour parler du dernier film sortie, non c'était simplement parce qu'on était malade et donc potentiellement mourant. Elle avait appris dés son plus jeune âge à faire attention à ne pas trop s'attacher aux gens. C'était d'ailleurs la seule chose qu'elle pouvait reconnaître à son père, c'était lui qui lui avait appris que c'était les trahisons des personnes qu'on chérissait qui était les plus douloureuses.

Le silence, voilà ce dont la jeune femme avait besoin. Elle voulait être seule. Attendre que ça passe, que cette blessure se referme doucement. Mais son coéquipier semblait ne pas vouloir le lui laisser l'occasion. Elle n'avait même pas la force de l'envoyer pètre comme à son habitude. Non, elle était fatiguée. Elle avait donné tant d'énergie pour lui résister, qu'elle ne cherchait à présent que le repos de son esprit. Tiens. Il l'appelait Abby maintenant ? C'était bien la première fois qu'il se permettait tant de familiarité... Il était sûrement inquiet. C'était 'gentil' de sa part. Mais la jeune femme s'était enfermée dans son monde, juste quelques instants le temps de retrouver sa raison. De faire abstraction de ses sentiments. De redevenir la Drener que tous connaissait. Elle fixait indifféremment le sol, n'offrant pas son visage au regard du jeune homme. Ses bras supportaient encore le poids de son corps, elle se laissait pendre attendant quelques instants. Sa peau était entaillé par le fer et un liquide chaud commençait doucement à sortir de ses plaies.

Soudain un bruit sourd et quelques secondes plus tard une présence, près d'elle. Presque réconfortante. Il était près d'elle. Comment avait-il fait ? Elle l'ignorait et en réalité elle s'en fichait. C'était bon d'avoir quelqu'un prés de soit... Il la secoua légèrement. Elle releva alors la tête doucement pour poser son regard indifférent sur lui alors qu'il lui demandait de ne pas faire la belle au bois dormant. Mais quelques chose d'autre attira son attention. Un écran c'était de nouveau matérialisé devant eux, apparemment aux souvenirs de Matheson. Elle les observait, sans réellement le vouloir. Son corps ne répondant pas réellement aux signaux envoyés par son cerveau. Elle reconnut l'Irak. Il y était allé lui aussi, elle se savait. Des images d'une rare violence s'offrit à ses yeux. Il n'y avait pas à dire qu'il en avait bavé durant cette guerre... Elle, elle avait toujours eu de la chance sur les champs de bataille. Les images cessèrent. Petit à petit elle reprit ses esprits, ses yeux fixant l'endroit ou l'écran venait de disparaître.


« Je sais. Je sais que ce n'était pas eux. » murmura-t-elle d'une voix sombre. C'était la deuxième fois qu'il l'appelait par son prénom. Elle tourna son regard vers lui, il avait l'air d'être en sale état. En tout cas, il était proche d'elle, plus proche qu'elle ne l'aurait espéré. A travers son regard elle s'excusait d'avoir était absente... Elle n'était peut-être pas si forte que ça alors finalement ? Elle soupira et se redressa, reprenant appuie sur ses jambes encore flageolante.  Elle secoua légèrement la tête.

«Et il ne paie rien pour attendre. En plus vous me devez un restaurant et je dois réparer une voiture que j'ai explosé alors... »

L'on sentait que sa voix était encore fragile, mais elle faisait des efforts. Après tout, si elle avait besoin d'être réconforté, cela ne voulait pas dire que lui n'avait pas besoin non plus ? Alors ils devaient se serrer les coudes et se soutenir. C'est alors que d'autres images apparurent. Cela lui arracha presque un sourire de mélancolie quand elle comprit ce que cela signifiait. Mais, ce n'était pas le moment de penser au passé. Elle lui donna un léger coup de coude dans le bras pour qu'il arrête de penser et surtout de faire apparaître ces images.

« Je suis pas encore morte Matheson. Alors pour ce qui est des souvenirs ensemble vous verrez ça pour le discours funéraire  d'accord ? » dit-elle avant de lever les yeux vers la chaîne qu'il avait affaibli. Elle avait hésité de l'appeler par son prénom, mais cela serait trop mélodramatique non ?  Elle cligna des yeux plusieurs fois, sa lentille lui faisait mal. Elle préféra donc la retirer, révélant son regard vairon : un œil vert, un œil bleu.

« Je peux essayer de mettre mon poids sur votre chaîne. Çà la fera peut-être céder elle a l'air en mauvais état. »

Elle s'arrêta quelques instants, entourant ses mains sur ses propres chaînes. Elle regarda alors son coéquipier. Elle était inquiète aussi idiot que cela puisse être.

« Ça va aller vous ? » demanda-t-elle plus doucement, elle paressait presque douce. Après tout, il en avait aussi bavé. Plus qu'elle sûrement. Un enfant, son enfant... Elle n'imaginait même pas la douleur que cela pouvait causer. En plus de celle physique qu'il avait reçu il devait être dans un sacré état. Après sa réponse, elle inspira un bon coup.

« Vous êtes prêt ? » Elle savait que le risque était que la chaîne lâche violemment et qu'il se retrouve a devoir s'appuyer sur sa jambe cassée... Elle souffla quelques secondes. Chaque chose en son temps pensait-elle. Elle vint doucement se mettre au plus près possible de lui, tout du moins ce que ces chaînes le lui permettaient. Il était plus grand qu'elle, c'était un peu plus compliqué que prévu, mais Abbygaëlle était pleine de ressource. Elle observa ses propres chaînes, les saisissant le plus haut possible pour monter son corps et ne plus toucher sol. Elle se retint d'une main à sa chaîne tandis que l'autre tirait sur celle du capitaine.

« Allez cèdes saleté » marmonnait-elle. En tout cas, son action ne semblait pas sans effet, des bruits étranges se faisaient entendre. Elle allait bien finir par céder ! C'est alors que la militaire décida de tenter le tout pour le tout. Prenant un léger élan, elle tira de tout son poids sur la chaîne en face d'elle, à deux mains, perdant ainsi tout pied à terre. Elle espérait juste ne pas avoir fait mal au major avec ses jambes. Quoiqu'il en soit. Un bruit sourd se fit entendre et se fut la chute.


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MessageSujet: Re: L'Abby ne fait pas le médecin ! [ PV Abby ] [ Suppression d'Abby ]   L'Abby ne fait pas le médecin ! [ PV Abby ] [ Suppression d'Abby ] - Page 4 EmptyMar 25 Mar 2014, 18:32

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Il ne tentait pas de jouer au bon samaritain, ou tout simplement au chevalier en armure blanche venant sauvé la demoiselle en détresse. Déjà parce que l’armure blanche, cela ne lui allait pas, et qu’il était plutôt du genre « homme de l’ombre » que d’être mis en pleine lumière. Il n’essayait pas non plus de la réconforter, enfin en quelque sorte, si c’était le cas, à sa façon dirons-nous. Ce n’était pas comme s’il la considérait comme une petite chose fragile qui allait se casser dès qu’il ferait un pas de trop. Il essayait juste disons de la faire revenir parmi eux. De la focaliser sur ce qu’ils étaient en train de vivre et non sur ce qu’elle avait cru vivre. Il ne doutait pas que cela avait pu être traumatisant. Bon dieu, il avait revu son fils de son côté ! Ce n’était pas comme s’il n’avait pas été chamboulé, bien au contraire, il en était en quelque sorte, ravagé à l’intérieur. Cette blessure que l’on pensait avoir cicatrisé, il en était tout autre, elle s’était ré-ouverte si facilement.

Mais l’heure n’était pas vraiment à l’apitoiement sur son sort, peut-être pour cela qu’il avait reculé cela au fin fond de son esprit, pas la peine de se torturer avec cela pour l’instant, cela lui reviendrait bien assez vite en pleine figure. De toute façon, ce n’était pas comme s’il pouvait l’oublier bien au contraire. Du coup, pour éviter de tomber dans une phase mélancolique et repenser à son fils – surtout que ce n’était ni le lieu, ni le moment – autant aider, s’entraider entre collègues, équipiers. A deux, peut-être arriveraient-ils à faire face à toute cette torture psychologique n’est-ce pas ? Il fallait se soutenir, s’épauler, bien que pour le moment, c’était lui qui le faisait, mais il connaissait, suffisamment, sur le plan professionnel, Drener pour savoir qu’elle ne se laisserait pas abattre. C’était une battante. Il l’avait déjà remarqué en tout cas. En tout cas, il ne put éviter cependant qu’au cours de ces tentatives pour disons, améliorer l’atmosphère, que ses souvenirs ne refassent surface.

