Comme tout Jaffa, Kom'En'Hor dispose d'une excellente condition physique, à la fois obtenue par l'implantation d'un symbiote mais aussi par de nombreuses heures d'entraînement au combat qui font le quotidien des guerriers. En dehors d'une large carrure (bien que moins imposante que Teal'c, désolé mesdames), le natif de Chulak dispose d'un physique banal : des yeux noirs, une chevelure noire. Pas forcément d'une beauté olympienne, mais dégageant une aura mystérieuse qui fait tout son charme.

Bien entendu, il ne déroge pas à la règle abrite une larve au sein de sa poche ventrale, ayant préféré la conserver plutôt que de passer à la trétonine.

Au niveau de l'accoutrement, Kom'En'Hor a délaissé rapidement l'encombrante armure de serpent lorsque la bataille de Dakara fut remportée. Il revêt désormais un pantalon ample et un pull d'un tissu bleu nuit, lui donnant une allure décontractée éloignée des standards militaires.
Quand à sa tenue de combat, il en choisira une le jour où il retournera affronter les Goa'ulds.

Kom'En'Hor était un enfant curieux, un trait de caractère qui paraissait au travers des nombreuses questions qu'il posait. Désormais estompé, il garde ses réflexions pour lui et paraît le plus souvent calme et silencieux. Dans la réalité, le doute l'habite bien plus depuis qu'il a rejoint les Jaffas libres.

Malgré qu'il ait ouvert les yeux sur les faux dieux, le guerrier a mis son esprit de sacrifice, son honneur et sa loyauté au service de son peuple dans l'unique but de racheter ses années de pêchés au service d'Apophis.

D'un naturel désormais méfiant, il accorde difficilement sa confiance et sert le SGC uniquement grâce à leur implication dans la libération des siens.

Kom'En'Hor est né sur Chulak, élevé dans une famille qui n'avait d'autre but que de fournir des guerriers pour renforcer l'armée de son dieu, Apophis. Très vite, l'enfant se montre curieux de tout, remettant en question le culte que voue son peuple envers cette divinité. Mais les questions qu'il posait inquiétaient son père qui préférait le faire taire en lui imposant des exercices toujours plus difficiles, lui expliquant qu'il devait servir aveuglément son dieu, quoi qu'il demandait, sans discuter, sans réfléchir. :

"Si tu veux vivre assez longtemps, fils, sois irréprochable, sois un excellent guerrier."

Des mots qui, pour un enfant, ne voulaient dire que davantage de souffrance pour un vague but. Des mots qu'ils ne comprendraient que plus tard.

Les années qui suivirent furent habituelles pour un Jaffa. Prim'ta, chair à canon pour les attaques. Le Jaffa continuait de se poser des questions mais les punitions qui s'ensuivaient pour ceux qui doutaient le faisait trop craindre pour sa vie. Silencieux, il demeurait.

Rapidement, le guerrier comprend vite que s'il ne veut pas finir comme nombre des siens (mort sur le champ de bataille), il lui fallait exceller et il redoubla d'efforts pour se démarquer dans les combats, rejoignant la garde personnelle d'Apophis alors que Teal'c en était son primat. Son rôle de garde serpent le poussa à exécuter de nombreux innocents, qu'il pensait hérétiques, pour satisfaire son dieu.

La trahison de ce dernier le bouleversa, d'autant plus que le dieu qu'il vénérait se trouvait dans l'incapacité de punir le shol'va qu'ils traquaient pour le livrer devant lui. La mort du faux dieu lui révéla le véritable visage des Goa'ulds, répondant peu de questions et en laissant d'autant plus sans réponses. Kom'En'Hor mit des années avant de prendre la décision de quitter les troupes Goa'ulds pour rejoindre les Jaffa libres et notamment participer à la bataille de Dakara où il dirigea un des groupes qui devaient prendre le temple d'assaut.

Les guerres ayant cessées un temps pour lui, les morts des personnes qu'il a exécutées lui pesaient trop sur la conscience, le poussant à se recueillir en kelnorim, seuls instants où son corps était coupé de son cerveau afin que le symbiote intéragisse avec lui. Pratiquer cette méditation et conserver un corps robuste étaient les raisons qui l'avaient poussé à garder la larve Goa'uld en son sein, à la grande protestation de nombre des siens, condamnant son geste et lui valant une incompréhension et des craintes quand à son allégeance.

Aujourd'hui, il souhaite racheter ses nombreuses années de servitude en combattant les faux dieux qui asservissent encore les siens mais des relations difficiles émergent entre lui et un certain nombre de Jaffas à cause de sa position vis-à-vis de la trétonine et de la conservation de son symbiote. Pour éviter de nuire aux siens, il demande au Conseil des Jaffas de se joindre à la Tau'ri, dans un premier temps dans le rôle de porte-parole des Jaffas libres, avec l'espoir de se joindre rapidement à la bataille aux côtés des premiers hommes.