Bastet marchait dans les rues bondées de Bubastis. Elle n'avait pas choisit ce moment de la journée pour rien, c'était l'heure pleine pour le marché et les gens ne fessait que finalement peu attention a elle, surtout que pour une fois, elle était habillée de façon peu coutumière.
Exit ses jupes longue,semi-transparentes ou découpées, cousues de fils et de pierres précieuses, exits les brassières, les parures... Non, aujourd'hui Bastet avait passée des vêtements très simple et de style jaffa, puis,  en passant devant une échoppe elle avait subtilisé un large foulard qu'elle avait passé autour de sa tête.
Le fait était là: elle avait beau être la grande reine, sans ses bijoux, son maquillage, ses parures, ses vêtements... personne actuellement ne la reconnaissait.
Bien sur il aurait surement était tout autre dans l'enceinte du temple en lui même, mais elle n'y était pas, aujourd'hui elle avait à faire.

Elle se fondit dans la foule, observant à droite à gauche, et finit par trouver ce qu'elle cherchait: un marchand d'étoffe. Elle s'approcha en repérant un sac en bandoulière qui lui sembla convenir a sa tache du jour. C'était LE test.
Bastet s'avança, la tête couverte, et commença a négocier pour le sac se demandant s'il la reconnaitrait ou pas, mais non et elle s'en fut après que l'homme finit par brader son bien.

Maintenant... c'était l'étape suivante et pas la moindre: approcher la porte des étoiles sans se faire repérer par ses gardes et ce serait plus difficile. Autant elle pouvait comprendre que les simples habitants humains ne la reconnaissait pas réellement, autant pour les gardes à son service...
Enfin, en même temps, même si elle jouait encore à la fille de l'air, et qu'elle ne voulait pas qu'on l'ennuie car elle avait vraiment besoin d'accomplir cette tache, elle se dit que s'ils ne la reconnaissaient pas...  elle ferait surement un massacre !
Cherchez le dilemme hein!

Elle s'approcha de l'esplanade avec le chapa'ai et sourit: la chance était au rendez-vous. Un groupe était en partance, pour où? Elle ne savait pas, mais c'était mieux que rien, une fois sur place elle pourrait toujours repartir dans l'autre sens.
Ni une, ni deux elle s'approcha du groupe et se mit a sourire à une petit fille présente dans le groupe alors que les gardes horus encadrant le chap'pai les observaient. Ils ne pouvaient les entendre mais les voir, alors elle se fit douce, mais d'un coté cette petite était si mignonne et communicative que ce ne fut pas dur. Sa mère sourit et elle commencèrent à parler de tout et de rien et Bastet se dit qu'elle s'était toujours sentit bien proche des femmes.
Elles étaient plus communicatives, moins hautaines, plus dans un esprit de groupe constructif.... peut être car elles donnaient la vie.

La porte s'activa et Bastet rajusta son voile, essayant de cacher son visage au maximum et finit par passer le chap'pai a coté de la mère et de sa petite fille.
Elle soupira une fois la porte passée en se demandant un instant ou elle avait atterrit, mais les gens se dépêchèrent de rejoindre un village plus loin et elle constata qu'il n'y avait pas de garde...

Parfait! ce sera bien plus facile. Elle sourit à petit fille qui lui fessait de grand signes alors qu'elle suivait sa mère vers le village et se tourna vers le DHD et composa  l'adresse d'une autre planète bien particulière et passa la porte.
Nouveau changement de décor: elle était de nouveau prés d'une agglomération mais ce n'était pas un petit village perdu dans une forêt.
Elle était à la limite d'une grande ville et elle savait ou elle devait aller. Elle s'avança vers les jaffas qui surveillaient la porte et baissa la tête, comme une femme normale aurait fait et cela l'arrangeait bien, elle n'avait pas envie qu'ils puissent l'identifier.

Bastet sourit alors qu'elle rejoignait les premières habitations.

Maintenant elle devait allez trouver des fournisseurs. Ce ne serait pas bien difficile, si on avait de quoi payer on trouvait tout ce qu'on voulait sur cette planète et elle était sure d'avoir ce qu'il fallait sur elle. Ce n'était pas la première fois qu'elle venait enfin... c'était la première fois qu'elle venait seule et dans ce corps-ci. Elle baissa son voile, dévoilant son visage et finit par flâner dans le souk qui s'étalait devant elle.

Elle aurait put aller chercher ses plantes elle même, diriez-vous, mais honnêtement, la dernière fois qu'elle l'avait fait... cela s'était mal passé: Malmenée par un jaffa corrompu, chassée par l'alliance, elle n'en gardait pas un super souvenir, quoique la présence de ce petit humain l'avait réconforté.
Enfin, réconforté … disons qu'elle ne réussissait pas à le sortir de sa tête, petit obsession diront-nous pour le coup.

Ce fut perdue dans ses pensées que Bastet, un sourire aux lèvres, se dirigea vers une auberge, prenant place dans un large espace avec une vue a 280° sur les alentour.