Ce n’était pas comme s’il l’avait voulu, merci la technologie Goa’uld, peut-être pour cela qu’il préféra ne pas les observer, il les avait vécus, pas besoin d’en rajouter une couche, mais au moins, pendant cette « distraction » en quelque sorte, Drener revenait petit à petit parmi eux. Tant mieux, il se voyait mal devoir traîner un poids mort pour sortir d’ici. Il faudrait du temps, rien n’était simple, même pour lui, mais ils allaient s’en sortir. Il hocha simplement de la tête, bien déjà, si elle savait que tout ceci, tout ce qui s’était passé, n’était pas réel dans ce cas, elle avait fait le plus gros du chemin. Il allait juste falloir du temps désormais. Tout comme pour lui en fin de compte.

En tout cas, dans un sens, cela fut « plaisant » de la voir retrouver son mordant en tout cas. Par contre, quelle idée aussi d’avoir parlé de restaurant, nul doute qu’elle n’allait pas oublier cette promesse qu’il avait faite, mais bon, il pouvait bien faire ce petit sacrifice quand même, et puis ce n’était qu’un restaurant, entre deux amis, collègues, rien de bien méchant. Cependant il haussa légèrement un sourcil en entendant parler de voiture, d’explosion, en quelque sorte, certes, pour le moment, ce n’était pas encore la grande forme, pour aucun des deux, mais chacun reprenait pied en quelque sorte, avec l’aide de l’autre, ou tout simplement au travers de cette discussion.


"Vous n’allez pas l’oublier ce restaurant n’est-ce pas ? Non, ne répondez pas, je connais déjà la réponse."

En même temps, il ne reviendrait pas sur sa parole de toute manière. Il lui avait promis un dîner, il le ferait voilà tout. C’était un homme de paroles. Mais passons, ils auraient bien le temps de parler dîner et autre à un tout autre moment quand même, après le Goa’uld, s’il débarquait, il allait être jaloux qu’il ait invité Drener à dîner et il morflerait encore plus.

"Exploser une voiture ? Qu’est-ce que vous avez parié cette fois ? Que vous pourriez l’exploser ?"

Avec elle, on pouvait s’attendre à tout comme pari pas vrai ? De plus, cela permettait d’éviter de revenir sur le traumatisme d’il y a peu de temps. Pour lui aussi également, cela lui évitait d’y repenser. Mais, pour autant, ce n’était pas de sa faute si les images allaient et venaient sur l’écran. Elle pouvait toujours le taquiner, le chercher, le toiser ou autre, ce n’était pas comme s’il avait vraiment une emprise sur cette technologie en fin de compte. Bien au contraire. C’est ça, garder les souvenirs pour un discours funéraire, non, vraiment, il n’était pas vraiment le genre à parler lors des enterrements, bon, peut-être qu’il faudrait éviter d’évoquer ce genre de sujets, ce n’était pas très « gai ». Il remarqua facilement vu leur légère proximité, le changement de son regard, enfin surtout la couleur de ses yeux, un de chaque couleur. Surprenant, il n’y avait pas fait attention plus tôt, en même temps, ils avaient été plutôt pas mal occupés ces derniers temps. Pas vraiment le moment de se regarder dans le blanc des yeux.

"Je ne suis pas très fan des grands discours de toute manière."

Enfin maintenant que tous les deux, étaient à peu près opérationnels, ayant chacun de son côté, mit cette expérience, ce nouveau traumatisme en quelque sorte à part, loin dans leurs esprits pour mieux se focaliser sur la situation présente, Drener eut visiblement une idée. En même temps, ce n’était pas idiot. Certes, de son côté, il avait dû bien forcer pour réussir à déverrouiller même légèrement la chaine, nul doute que ses poignets devaient être bien éraflés, et qu’il aurait de belles marques par la suite, mais peut-être qu’à deux, ils arriveraient à « casser » le mécanisme non ? De toute manière, cela ne coûtait rien d’essayer, ce n’était pas comme s’ils avaient autre chose à faire.

"On peut toujours essayer. Cela ne coûte rien de le faire."

Mais il se demandait bien cependant comment elle allait faire pour utiliser son poids sur la chaine d’ailleurs. Elle n’allait pas lui grimper dessus quand même ? Ah non, visiblement, elle avait déjà son propre plan en tête on dirait, et il faudrait qu’elle arrête de lui demander si ça allait le concernant. Il allait finir par la prendre pour une vraie mère poule ! Bon, trêve de plaisanterie malgré tout, il n’était pas au mieux de sa forme, physique et psychologique, et ce n’était pas le moment de l’inquiéter avec cela, il valait mieux tourner cela en dérision. Elle avait assez de soucis comme cela, sans avoir à se soucier d’un patient qui était bon pour passer du temps à l’infirmerie pas vrai ?

Alors oui, il pourrait dire qu’il avait mal, qu’il souffrait, que c’était dur, mais il n’aimait pas pleurnicher sur son sort, il souffrait en silence, comme d’habitude, autant du point de vue psychologique que physique. Il n’aimait pas se faire passer pour une sorte de « caliméro », il tiendrait le coup, qu’on ne s’en fasse pas pour lui. Il ne comptait pas rester ici très longtemps de toute manière.


"A force Drener, je vais finir par croire que vous vous souciez de ma santé et que vous ne voulez plus de moi à l’infirmerie à force de me demander si ça va. Et ça ira mieux si on réussit à faire sauter cette chaîne. J’ai jamais été très « attaches » à vrai dire, mais c’est pas comme si pour le coup, j’ai eu mon mot à dire."

Mais passons, ça ira, il ne fallait pas s’en faire. Bon, il savait également qu’elle ne faisait que son travail, elle était médecin, et il était tout sauf, en bon état actuellement. Pour autant, autant continuer sur leur lancée, et tenter de briser cette chaîne. Il la laissa faire, elle avait plus de marge de manœuvre que lui, du fait que sa propre chaîne n’était pas aussi bloquée que la sienne, mais vu le rapprochement, il se demandait bien comment elle allait opérer en tout cas. Nul doute que si quelqu’un pénétrait à ce moment, il pourrait se poser des questions vu la position incongrue dans laquelle ils se trouvaient tous les deux, et pourtant, sans se toucher. Ils étaient proches, très proches l’un de l’autre, et disons qu’il avait également une vue des plus, plongeantes dirons-nous.

Dans un autre contexte, peut-être qu’il en aurait été troublé, ou que machinalement son regard y aurait été attiré, mais là, actuellement, ils étaient tous les deux focalisés sur le fait de briser ces chaînes. Mais il n’allait pas la laisser faire tout le travail non plus.


"Attendez, à trois, je vais attraper la vôtre également, faisons d’une pierre deux coups."

Certes celle de Drener était bien moins callée que la sienne, bien moins bloquée, elle avait plus d’espace, pour autant, elle en était tout autant attachée. Si par un coup de chance, ils arrivaient à faire céder les deux chaînes, ils seraient libres n’est-ce pas ? Bon certes, ils auront toujours ces « beaux » bracelets sur les poignets, mais au moins, ils ne seraient plus suspendus dans les airs. Pour cela qu’il se rapprocha, autant qu’il le pouvait à vrai dire, attrapant d’une main une de ses chaînes également, étant donné qu’elle s’était approchée sensiblement de lui, ce fut plus aisée. En tout cas, vu leurs positions actuelles, collés presque l’un à l’autre pour tenter de faire briser la chaîne de l’autre, cela pourrait paraître tendancieux, ou l’on pourrait se poser des questions. Mais ils étaient trop focalisés sur ce qu’ils essayaient de faire pour s’en rendre compte. Par contre, il sentit quand Drener prit son élan pour tirer sur la corde, un petit coup de genou dans l’estomac, sans que ce soit voulu – espérons-le -  cela ne faisait jamais du bien.

Mais les efforts allaient payer, à deux, ils allaient bien y arriver, peut-être qu’au final, c’était l’énergie du désespoir, ou alors cette lueur d’espoir de réussir à briser les chaînes, va savoir, toujours est-il qu’un bruit sec, deux peut-être, se firent entendre, comme une cassure, avant de se sentir partir. Les chaînes avaient lâchés sous leurs poids, leurs pressions qu’ils avaient exercées dessus. Nul doute que leur dispositif avait dû en quelque sorte rouillé avec le temps, ou être si peu utilisé dernièrement qu’il avait fallu de peu de choses pour que ça lâche.

