[Seuls les administrateurs ont le droit de voir cette image]
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« Une fête horrible.... un événement sans détours possible... des nuits étranges... des bruits stridents...
Tout ceci arrive dans l'univers de Stargate, serez-vous assez fort pour survivre...
À vous de nous faire vivre une histoire sans précédent dans nos univers.
À vous de raconter votre histoire d'horreur, glauque, sanguinaire, bestiale, frissonnante,...
À vous de nous faire vivre un instant intense pour fêter cette fête machiavélique.
À vous, cher membre, de commencer votre Horror Show... »
Sanguinolents
Monstrueux
Cauchemardesques
Vous n'aurez pas fini de crier !!!!!
Spoiler:
Le moment est venu pour vous tous, d'enfin laisser libre votre inspiration, de vous lâcher pour Halloween , et ici, on dirait bien que s'est possible cher enfant....
Bien sûr, il y aura des cadeaux pour les plus vilains, oui nous hauts membres de l'horreur, nous allons voter pour les deux Rps les plus représentatifs de HALLOWEEN.
Alors, jetez vous dans la gueule des enfers et montré nous vos dons pour invoquer les pires cauchemars...
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Sujet: Re: Concour Halloween Sam 20 Oct 2012, 21:10
Réglement :
- Le Rp devra être sous forme de 20 lignes minimum.
- Il devra être écrit sur seulement un post, même si les lignes et paragraphe deviendront longues. ^^
- Il devra comporter un titre et vous pouvez y mettre des photos pour illustrer vos pensées et plus si affinité.
- Pas de débordement niveau écriture, ni au niveau du langage, ce n'est pas une raison de faire du n'importe quoi.
-Ensuite, les posts devront se faire ici, donc à vous de vous lancer...
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Sujet: Re: Concour Halloween Dim 28 Oct 2012, 19:20
Bonsoir ! Moi j'aurais quelques questions et une Entité de Pure Bonté m'a conseillée de venir les poser ici
Puis-je participer ? (En sachant que je n'ai pas de perso validé et donc intégré au Rp) Et je ne prétend pas à l'obtention d'un cadeau, je souhaite simplement participer ^^
Ensuite, devons nous faire ce Rp en solo ? Nous avons la possibilité de le faire à plusieurs ? Ou au contraire il est obligatoire de tous suivre le meme Rp et donc de suivre une trame (tout en horreur et frissons évidemment xD)
Donc voila, merci bien !
Meredith R. Mckay
•Chef Scientifique ~ Atlantis• ▲ MODERATEUR ▲
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Messages : 1132 Date d'inscription : 20/07/2012 Age : 30 Localisation : Dans mon laboratoire sur Atlantis. Ou bien en train de me mettre à couvert à cause de Sheppard... Feuille de personnage Affectation: Equipe: Equipe SGA-1 Gène: Ancien par génothérapie.
Sujet: Re: Concour Halloween Dim 28 Oct 2012, 20:59
Coucou Will Pour répondre à ta première question, oui tu peux participer si tu le souhaite Vu que tu ne comptes pas obtenir de cadeau, cela sera par plaisir donc je ne vois pas pourquoi tu ne pourrais pas Pour ta deuxième question, c'est un rp solo
Voilà, j'espère que j'ai répondu à tes questions et hâte de lire ton post
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Sujet: Re: Concour Halloween Lun 29 Oct 2012, 05:51
Merci beaucoup Meredith Je m'y mets donc de suite.
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Sujet: Re: Concour Halloween Ven 02 Nov 2012, 17:53
[ Désolé du double post, mais le dernier remonte à plusieurs jours, cela me paraît donc justifié ]
Voici donc mon Rp pour Halloween, j'espère que vous serez nombreux à donner votre avis, parce qu'il n'est en fait pas si simple de faire un rp qui fait ressentir une part de peur au lecteur (j'ai fait lire à une personne de mon entourage qui la ressentit mais elle a du dire cela pour me faire plaisir)
Bonne lecture !
Spoiler:
Ville de Détroit. U.S.A. Jour de la célébration de Halloween. 21H15.
