William écouta avec attention la réponse de Cerise concernant les différentes dynasties des Goa'ulds. L'ancien agent du FBI chercha dans sa mémoire où il avait entendu le mot «Unas». Il l'avait lu dans le rapport d'une mission. Il s'agissait d'une race extraterrestre relativement violente. En somme, le changement de «type» d'hôte marquait la séparation des deux dynasties. Il se demanda comment les Goa'ulds étaient tous parvenu à la conclusion qu'il était préférable de changer d'hôte. Il y a eu une réunion où l'un d'eux s'est dit que ce serait cool de changer un peu d'espèce pour asservir la-dite espèce choisie. Le Sergent sourit lorsque l'archéologue s'excusa de l'ennuyer.

«Je vous assure, vous ne m'ennuyez pas. C'est intéressant. De plus, c'est en connaissant son ennemi qu'on apprend à le combattre. C'est peut être aussi l'une des raisons pour lesquelles il faut garder ses amis à l’œil plus que ses ennemis. Absurde si vous voulez mon avis.... De surveiller ses amis, pas... enfin, laissez tomber je m'égare.»

Cerise continua ses explications tout en vérifiant que l'armure était bien en place. William se sentait un peu bête dans l'armure. Si quelqu'un passait, soit il serait mort de rire, soit il déclencherait l'alarme parce que la personne aurait cru voir un guerrier ennemi. La jeune archéologue expliqua ensuite qu'à l'heure actuelle ils entamaient sans doute leur troisième dynastie.

«Je ne sais pas s'ils peuvent devenir des pariât et mourir, mais j'espère que cette troisième sera bien leur dernière. Histoire qu'on puisse prendre des vacances et explorer le reste de la galaxie sans eux...»

Ce serait le rêve ! Ne plus craindre les Goa'ulds. Certes, il y aurait toujours des dangers sur d'autres planètes, mais pas venant d'une race mégalo, souhaitant sous-maître toute la galaxie, anéantir les autres et cetera. Des voisins sympas en résumé...
La petite brune se dirigea ensuite vers son bureau pour s'emparer de son appareil photo. William se demanda à quoi cela pouvait bien lui servir maintenant. L'explication ne tarda pas.

«Oui bien sûr, du moment que je ne retrouve pas ça sur un quelconque réseau social. Je ne suis pas sûr que la couleur de cette armure me mette bien en valeur...»

L'ancien agent du FBI plaisantait, il se fichait pas mal de l'avis des autres. Il était ravie de pouvoir donner un petit coup de main et pour une fois sans avoir à porter un armement sur lui. Enfin, l'armure était une sorte d'armement mais ce n'était pas le sujet. Cerise expliqua, très sérieusement, qu'elle était certaine que des calendriers des hommes du SGC se vendraient bien. William ne savait si la jeune archéologue plaisantait ou non. Puis finalement, elle éclata de rire tout en expliquant qu'elle préférait plutôt des paysages.

«Hé ! Je vais me vexer...» taquinât-il.

Cerise s'approcha de lui avant de l'étudier de haut en bas. William sentit bizarrement ses joues devenir légèrement rosée. Puis, la jeune femme mit sa main dans l'armure, ce qui étonna le Sergent. Qu'était-elle en train de faire ? William s'apprêtait à lui poser la question, lorsque Cerise prit la parole. Enfin, il s'agissait plus d'une exclamation...

«Heu... vous dites «oh oh» genre «oh oh ! J'ai trouvé un truc génial» ou plus «oh oh, on a un problème»

A priori, Cerise avait bloqué le militaire à l'intérieur de l'armure. La jeune femme semblait presque paniquée.

«Ne vous inquiétez pas, ce n'est pas grave, je suis sûr que ce n'est pas grave.»

Cerise tenta de trouver une solution tout en demandant qu'il garde son calme. A vrai dire, l'ancien agent du FBI était calme, mais il ne dit rien. Du moment qu'il n'y avait pas un mécanisme d'auto-destruction ou tout autre engin pouvant compromettre ses perspectives d'avenir. Il tenta de décontracter un peu l'archéologue.

«J'aurais préféré vous inviter à dîner avant de me faire séquestrer. Dites-moi, qu'est ce que vous savez exactement au sujet de cette armure ?»


Cette question avait pour objectif d'aider Cerise à mettre ses idées à plat en les exposant à voix haut. William aimait faire cela, il trouvait que cette technique était pratique : proposer des trucs à voix haute.

Par Osiris et par Apis

♥ Feat: William Sanders  ♥

Cerise regarda William un instant et sourit. Il était si calme que ça aurait presque put la faire relativiser, enfin presque bien sur.