Mais il ne s’y attendait pas vraiment à cela, bien au contraire, notamment au fait qu’il n’y avait plus de contrepoids par la suite pour les garder en équilibre, et ce fut la chute. Il ne sut dire comment il se retrouva par la suite dans cette position gênante. Tout ce qu’il pouvait dire, penser, c’était qu’il avait agi par instinct en quelque sorte, attrapant sa partenaire, pour éviter qu’elle ne tombe également, et surtout pour se cogner quelque chose, il se retrouva à retomber sur ses pieds en quelque sorte, tout du moins l’une de ses jambes, l’autre ne le portant plus étant cassée, d’ailleurs, ce fut son moment de faiblesse si l’on pouvait dire. Il ne tint pas longtemps en équilibre suite à cela, et ajouté à cela la perte du contrepoids, ils se retrouvèrent bien vite en déséquilibre et tombèrent à même le sol.

Par réflexe, il se positionna pour se retrouver le premier au sol, enfin, c’était cela et le fait également que l’une de ses jambes ne l’aidait pas vraiment à garder un certain équilibre. En tout cas, ce fut un léger capharnaüm cette chute, tout cela pour se retrouver méli-mélo avec Drener à même le sol. Sans que cela soit bien évidemment prémédité. A croire que c’était fait exprès qu’ils se retrouvent dans les bras l’une de l’autre, si l’on pouvait expliquer cette situation ainsi. Après tout, étant donné que la Doc s’était redressée pour tirer sur sa chaîne, se surélevant quelque peu, il se retrouvait, après cette chute, la tête, sa figure, ses lèvres, juste au creux de sa poitrine, c’était peut-être trop proche pour le coup. Il ne valait mieux pas bouger, d’autant que là, sa situation était quelque peu compromettant pas vrai ? Son souffle sur sa peau, il serait difficile pour lui de tenter quelque chose, sans paraître peut-être irrespectueux envers son équipière.

En tout cas, s’il n’y avait que cela, il suffirait au final qu’elle se relève pour que cela soit du passé, ou plutôt pour éviter que cela devienne trop embarrassant, mais il avait fallu, qu’en plus, ses mains s’accrochent en quelque sorte à elle, une main dans son dos, l’autre sur son fessier, d’ailleurs, sans vraiment qu’il en soit conscient, cette main serra légèrement l’une de ses fesses suite à la douleur du choc avec le sol pour sa jambe détruite. Il grimaça légèrement, évitant de geindre ou autre, respirant quelque peu plus fortement avec la douleur, mais peut-être que ceci n’était pas une bonne idée avec sa figure au creux de ses seins. Malgré tout, il y eut comme un bruit étouffé, des paroles peut-être ?


"Désolé."

Pour le pincement, il ne s’en était rendu compte qu’après coup vous me direz, mais ce n’était pas comme s’il avait voulu lui pincer les fesses, juste une simple réaction à la douleur. Mais il serait bon d’enlever sa main non ? Plutôt qu’elle ne reste là ? Mais ce fut là également qu’il sentit quelque chose, entre ses jambes, contre ses parties intimes, un genou, un peu trop prêt d’ailleurs, qui frottait, sans que ce soit volontaire. Il déglutit pour le coup. Restons calmes et essayons de positiver ! Les chaînes avaient cassé, ils étaient en quelque sorte libres bien entendu, mais la situation était pour le moins ambiguë pour le coup.

"Est-ce que vous pourriez......éviter......avec votre genou......vous touchez......un point sensible."

Difficile de faire plus clair non ? En tout cas, cette position, leur position était particulièrement embarrassante, et gênante pour le coup également. Surtout qu’il ne voyait pas vraiment quoi faire pour se sortir de là, il était celui en-dessous rappelons-le. Pas que pour autant, cela ait l’air de le déranger, mais ce genre de pensées, totalement non professionnelles, restèrent bien loin dans son esprit. Ce n’était pas vraiment le moment. Ils auraient pu rester des secondes, des minutes, des heures ainsi, le temps que l’un des deux ne se décide finalement à bouger, pour éviter que cela « n’empire » en quelque sorte, mais visiblement leur salut vient de toute autre part. A vrai dire, il ne sut vraiment combien de temps s’était écoulé entre leur chute, cette position et l’ouverture des portes, trop peu ou trop long ? Bonne question, mais visiblement, ils avaient de la visite, et l’on ne pouvait pas dire qu’il pouvait voir autre chose que la poitrine de son équipière pour le moment.

Des bruits de pas, des bruits métalliques qui s’approchent, nul doute que ce n’était en tout cas, pas la cavalerie pour le coup dirons-nous. D’ailleurs, Drener fut relevée avec l’aide de visiblement deux jaffas, la remettant sur ses pieds, il en ferait bien de même mais disons qu’il avait une jambe qui ne tenait pas le choc pour le coup. Ils éloignèrent son équipière, contre son gré ou pas, par leur poigne et leur force, tout cela pour le laisser avec la magnifique vue du Goa’uld et de son fidèle toutou du moment. Et apparemment, il n’était pas content, mais pas du tout.


"Tiens ! Toutancarton ! Comment ça va ?"
"Silence ! J’espère que vous en avez bien profité, c’était vos derniers instants de plaisir dans ce bas monde."
"Ah désolé, mais je ne suis pas un obsédé comme vous, je préfère prendre mon temps vous voyez. Je ne suis pas aussi précoce que vous !"

Il était à terre, et il faisait encore le malin, ou plutôt il essayait d’enrager leur « hôte ». Et cela avait l’air de fonctionner en tout cas. Bien sûr, comme à chaque fois, il eut le droit à de nouveaux coups, pas de la part du Goa’uld, non, il n’oserait jamais se salir les mains après tout, mais d’un de ses sbires. Le Goa’uld, Akmen-Râ se contenta pour sa part de jouer la partie sadique, d’appuyer son pied sur sa jambe brisée. Mais il ne lui ferait pas le plaisir de crier, d’hurler ou de pleurer. Non le regard noir de colère retranscrivait plutôt bien qu’à un moment ou à un autre, il se vengerait.

"Je préfère cela. Silencieux, comme doit l’être un esclave."
"L’esclave t’emmerde petite censure !"

Il ne pouvait vraiment pas s’en empêcher, mais en même temps, il le cherchait de toute manière. Il n’aimait vraiment pas ces serpents, il allait leur faire ravaler la langue, mais pour le moment, on dirait bien qu’il n’était pas celui qui intéressait le monde ici présent. Notre cher « ami » du moment préféra d’ailleurs tourner son attention vers Drener.

"Enfin de nouveau parmi nous ? Je dois dire que pour une femelle vous m’impressionnez. Mais le mieux est encore que je demande à ma reine ce qu’elle en pense."

Liam avait été redressé, manu militari, avec bien moins d’égard que sa camarade en tout cas, il avait bien du mal à rester debout, et surtout à observer ce qui se passait pour le coup. Un test ? Encore ? Il ne savait pas, mais le Goa’uld, Akmen-Râ plongea sa main dans la poche ventrale d’un de ses sbires pour en retirer un symbiote et de l’approcher d’Abby toujours maintenu par les gardes. Visqueux, dégoûtant, la bestiole, le symbiote avait l’air de « renifler » Abby, ou plutôt de la sentir, va savoir exactement avant de crier, dans son jargon, quelque chose, qui illumina le regard de leur cher hôte.

"Moi aussi ma Reine, moi aussi. Emmenez-la ! Et préparez la pour la cérémonie ! Je la veux pure et intacte !"
"Eh ! Ou est-ce que vous l’emmenez ?"
"Quelque part ou hélas, très cher, vous n’êtes point le bienvenu. D’ailleurs, je me demande si je laisse mon serviteur en finir avec vous, ou si je vais laisser votre amie mettre fin à vos souffrances. Cruel dilemme."
"Espèce de fils de p***, relâchez la ! Et toi lâches moi espèces de brute sans cervelle ! Je vous jure, vous lui faites quoique ce soit, et je vous pends par les boyaux !"

