Richard est né le jour de la Saint Valentin, deux ans avant la fin de la Seconde Guerre Mondiale. Fils et petit-fils d’aviateur, un grand-père abattu durant la première guerre, il fut élevé dans l’optique de suivre les traces de ces aïeuls, mais ce ne fut pas comme s’il allait s’en plaindre à vrai dire. D’un naturel peu causant, peut-être parce qu’il  avait souvent la tête dans le ciel, ce fut logique, qu’à l’âge de choisir une voie pour son futur, qu’il suivit les traces des hommes de la famille.

Il intégra l’Académie militaire de Colorado Springs pour devenir pilote de chasse, nul doute qu’il fit la fierté de son père à cette occasion en tout cas. Il se passionna pour ces études, sortant même Major de sa promotion. Il allait pouvoir voir du pays, après avoir été enfermé au sein de cette Académie. Et cela ne manqua pas du tout, il fut affecté pour la première fois, en Europe, ce fut d’ailleurs là qu’il fit la rencontre de Sarah De La Bellière, une française. Le courant passa étonnamment bien entre eux, et malgré ses affectations diverses et variées, il continuait à entretenir un lien avec la jeune femme, à la voir entre deux affectations, jusqu’au jour où ils se marièrent et où sa femme le suivit au grès des ordres de l’Air Force. Bientôt, Sarah tomba enceinte, et neuf mois plus tard, elle lui donna un fils, en 1969, alors qu’on se trouvait sur la base américaine de Rammstein, en Allemagne de l’Ouest.

Malheureusement, ce fut également ce soir-là qu’il perdit celle qu’il aimait, en donnant naissance à son fils. Il dut faire face à beaucoup de chamboulements, et surtout s’occuper de son fils. Autant vous dire que pour un jeune Capitaine de l’Air Force, veuf depuis peu, il avait du mal. D’ailleurs, il se plongeait plus dans son travail que dans l’éducation de son fils qui était souvent confié à des nounous. Leur relation n’était pas vraiment « fusionnelle », elle était distante, les rares fois où ils étaient à deux quand son fils était jeune, cela se passait dans un étonnant grand silence. Ce ne fut qu’un peu avant que son fils n’entre dans l’adolescence qu’ils s’établirent pour un moment aux Etats-Unis. Sa carrière avait bien avancé, d’autant plus qu’il n’avait pas fait que piloter des avions de chasse au-dessus de la Corée ou du Vietnam.  Merci au recrutement pour les Black Ops il y a de cela quelques années, un recrutement qu’il avait fait pour oublier la perte de sa femme. Autant dire que c’était loupé !

Mais tout ceci était passé sous silence, sous le secret défense, il passa les années suivantes à tenter de rattraper les années perdues avec son fils, mais comme on le disait, elles étaient perdues. Il fut fier à l’instant où son fils intégra l’armée, même si ce ne fut pas pour devenir pilote. Il n’en montra rien, lui souhaitant bonne chance malgré tout avant de le laisser filer.

On pensait en avoir fini lui également avec l’armée, enfin quasiment, il allait bientôt être en retraite, avec un honnête grade de Colonel, mais bien vite, des « anciens amis » vinrent le chercher. Apparemment on avait encore besoin de vieux briscards dans les renseignements militaires. Pendant les années où son fils fut à l’académie puis dans l’armée, lui, il les passa à « jouer » au consultant civil pour la C.I.A., la N.S.A., la D.O.S., visiblement ces années passaient dans les Black Ops quand il était plus jeune, n’étaient pas restées si secrètes que cela. Il voyagea à nouveau, cela lui évita de penser qu’il était seul chez lui sinon.

Ses « missions » consistaient le plus souvent à jouer les touristes, à dégotter des informations, bien qu’il y eut quelques situations plutôt chaudes où l’utilisation de la force létale fut obligée. Bien vite, son C.V. officieux, l’officiel étant qu’il était à la retraite, arriva sur le bureau de certains hauts dirigeants du Pentagone, et vu que son dossier comprenait la plupart du temps pas mal de bandes noires, et qu’il était classifié, il était l’homme tout trouvé pour leur servir aux quatre coins du monde de fouineur en quelque sorte.

Il ne s’attendait en tout cas pas à cela. Quand il fut mis dans la confidence, il avait sorti une petite ironie du genre : « c’est ça ! Les petits hommes verts existent ! ». Bon apprendre qu’ils étaient gris plutôt, cela le calma aussitôt. Il se demandait bien pourquoi lui ? Après tout, il n’était plus tout jeune, au contraire, mais visiblement son expérience allait aider, et il avait les contacts un peu partout dans le monde, ce qui aidait.

C’est comme cela que se déroula ces cinq dernières années de sa vie, d’ailleurs, il fut mis au courant de l’intégration de son fils au programme par un vieux pote des Black Ops, O’Neill en personne. Désormais, il n’est sous l’autorité – si l’on peut dire – que du Général Hammond qui est le seul au courant de sa fonction de « contractant civil » ou « consultant ». Dernièrement, on l’aurait vu en Honduras, servant de contact sur place suite à la découverte du Docteur Jackson. Mais avec lui qui sait, il serait capable d’aller n’importe où, si cela pouvait le faire voyager un peu !

Salutation à toi ami lecteur, amie lectrice !
Tout d’abord merci d’avoir lu cette fiche jusqu’au bout
Vu l’histoire de ce PV, et sa relation avec son fils, les tournures que peuvent prendre chacune de leurs rencontres peut amener à bien des développements pour chaque perso, chose on ne peut plus intéressante
Si tu as des questions n'hésites pas à me les poser je me ferai un plaisir d'y répondre !  
En tout cas merci à ceux et celles qui liront jusqu’au bout de ce PV.