« Enfin ». Le Capitaine Runan n’avait que ce mot en tête. Elle était dans l’ascenseur du SG-C, avec une pile de dossier sous le bras. La lecture, ce n’était pas son truc. Elle lisait ce qu’on lui imposait, ou ce qu’elle regardait à la télévision, mais aucunement, elle n’aurait dépensée un dollars pour un livre. Elle regardait de temps à autre sa montre, dans cet ascenseur qui semblait s’enfoncer dans les entrailles les plus profondes de la terre. Elle n’avait pas été mise au courant de tous les détails, mais elle connaissait le minimum requis sur son affectation. Une affectation classée « Secret Défense » pour sécurité national. Que lui réservaient réellement les États-Unis d’Amérique ? Elle semblait persuadée qu’une grande majorité de ce qu’elle allait vivre au sein de cette affectation, des plus excitantes, allait la changer profondément.

Elle savait qu’un moyen de transport planétaire avait été trouvé à Gizeh, en Égypte. Elle allait rejoindre une équipe d’exploration, avec pour ordre de mission : trouver des technologies supérieur, afin de fortifier les défenses terriennes. Finalement, sa paranoïa n’en était pas, puisqu’ils n’étaient pas seuls dans l’Univers comme ce qu’elle avait toujours pensé. D’ailleurs, ce connaissant bien, elle savait qu’à un moment ou à un autre, l’envie de prouver à tous son réseau qu’elle avait raison au sujet de petits hommes verts. Ils existent bel et bien ! Elle savait également qu’elle serait placée sous le commandement du Chef de Corps du SG-C : le Général O’Neill, et son chef d’équipe, Le Major Liam Matheson.

Comme à son habitude, elle était impatiente. Une fois sortie de ses pensées, elle rechigna après le compteur de l’ascenseur qui descendait bien trop lentement à son goût. Les deux gardes qui l’escortaient se regardèrent d’un air moqueur dans son dos, avant  de reprendre un regard fixe et neutre, un regard « de tueur » comme l’aurait appelée Kirisa.

Le Capitaine Runan, voulant faire bonne impression, avait optée pour l’uniforme de Cérémonie. Elle portait donc sa coiffe. On pouvait voir qu’elle n’avait pas l’habitude de cette tenue. Un morceau du col de son uniforme était encore plié vers l’intérieur. Ce que le Garde ne manqua pas de lui faire remarquer. A cette remarque, elle fixa le garde, qui maintenait son expression neutre. Elle le remercia brièvement, et la porte de l’ascenseur s’ouvrit enfin.
Elle vit apparaitre un  homme qui devait être âgé de la quarantaine. Peut-être la cinquantaine, elle n’aurait su dire. Il portait une tenue de technicien de l’U.S. Air Force. Ses cheveux Poivres et sels, et ses petites lunettes le démarqua sur le champ pour Kirisa. Elle se dit sur le moment, que si tous les membres du SG-C dégagés une telle aura, elle aurait intérêt de se surpasser. Elle comprit immédiatement l’enjeu. Intuition féminine ? Enfin bref, l’homme releva le regard jusqu’à le poser sur la jeune Capitaine, avec ses cheveux mi- long, roux foncé, avec les pointes relevés.

« Capitaine Runan ? » Demanda-t-il, en enchainant sans laisser la jeune femme répondre. « Enchanté ! Je suis le Sergent Harriman. SG-C. Je sais que vous venez tout juste d’arriver, mais le Général O’neill tiens à ce que vous rencontriez votre chef d’équipe. Le Major Matheson vous attend. Je vais vous conduire à lui. Veuillez me suivre, si vous le permettez. »

Devant ce zèle de politesse, le Capitaine Runan lui répondit simplement :

« Vous avez de la chance, je suis de bonne humeur : je vous le permets », en décochant un succinct sourire qui s’évanouit quand le sergent se retourna brièvement vers elle, d’un air sérieux pour lui faire comprendre que ce n’était pas drôle.