Comme si cela allait l’arrêter vous me direz, bien au contraire, surtout qu’il était retenu par des jaffas, de façon plutôt musclée, sans oublier qu’il n’était pas au mieux de sa forme, qu’est-ce qu’il ferait ? Franchement ? Pour cela que cela amusa plus qu’autre chose le Goa’uld qui fit signe finalement à tout le monde de sortir, également aux hommes qui emportèrent avec eux Drener, certainement pour la préparer vers ce rituel ou je ne sais quoi, on ne put finalement que l’observer être amenée en dehors de cette salle. Bien au moins l’un d’entre eux serait mieux traité dans un sens, si l’on peut dire. Tout cela pour le laisser aux prises avec leur tortionnaire habituel.

Bien sûr, il s’était détaché, avec l’aide de son équipière, mais à trois contre un, et blessé, dur de pouvoir les combattre. Peut-être pour cela qu’il se retrouva de nouveau attaché, mais cette fois avec des chaînes incrustées dans le mur. Au moins il eut le temps de voir l’état de ses poignets quand on le débarrassa des premières menottes pour mettre les suivantes. Et ça allait être reparti pour un tour ! Espérons que du côté de Drener, cela aille mieux quand même.
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MessageSujet: Re: L'Abby ne fait pas le médecin ! [ PV Abby ] [ Suppression d'Abby ]   L'Abby ne fait pas le médecin ! [ PV Abby ] [ Suppression d'Abby ] - Page 4 EmptySam 26 Avr 2014, 01:41

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Tout ceci était tellement malsain. Comment pouvait-on accepter de rentrer dans les souvenirs des gens et les manipuler ? Utiliser leur faiblesse pour servir ses propres intérêts... Abbygaëlle aurait pu croire que c'était typiquement Goaul'd, mais ce qui la dégouttait le plus c'était qu'elle était certaine que des être humains utiliseraient également cette technique en temps de guerre. Car oui, la planète terre était toujours en guerre conte le Goaul'd, malgré la mort d'Anubis, leurs ombres planaient toujours sur leur jolie petite planète bleu. Beaucoup de serpents souhaitaient les vaincre, sûrement pour montrer à ses semblables sa toute puissance.

Petit à petit, Abbygaëlle redescendait dans cette triste réalité.. Celle où les deux militaires étaient tout deux attachés, avec un état pou le moins inquiétant concernant le major et tout ça sans aucune idée de comment se sortir d'ici... En réalité elle préférerait sûrement être inconsciente, mais elle était trop têtue pour se laisser faire. Heureusement que Matheson redonnait un peu d'intérêt à cette situation plutôt catastrophique. L'on put même voir la naissance d'un sourire lorsqu'il répondit par lui-même à sa question au sujet du restaurant. Peut-être que leur discussion lui permettait un peu d'oublier ce qui venait de se passer ? C'était sûrement le cas... Il avait le don pour lui changer les idées apparemment et lui en était bien reconnaissante.


«C'est une longue histoire, mais non pour une fois ce n'était pas un pari... Enfin mon pari sera de trouver un moyen de la retaper sans casser ma tire-lire pour tout vous avouer. Enfin c'est un autre histoire. » Dit-elle en observant leurs liens respectifs. Elle voulait trouver une solution pour les tirer de là... Enfin c'était sans côté Matheson qui eut la bonne idée de leur faire un remake de leur lien. C'était assez drôle, on dirait presque un film, pourquoi pas une comédie romantique ? L'amour dans la guerre. Enfin jusqu'à ce qu'ils retrouvent prisonniers ici bien sûre... Et aussi si ils étaient amoureux. Oublions cette idée. La jeune doc se contenta donc de dire qu'il devait garder ça pour ses funérailles.

« Tant mieux. Moi non plus. Surtout qu'on est toujours un saint quand on meurt bizarrement et l'auréole m'irait mal. »

Elle tira alors sur ses propres chaînes. Une petite idée était naît dans sa petite tête. Elle lui proposa donc sa petite technique. Avec un peu de chance elle aurait vu juste et ils seraient délivrés. Le capitaine acquiesça, en même temps pour l'instant ils n'avaient pas d'autres solutions. Observant le jeune homme discrètement, elle se dit que s'accrochait à lui était une mauvaise idée, elle allait devoir jouer de ses abdos et bras. C'était dans ces moments-là qu'elle se disait qu'elle aurait du faire plus d'entraînement dans la semaine. Elle lui demanda une dernière fois si il allait tenir le coup...

« Et bien pour tout vous dire c'est pour ne pas être obligé de vous réanimer lors de notre fuite, ça serait dommage ! Mais ne vous inquiétez pas, vous aurez votre carte VIP comme promis. » Lança-t-elle avant de soupirer. C'était l'heure de travailler son corps de rêve n'est-ce pas ? Leur rapprochement était visible, mais ce n'était pas vraiment la principale pré-occupation de la jeune femme au moment précis. Pour L'instant elle essayait de se concentrer sur son objectif. Elle acquiesça face à sa proposition. Ils allaient tirer ensemble, ça fera sûrement céder cette foutu chaîne ! Prise d'élan elle lui donna un coup, ne voyant pas trop où ! Si elle commençait à battre ses partenaires elle n'aurait pas fini ! En même temps... Elle avait le don d'être maladroite avec les hommes, enfin quand elle était un peu trop proche physiquement d'eux étrangement.


Le miracle se produisit. Un bruit sec, deux... Elle céda. Seulement, ce que la jeune femme n'avait pas calculé... c'était qu'elle perdait définitivement son équilibre en libérant ses chaînes. Elle sentit son corps être soumis à la gravité, se retrouvant dans les bras du capitaine. Elle s'accrocha instinctivement à son cou, laissant son visage au niveau de sa poitrine. Il n'allait pas réussir a tenir longtemps debout, elle tentait de descendre, mais c'était fini ! Déjà elle sentait la chute libre venir. Instinctivement, elle resserra son étreinte, protégeant la nuque du capitaine dans la chute. Rapidement, le sol se fit ressentir. Dur. Froid. Enfin en théorie, car elle avait le droit à son matelas préféré apparemment. Elle ferma la yeux une fois à terre. Il y avait sûrement plus de peur que de mal. Elle ne se rendait pas encore réellement compte de la proximité qu'elle avait avec Matheson... Ce n'était pas sa faute, elle était contente d'être entière et libéré.

Lorsqu'elle prit conscience de la situation, elle se rendit compte à quel point leurs corps s'étaient emmêlés. Elle rouvrit brusquement les yeux, juste la chevelure brune du jeune homme était visible. Elle sentit son cœur s'accélérer. Pourquoi est-ce qu'elle se retrouvait toujours dans ce genre de situation avec lui ?! Si encore c'était désagréable, elle saurait rapidement comment s'en sortir, mais là... Elle devait redémarrer son cerveau. Mais sentir son souffle chaud sur sa peau n'était pas pour l'aider, ni le fait que sa robe soit si légère qu'elle pouvait sentir sa peau chaude... Mais le « pire » était sûrement ses mains baladeuse... Elle déglutit en sentant la légère pression qu'il exerça sur son fessier. Elle avait du lui faire mal... Elle ne le pensait pas le genre d'homme entreprenant de la sorte... Et puis il s'excusa.


« Y a pas de mal. » réussit-t-elle à articuler faiblement tentant de se redresser sans trop de brutalité... Seulement, la encore leurs deux corps semblaient vouloir être capricieux. Elle écarquilla de nouveau les yeux, elle ne s'était même pas rendu compte que son genou était à cet endroit sensible. Décidément, qu'elle maladroite elle faisait. Elle le glissa lentement le long de sa jambe pour tenter de ne plus lui faire mal, c'était bien ceux qu'il avait voulu dire non ? Elle se racla la gorge.

« Désolée... Décidément, c'est à croire que je suis faite pour vous tomber dans les bras. » dit-elle plus pour elle même qu'autre chose. Enfin ça lui permettait également de détendre légèrement l'atmosphère, comme si tout ceci ne la touchait pas du tout... Abby tentait tant bien que mal de se relever, mais il fallait dire que sa robe c'était légèrement emmêler avec le corps du jeune homme et du coup son équilibre restait précaire, elle préférait y aller doucement de peur d’aggraver les blessures de son coéquipier. Une petite pensée la traversa alors, se demandant si un jour elle serait sur lui sans avec était bousculé par le hasard. Mais sa pensée disparut rapidement, ils devaient se dépêcher d'agir.

