FICHE DE PRESENTATION DE  *  Tessa Rõry *

PRENOM ET NOM : Tessa Rõry

AGE : 22 ans

SEXE : Feminin

GROUPE/GRADE : d'une Autre Race

Tessa est une de ces filles qui sans être d’une beauté époustouflante, genre top model, attire toujours l’attention. Avec son 1.65, elle n’est pas du tout ce qu’on pourrait appeler une femme imposante. De contexture menue et peau très claire, sans sembler pâle pour autant, avec ses cheveux noirs encadrant un visage fin, ce sont ses yeux couleurs noisette qui accrochent d’immédiat le regard de ses interlocuteurs. Sportive consommée, sous ces dehors fragiles, Tessa est une fille qui surprendra plus d’un par la souplesse féline de ses mouvements et l’élégance naturelle de ses gestes. Bien que dotée d'un physique des plus corrects, elle s'habille de manière assez simple et surtout plutôt pratique que ce soit pour travailler sur son vaisseau ou fuir si le besoin s’en fait ressentir. Après il arrive que le style vestimentaire de la jeune femme soit assez spécial. C'est assez comique dirons-nous de la voir en robe avec l'arme au poing mais rien ne la dérange et elle est à l’aise dans n’importe quelle tenue.

Je suis née par une belle nuit d'été. Mon père et ma mère vivait dans un petit village paysan sur la planète Orban. Ce n'était pas le luxe, loin de là, mais ils étaient heureux et ils le furent encore plus quand je pointai le bout de mon nez. J'étais leur deuxième enfant et leur dernière. Ce n'était pas qu'ils n'en voulaient pas d'autres mais la vie était si difficile qu'ils ne voulaient pas que nous soyons trop nombreux à souffrir de la famine. Oui, il y avait des périodes où le moindre petit fruit que nous trouvions était comme un trésor fabuleux que nous partagions. Je vécus mon enfance ... non je n'eus pas vraiment d'enfance ... Dès mon jeune âge, je fus choisi pour être une Urrone comme mon frère ainé. Les Urrones sont des personnes très importantes dans mon peuple. Choisis parmi les enfants, les Uronnes sont booster très jeunes grâce à des nanocites utilisés pour apprendre plus rapidement. Mes parents étaient très fiers et moi-même j'en étais très flattée, du moins avant que je ne comprenne vraiment ce qui allait m'arriver ...

Je devais avoir à peine six ans et déjà une grande connaissance de la mécanique quand mon frère Devon dût passer son Averium. L'Averium est l'étape finale pour les Uronnes. Les nanocites sont retirés pour être distribué à tous les autres habitants de la planète. Oui mais le seul souci, c'est que sans ses nanocites, l'Urrone ressemble plus à un légume qu'autre chose ... Voir mon ainé dans un tel état me causa un choc énorme. Mes parents semblaient satisfait mais moi je venais de comprendre que je n'avais pas envie de ressembler à mon frère une fois mon Averium passé. Emmagasinant de nombreuses connaissances, il arriva bien évidemment un jour où l'on commença à me parler de passer cet ... examen. Je paniquai et m'enfuis dans la forêt pour me cacher.

Je retrouvai rapidement la grotte où j'avais l'habitude de m'isoler et où je m'amusais à ma façon, c'est à dire en fabriquant des objets plus ou moins utiles. Ma dernière trouvaille était un petit vaisseau spatial conçu pour une personne. Jamais je n'aurais cru penser un jour m'en servir mais suite à cette peur irrationnelle de subir l'Averium, je me mis à m'imaginer l'utilisant pour fuir la planète. Difficile pour une fillette de onze ans de quitter sa famille mais même si j'avais été formée depuis ma tendre enfance à servir mon peuple, j'avais aussi envie de vivre et de profiter de la vie.

J'avais peur et en même temps c'était une grande aventure qui me tentait beaucoup. Il fallut plusieurs semaines pour apporter discrètement à la grotte tout le matériel dont je pourrais avoir besoin. Excellente mécanicienne, je n'avais guère de mal à terminer le vaisseau mais pour tout le reste j'étais complètement novice ... Je ne fis pas mes adieux à mes parents … Non je ne pouvais pas vu qu’ils étaient tant attachés à la tradition. Ils m’auraient surement forcé à passer mon Averium et je n’aurais pas pu leur résister. Bientôt je décollai donc et m'éloigna rapidement de ma planète natale. Heureusement que cette partie de la galaxie était peu encombrée de météorites parce qu'avec les larmes coulant le long de mes joues et m'empêchant de voir correctement, je serais morte immédiatement.

Je voyageai pendant plusieurs heures avant que mon vaisseau ne donne des signes de faiblesse. Bricolé en urgence il n’était pas prévu pour un long voyage et je dus atterrir en catastrophe sur une planète dont j’ignorais le nom. L’atterrissage fut violent et je perdis connaissance. Quand je revins à moi, un homme était penché au dessus de moi. Effrayée, je voulus fuir mais l’homme me tenait fermement tout en s’adressant à moi d’une voix amicale. Me détendant légèrement, j’appris qu’il était un chasseur de prime et qu’il avait vu mon vaisseau s’écraser vu qu’il était là pour affaire.

Me remettant doucement du choc, je discutai longuement avec Kerlan Rõry, puisque c’est ainsi qu’il se présenta. En peu de temps, et après inspection de l’état de destruction de mon vaisseau, il me proposa de m’emmener avec lui afin de l’aider sur son vaisseau et qu’en contrepartie il m’apprendrait les ficelles du métier de chasseur de prime.