- Ashley !
- Quoi ?
- Viens !
Ashley, c’est la plus vieille des deux filles de Tom et Jessica Good. Ashley se trouvait actuellement dans sa chambre et c’est sa mère, en criant, qui l’appelait depuis le rez-de-chaussée. Ashley descendit l’escalier avec réticence. Et ce qu’elle vit en arrivant en bas l’étonna profondément. Sa petite sœur, Marie, se trouvait avec ses deux parents au milieu du salon. Et tout trois essayaient des costumes étranges. Marie était déguisée en fantôme, son père en zombie et sa mère faisait de son mieux pour ressembler à une sorcière, mais tous les artifices qu’elle utilisait : maquillages, vêtements, accessoires, étaient bien inutile selon Ashley. Sa mère était une sorcière toute l’année et il était stupide de porter un costume pour le savoir.
- Tu te souviens quel jour nous sommes ? Demanda sa mère d’une voix ravie tout en montrant d’un geste de la main son accoutrement.… C’est…
- Halloween. Répondit Ashley d’une petite voix geignarde.
- Halloween ! Exactement ! Tu viens faire la récolte des bonbons avec nous ?
- Tu as l’intention d’y aller habillée comme ça ?
- Evidemment ! C’est le principe d’Halloween. Sa mère avait dit cela d’une voix grondeuse, la voix que détestait Ashley.[/color]
- Alors je reste la. Je suis connue dans le coin !
- Ashley ! La, c’était son père. Tom. Il soutenait toujours ses filles et leurs conduites devant sa femme. Ashley avait dix-sept ans et son père l’a couvait toujours autant. Cela énervait toujours Ashley, mais certainement pas Marie, du haut de ses dix ans, elle adorait être le centre d’attention de ses parents. Marie rigola à la blague d’Ashley et cette-dernière lança un sourire complice à sa cadette.
- Amusez-vous bien tout les trois !
Ashley remonta dans sa chambre tandis que le reste de sa famille sortait pour aller chercher des bonbons. Ils s’entendaient bien avec leurs voisins, c’est pour cela qu’on leur donna de nombreuses friandises, et tout cela, dans une ambiance bon enfant. Ils firent ainsi plusieurs maisons et croisèrent de nombreux enfants -et quelques adultes- déguisés. Mais l’une de ces personnes retint l’attention de Jessica après qu’elle l’eut croisé, il était très grand et avait de longs cheveux blancs, son masque était extrêmement réel, elle en eut d‘ailleurs un frisson. Tom se rendit compte que quelque chose n’allait pas et dit :
- Que t’arrives-t-il ?
- Regarde ce type !
- Ou ça ?
- Derrière nous. Celui que l’on vient de croiser !
- Et bien quoi ? C’est de son déguisement que tu as peur ? - Non ! J’ai juste eu une drôle d’impression. Continuons.
Pendant ce temps là, Ashley était remontée dans sa chambre pour regarder la suite de son film, c’était un mauvais film d’horreur dans lequel une jeune femme restée seule le soir d’Halloween, ouvrait la porte à une étrange personne qui l’assassinait par la suite. Le film arrivait à son moment clé, lorsque la sonnette de la maison retentit. Ashley coupa son film et descendit en vitupérant. Qui étaient ces imbéciles qui allaient demander des bonbons ? A moins que ce ne soit ses parents qui lui faisaient la blague stupide de sonner avant d’entrer. Tout en déverrouillant et en ouvrant la porte, elle dit d’un ton râleur, puisqu’elle était persuadée qu’elle allait tomber nez-à-nez avec ses parents :
- Il faut vraiment être casse-pieds pour sonner chez les gens à cette heure. Halloween n’est pas la fête des monstres mais la fête des abrutis finis ! Elle ouvrait la porte et se stoppa net. Son interlocuteur n’était pas un enfant puisqu’il était de grande taille et ses cheveux, longs et blancs, encadraient un visage caché sous un masque. Il tendit la main et lui attrapa rapidement le bras. Avant qu’elle ne puisse se débattre ou crier, une autre main se plaquait sur sa bouche tandis que la première main remontait jusqu’à son coup…
- Marie ! Nous allons bientôt y aller ma chérie !