Le problème c'est qu'elle n'eut même pas le temps de se dégager du jeune homme, que déjà leurs hôtes étaient de retour. La doctoresse lâcha un petit « ohoh » annonçant bien des problèmes. Apparemment leur position ne plus pas réellement au Goaul'd qui d'un regard somma à ses sous-fifre de dégager la jeune femme qui se laissa faire. Il fallait dire que ça avait le mérite d'être plus directe que sa technique douce. Ils la reculèrent de son coéquipier, mais déjà Abby tentait d'échapper à leur emprise. Il fallait dire que leur poigne au niveau de ses bras n'étaient pas du tout la plus agréable. Enfin son plus grand problème était que Matheson semblait avoir repris son petit jeu provocateur, sauf qu'à terre cela rendait beaucoup moins bien et surtout il était plus vulnérable. Elle allait dire au Goauld de ne pas faire attention à Liam qui s'était cogné la tête, mais ses mots la firent se stopper net et lever un sourcil. Instants de plaisir ? Une chose était sûr, le Goauld ne devait pas avoir une vie sexuelle palpitante... Enfin, c'était encore une joute verbale de qui avait la plus grosse pour le moment, espérons juste qu'Akmen-Râ ne veuille pas s'en venger. Malheureusement, ce qu'elle craignait arriva et le militaire eut le droit à une petite séance de remise en forme.

« Arrêtez ! Vous devriez avoir honte de frapper un homme a terre ! Ce n'est pas très viril ! »dit-elle dans l'espoir de toucher l'égo du sac à main. Cela sembla un peu prés marché puisque les coups se stoppèrent lorsqu'il leva la main après l'avoir détaillé de haut en bas. Enfin, il reposa son regard sur Matheson, il ne semblait pas vraiment l'apprécier d'ailleurs. Après lui avoir lâcher sa réplique, il fit semblant de ne pas entendre celle de son interlocuteur pour se tourner vers Abbygaëlle. C'était au tour de la jeune femme de ne pas aimer le regard qu'il portait sur elle. C'était quoi son problème au juste ?!

« Vous savez je ne suis pas très partageuse comme femme, alors le mieux c'est que vous me laissiez avec mon coéquipier, voir que vous nous laissez sortir ? Non ça ne vous plaît pas comme programme ? »

Ce qu'il fit lui cloua le bec. Il plongea sa main à l'intérieur du ventre de l'une de ses sbires pour en retirer un Goauld fraîchement nature. Elle recula de dégoût, mais les deux jaffas étaient toujours là pour la maintenir. C'était une blague ? C'était ça ça reine ? Et puis cette vipère qui semblait s'amuser à s'approcher le plus possible de son visage. Ses deux yeux rouges la fixant... Si ses bras avaient été libre elle lui aurait sûrement tordu ce qui lui servait de cou.  Étrangement, la doctoresse faisait beaucoup moins la fière surtout qu'elle comprenait à présent quelles étaient les intentions du Goaul'd à son égard.

« Vous savez je ferais une très mauvaise hôte ! J'ai tellement un sale caractère que tout le monde me déteste alors vous imaginez si vous vous détestez vous même ça serait embêtant ? »

Mais ses paroles ne semblaient servir à rien. Il ordonna qu'on l'emmène. Biensure elle se débattit encore et toujours, avec le plus de hargne possible ce qui n'était pas rien. D'ailleurs les deux jaffas semblaient avoir du mal à la contenir.

« Lâchez moi ! »leur ordonnait-elle. Seulement, tout ce brouhaha ne semblait pas plaire à Akmen-Râ qui sournoisement se glissa derrière Abby, retourna sa bague et la piqua au cou. La jeune femme sursauta surprise, mais alors qu'elle tentait encore de résister, ses forces l'abandonnèrent. Tout commença à tourner autour d'elle, sa vision se faisait flou.

« Liam ? » demanda-t-elle perdue dans l'espoir de s'accrocher à quelque chose. Mais elle perdit pied et se retrouva dans les limbes.

[…]

Un matelas confortable, une odeur d'encens et une main douce lui caressant le visage. Voilà les première sensations que ressentit Abbygaëlle en sortant de son sommeil. Elle s'étira doucement et ouvrit les yeux. Mais la vision qu'elle eut la fit revenir à la réalité. Non elle n'était pas chez elle. Elle recula brusquement. Comment avait-elle pu apprécier le contact de ce serpent ?! Elle observa alors les alentours. Qu'est ce qu'elle faisait là ? Soudain tout lui revint tout doucement. Leur capture, la torture et sa chute libre dans l'inconscient. Elle ne savait pas depuis combien de temps elle était inconsciente. Quoiqu'il en soit, il lui fallut peu de minute pour qu'elle retrouve ses capacités puisqu'elle se précipita vers la porte de ces luxurieux appartements. Elle tenta d'ouvrir la porte, mais elle était fermée. Elle força, mais rien n'y faisait.

« Ne vous fatiguez pas pour rien ma belle. Vous ne pouvez pas sortir d'ici sans mon approbation. Et puis même si vous y arrivez.. Vous croyez certainement pouvoir sortir du vaisseau dans être repéré ? » demanda le Goauld assit sur le lit, abordant un sourire goguenard.

« Qu'est ce que vous me voulez... Je pourrais vous tuer vous savez ? »
« Ça je ne crois pas... Mes gardes sont de l'autre côté de la porte, au moindre bruit suspect ils rentrent... enfin trêve de plaisanterie voulez vous ? Je suis là pour une raison très simple... Je tenais à vous dire que vos travaux sur cette planète m'avait... Impressionnés. Et je suis sûre qu'ensemble nous pourrons faire de belles choses... Si vous y mettez un peu du votre cela pourrait même commencer dés à présent... » ajouta-t-il en s'approchant d'elle. Abbygaëlle qui ne l'entendait pas de cet avis voulut lui assimiler une bonne droite, seulement la drogue qu'il lui avait mise avait du entraver sa rapidité, car il n'eut aucun mal à stopper son poignet. Il lui fit d'ailleurs une clé de bras et l'a rapprocha d'elle, collant son corps au sien. Son autre main vint agripper sa chevelure, l'obligeant à mettre sa tête en arrière.

« J'aime les femmes de caractère, mais je ne supporte pas qu'on me résiste bien longtemps. De toute façon vous serez mienne dans une heure que vous le vouliez ou non. Vous allez d'ailleurs gentiment vous préparez avec l'aide de mes servantes. Si vous refusez je tue votre ami, est-ce que c'est clair ? »
«  De toutes façons vous allez le tuer n'est-ce pas ? »
«  Je n'ai pas encore choisir son sort, mais je pense que vous laissez cette jouissance sera plus intéressant... Quoiqu'il en soit si vous refusez, je ferais également exécuter les suivantes. »
« Vous êtes un monstre. »

Le sourire du Goaul'd s'élargit et il posa ses lèvres de force sur cette d'Abbygaëlle qui se débattut de nouveau sans succès. Une fois sa besogne finit, il la relâcha, la poussant l'on de lui. Il tapa deux coups sur la porte qui s'ouvrit, trois femmes entrèrent dans la salle tandis que lui sortait. Deux d'entre elles étaient jeunes et très belle, l'autre, plus âgée, respirait la sagesse et la beauté passé.

« Je veux qu'elle soit magnifique. » dit-il toujours avec son sourire désagréable avant de disparaître.

Les servantes étaient très douces, mais surtout Abby ne comprenait pas pourquoi est-ce qu'elle se laissait faire ainsi. Elle tenta bien de leur adresser la parole, mais rien n'y faisait. Elles la guidèrent alors derrière vers un pare-vent où la plus jeune voulut enlever ses vêtements. La plus âgée alla prés d'une sorte de baignoire. La doctoresse refusa qu'on la touche, si elle devait se déshabiller ce serait par elle-même. La jeune femme lança alors un regard à la patriarche qui esquiva d'un signe de tête. Elles sortirent tous de derrière le paravent. 

