Les trois mousquetaires sur Altantis ? [Eléonore & Tom]

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La jeune femme observait le plafond, lui trouvant un intérêt bien étrange. En réalité, elle aurait tellement préféré être encore en train de dormir, mais son esprit en avait décidé autrement. Remarque cela durait depuis plusieurs mois maintenant, alors une nuit de plus ou de moins... Toujours son visage vieilli qui lui disait que c'était sa faute. Elle secoua la tête, mieux valait ne pas y penser. Elle soupira, les cachets du doc ne faisaient plus effet... Enfin si, elle réussissait à s'endormir mais se réveillait à peine quelques heures plus tard en sursaut. Quand elle pense qu'avant le matin était sa pire torture, maintenant le son du réveil était sa libération. La jeune femme se redressa, observant le cadrant de son réveil... Bon sang elle n'allait tout de même pas se lever si tôt ! Elle grogna attrapant son oreiller et le posant sur son visage. Le revers du tissu lui rafraîchit les joues, c'était agréable. Elle décida de se redresser et d'allumer sa lumière de chevet pour enfin saisir un livre...

Après deux petites heures de lecture, la jeune femme se leva enfin et alla directement enfiler sa tenue de sport. Aujourd'hui était un grand jour, elle avait rendez-vous avec les nouveaux membres de son équipe ! MAis pour se mettre en jambe, la jeune femme était donc partit pour son petit trajet habituelle, baladeur toujours à sa ceinture. Ce qui était impressionnant avec Ealie, c'était qu'elle avait beau ne pas avoir dormi beaucoup, être sujette à des cauchemars et vivre des missions périlleuses à chaque traversée de porte, son sourire ne disparaissait pas. C'était sa petite magie à elle lui avait-on déjà dit. Quoiqu'il en soit elle courait de bon rythme dans les différents couloirs de la cité, mais son moment préféré allait bientôt arriver, elle irait sur le balcon qu'elle avait auto-proclamé le sien pour observer l'horizon bleu d'Atlantis. Elle ouvrit donc la porte et un air frais vint caresser son visage. Elle inspira profondément, rechargeant ses batteries avant de retourner à son petit jogging pour se diriger vers le messe. Là encore ses habitudes ne changèrent pas, un bon petit café et un bol de céréales et elle était partie pour la journée ! Mais avant de choisir ce qu'elle allait faire, il fallait déjà qu'elle s'habille et se douche. Elle retourna donc dans ses quartiers, finissant rapidement sa toilette pour ressortir aussi vite.

Elle observa sa montre, finalement le temps était passé bien vite et elle se dirigea donc vers la salle d'entraînement, là ou elle avait décidé de donner rendez vous à ses deux nouveaux coéquipiers. Elle arriva à l'heure, ce qui fut légèrement un miracle il fallait l'avouer ! Quoiqu'il en soit, elle observa les environs, se demandant comment tout ceci allait se passer. C'est alors que la porte s'ouvrit et ce fut à une femme et un homme d'arriver.

"Bonjour ! Vous êtes le Capitaine Kostas et le Lieutenant Spencer, je présume ? Je suis le major Summers ! Enchantée ! et surtout bienvenus dans SGA-3!" annonça-t-elle souriante et sympathique.

"Avant que je commence mon petit speech avez-vous des questions particulières ?"

Une nuit épouvantable ! Je m’en souviens comme si c’était hier, j’avais passé ce qui s’apparentait à la pire nuit de ma vie, étant profondément attaché à mon oreiller et mon hamac (parce que oui en bon flemmard qui se respect je dors dans un hamac) le fait de ne pouvoir dormir était une tragédie pour moi… Bref pour en revenir à un sujet légèrement plus intéressant j’ai profité de cette nuit blanche pour potasser les dossiers de SGA-3, et avant que quelqu’un me fasse la remarque, je sais c’est complètement amoral et à la limite du voyeurisme de consulter les dossiers concernant les rapports de mission mais étant un sociopathe je me sens absolument pas concerné par ce qu’on peut penser de mes méthodes , néanmoins j’ai pu profiter de l’indiscrétion de quelques-uns au mess pour me donner une raison de m’inquiéter conclusion, je suis passé aux archives chercher deux trois dossiers pour me faire une idée des drôles d’oiseaux qui allaient me tenir compagnie lors de mon séjour sur la cité, une simple précaution .