- Déjà ?
- Cela fait plus d’une heure ma chérie ! Aller ! Allons-y !
Ils reprirent le chemin du retour et arrivèrent en quelques minutes devant chez eux. Ils s’approchèrent de la porte et ne la trouvèrent pas totalement fermée, simplement poussée. Tom réagit alors rapidement.
- Jessica, je vais rentrer, dès que je te fais signe, cours au salon et appelle la police.
Il poussa la porte et entra, il faisait nuit noire à l’intérieur. Il appuya sur l’interrupteur de la lumière et avança dans l’entrée. Il ouvrit la porte qui menait au salon et alluma la lumière… Personne. Il revint alors à l’entrée et fit signe en silence à sa femme d’entrée. Elle alla directement au salon avec Marie, à qui elle avait dit de ne pas parler. Tom était entrée dans la cuisine pour s’assurer qu’il n’y avait personne non plus ici lorsqu’il entendit un cri déchirant venant de l’étage. Il se retourna et couru à l’escalier, il grimpa les marches quatre à quatre et traversa le couloir sans allumer la lumière. Le cri venait de la chambre d’Ashley ! Il enfonça la porte plutôt qu’il ne l’ouvrit et trouva Jessica allongée sur son lit. Il s’approcha d’elle… elle était vraiment différente. Il pensa tout d’abord que ce n’était pas elle, ce n’était pas possible ! Il eut tout d’un coup envie de vomir mais se retint et secoua sa fille. Ashley ouvrit difficilement les yeux, une lueur de panique y dansait.
- Je suis la ma… fille. Que s’’est-il passé ?
Ashley sanglotait violement et semblait ne pas pouvoir répondre. Elle leva difficilement la main comme pour montrer quelque chose à son père. Tom se retourna aussitôt et l’homme aux longs cheveux lui sauta dessus… … Lorsqu’elle avait entendu Ashley crier, c’était sa voix Jessica en était persuadée. Cette-dernière décrocha son téléphone et tapa le « 911 ».
- Police secours je vous écoute !
- Quelqu’un est entré chez moi ! Il s’en est prit à ma fille !
- Ou habites-vous ? A quoi ressemble l’agresseur ?
- 23 rue du Président Lincoln. Venez vite s’il vous.. ARGH !
Sans réponse de la part de la femme à la voix paniquée qui venait d’appeler, la standardiste de la police contacta aussitôt la patrouille la plus proche du domicile dont provenait l’appel. Et dire que la standardiste venait des heures supplémentaires en ce jour d’Halloween ! Elle aurait mieux de ne pas faire ces heures supplémentaires ! Et tant pis pour le piano qu’elle voulait s’acheter ! Elle était maintenant obliger de lancer la procédure qui suivait la réception d’un appel. Alors qu’elle aurait pu être chez elle, devant la télé, en train de regarder n’importe quelle stupidité !
- Patrouille 314 ici central.
- Ici patrouille 314, j’écoute central.
- Rendez-vous au 23 rue du Président Lincoln. C’est une tentative de cambriolage, au moins deux victimes. Nombre de suspects inconnus.
- On s’en charge central ! L’officier de police Barl reposa sa radio.- Tu sais que mes gosses m’ont suppliés pour que je ne travaille pas aujourd’hui ? Ils voulaient aller voir un film au cinéma avec moi. Comme si j’avais le temps.
Tout en disant cela, il avait allumé les sirènes et roulait au plus vite en direction de l’adresse indiquée. Son collègue, un dénommé Wang -nom à connotation asiatique (sans blague !) répondit :
- Tu aurais du prendre ta journée ! Moi j’ai personne qui m’attend alors tu comprends !
La voiture de police arriva bien vite devant le domicile des Good. Ils descendirent de voiture et dégainèrent armes et lampes. Wang passa devant son coéquipier et poussa la porte.
- Ouverte.
- On fonce !