Après une marche silencieuse, le Sergent Harriman lui demanda d’attendre là où elle était. Elle s’exécuta. Il ouvrit la porte, marmonna quelque chose qu’elle décida d’interpréter comme « Elle est ici ».
Et suite au mouvement de la main du Sergent, lui faisant signe de pénétrer dans la salle, elle s’approcha, et aperçut un homme assis sur une chaise, en treillis vert. Kirisa se mit au Garde à vous, et se présenta, d’une façon typique des militaires :

"Capitaine Runan Kirisa, affectée au SG-C, à vos ordres Major. » Elle attendait la suite, au garde à vous, avec le salut militaire.

La Jeune officier s’assied donc en face du Major, dans la salle de Briefing. Elle fut invitée à poser ses documents, qu’elle avait survolés. Pour des raisons de commodités, elle était droite sur son siège. Le siège étant trop haut, ses pieds, une fois les genoux pliés, n’atteignait plus le sol. Elle prit donc appuie directement sur la partie en plastique du Mono pied. Malgré son dos droit, elle faisait très légèrement pivoter sa chaise de droite à gauche, et de gauche à droite, qui aurait pu démontrer un certain stress ressenti, qu’elle s’efforçait de faire passer inaperçu. Elle plaça ses mains délicatement et sensuellement sur ses genoux. Elle semblait attendre que le Major prenne la parole.

Celui-ci daigna enfin lui parler. Elle pouvait observer un dossier devant lui, surement le sien. Quoi qu’il en soit, elle écoutait attentivement le Major qui lui souhaita la bienvenue, auquel elle répondit en hochant la tête lentement et en silence, comme pour ne pas interrompre son supérieur hiérarchique.

Le Major Matheson lui fit confidence de son désamour de la paperasse. Kirisa compris qu’elle n’avait pas un bureaucrate en face d’elle. Et c’est tant mieux. Son aversion pour la politique lui faisait souvent défaut face aux hommes « administratifs ». Pour elle, il ne pouvait percevoir, ni sa sympathie, ni son humour. Donc, c’était forcément un homme de terrain. En tout cas, c’est ce qu’elle en conclut.

Suite à ça, le Major lui demanda si elle avait des questions concernant le programme « Porte des Étoiles ». Et ce qu’elle en savait. Elle prit une grande bouffée d’air avant de déballer ce qu’elle en avait compris. Cependant, ce n’est pas sans bafouiller qu’elle répondit :

« Alors, j’ai compris…qu’il y avait une porte. Cette porte nous transporte vers d’autres planètes. Notre rôle étant l’exploration, la recherche de technologie pouvant profiter à la Terre, et aussi assurer de bonnes relations avec des peuples…étrangers. Enfin étrangers…je veux dire…extra-terrestre ! »

La Capitaine fixait le Major. Elle le fixait comme si elle souhaitait qu’il lise en elle. Dorénavant, elle n’avait qu’un objectif en tête : Prouver ce qu’elle vaut. Elle ne savait pas encore si sa réponse était celle attendue, et de toute manière, cette ambiance professionnel l’a mettait mal à l’aise. Elle attendait de pouvoir rejoindre ses quartiers, et de voir ou elle allait vivre maintenant.

C'est vrai ça. De quoi était-elle réellement capable ? Le Capitaine ne répondit pas de suite au Major. Ce qui sembla une seconde pour le Major, paru une éternité dans la tête de la jeune femme. Elle savait qu'il était de bonne guerre entre les différents corps d'armées de se vanner un peu. Aussi, elle savait que pour certains officiers, les vannes quotidiennes était une réalité dans leur tête. Ne dit-on pas dans les autres corps: «Air Force: 20% d'armée, 80% d'air»?

Son regard avait quitté celui du Major, même si ses oreilles avaient toutes l'attention de celui-ci. Elle regardait en direction de la porte des étoiles, les mains croisées dans son dos et les jambes légèrement écartés. L'anneau qui lui paraissait inoffensif de son poste d'observation, était finalement une voie d'accès potentiel à l'ennemi. Cet immense arc, centre de l'attention du Pentagone et des hauts dirigeants politiques. Elle allait voué son service à la sécurité de la planète. Elle comprit donc, plus en profondeur, la question du Major Matheson.