Une fois qu'elles furent sortie, Abbygaëlle observa la salle essayant de trouver une sortie. Cette pièce était malheureusement sans issue. Elle se résolu donc à aller prendre son bain, peut-être qu'une solution tomberait-elle d'elle-même. L'eau chaude fit du bien à ses muscles endoloris et surtout elle put se débarrasser du sang qu'elle avait sur le cou. La veille arriva alors et lui apporta un savon, une serviette et surtout de nouveaux habits. La doctoresse se savonna rapidement, sentant le savon au passage, c'était une sorte de savon à la rose avec du coquelicot... Enfin une odeur qui s'en rapprochait. Elle se sécha et s'entoura de la serviette tiède avant de se diriger vers les vêtements... C'était de nouveau une robe, de couleur noir cette fois.. mais c'était à se demander si c'était réellement une robe qui servait de vêtement car elle était presque intégralement transparente. Abby déglutit. Elle n'allait tout de même pas devoir porter ça ? En tout cas c'était bien ce que comptait lui faire comprendre les suivantes. Elle finit par céder, de toutes façons elle n'était plus à ça prés pour l'instant. On la coiffa, la maquilla, la parfuma. Bref elle était devenue une vraie diva, une vraie déesse. C'est certainement à ce moment-là qu'elle se rendit compte que sa situation était pire qu'elle ne l'aurait imaginé... il voulait faire d'elle un goauld. Un frisson la parcourut. Elle avait peur... Ses pensées se tournèrent alors particulièrement vers le Capitaine Matheson... Elle était sincèrement inquiète pour lui et ne savait pas du tout comment les sortir de ce mauvais. Elle n'eut pas le temps de plus y pense que déjà deux gardes venaient la chercher.


« C'est l'heure de la cérémonie. »

La jeune femme avait un plan en tête... Elle tenterait le tout pour le tout. Elle s'avança vers eux, allant d'elle même dans la grande salle. Tout avait été décoré pour l'occasion... Tiens donc...

« Je vois que vous avez retrouvé raison. Cette robe vous va à ravir.» dit-il voyant qu'elle ne se débattait pas. Il se redressa de son trône pour aller vers elle. Lui aussi c'était mis sur son trente-et-un... Alors qu'il s'avançait, Abby cherchait des yeux une arme... Alors qu'elle se précipitait vers le jaffa qui se trouvait à ses côtés et qui possédait une arme. Ses deux gardes du corps la saisir violemment au niveau des bras, elle les regarda étonnée et tenta cette fois de se débattre. Elle n'avait pas été assez rapide. Akemen-rä leva sa main, habillé d'un gang goauld et l'activa. La jeune femme fut inévitablement attiré par cette lumière et lorsqu'il stoppa elle était légèrement inconsciente. Le goauld recula pour mieux admirer le spectacle.

On la déshabilla et la posa sur une sorte de pierre, tandis que la femme qui portait le symbiote de la reine s'avança vers elle. La bestiole gluante sortit de son ventre pour venir sur la douce peau de la terrienne qui ne pouvait rien faire, encore drogui... Le serpent longeait doucement son corps, arrivant inévitablement vers sa nuque...


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Liam Matheson
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MessageSujet: Re: L'Abby ne fait pas le médecin ! [ PV Abby ] [ Suppression d'Abby ]   L'Abby ne fait pas le médecin ! [ PV Abby ] [ Suppression d'Abby ] - Page 4 EmptySam 26 Avr 2014, 12:31

L'Abby ne fait pas le médecin ! [ PV Abby ] [ Suppression d'Abby ] - Page 4 Tumblr_lnmz0jx8DV1qa4ltvo1_500

L'on pouvait se poser la question, quand même, de savoir pourquoi ce genre de situation lui tombait toujours dessus ? Il ne parlait bien évidemment pas du fait d'avoir Drener dans ses bras, sur lui, de façon aussi proche, cela, c'était exceptionnel. Mais de tout le reste. A croire qu'il cumulait les ennuis vous me direz. Fort possible en tout cas. Mais une autre chose troublante au cours de cette mission, c'était la proportion à se retrouver à chaque fois, proche, trop peut-être de Drener. A croire qu'il y avait quelque chose qui les attirait l'un contre l'autre, et surtout de cette manière. Oh bien entendu, il n'avait rien contre cet état de fait, bien sur, il n'en profitait pas allégrement, ce n'était ni le lieu, ni le moment, pour autant, le fait de l'avoir à chaque fois aussi proche de lui, collée contre lui, n'avait pas l'air de le déranger tant que cela. Bien au contraire.

Bien sur, ses pensées avaient dérivé par moment, après la chute des chaînes et leur chute au sol. Elles avaient dérivé vers quelque chose de plus intime, dans un autre lieu, dans d'autres positions et surtout sans autant de vêtements - pour ce qu'il en restait - entre eux. Dingue que malgré la situation assez alarmante, il était encore capable d'avoir ce genre de pensées plutôt osées, personnelles, romanesques, qui tournaient légèrement vers une sorte de fantasme en fait. D'ailleurs, le fait de la sentir bouger, même légèrement contre lui, son corps s'éveillait. Il faut dire que vu où se trouvait sa tête actuellement n'est-ce pas ? Cela lui donnait quelques envies, comme poser ses lèvres sur cette peau si tentante actuellement.

Il essaya bien de sortir de ce genre de réflexion, plus facile à dire qu'à faire, mais chaque mouvement était en quelque sorte une "torture" me direz-vous. Malheureusement, leur sauveur ou tortionnaire, arriva bien vite pour les séparer en fin de compte. Après les quelques insultes d'usage, et les quelques coups qui accompagnaient tout cela, alors qu'il venait à peine de se libérer, le voilà de nouveau attaché, cette fois contre le mur. Il essaya bien de se débattre, de se libérer, en observant le Goa'uld s'approcher un peu trop près d'Abby, sans oublier de vouloir l'emmener pour je ne sais quoi. Mais c'était perdu d'avance en fin de compte. Il était en rage, il n'était même pas capable de protéger son équipière du moment, tu parles d'un chef d'équipe !

Il stoppa cependant tout mouvement quand il l'entendit prononcer son prénom. C'était bien la première fois que cela arriva, juste avant qu'elle ne perde connaissance et qu'elle soit emmenée je ne sais ou. Il essaya bien d'insulter, de menacer, mais tout ce qu'il reçut en échange, ce fut des coups. Et bientôt, il fut seul, avec son tortionnaire adoré. Il préférait largement la conversation précédente avec Drener en tout cas, et dire qu'il n'aura même pas eu l'occasion de rétorquer. Cela avait au moins eu le mérite de dérider l'atmosphère n'est-ce pas ? Mais pour le moment, il fallait se focaliser sur ce qui allait se passer maintenant. Observant ses chaines, il y avait un loquet, mais il fallait une clef. Certainement son tortionnaire qui l'avait sur lui vous me direz. Tortionnaire qui revint à la charge.


"J'espère que vous avez bien profité de vos derniers moments avec votre concubine. Bientôt, elle ne sera plus des votres."
"Tu sais quoi tête de gland ? J'en serais pas aussi sûr. C'est une coriace tu sais."
"Pour cela que mon maître la veut autant."
"Faudra me passer sur le corps avant sac à main !"
"Oh ? Mais n'est-ce pas déjà fait ? De plus, pour le moment, vous n'êtes pas vraiment capable de grand chose. Continuons voulez-vous ?"
"Quand tu veux ma poule, j'ai hâte de te mettre ta raclée !"

Ah les mots. Cela avait toujours son petit effet. En quelque sorte. Enfin pour le coup, difficile de dire que cela avait un bon effet, vu qu'il se reprit des coups n'est-ce pas ? Pour autant, il ne montra aucun signe de faiblesse, il ne cria pas, il grimaça certes, avec tout ce qu'il avait pris jusqu'à maintenant, mais il ne lui ferait pas le plaisir de craquer.

"Vraiment ? Tout ce que tu es capable sans tes joujoux ? Branleur."

Avant de cracher un peu de sang bien entendu. Sa mâchoire aura bien morflé, étonnant qu'elle n'avait pas été explosée, déboitée ou autre. Bon en même temps, elle avait déjà connu le traitement, à force elle avait l'habitude n'est-ce pas ?

"Ce n'était qu'un début, je tiens à vous garder en vie un maximum, histoire que votre chère et tendre puisse assister voir mettre un terme à vos souffrances."
"Ma chère et tendre comme vous dites, va vous causer plus d'ennuis que moi. C'est une australienne et vous savez ce qu'on dit hein !"

Enfin pour le moment le tortionnaire retourna son attention vers son atelier juste derrière lui, tournant le dos à Liam. Parfait, il avait gardé suffisamment de force pour tenter un dernier coup. Peut-être qu'il aurait de la chance vous me direz. Il le fallait, si on souhaitait se sortir de là n'est-ce pas ? S'accrochant à chaque chaine avec ses mains, il se hissa légèrement pour passer ses jambes autour de la nuque de son tortionnaire avant de refermer le piège et de commencer à serrer. Il l'avait eu par surprise, en même temps, on ne tournait jamais le dos à quelqu'un, même attaché vous me direz.