Elle s'installa et commanda a manger. Elle se dit qu'avant tout elle pouvait prendre des forces et flâner ça la changerait de voir ce qui se passait ici, et puis c'était un bon plan pour choper des informations. Et après tout elle sortait si peu de chez elle, quoiqu'en ce moment... Enfin bref! elle avait toute la journée pour faire ses emplettes.

Elle porta son verre a la bouche, en s'installant confortablement sur sa chaise, se laissant aller nonchalamment en arrière pour profiter du bon temps et écouter ce qui se disait autour d'elle.

Sod, planète des sodans, fin de journée

Le soleil était rasant et une lumière rougeoyante éclairait le village. Dag'ar sortit de la hutte du conseil. Il avait un petit sourire, Haikon venait de lui signifier qu'il partait en mission. Sa première sortie hors de Sod. 20 ans qu'il attendait cette autorisation, 20 ans d'un dur entrainement, 20ans de sueur, de blessures et de douleurs. Mais Haikon le considérait enfin prêt à affronter l'extérieur.

Demain il embarquera à bord d'un tel'tak vers une planète qui lui était inconnu. Son objectif, vérifié les informations disant que des jaffas se sont libérés du joue des Goa'uld. Il prit la direction de sa maison, afin de préparer ses affaires. Sa mère avait préparé le repas, à la quantité de nourriture sur la table, Dag'ar comprit que Haikon l'avait déjà prévenu. Elle affiché un sourire forcé, ses joues était encore humide des larmes qu'elle avait versé. Elle savait nécessaire ces missions, mais elles avaient déjà pris son époux et son fils ainé.
Dag'ar s'approcha de sa mère, elle tendit les avant-bras pour que son fils les étreignent des siennes. Ce que fit Dag'ar, mais il surprit sa mère en l'attirant contre lui et l'enlaça. Ils restèrent quelque instant comme cela sans dire mots. Ces quelques minutes parurent durer une éternité. Il savait que ce geste réconforterait sa mère. Ils séparèrent et sans un mot, se mirent à table. Le repas fut d'un silence solennel.

Le repas fini, il quitta sa mère et entra dans sa chambre. De sous son lit, il sortit une boite en bois brun finement ouvragé. Elle contenait le bouclier d'occultation de son père ainsi qu'un petit tube métallique  d'une longueur de 20cm. Il prit le morceau de métal argenté, se leva et mis sa main à l'horizontale. De son pouce il effleura un bouton dissimulé dans les arabesques gravé sur son pourtour. Une seconde plus tard Dag'ar tenait en main un bâton de combat long de 2m. Il fit quelques mouvements et effleura une nouvelle fois le bouton. L'arme redevint un simple tube de métal. Il prit les deux objets et les fourra dans sa besace, il prit quelque vêtement neutre, demain on lui fournira quelque perles et pierres précieuses qu’il pourra échanger.

Il se coucha, mais le sommeil ne vient pas immédiatement. Il resta là à observer le plafond de sa chambre et à penser à Nergal, son frère disparu.

Qarant-E, planète marchande

Dag’ar descendit du vaisseau de transport occulté qui s’était posé dans une clairière.

• Le Pilote
  

- Tu trouveras une ville dans cette direction, tu en as pour ½ journée de marche.

• Dag’ar
  

- Merci, et qui est mon contact ?

• Le pilote
  

- Tramess, le coureur des bois. On est aux premiers beaux jours, il doit être en ville pour vendre les peaux qu’il a tannées aux jours de froid et de neige. Il loge alors à l’auberge. Bonne chance.

Dag’ar pris sa besace et se mit a partir a petit trop. Il était pressé de découvrit une ville autre que celles de Sod.

Une fois sortit des bois, il remarqua vite le chemin menant à la ville, il rejoignit la voie marqué par le passage des charriots, et vu au loin un groupe de marchant. Il pressa le pas afin de les rejoindre et rentré dans la ville en même temps que le groupe. Il savait qu’il serai plus discret de se fondre à la population. Une grande porte de bois et bronze bâtit dans les fortifications de grès marquait l’entrée de la ville. Malgré l’immensité de la construction, Dag’ar resta conscient qu’observer le monument risquait de le faire démasquer. Il baissa la tête et franchis la porte en même temps qu’une charrette tirée par deux créature bovines. Elle était rempli de paniers de légumes, Dag’ar en déduisit que l’homme allait au marché, il l’accompagna afin de se rendre au centre ville.

Ils arrivèrent sur une grande place, entourée de bâtiments de grès  haut  de 2 étages. Pour Dag’ar il ne pouvait y avoir qu’une seul auberge mais très vite il repéra qu’il y en avait plusieurs.  Il en choisi une afin d’avoir un point de repère.  Il entra et s’adressa à la jolie brune qui passait devant lui avec un plateau rempli de verre de grès.

• Dag’ar
  

- Je cherche une chambre pour 1 ou 2 jours

• La serveuse
  

- Comme beaucoup, que voulez-vous que je sache moi. Allez plutôt demander à la patronne, c’est la grosse en train de montrer ses miches à tout le monde, là-bas.
Apparament la serveuse avait une dents envers la patronne. Dag’ar s’exécuta et se dirigea vers la patronne.