Elle haussa légèrement le menton, le regard orienté vers la Porte des Étoiles. Un bref sourire se dessina sur son visage, malgré que ses sourcils conservaient une position pragmatique, qui lui donnait un air sûr d'elle.
Le mot «Major» sortit de sa bouche, puis s'en suivit un silence de quelques secondes.

Au fond d'elle-même, elle choisissait attentivement ses mots. Car elle était du genre à plus être attentive aux actes qu'aux paroles. Cependant, elle n'avait aucun acte à son actif pour lui prouver sa témérité si ce n'est ses heures en vol, qui ne sont pas vraiment représentatif du soldat qu'elle est.

«Toutes ces heures passées en vol m'ont appris une chose. Tout observer, tout analyser, prendre un maximum de recul afin de mener une mission à bien. Cependant, dans les airs, le manque de réactivité ne pardonne pas. Hors je suis toujours en vie.»

C'est à ce moment qu'elle se tourna vers lui, sourire aux lèvres, les sourcils légèrement froncés :

«Je vous seconderai à 200% de mes capacités.»

A ces paroles, elle fut prise d'un pincement au cœur, qui s'en suivit par un léger frisson dans son dos. Ce qu'elle avait dit, la rendait fière d'elle. Pour l'instant le Major allait devoir se contenter de sa parole. C'est la seule chose qu'elle puisse lui donner, pour l'instant. Mais si elle devait seconder une équipe, ça voulait dire être encore plus responsable de l'ensemble des hommes et femmes qui les accompagneraient en mission. Elle prenait de plus en plus conscience de l'enjeu, qui se traduisit par un léger écarquillement des yeux, dans sa réflexion. Toujours en étant attentif aux propos du Major.

«Major, il me tarde de voir comment fonctionne cette anneau...ou...Porte des Étoiles.»

Elle enchaîna, sans forcément en avoir la permission. Mais dans ces quelques secondes, sa réflexion interne était en effervescence. Après tout, comment cela aurais-pu être autrement ? Elle venait d'avoir la certitude qu'elle n'était pas toute seule dans l'univers. Qu'elle avait tout à découvrir, et sûrement beaucoup à apprendre des peuples étrangers.

Et cette histoire de serpent ? Elle n'aimait pas les serpents de base, alors des serpents qui prennent le contrôle du corps humain...ça ne faisait qu'alimenter sa propre détermination. Elle n'avait qu'une envie, c'était de tirer sur le premier serpent alien qu'elle verrait. Mais elle devait se contenir. Elle était le second dans une équipe, son intrépidité ne devait pas lui faire défaut...pas au début en tout cas.

Sur invitation de son supérieur, Kirisa fit dos à la Porte des Étoiles. Elle observa quelques instants le Major, puis regagna sa place. Elle pris une posture droite et professionnel. Les précédentes questions lui avait laissés un certain arrière-goût. A vrai dire, c'était surtout ses propres réponses qui lui posaient problèmes. Allait-elle réussir à tenir ses engagements? Elle devait avant tout montrer qu'elle était un officier digne de sa mission, mais l'était-elle vraiment? C'est le genre de question qu'elle se posait.

Elle eu à ce moment là un souvenir de sa précédente affectation. Elle était en vol, en simulation de manœuvres de combat. Oui, même les officiers doivent s’entraîner rigoureusement et fréquemment afin de conserver des réflexes de pilotes. Elle se rappela cette exercice en particulier, car juste avant, elle avait promis à son supérieur à l'époque, de penser à la mission avant tout, et aussi de se comporter comme si la simulation était bien réelle.