-"Pas.. grave?"
Elle le regarda un instant dubitative. Il... n'allait pas se mettre a crier ou a l'insulter et la traiter d'incapable? C'était... étrange.
Bon, en fait c'était normal mais après ces derniers mois la normalité et Cerise...

-"Pas grave... j'espére.... enfin non, je suis sure... presque...sure."
Elle eut un sourire crispé en attendant l'engueulade qui allait venir c'était sur non?... bah non, il restait calme, stoïque, un vrai roc et Cerise ne put que le regarder avec de grand yeux admiratifs en souriant.

-" Je.. ne bougez pas, je vais tenté de voir ou ça coince d'accord? Alors je vais glisser mes mains pour tenter de trouver les mécanismes et..."
Elle pensa un instant qu'elle pouvait le mettre mal a l'aise et lui sourit en remettant une mèche derrière son oreille.

-"Je vous promet de ne pas en profiter, enfin... pas trop."
Elle avait dit ça pour donner un peu de légèreté a la chose, après tout s'il réagissait si bien, autant en rire qu'en pleurer non?
Cerise se baissa alors et glissa une main entre l'armure et le torse de William. Force de constater que le militaire était du genre musclé cela lui arracha un petit sourire, après tout c'était mieux de joindre l'agréable à l'utile.

-" Euh, ce que je sais c'est...
me... m'inviter?
Moi? a... diner?"
Cerise perdit tout ses moyens d'un coup et le regarda avec des yeux ronds et un petit sourire aux lèvres, avant d'aller chercher quelques chose, elle ne savait pas quoi encore mais elle trouverait bien;, sur le bureau.

Elle lui tourna le dos le temps de se reprendre. Ça fessait combien de temps qu'on ne l'avait pas inviter a sortir? Non.. il devait dire ça juste comme ça pour détendre l'atmosphère c'était ça. Oui, c'était obligatoirement ça.
Maintenant qu'elle savait qu'il "rigolait" et que ce n'était qu'un jeu, ça allait mieux et elle se retourna.

-"Et bien, je crois que vous ne passeriez pas le portique de la sécurité avec tan de métaux sur le dos. Et puis j'aime les armures mais je dois dire que pour diner, je  préfère les hommes en costard-cravate."
Elle sourit avec une sorte de baguette avec un miroir au bout (comme celle des dentistes) et de tournevis dans les mains.

-"Ne bougez pas."

Elle tenta de passer le petit miroir mais l'armure était très collé au corps du militaire, ou alors il la remplissait bien.
-"Et bien.. le moins que l'on puisse dire c'est qu'elle vous va comme un gant cette armure, presque faite pour vous. C'est dommage que ce soit secret défense car je suis sure que votre petite amie vous trouverez à croquer la dedans ."

Cerise arréta de s'acharner pour rien et réfléchit un instant.
-"Je crois que le mieux serait de passer une radio ou un irm pour voir comment c'est foutu la dessous et vous l'enlever sans dommage.
Je n'aimerais pas vous faire mal... et... je suis vraiment... désolé..."
Cerise baissa la tête un instant réellement désolé d'être responsable de tout ça. D'un coté elle aurait préféré qu'il s'emporte, qu'il soit mécontent ça l'aurait punit. Quoiqu'elle se punissait bien elle même là.

-"Cette armure à l'air d'être unique, c'est pour cela  qu'on me la envoyer avant qu'elle n'aille en zone 51. Déjà le dispositif que j'ai utiliser pour sauver Liam, vous savez ce petit bouclier était étrange.. dommage qu'il se soit décharger en une fois.

Bref... ca avait l'air d'être l'armure du goau'ld enterre là bas, peut être une armure sur mesure réagissant a un code génétique ou autre... C'est possible."
Elle posa une main sur le torse de William et lui fit un petit sourire tout triste, tout penaud avant de rajouter.

-"Je vais tout faire pour vous sortir de là, je vous le promets."

Puis elle pas quelques cou de fil, appelant le docteur Lee et lui demandant conseil. Celui-ci prit la chose à cœur et lui dit de venir avec le "sujet" ce qui lui fit lever les yeux au ciel, mais elle le remercia avant d'aller voir William, d'attraper des notes et de lui demander de la suivre vers le bureau de Lee.

-"On va voir le docteur Lee, et ensuite on avisera. Et si on croise des amis a vous, vous n'aurez qu'a... dire que j'aime les hommes en armures?
Je prends sur moi pour cette bêtises T.T ."

William remarqua que la jeune archéologue semblait surprise qu'il garde son calme. Selon lui, ce n'était pas la peine de s'énerver, pour l'instant il n'était que bloqué dans l'armure cela aurait pu être pire. De plus, cela n'aurait pas été d'un grand secours envers Cerise. Dans l'immédiat, cela n'était pas trop grave. Par contre, si la situation restait la même pendant trop longtemps ce serait problématique. L'ancien agent du FBI sourit à la jeune femme pour tenter de la réconforter un peu.