Ils entrèrent et braquèrent leurs lampes devant eux : personne. Il avancèrent lentement en direction de la porte la plus proche et l’ouvrirent. Ils entrèrent d’un même mouvement dans la pièce (celle-ci était éclairée par l’éclairage centralisé) et découvrirent un corps au sol. L’officier Barl se pencha sur la personne tandis que Wang surveillait la pièce autour d’eux. Ils cherchaient au moins deux personnes et peut-être autant de cambrioleurs.
- C’est une vieille dame ! Son vêtement est déchiré au niveau de coup et elle a cinq griffures sur le coup. Elle est morte.
Barl retourna le corps, qui se trouvait sur le ventre mais avec la tête tournée sur le côté pour voir si d’autres blessures étaient présentes. Mais il n’y en avait pas d’autres que celles sur le coup. La vieille dame portait un déguisement d’Halloween : celui d’une sorcière. Elle était vraiment très vieille, certainement plus de quatre vingt dix ans et était peut être décédée de mort naturelle, mais cela n’expliquait pas l’appel passé à la police. Pendant qu’il faisait ces observations, Wang s’était approché d’un des deux buffets de la pièce, tout en pointant son arme, il ouvrit la porte. Il tomba alors nez à nez avec une fillette d’une dizaine d’années. Elle sanglotait en silence et eut un sursaut en voyant le policier.
- N’ais pas peur ! Nous sommes de la police ! Je m’appelle Wu Wang et voici mon ami le policier James Barl. Ou sont tes parents ?
Sans rien dire la fillette pointa le doigt sur la vieille femme. Wang extirpa alors l’enfant du meuble, bien qu’elle soit chétive, elle n’avait pas beaucoup de place à l’intérieur et il fallait être malade pour enfermer un enfant dans ce meuble. A moins d’être désespéré. Sans qu’ils ne se concertent, Barl déclencha sa radio :
- Central… Ici l’officier Barl de la patrouille 314. Nous avons trouvé un cadavre et une fillette. Demandons l’aide de renforts, d’une équipe médicale et d’un médecin légiste. La cause de la mort pourrait être naturelle.
Wang avait essayé de calmer la fillette mais sans succès, elle pleurait toujours autant et s’était réfugié dans les bras du policier, enserrant ses bras autour du coup de son sauveur.
- Emmène la fillette dehors, je monte à l’étage.
- Sois prudent !
- Sois tranquille, j’ai bien l’impression qu’il ne s’est pas passé grand-chose ici.
Attendant que son collègue soit sortit à l’extérieur, Barl monta l’escalier et arriva dans un couloir. Il utilisa sa lampe plutôt que l’éclairage de la maison pour fouiller chaque pièce. Il entra dans la première… C’était une salle de bain et il n’y avait rien à signaler. La pièce suivant était une chambre… Tout aussi vide. Il vérifia ainsi toutes les pièces jusqu’à la dernière, la porte était entrebaîllée et il y voyait un lit et… deux formes étranges apparurent dans la lumière de sa lampe torche : deux corps. Barl raffermit sa prise sur son pistolet et poussa la porte. En balayant la pièce pour l’éclairer dans ses moindres détails, il vit un troisième corps. Il y en avait donc un dans le lit et deux sur le sol. Il s’approcha du premier et prit son pouls : rien. Sans regarder le visage, il passa à la personne dans le lit. C’était une vieillarde, elle aussi décédée. Il du contourner le lit pour s’approcher du troisième corps, lorsqu’il pointa sa lampe dans cette direction, il vit que la personne avait de longs cheveux blancs. L’officier de police maintint son arme et sa lampe d’une main tandis qu’il approcha la seconde, en se penchant pour vérifier le pouls de cette personne. Mais la personne se redressa et frappa durement Barl au visage, il était inconscient avant de toucher le sol, mais tandis que sa lampe roulait sous le lit, un dernier spasme musculaire lui fit appuyer lourdement son index sur la gâchette. Un coup de feu partit et se perdit dans le mur.