En effet, il y a trois ans de cela, lors de cette mission, elle prit la tête d'une escadron de trois chasseurs. Les trois oiseaux de métal exécutaient leurs acrobaties aérienne, et après deux ou trois boutades par la radio qui unissaient les pilotes, un des Chef de section du 5e Régiment, leur demanda gentiment de cesser de «faire les cons» selon ses dires authentiques!

Ainsi, la tour de contrôle, annonça l'arrivée de trois avions russes qui pénétraient l'Espace Aérien Américain, de l'Océan Pacifique. Bien que ses ennemis fictifs étaient représentés par des drones équipés de leurres, si les capteurs considéraient que l'avion avait été touché, ça aurait signifier la fin de l'exercice.

Durant cette manœuvre, le Capitaine Runan ordonna de viré à Droite. Ce que fit son détachement. Après moult tentative d'esquive et de destruction, certes vaines, des engins ennemis fictifs, la Capitaine ordonna de prendre de l'altitude. C'est à ce moment là que le partenaire qui tenait le flanc droit contesta les ordres reçus. Elle lui ordonna une seconde fois de s’exécuter. Et alors que le Capitaine Runan et l'appareil du flanc gauche redressaient la barre afin de prendre de l'altitude, le flanc droit n'en fit rien. Borné et convaincu que la position n'était pas tactiquement avantageuse. Sûrement l'engouement d'un pilote novice voulant faire ses preuves.

Lorsqu'elle vit que l'appareil de droite refusait irréfutablement les ordres, elle décida de se plier aux caprices du pilote en question. Elle avertit donc la tour de contrôle qu'il était hors de question pour elle d'abandonner un membre de son équipe, une vie humaine sous sa responsabilité. Elle condamna ainsi, les trois appareils. Tous trois touchés par les ennemis fictifs. Elle apprit à la fin de l'exercice, que l'insubordination du pilote était travaillé. Leur Chef de Groupement avait, en effet, demandait au pilote de simuler une insubordination pour observer le comportement du Capitaine.

Elle avait échouée sur le point de vue du Commandement. Son erreur a été fatale pour son équipe et donc pour la mission. Un échec qui lui revient souvent en tête. Le nombre de nuit a méditer sur le bon comportement qu'il aurait fallu adopter était élevée. Quoi qu'il en soit, les militaires font preuves de disciplines en général. Mais là, le Major Matheson lui apprit qu'elle aurait deux civils a protéger. Deux personnes de Sciences. Barbante et trop curieuse ? Prudente et intelligente ? Tout dépendra du Docteur Mercier et du Docteur McCowell. Sera t-elle aider le Major a veiller sur l'intégralité de l'équipe, à sa cohésion, et a son efficacité ? Il semblerait que seul le temps pourra le dire.

Lorsque le Major lui confia son régiment, elle eu l'impression d'une porte ouverte, qu'elle se devait soit de refermer, soit de franchir. Mais l'Homme qu'elle avait en face d'elle lui paraissait assez froid. Mais il avait raison sur un point: ils vont devoir se faire confiance. Elle décida donc, force est de constater, de franchir non pas la porte des étoiles pour l'instant, mais la porte du Major Matheson.

«Je suis le Capitaine Runan Kirisa comme vous le savez déjà sûrement. Anciennement affectée au 5ème Force Aérienne des États-Unis, à la Yokota Air Base. J'ai 14 ans de service dans ce régiment, Major. J'y ai appris les fondements du commandement et de la responsabilité. Certes, ce n'est pas leur rôle, mais je n'ai compris réellement ce qu'était le commandement qu'une fois es fonctions prises, en dehors de l'Académie Militaire. Mon engagement, et mon dévouement, pour ma patrie...et maintenant, pour ma planète est indéniable et il fait partie d'une de mes plus grandes forces»

Quant le Major pris la parole afin de prévenir le Capitaine Runan, qu'il y aura des exercices en situations réelles tous les mois, afin de préserver l'unité et l'efficacité du groupe, elle ne put qu'acquiescer étant totalement en accord avec ce dernier. De toute manière, elle savait qu'elle allait vite reprendre l’entraînement, une fois la visite du SG-C effectué et ses quartiers rejoint.