Il serra, le plus possible, il fallait qu'il lui brise la nuque, mais pour cela, faudrait qu'il arrête un peu de se débattre, il n'arrivait certes à ne pas parler, mais pour autant, il était énergique ce serpent. D'ailleurs, il prit l'un des tisonniers qu'il avait, brûlant, avant de le planter dans sa jambe blessée.


"aaaaaahhhh"

Peut-être qu'au moins cela donnait plus de réalisme pour faire croire qu'il était toujours en train de se faire torturer, mais pour autant, il ne lâcha pas le morceau, resserrant encore plus son étreinte avant de lui briser la nuque. Un craquement sinistre eut lieu, un corps sans vie entre ses jambes. Il put souffler quelques instants en relâchant la pression. Il ne sentait quasiment plus sa jambe blessée, il était encore bon pour l'infirmerie. Des gouttes de sueur sur le front, cela l'avait en quelque sorte épuisé quelque peu, mais il ne devait pas s'attarder trop longtemps. Il devait sortir d'ici, retrouver des armes, et aller chercher Abby. Au risque de sa vie s'il le fallait.

"Et maintenant ? Qui rigole le plus ?"

A l'aide de sa jambe de libre, il commença à fouiller, de façon assez précaire son tortionnaire à vrai dire, mais fort heureusement, il n'y avait pas de poches sur leur costume, les clefs étaient attachées à son ceinture. Grimaçant légèrement sous l'effort, il réussit à récupérer les clefs avec son pied avant de lever la jambe, utilisant son bassin pour les amener jusqu'à sa main. Soufflant une fois cet exercice fait, il prit son temps pour réussir à enlever ses chaines, s'étalant par la suite au sol suite à sa jambe défaillante. Il reprit son souffle lentement, très lentement, après tout cela, histoire de se remettre de ses émotions.

De toute façon il pouvait à peine tenir debout vous me direz, il serait difficile de faire quelques pas dans cet état. Il allait devoir se soigner ou faire de son mieux auparavant, et s'occuper de sa jambe blessée. Rampant légèrement jusqu'à l'établi de son ancien tortionnaire, il le fit basculer au sol, espérant ne pas trop éveiller les soupçons de gardes s'il y en avait en dehors. Observant ce qu'il avait sous la main, il récupéra le fameux tisonnier encore chaud. Il allait devoir s'ouvrir clairement la jambe, histoire de replacer l'os, histoire de ne pas faire pire que mieux en marchant dessus. De son autre main, il prit un morceau de métal, avant d'aller s'appuyer contre un mur vous me direz. Aller, ce n'était qu'un mauvais moment à passer.


"Elle va me tuer."

C'était certain, vouloir se soigner tout seul, c'était vraiment du grand n'importe quoi, mais ce n'était pas comme s'il avait vraiment le choix pas vrai ? Soufflant un bon coup avant de placer la barre de métal entre ses dents, la serrant, il plongea le tisonnier dans sa jambe, s'ouvrant celle-ci juste assez pour pouvoir déplacer de nouveau l'os. Il grimaça, sa mâchoire serrant au maximum le morceau de métal, une larme perlant le long de ses joues, avant de relâcher le tisonnier, soufflant d'autant plus. Il était à bout de force rien qu'avec cela. Mais il ne pouvait pas laisser tomber aussi facilement. Tremblant quelque peu, il laissa un ou deux doigts pénétrer dans cette ouverture avant de déplacer d'un coup sec l'os, le faisant de nouveau craquer. Il était de nouveau en place, mais correctement, ni de nouveau opérationnel, mais avec la bonne structure pour le maintenir, il ne se casserait pas la figure.

Du sang avait coulé le long de cette nouvelle blessure, volontaire celle-ci, déchirant ce qui restait de son treillis, il en essuya le maximum, avant de prendre des barres de métal trainant dans les parages pour en faire une attelle de fortune sur sa jambe. Il avait déchiré son treillis de sorte à pouvoir en faire des liens entre les barres, serrant un maximum pour maintenir sa jambe. Il s'adossa quelques instants contre le mur, histoire de souffler, reprenant contenance avant de se redresser légèrement, titubant même, il n'allait pas devoir trop s'appuyer dessus pour autant. Il observa les alentours, il n'y avait aucune arme dans les parages. Il allait devoir fouiller le bâtiment pour réussir à en trouver une.

Par chance - pour une fois qu'il en avait vous me direz - en sortant de cette salle de torture, aucun garde aux alentours, la sécurité laissant à désirer. S'appuyant plus sur la jambe non blessée qu'autre chose, il avança lentement dans les couloirs, longeant les murs. En tout cas, voir un terrien, quasiment en boxer, difficile de dire qu'il restait plus que cela de toute manière, bien amoché, cela avait un côté assez insolite vous me direz. Mais c'était pour le bien de la mission. Prudemment, il vérifia chaque croisement, chaque couloir. Il ne connaissait pas vraiment les vaisseaux mères Goa'uld comme sa poche, difficile de dire où se trouvait l'armurerie, cela serait au petit bonheur la chance n'est-ce pas ? Mais le temps était compté. Il ne savait pas ce que le Goa'uld avait prévu pour Drener, mais cela n'augurait franchement rien de bon.

Faisant fi de la douleur, continuant d'avancer, il s'arrêta à un croisement en voyant deux gardes présents devant une salle. A se taper la discute. Parce qu'ils étaient capables de discuter ? Grande nouvelle.


"Nous allons avoir une nouvelle Reine."
"Notre Maître a trouvé l'hôte parfaite pour cela. Une terrienne visiblement."
"Les terriens. Vraiment ?"
"Oui. Nous les avons capturés dans le village. Tout était planifié."

C'était un piège, il comprenait mieux. Toute cette maladie, tout le cinéma, tout ce qui s'était passé, cela avait été prévu par le Goa'uld. Il l'avait fait exprès, pour faire venir des terriens. Pas bête dans un sens vous me direz.

"Les ?"
"Oui, elle était avec un homme. Certainement son compagnon."
"Que va-t-on faire de lui ?"
"Connaissant notre Maître, soit il le fera tuer par sa nouvelle Reine, soit le faire devenir son esclave. Après tout, il y a un certain sens de persuasion."

Il se demandait bien de quoi il s'agissait comme persuasion en tout cas. Et ce n'était pas avec des mots qu'il avait réussir à lui faire lécher les pieds, bien au contraire. Il observa encore quelques instants ce qui se passait, espérant qu'un des gardes s'en aille. A un contre un, il avait encore ses chances, en étant blessé, mais à deux contre un, c'était se jeter à la mort. Fort heureusement l'un des deux continua sa ronde, plus loin. Il attendit quelques instants qu'il soit bien éloigné avant de s'approcher lentement, furtivement, se collant contre les parois du mur, avant d'arriver derrière le garde, de passer ses bras autour du coup et de lui briser la nuque purement et simplement. Il récupéra son le cadavre le zat qui s'y trouvait, avant d'ouvrir l'accès à la salle qui gardait.

Ce n'était le lieu où il gardait Drener, mais au moins, il avait retrouvé des petits joujoux, l'armurerie. Enfin ce n'était pas non plus la caverne d'Ali Baba, mais il retrouva leurs armes à eux, entreposées là, ainsi que le sac de médecin de Drener. Il se permit de fouiller - il se fera pardonner plus tard red- récupérant de la morphine avant de se l'injecter. Cela calmerait la douleur dans sa jambe. Ce n'était pas bon pour continuer, mais s'il voulait être un tant soi peu opérationnel. Il récupéra ce qu'il pouvait, les 9mm, son colt M1911 - d'ailleurs mettre un holster à la cuisse sur sa peau nue, quelle classe quand même ! - et son fusil M4 avant de sortir de là. Pas le temps pour tout récupérer, il était un peu pressé.

Ressortant de là, rapidement, il reprit sa marche, en boitant. Certes la morphine faisait effet, pour autant, il savait qu'il ne pouvait pas non plus foncer comme un dératé. Il allait vraiment se faire tuer par Drener vu son état et aussi pour le reste. Mais il y pensera une fois qu'on l'aura récupérer n'est-ce pas ? Le M4 à la main, canon pointé vers l'avant, il avançait lentement en fin de compte, jusqu'à atteindre une toute autre porte. Il y pénétra, prêt à tirer dans le tas, mais visiblement, c'était cette fois les appartements du Goa'uld. Très luxueux à vrai dire, cela ne l'étonna même pas ! Il observa les alentours, s'attendant à une quelconque embrouille, mais non rien du tout. Tout était calme, bien trop calme.