• Dag’ar
  

- Salutation, taulière. Avez-vous une chambre pour 1 ou deux nuitées.

• La patronne
  

- Contre monnaie sonnante, je vous ferais de la place dans mon lit s’il le faut.

• Dag’ar
  

- J’ai de quoi payé ma chambre. Mais je préfère profiter de mes nuits seules. Le voyage a été longs et de repos j’ai besoin.

• La patronne
  

- Si seulement d’une chambre vous avez besoin, j’ai ce qu’il vous faut.
Elle conduisit Dag’ar vers un livre où il s’enregistra, elle lui demanda un gage. Dag’ar sorti une petit perle noir de faible diamètre. Elle regarda la perle et lui dit

• La Patronne
  

- En haut des escaliers, prenait la chambre du fond. C’est la plus grande et de plus vous entendrez moins le bruit de la grande salle ce soir.

• Dag’ar
  

- Merci, pourrai-je me restauré ?

• La patronne
  

- Prenez place dedans ou dehors je vous envoie Jocylia.
Elle se retourna et se mis a hurlé
- Jocylia, petite peste, viens ici. Tu vas t’occuper de mon seigneur comme on t’a appris. Et pas de commentaire, je ne veux rien entendre.
Dag’ar regarda l’échange de regard et ce dit qu’il ne valait mieux pas être entre les deux. Il regarda la terrasse et alla se posé à une table contre le mur. Il s’aperçu que la place été déjà prise par une magnifique jeune femme. Il se posa à une table à côté et attendit son repas.

Quelque chose de magnétique, l’incité à regarder cette femme. Un je ne sais quoi de félin. Et c’est là qu’il comprit sa larve réagissait à un goa’uld à proximité. Il se mit a observé atour de lui le plus discrètement possible.

Bastet grignotait les fruits secs dans son assiette d'un air passionné... ou presque. Son regard était captivé par la populace en mouvement dans la rue passante. En même temps elle regardait l'air de rien, les rues alentour, les habitations... les toits. On ne savait jamais s'il fallait fuir, mieux valait savoir quelles options s'offraient à vous. Elle n'en avait jamais eut besoin avant ce jour, pas ici en tout qu'a.

Elle porta le verre d'alcool a ses lèvres et bu de nouveau pour faire passer ce qu'elle mangeait, et se raidit légèrement, presque imperceptiblement en sentant une présence. Un congénère. Encore un ? Elle passa la langue sur ses lèvres en soufflant intérieurement... goa'uld ou Jaffa ? Elle ne savait pas réellement et ne le serait que s'il se dévoilait.

Elle regarda sans tourner la tête le nouveau venu qui venait s'installer prés d'elle et le fixa le temps qu'il s'installe, le détaillant de la tête aux pieds, pour se détourna de lui pour revenir a la rue négligemment.

Elle aurait put se demander ce qu'il faisait là, ect, mais en vérité cela ne l'intéréssait pas. Elle était presque certaine qu'il s'agissait d'un banal jaffa.

Bastet leva les yeux de même vers la serveuse quand celle-ci vint s'occuper de lui avec son attitude toute charmante. Celle-ci vint la voir ensuite.

• Jocylia , la serveuse
- Alors madame vous avez fini?
Quoique vous avez pas trop touché à votre assiette... Enfin, faut dire que la grosse cuisine pas si bien que ça !

"- Je mange rarement de viande, c'est pour ça. "

Elle regarda Bastet un instant en faisait une moue dubitative: qui pouvait se permettre de cracher sur de la viande ? Enfin si c'était sa lubie. Elle haussa les épaules.

- Je vois. Vous voulez du dessert au moins? C'est une tarte aux fruits... avec les épices et le sucre c'est comestible.

"- Faite, faite. "

Bastet fit un geste de la main pour inciter cette dernière a aller cherche la “chose” . Elle la suivit du regard alors qu'elle s’éloignait et regarda un instant le “jaffa” installer à proximité. Il n'avait pas l'air des plus serein si? Peut être que c'était la première fois qu'il venait ici.

En tout cas, elle se réinstalla confortablement, légèrement vautrée même et écouta d'une oreille se qui se disait en salle. Pas grand chose au final, c'était bien décevant.

La serveuse revient avec la part de gateau qui atterit dans un cliquetit sur la table avant d'aller voir l'autre client a coté.

• Jocylia , la serveuse
- Tenez, régalez-vous.
Bon au suivant...

Bastet gouta le gâteau et se força pour en avaler la moitié. Elle était habituée à mieux que voulez-vous. Aprés quoi elle se leva et balança quelques pièces sur la table négligemment avant de se diriger vers la sortie et de se diriger vers le marché. Le soleil était à son zénith, tous les commerçants devaient donc être actif.

Elle se retourna un instant vers l'auberge et jeta fixa la terrasse ou elle mangeait tantôt, réfléchissant un instant sur le jaffa qui s'était installer pret d'elle, mais cela passa vite, une ombre dans son esprit trop occupé déjà a faire la liste de ses futurs achats.