«Je suis certain que vous trouverez une solution. Il y a peut être un système de secours, ou quelque chose dans ce goût là ?»

Cerise annonça qu'elle allait tenter de trouver un mécanisme en glissant sa main dans l'armure. Il tenta de contenir la chaleur qui lui montait au joue. William sourit lorsque la jeune archéologue annonça qu'elle allait tenter de pas trop en profiter.

«Oh je vois, je suis sûr que vous avez fait exprès pour en profiter un peu. Vous savez, vous n'aviez pas besoin de ça... Ne vous inquiétez pas, j'en ai profiter un peu quand je suis venu. Mais pas trop non plus.»

William évoquait le moment où il était passer devant le bureau de Cerise et que cette dernière était en train de fouiller dans les différents paquets transmis par Walter. Ce n'était pas trop le genre à profiter trop longtemps de ces choses, c'est d'ailleurs pour cela qu'il avait tenté de l'avertir, mais ce n'est pas pour autant qu'on pouvait en profiter quelques secondes. Maintenant, cela ne faisait qu'un juste retour des choses.

La jeune femme se baissa une nouvelle fois afin de chercher un quelconque mécanisme au sein de l'armure. Il sentit la main de Cerise qui parcouraient quelques recoins de l'armure. La situation actuelle observée de l'extérieur devait être assez drôle, si quelqu'un passait les ragots allaient se déployer à toute allure. Mais, ce n'était pas le problème principal du militaire à l'heure actuelle.

Lorsqu'il évoqua une potentielle invitation a aller dîner, William remarqua que Cerise semblait perdre tous ses moyens. Il fut légèrement surprit, une jeune et jolie femme telle que l'archéologue devait avait de nombreuses demandes régulièrement. L'ancien agent du FBI avait lancer cela un peu pour plaisanter, mais la réaction de Cerise le fit réfléchir, peut être devait-il le faire ? Il ne savait pas si c'était une bonne idée, en plus il ne savait pas si elle était intéressée et elle devait avoir déjà un petit ami. Le contraire aurait été étonnant.

Il l'observa retourner à son bureau pour y chercher un objet. Elle finit par trouver ce qu'elle cherchait : une tige métallique avec un petit miroir au bout, comme chez les dentistes. Alors que la jeune femme revenait vers lui, William rebondit sur le fait que Cerise préférait les hommes en costume-cravate.

«Pour vous, je suis prêt à faire un effort.»

Cerise fit passer le petit objet dans l'armure afin de poursuivre sa chercher d'un mécanisme ou d'un autre moyen de débloquer l'armure que portait William.

«Alors, vous trouvez quelque chose ?»

William sourit à l'évocation d'une petite amie. A l'heure actuelle, il n'en avait pas. La dernière fois qu'il était sortit avec quelqu'un c'était quelques semaines avant de rejoindre les forces du SGC. Il était sortit deux mois avec une collègue du bureau fédéral à Boston, mais cela n'avait pas très bien fonctionner. Néanmoins, il avait gardé quelques contacts avec elle.

«Je suis certain que ça lui plairait. Si jamais une petite amie, ce qui n'est pas le cas dans l'immédiat.»

L'ancien agent du FBI se risqua à lui retourner sa question, en espérant que cela ne mette pas mal à l'aise la jolie archéologue.

«Et vous ? Ça ne dérangerait pas votre petit ami de vous voir faire jou-jou avec un homme en armure Goa'uld ?»

Cerise évoqua qu'un passer l'armure au scanner et divers autres appareils devrait pouvoir l'aider dans sa tâche et ainsi parvenir à retirer cette armure. Elle ajouta une nouvelle fois qu'elle était sincèrement désolé. William la regarda dans ses magnifiques yeux bleus.

«Ne vous inquiétez pas. Au pire, si vous y tenez vraiment, vous trouverez un moyen de vous faire pardonner...»

William était sincère. Il était certain qu'une solution existe. Et dans le cas le plus extrême, le SGC disposait de différents lasers et autres gadgets high-tech pour découper l'armure. En dernier recourt du moins.
La jeune archéologue exposa ses connaissances sur cette armure. Elles se résumaient à quelques suppositions sur l'ancien propriétaire de l'armure et sur le mode de fonctionnement de l'armure. William écouta attentivement, hochant uniquement la tête lorsque Cerise évoqua les événements dans le désert Irakien.

Cerise se dirigea ensuite vers son bureau afin d'y décrocher son téléphone et de contacter les laboratoires. La jeune femme revint vers lui quelques secondes après pour lui indiquer que le Docteur Lee était prêt à les recevoir.