Un mouvement, dans les alentours, lui fit se tourner, pointant son canon sur la forme. Une jeune femme, très belle en tout cas, certainement une des servantes du Goa'uld, qui se tenait là, et qui n'avait pas vraiment l'air d'avoir peur. Pas de cris, pas de regards fuyants ou autres. Il s'avança, boitant, la gardant en joue. Il n'était pas d'humeur pour jouer la diplomatie.


"Ou est la jeune femme ?"
"Quelle femme ?"
"Ne vous foutez pas de ma gueule ! Vous savez de qui je parle. J'ai été torturé, frappé, et j'en passe, et je ne suis pas d'humeur, donc vous répondez à la question."

Cependant, il se passa quelque chose dont il n'avait pas prévu à vrai dire. Les yeux de la servante s'illuminèrent quelques instants, il sursauta quelque peu, ça, il ne l'avait pas vu venir ! Avant de resserrer son emprise sur son arme, si c'était une blague, c'était franchement pas drôle.

"Putain ! Mais vous êtes qui bordel ?"
"Mon nom est Inka, je suis une Tok'ra infiltrée dans le rang de ce Goa'uld."
"Qu'est-ce que vous foutez dans le coin ?"
"Nous avons eu vent des projets d'Akmen-Râ de vouloir piéger une équipe SG, nous devions agir avant qu'il n'y arrive. Cependant votre présence a été un peu prématurée."
"Quoi ? Vous allez dire que c'est de notre faute maintenant ?"
"Il cherche une Reine. Un hôte. Et visiblement il l'a trouvé en la présence de votre compagne."

Il grogna, mais qu'est-ce qu'ils avaient tous à les prendre pour un couple franchement ? Ce n'était pas le cas ! Bon vous me direz, vu comment on les avait retrouvé à chaque fois, cela pouvait porter à confusion, sans oublier que ni l'un ni l'autre n'avait eu l'air contre ce genre de rapprochement. Sentir ses bras autour de lui, sa peau contre la sienne....hum...ce n'était pas le moment de penser aux moments passés.

"Ce n'est pas ma compagne ! Mon équipière, collègue. Mais ce n'est pas ma compagne. Faudrait que tout le monde arrête de nous prendre pour un couple !"
"L'alchimie entre vous deux ne ment pas, ni ce qui vous arrive. C'est l'une des spécificités de la race humaine de mon hôte. Nous sentons ce genre de choses."
"Ouais, c'est ça."

Bon c'est vrai que d'un côté, il y avait une certaine....attraction entre eux deux finalement, cela se voyait, et puis il faut dire que le destin y contribuait aussi beaucoup en les rapprochant à chaque fois de la sorte. Peut-être que d'ailleurs il essayait de leur faire passer un message ? Mais le temps que cela arrive au cerveau.

"Vous devez aller la sauver. C'est important. Ensemble vous êtes important."

Il haussa légèrement un sourcil. Comment ça c'était important ? Qu'est-ce qu'elle allait encore lui sortir franchement ? Que Drener était la sauveuse de la galaxie ? Qu'ensemble ils l'étaient ? C'est ça, pendant qu'on y est, qu'ils se marient et fassent des enfants qui seront les sauveurs du monde ! C'était pas ça quand même ? Non parce que cela allait un peu vite en besogne.

"Qu'est-ce que vous voulez dire ?"
"Un jour, vous comprendrez. L'heure n'est pas à parler de vous deux, mais de ce qui risque d'arriver si vous ne vous dépêchez pas. Elle se trouve dans la pièce au fond du couloir. Dépêchez vous ! Ou elle ne sera plus votre."

Il ne chercha pas vraiment à comprendre ce qu'elle voulait sous entendre. Il fit rapidement demi-tour, enfin aussi vite qu'il pouvait vous me direz, avant de rejoindre le fond du couloir et cette fameuse salle. Nul doute en tout cas qu'elle ne devait pas être seule la-dedans, le Goa'uld devait s'y trouver également n'est-ce pas ? Sans oublier les gardes. Fort heureusement avec la fin de la guerre contre les Goa'ulds et la rébellion Jaffa, il avait beaucoup moins de jaffas à son service, cela s'était aisément remarqué. Soufflant, vérifiant ses armes, il préféra laisser le M4 dans son dos, privilégiant les pistolets, le 9mm et son colt M1911, il pouvait tirer des deux mains.

Il appuya sur le bouton permettant l'ouverture de cette salle, les deux gardes présents juste devant celle-ci retournèrent l'attention vers l'ouverture, ne sachant pas à quoi s'attendre, il en profita pour sortir de sa cachette, sortant les deux pistolets et de tirer une balle dans la tête de chacun. Comme entrée en matière, avec deux cadavres tombant au sol et lui qui pénétrait - certes en boitant - dans la salle, cela avait son petit effet non ?


"Et oui, c'est encore moi le sac à main !"

Il observa rapidement les alentours, Drener était allongée sur une sorte d'autel, sans bouger, alors qu'il pouvait voir le symbiote se diriger vers sa nuque. Mais qu'est-ce qu'elle foutait ? Bon, il avait aussi remarqué qu'elle était complètement.....nue, mais au lieu de s'attarder sur cette vision, plus qu'enchanteresse - ce n'était pas le moment - il visa la bestiole qui continuait de ramper, il attendit le bon moment, quand la bestiole se redressa pour certainement plonger dans son corps avant de tirer une balle, une seule, qui traversa la pièce rapidement avant de venir déchiqueter le symbiote Goa'uld, le tuant sur le coup.

"NOOOOOOONNNNNN !"
"Oups ? Je crois que j'ai tué ta femme."

Le problème, c'est qu'il avait oublié un garde qui lui fonça littéralement, dessus pour le coup, il tenta bien de lui tirer dessus en tournant l'arme vers lui, mais il lui fit éjecter de sa main. Un combat au corps à corps s'engagea, le garde du corps profitant de sa jambe blessée pour frapper dessus, Liam, sachant qu'il ne ferait pas le poids sur le coup, utilisa le couteau récupéré dans leurs affaires pour le planter sous sa mâchoire, vers le haut, transperçant la bouche, le nez, et dans le crâne, le tuant.

Malheureusement, il avait mis aussi un Goa'uld en colère pour le coup, pour preuve, celui-ci, ne se souciant pas vraiment de son garde du corps, qui était mort de toute manière, fit fonctionner son arme de poing, pour les envoyer tous les deux valser contre le mur. Fort heureusement, il utilisa le cadavre comme amortisseur, coussin d'atterrissage. Malgré tout, cela ne faisait pas du bien. Secouant légèrement de la tête, il essaya de reprendre ses esprits, regardant l'autel, où Drener se trouvait encore là, allongée, nue, il déglutit....il fallait vraiment arrêter de penser à cela, avant d'être occupé avec la vision de quelque chose de bien moins plaisant.

Akmen-Râ était devant lui, en colère.


"C'était ma Reine !"
"Fallait pas toucher à mon équipière."
"Tu vas mourir Tau'ri, lentement, et après elle sera mienne, de grès ou de force !"
"Ca tu vois, j'en doute. Tu n'as pas assez de couilles pour la satisfaire !"
"Elle aura bien plus de plaisir qu'avec une loque humaine comme toi."
"Je te retourne le compliment, lopette !"

Ce qu'il y avait de bien avec les Goa'ulds, c'était que cela parlait trop n'est-ce pas ? Il put en profiter pour récupérer le couteau et lui planter dans la jambe, ce qui n'arrangea pas vraiment ses affaires, vu le coup qu'il se prit par la suite. Déjà quelque peu sonné, cela n'arrangea pas sa vision des choses. Et le Goa'uld en profita pour faire fonctionner son arme de poing sur lui. Il allait essayer de lui lobotomiser le cerveau. Il n'avait plus de vision de ce qui se passait autour de lui, simplement de ce rayon qui allait vers son crâne, qui le transperçait de toute part. Il résistait, il ne se laisserait pas faire aussi facilement.

Il le devait, pour son fils, pour Drener également, pour beaucoup d'autres raisons. De plus, qui voudrait manquer leurs retrouvailles et surtout l'engueulade qu'il se mangerait après tout le foin qu'il avait fait pour arriver jusqu'ici ? Personne n'est-ce pas ? Ce serait tellement intense en plus.

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