A l’extérieur, Wang avait installé l’enfant sur le siège conducteur du véhicule tandis qu’il restait debout prêts d’elle. Elle avait acceptée de descendre de ses bras mais ne voulait pas lâcher la main chaude et rassurante du policier. La patrouille de renfort demandée arriva et se gara à côté du premier véhicule de police. Tandis que les trois policiers, deux femmes et un homme, descendaient de voiture, un coup de feu se fit entendre dans la maison. Wang attrapa l’enfant, qui s’était reprise à pleurer de plus belle et avait couru à la seconde voiture qui se trouvait être plus loin de la maison que la première. Les quatre policier et l’enfant se trouvaient derrière la voiture. Wang prit alors naturellement le commandement, il était le seul à être entré et était donc celui qui détenait le plus d’informations.
- Prévenez le central (il s‘était adressé à l‘homme) . Je veux beaucoup plus de renforts que ça, mon coéquipier est la dedans et peut-ête blessé. Vous (il désigna l’une des femmes) occupez-vous de cette fillette, vous la rassurerez mieux que moi. Vous (il désigna l’autre femme) Suivez moi, je veux m’assurer que la porte d’entrée est la seule issue possible.
[i] Ils firent donc le tour, Wang ne cessait de jeter des coups d’œil vers les fenêtres de l’étage, il mourait d’envie de rentrer dans cette baraque et de courir à l’étage pour voir si tout allait bien pour Barl mais cette maison était trop louche et il faudrait être assez nombreux pour stopper les cambrioleurs, qui étaient probablement des tueurs. Cette histoire était étrange, après le coup fil désespéré et le cri de cette femme au téléphone, ils avaient retrouvés une fillette enfermée et une vieille morte sur le sol. Wang n’était pas superstitieux, mais un jour d’Halloween comme celui-ci, ça lui filait les jetons. Les deux policiers revirent auprès de leurs collègues et attendirent encore quelques instants, les nouveaux renforts arrivèrent en même temps que l’équipe médicale et le légiste. La filette fut confiée à qui de droit tandis que Wang expliquait la situation au Capitaine Hill et à son équipe d’intervention -composée de cinq personnes correctement armées et porteurs de gilets par-balles et casques de protection du haut de la tête. Le Capitaine donna ensuite ses ordres.
- Wang et les trois autres vous venez avec nous. Suivez mes ordres comme les autres et tout ira bien.
Hill enleva le cran de sécurité de son MP5 et fit signe à deux de ses hommes de partir en éclaireurs. Ces deux la étaient des bons et ils avaient bien entendu et retenu la description que Wang avait fait du rez-de-chaussée. Lorsque Hill entra, après les membres de son équipe, mais avant Wang et les trois autres policiers, le bas de la maison était sécurisée et les lumières toutes allumées. Les deux éclaireurs montèrent alors à l’étage tandis que les autre suivaient. Hill s’assura que les policiers le suivaient et écoutaient ses ordres silencieux avant de monter à l’étage, le ou les cambrioleurs étaient forcément la-haut, le danger allait bientôt arriver. Avant qu’il n’arrive en haut, Hill entendit un cri d’immenses douleurs et les premiers coups de feu. Il monta les dernières marches en courant et traversa le couloir (tout illuminé) sans même regarder les autres pièces que ses hommes avaient préalablement fouillés.
Les coups venaient de la dernière pièce et il ne voyait -de son équipe- que l’homme qui courait devant lui. La vision d’horreur se présenta à lui lorsque l’homme devant lui tomba au sol, fauché par quelque chose que le Capitaine n’avait pu voir. La pièce était assez grande, mais remplie de cadavres. Il y avait deux civils de morts, un dans le lit, un autre couché sur le sol à côté ainsi qu’un homme habillé en agent de police. Mais le Capitaine, du peu qu’il pu voir, était persuadé que cet homme n’était pas le dénommé Barl, il était bien trop vieux pour cela. Il vit aussi que ses hommes étaient au sol : morts pour la plupart. Il aperçut alors l’unique cible : Une homme de grande taille, les cheveux longs et blancs et au faciès masqué. L’homme ne portait pas d’arme visible mais la blessure faite à la gorge de l’homme mort aux pieds du Capitaine ne pouvait pas être faite à mains nues. L’homme de son équipe, qui s’appelait Thomas et que Hill avait toujours apprécié pour son humour, avait la gorge déchiquetée et une mare de sang, dans laquelle pataugeait Hill, s’était répandue autour.