«D'accord. Je suis sûr qu'ils seraient tous jaloux. Ça fait un très beau déguisement pour Halloween. En plus, je suis accompagné d'une superbe jeune femme.»

L'ancien agent du FBI pensait sincèrement le dernier commentaire, bien qu'il lui ait échappé plus ou moins. Néanmoins, il ne laissa pas transparaître ce dernier point. Le militaire suivit donc Cerise jusqu'au laboratoire où était le Docteur Lee. Sur le chemin, ils croisèrent quelques membres du personnel du SGC. La plupart était surprit de l'accoutrement de William, d'autres étaient trop occupés à regarder la jeune femme qui se tenait aux côtés du militaire et d'autres étaient trop absorbés par ce qu'ils faisaient pour les remarquer.

Finalement, ils arrivèrent au bureau du Docteur Lee qui commença par demander une explication afin de connaître les éléments qui avaient poussé William a être bloqués dans cette armure Goa'uld.

«Je laisse le Docteur Mercier vous expliquer.»

Une fois toutes les explications données, les interrogations soulagées le scientifique fit passer une série de test à l'armure et à William par la même occasion. Une fois une partie des résultats connus, il les partagea avec Cerise.

«Alors, vous avez trouver quelque chose ? C'est grave Docteur ? :roll : »

Cerise semblait un peu gênée lorsque William lui demanda si elle était célibataire. C'est pour cela qu'il ne poursuivit pas la conversation. Néanmoins, la réponse que la jeune femme lui fournit le fit sourire intérieurement. Il n'en était pas certain, mais l'ancien agent du FBI remarqua que Cerise rougit suite à son compliment. Il ne savait s'il n'était pas aller un peu vite ou trop loin, mais il s'en fichait, il le pensait sincèrement.

Ils se dirigèrent ensuite tout deux vers le laboratoire du Docteur Lee. En plus du petit nombre de personne qu'ils croisaient jusqu'à l’ascenseur, il y rencontrèrent Walter. Ce dernier fit une mimique bien à lui et avant qu'il ne puisse dire un mot Cerise donna une explication. Enfin, si cela était une explication valable. William en rajouta un peu en faisant un clin d’œil au Sergent avant de rejoindre la jeune archéologue dans l'ascenseur. Puis, ce dernier se referma laissant Walter pétrifier. William rit également lorsque Cerise rigola.

«Ce n'est pas grave, j'adore le voir faire ce genre de tête.»

Pendant que l'ascenseur descendait, William ne pouvait s'empêcher de regarder la jeune femme. Néanmoins, lorsqu'elle se tourna vers lui, il arrêta de l'admirer pour regarder droit devant sans pouvoir s'empêcher de rougir légèrement. Il espérait que Cerise ne le remarquerait pas.

«Je vous en pris, les demoiselles d'abord.»

L'ancien agent du FBI suivit la jeune archéologue avec son armure. Il se demandait d'ailleurs comment les Jaffas faisaient pour garder autant de temps ce genre d'armure. D'après ce qu'il avait comprit, celle qu'il portait était une ancienne génération. William espérait pour les Jaffas que les nouvelles générations d'armures possédaient la climatisation parce qu'à l'heure actuelle il avait de plus en plus chaud. A moins que cela ne soit dû à autre chose.

Une fois arrivés au laboratoire, William salua le scientifique avant que ce dernier ne lui fasse passer toute une batterie de tests. Une fois les premiers résultats analysés, le militaire demanda s'ils avaient trouvés quelque chose mais un coup de fil vint empêcher une quelconque réponse.

«Hé ! J'ai un nom, je vous appelle pour le rat de laboratoire moi...»

Visiblement, le Général O'Neill souhaitait les voir tous les deux dans son bureau. William se demanda ce qu'il souhaitait. Sûrement savoir pourquoi un de ses hommes se baladaient avec une armure dans toute la base. Ou bien pour rigoler un petit peu. Voire les deux. Aller savoir ce que cet homme avait en tête. En tout cas, Cerise semblait vraiment inquiète pas cette convocation.

«Je vous inquiétais pas, je suis sûr qu'il veut rigoler un peu... Et accessoirement savoir pourquoi j'ai ça sur le dos.»

La jeune femme proposa même de lui offrir une boîte de chocolat, mais elle se ravisa une fois devant l'ascenseur.

«Et bien, si vous tenez vraiment à vous pardonner, bien que je ne vois pas pourquoi, je suis certain que vous trouverez quelque chose d'autre.»

L'ascenseur arriva et William laissa Cerise monter la première. Elle passa devant lui et ce dernier en profita un peu de la vue avant de lui emboîter le pas. Après, elle avait bien dit qu'elle aimait cette armure, autant que lui aussi puisse profiter d'une certaine vue.