Je ne répondis pas de suite à son offre, préférant prendre le temps d’y réfléchir. Machinalement je travaillai sur son vaisseau, un Tel’tak d’après ses dires, dans les jours qui suivirent et quand il m’annonça son départ, je lui donnai enfin ma réponse. Je n’avais que douze ans à cette époque mais une envie débordante d’en apprendre toujours plus. Son engin spatial avait une technologie que je ne connaissais pas encore mais en peu de temps, j’en avais déjà compris les bases. Aussi j’avais envie de le suivre pour continuer mon apprentissage et surtout savoir comment survivre en dehors du « confort » que j’avais sur Orban.

Je pourrais vous raconter pas mal de chose sur les dix années que j'ai passé avec Kerlan dans l'espace mais je n’y vois guère d'importance. Disons simplement que j'ai survécue ... M'arrêtant sur des planètes non habitées ou allant parfois dans quelques villages pour trouver le matériel dont nous avions besoin pour réparer le vaisseau. Je ne quittais que rarement son bord même quand Kerlan faisait ses missions. Oh il m’avait appris à me défendre et je me débrouillais très bien avec une arme à la main mais ce n’était pas mon fort et je préférais largement m’occuper du vaisseau et des arrières de Kerlan.

Il y a quatre ans de ça, alors que je venais de fêter mes dix huit ans, une mission tourna mal et Kerlan en revint blessé. N’arrivant pas à le soigner avec les moyens du bord, je fis route vers la planète la plus proche. J’avais hésité un moment avant d’y poser le vaisseau mais la vie de Kerlan en dépendait. C’est ainsi que je remis les pieds sur Orban …

Je ne m’attendais pas à de tels changements … Voir les anciens Urronnes traités comme les enfants que j’avais vus sur d’autres planètes me réchauffa le cœur. Je retrouvai aussi mes parents qui, malgré qu’ils aient été déçus de mon départ, étaient heureux de me revoir en bonne santé. Je ne restai pas longtemps avec eux, soucieuse de la santé de mon « maitre ». Rejoignant rapidement le lieu où Kerlan était soigné, ce fut pour m’entendre dire qu’ils ne pouvaient rien faire et qu’il ne passerait pas la nuit. Je veillai donc sur lui, lui tenant la main jusqu’à ce qu’il rende son dernier souffle à l’aube d’un jour nouveau.

Après sa mort, mes parents me proposèrent de revenir vivre chez eux mais je n’en avais aucunement envie. J’avais pris goût à ma nouvelle vie à bord du Tel’tak et je comptais bien repartir dès que possible. Réfléchissant quelques jours à mon avenir, j’optai pour reprendre le travail de Kerlan. Voilà plus de six ans que je bossais à ses côtés et nombreux étaient les gens qui m’avaient vu avec lui. A chaque fois, il m’avait fait passer pour sa fille et c’est pour cela que je décidai de prendre son nom, reniant ainsi ma famille d’Orban. Jamais je n’avais accepté leur mode de fonctionnement et même après ces quelques années et l’évolution qu’ils avaient faite, je n’étais toujours pas d’accord avec eux.

Je repartis donc en exploration, voyageant de planète en planète, participant à quelques missions mineures, juste pour avoir de quoi manger et réparer le vaisseau. Pendant l’une d’elle, je fis d’ailleurs connaissance avec l’alliance Luxienne qui tenta de me recruter mais je refusai. Cela ne fit guère plaisir au chef de l’alliance qui semblait penser que je n’étais pas de taille à les affronter. Envoyant deux hommes pour me capturer, je tuai l’un et blessa l’autre pour enfin m’enfuir, leur prouvant ainsi que malgré mon apparence fragile, j’étais une jeune femme des plus débrouillardes.

Depuis, je continue à voyager seule mais j’évite au possible les planètes où je repère un vaisseau de l’alliance. Ce n’est pas que je les déteste, et eux de même, mais disons que nous n’avons pas la même façon d’agir. Après ça devient de plus en plus difficile, vu que l’alliance fait son possible pour étendre son emprise à toute la voie lactée. A se demander si nous n’étions pas mieux sous le joug des goa’uld …

Tessa n’est pas quelqu’un que l’on peut appeler d’aimable à première vue. Plutôt froide et distante au premier abord, Tes' sait qu’il ne faut pas se fier aux apparences et semble ne pas vouloir trop s’engager avec des gens pour ne pas être déçue. Mais cela n’est qu’une pure et simple réaction de peur face à l’inconnu auquel elle est confrontée depuis déjà dix ans. C'est une jeune fille douce, gentille, simple mais qui a quand même du caractère. Active mais plutôt silencieuse c’est aussi quelqu’un de franc qui n’aime pas les secrets, sauf lorsqu’il s’agit de sa personne. N’ayant pas eu une enfance comme toutes les petites filles en rêve, Tessa est quelqu’un qui aime aider les autres. La jeune femme a aussi un besoin intense de se sentir libre et de ne pas être entravée par des ordres, détestant au plus haut point en recevoir. Courageuse et tête brulée, elle est aussi profondément rancunière et peut devenir garce si le cœur lui en dit. Tessa est pour finir quelqu’un d’observateur et qui sait reconnaître si quelqu’un ne va pas très bien, des attitudes et des mimiques que peu de personnes arrivent à cacher.