Le Capitaine tira alors sur la cible, tandis que Wang et les autres entraient également dans la pièce. L’un des gars de Hill, apparemment simplement blessé tira également sur l’assassin. De nombreuses balles perforèrent son corps sans qu’il ne pousse un seul cri. Lorsqu’il arrêta de tirer (le chargeur à demi-vide) Hill s’aperçut que la cible était toujours debout et semblait vivante. C’était impossible ! La créature -ce ne pouvait pas être un homme !- le regarda alors tandis que toutes (oui TOUTES ! ) ses blessures se refermaient. Le monstre acheva alors l’homme -blessé- qui venait de lui tirer dessus. Hill se décala de l’entrée de la pièce pour que les policiers puissent se déplacer, Wang tira à de nombreuses reprises, aidé par les autres agents de police et par Hill. Ce-dernier se rendit compte que les armes ne semblaient faire aucun effet sur le monstre. Il prit une nouvelle décision lorsque la créature attrapa le policier le plus proche et lui écrasa la gorge d’une seule main.
- On se replie !
Les autres ne furent pas longs à réagir, puisqu’ils avaient très certainement eux la même idée. Hill quitta la pièce en dernier, non sans avoir encore tiré sur le monstre. Il courut dans le couloir et s’arrêta une nouvelle fois en haut de l’escalier. Il balança son chargeur vide au sol et en remit aussitôt un nouveau. La créature sortit alors de la pièce, elle semblait avancer délibérément lentement, mais le Capitaine remarqua tout de même que certaines blessures par balles ne se refermaient pas, ou du moins pas aussi vite que les précédentes.
- Wang ! Prévenez votre central, c’est un code rouge !
Tandis qu’il criait cette phrase, il s’était remis à tirer sur la créature. Mais celle-ci s’arrêta et se retourna, Hill vit alors qu’un autre de ses hommes, lourdement blessé au torse, avait tiré sur la créature. Hill entendit alors l’homme de son équipe lui crier :
- Fuyez chef !
Hill trouvait ce dernier acte très brave de la part de cet homme blessé. Mais ce n’est pas pour cela qu’il avait écouté cet ordre et avait sauté dans l’escalier pour le dévaler plus que pour le descendre. Il avait vu, et surtout compris que l’autre avait agit en désespoir de cause et venait de dégoupiller une grenade. Avant d’atteindre le bas de l’escalier, le Capitaine ressentit les effets de l’explosion, la maison trembla tout entière et une partie de l’escalier de bois (trop proche du noyau de l’explosion) avait éclaté et giclé en direction du Capitaine. Ce-dernier fut blessé à de nombreux endroits sur le visage, toutes ces coupures étaient autant de torture pour lui mais il se releva bien vite et tourna son regard vers le haut. Malgré les morceaux de bois qui dégringolaient encore, et l’épais nuage de fumée, Hill ne vit pas de corps bouger. Il attendit ainsi pendant près de trois minutes. Wang et les deux autres revinrent vers lui pour voir s’il allait bien. Mais tant que les renforts ne furent pas arrivé, Hill refusa de partir de la ou il se trouvait, l’arme toujours pointée vers l’étage de la maison : la ou se trouvait la bête la dernière fois qu’il l’avait vu.
L’appel du code rouge avait été pris au sérieux. Trois camions des forces spéciales étaient la, ces même forces spéciales auxquelles Hill appartenait. Il y avait également des camions de pompiers et des ambulances, ainsi qu’un car de police. Et de nombreux journalistes. On était toujours au milieu de la nuit mais tous ces phares allumés étaient autant de projecteurs. Un commandant s’approcha aussitôt du Capitaine -ainsi qu’un médecin- pour écouter son rapport. Après cela, lorsque la plupart des véhicules furent repartis, la maison fouillé et l’unique corps retrouvé (celui de la vieille dame dans le salon), Deux personnes habillées en noir s’aprochèrent du Capitaine.