« C'est entendu Major, je m'y emploierai au mieux. »

Et vint la partie ouverte ! Le Major Matheson lui demanda si elle avait des questions. Si elle en avait ? Bien sur qu'elle en avait ! Elle ne pouvait qu'en avoir. La journée fut très riche en connaissance et en quelques heures à peines, elle vit sa vision du monde et sa conception de l'univers changer du tout au tout. Pourtant elle répondit, en lui adressant un magnifique sourire :

« Major, si vous le permettez, je vous poserai les questions quand elle me viendront. Je dois avouer que je dois encore ingurgiter pas mal de choses. Je ne verrais plus jamais les choses de la même façon. Ah ! Et pour le Mess, je pense pouvoir m'en rendre compte par moi-même. Étant donnée nos fournisseurs alimentaire au sein de l'armée...sans critiquer leurs boulot, je pense que je ne devrais pas m'attendre à quelque chose d'extraordinaire. Mais on est déjà plus chanceux que bon nombre de personnes sur Terre, en ce qui concerne l'alimentation, Major. »

Puis après un bref silence, elle lui dit :

" Major...Je suis contente d'être parmi vous..."

Eh bien, devant tant de recommandations, et de mise en garde, elle ne savait plus vraiment si c'était toujours une bonne idée. Mais elle n'avait pas l'intention de baisser les bras pour autant. Une armée d'envahisseurs? Quel aubaine! Les promotions sont plus faciles en période de guerre. En tout cas, c'est le seul point positif qu'elle trouva dans ce que lui disait le Major.

Elle n'avait pas encore conscience de l'étendue de la Galaxie et de la beauté d'explorer des mondes ou aucun terrien n'y avait encore posé le pied. Et c'est histoires de Goa'uld? Des alien voulant conquérir le monde.

« Ça fais un peu cliché, Major, vous ne trouvez pas? » Dit-elle avec un sourire aux lèvres.

Ces vannes déguisés étaient un test, envers celui qu'elle secondera sur le terrain. Elle devait vite le cerner afin de pouvoir comprendre comment il fonctionne, et comment le prendre, de façon à ce qu'elle puisse interagir efficacement avec lui.

Elle n'avait pas peur de dire ce qu'elle pensait, au risque de mal se faire voir. Si elle pensait quelque chose de précis, par rapport à quelque chose ou quelqu'un, elle n'hésitera pas une seconde à l'ouvrir. C'est sûrement ce qui fait le charme de cette jeune officier. Pour l'heure, elle écoutait attentivement les recommandations de son supérieur.

«Je me rendrai donc à l'infirmerie dans les plus brefs délais, Major.»

Elle pensait déjà à tester les quartiers de l'équipage.

«Pour la couchette, on dort avec la garnison en commun, ou bien, nous avons une chambre individuelle affectée? Pour les permissions, comment ça se passe?»

Une fois ces questions posés, et ses réponses obtenu, elle attendait le signal de son supérieur pour rejoindre ses quartiers. Elle devait encore faire la connaissance de ses deux coéquipiers. Des civils. Mais vu la mission qu'elle s'était vu confier, elle ne douta pas un seul instant, qu'il s'agissait sûrement de l'élite civil, surtout en matière scientifique au sens large du terme.

Elle se rappela que son père et sa mère étaient tout les deux de brillants civils, dans l'enseignement.
Puis, les civils qui les accompagneraient, avaient reçu une formation militaire, supposa t-elle. Ou du moins, les commandes de bases du terrain. Elle savait d'expérience que la confiance était la clé de la réussite dans un groupe. Elle ne se donne pas, et ne se reçois pas. Elle se gagne. Elle s'obtient par les actes. Ce qui la rendait bien plus précieuse au yeux de Kirisa.

Elle revint à elle, malgré le cours laps de temps qui avait séparé ses périodes de réflexions. Une fois, le Major, ayant finit sa discussion, elle attendit de recevoir l'ordre de se lever pour rompre les rangs.

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