- Capitaine Hill ?
- Oui.
- Nous sommes des agents gouvernementaux. Nous sommes envoyés par qui de droit pour nous assurer de la mort de ce cambrioleur.
- Un cambrioleur dites-vous ? J’en ai pas vu l’ombre par ici. Par contre il y a bien eu une bête ouais, elle a d’ailleurs butée trois civils, un flic et cinq de mes gars. Alors arrêtez vos histoires et sortez moi la vérité.
- Je vois que vous en êtes venu à vos propres conclusions. Je vais donc vous donner les explications que vous demandez. Mais rappelez-vous que ce que je vais vous dire maintenant relève du secret d’état et que vous ne devrez le dire à personne ! C’est entendu.
- Ouais…
- Cette créature n’est pas terrienne. On appelle cela un Wraith. Ceux sont des extra-terrestres sur-puissant qui possèdent des attributs vampiriques. Ce corps de vieillard que l’on a récupéré, et certains autres qui ont disparus dans l’explosion étaient des personnes dans la pleine force de l’âge. Mais cette créature à aspirée leurs forces vitales.
- Vous vous foutez de moi ?
- Absolument pas ! Cette créature est un élément isolé qui est arrivé ici par malchance. Si vous voulez des preuves de ce que j’’avance suivez moi. Mais accepter mon offre revient à vous engager dans l’un des programmes les plus secrets de la Terre, j’ai nommé le Programme Stargate.
- Il y en a d’autres des immondes machins comme celui-là ?
- Beaucoup d’autres.
- J’espère bien. Parce qu’il va m’en falloir beaucoup à tuer pour venger les morts dans cette maison.
Loin de ce décor, et cette discussion, presque Bisournesque, dans les ombres des arbres plantés de l’autre côté de la rue se tenait un être bipède de grand taille. Un sourire s’étalait sur son immonde face d’extra-terrestre. Ainsi caché dans les ombres, il pouvait observer ses prochaines victimes. L’une d’entre elle l’intéressait particulièrement. Cet humain de petite taille, cet enfant, qu’il avait raté la première fois. Cela ne se reproduirait pas, il s’occuperait de cet être et aspirait toute sa vie, lentement. Très lentement. Il l’écouterait hurler et en prendrait un plaisir fou. Et tandis que cet être vieillirait prématurément, puisque vidé de sa force vitale, lui se réjouirait déjà en pensant à tous ces autres humains. Et plus particulièrement à celui qu’il avait raté, parce qu’il s’était enfui. Juste avant l’explosion. Il tourna une dernière fois son regard vers l’enfant, celle-ci, par le plus grand des hasards avait tournée la tête dans cette direction. Elle laissa ensuite libre cours à sa terreur. Elle avait aperçut encore une fois la créature, celle la même qu’elle avait vu lorsqu’elle était cachée dans le placard. Et elle avait entendu sa mère crier de douleur avant de mourir. La créature se passa la langue sur ses dents pointus en fixant avec envie ce petit être qui bouillonait de vie. Tant qu’elle vivrait, l’enfant n’oublierait pas cette créature aux longs cheveux blancs. Mais elle ne vivrait plus longtemps. Et tandis que l’enfant était dans les bras de la gentille doctoresse qui s’était chargée d’elle, l’enfant hurla de terreur, cette immense terreur s’était emparée d’elle depuis ses intestins et était remontée jusqu’à ses cordes vocales. Elle était terrorisé et ne pouvait plus s’arrêter de crier, repensant à sa mère, son père et sa sœur qui étaient morts, à cause de ce monstre.
La créature cria alors en direction de l’enfant :
- Joyeux Halloween !
Le monstre se détourna alors et s’enfonça dans les ombres et il rit lorsqu‘il entendit l‘enfant crier de plus bel. Ses longs cheveux blancs voletèrent autour de son visage gris tandis qu’il courait en pensant déjà à son festin tout proche…..