Bref j’ai finalement réussi à m’endormir … à 7 heures du mat avant d’être réveillé 2 minutes plus tard par mon radioréveil qui a fini par passer par la fenêtre d’ailleurs. Et puisque j’étais à moitié dans les vapes, ce qui devait arriver arriva je suis tombé de la chaise de bureau sur laquelle je m’étais assoupi, après avoir mangé le sol et par la même occasion réveillé la deuxième partie de mon cerveau qui avait décidé qu’il aurait ses 12 heures de sommeil quoi qu’il en coûte, j’ai pris une douche … froide évidement puisque comme par hasard l’eau chaude avait décidée de faire grève aujourd’hui. Une fois douché et en hypothermie je me suis décidé à foncer aux archives puis au mess afin d’y boire un verre de jus d’orange et de prendre de quoi manger sur la route du stand de tir.

Enfin j’avais de la chance, il n’y avait pas foule là-bas je pus donc tester un peu toutes les armes qu’on pouvait trouver sur Atlantis, passant du blaster Wraith, au P90 pour enfin finir en apothéose avec mon arme de prédilection, le G36. Finalement cette séance de tir était assez satisfaisante contrairement à ce à quoi je m’attendais au vu des évènements qui l’ont précédée.
C’est donc le cœur plein d’entrain, et un léger sentiment de satisfaction que je me suis rendu en salle d’entrainement, j’ai d’ailleurs fini par m’y retrouver puisque je suis arrivé à temps (pour changer) j’y ai bien entendu retrouver le major Summers qui était donc ma supérieure et accessoirement le commandant de l’équipe ainsi qu’un autre invité enfin une autre, une militaire apparemment, je ne m’attendais pas à la convocation d’un officier j’ai donc préféré garder le silence par pure précaution. Une fois à l’intérieur, on a bien sûr eut droit aux traditionnelles présentations, et les premiers mots qui me sont venus à l’esprit c’était :

*Vive les conventions sociales affligeantes de banalité au petit matin ! Rien de tel pour vous gâcher la journée ! Enfin mieux vaut ne pas commencer avec ça sinon je vais encore me montrer désagréable*

Après quoi, on nous demanda si on avait de quelconques questions, pour ma part j’en avais bien une mais lui demander depuis combien de temps elle n’avait pas fait une nuit entière (comme quoi je n'étais pas le seul) et surtout quel type de médicament placébo son doc lui avait refilé ? histoire de lui faire un procès, question que je n’ai pas posé sachant que là aussi je risquais gros, le fait est que je m’inquiétais déjà plus de savoir si ma supérieur n’allait pas tomber sous le coup d’éventuels effets secondaires dû à la consommation régulière de médicaments, ne m’avait pourtant pas échappé, mais c’était plus fort que moi, il semblerait qu’un sourire ait suffit pour que je l’adopte et moi qui me croyais insensible à ce genre de choses, quel naïf je faisais et surtout quel ironie que mon sens de l’observation que je mettais d’ordinaire au service de la logique soit passé à l’ennemi.

Finalement après ce petit conflit intérieur qui n’a duré que quelques secondes j’ai opté pour laisser un blanc plutôt que commencer à poser des questions serte relativement importantes mais totalement indiscrètes et hors-sujet, et en pensant d’ailleurs à d’autres sujets extrêmement importants.

*Ai-je bien pensé à fermer le robinet de la douche ce matin … ?*

…ou presque.

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Le réveil venait de sonner, le capitaine Kostas avait ses bras et mains derrière sa tête. Allongée sur son lit, encore en pyjama, la blonde réfléchissait. Tout en scrutant le plafond bleu virant au noir, les jambes tendues, les pieds passant l'un par dessus l'autre. C'était un signe de stress de la part de notre capitaine. En effet, elle allait enfin rencontrer deux de ses futurs coéquipiers; pour son voyage à travers la galaxie de Pégase. Les écouteurs dans tes oreilles, ce fut la seule chose qu'elle avait prit pour partir. C'était l'une des choses indispensable pour "la santé morale" de notre Léo, elle avait la flemme de ce lever aujourd'hui. Surtout qu'elle avait une peur bleu, des rencontres ou des présentations. Enfin, une peur bleu, c'était le fait de ne pas savoir quoi dire ou comment se présenter à ses collègues qui la préoccupait actuellement.

Et pour une fois, elle n'avait pas vraiment faim. Ce qui était plutôt rare, bon d'accord elle n'avait pas eut le temps de faire la grasse matinée ces dernières années. Alors elle avait voulut rattrapée le coup. C'est donc avec une petite vitesse qu'elle se redressa, tourna délicatement son corps faisant atterrir ses petits pieds sur le sol froid. Jetant un coup d’œil à travers la fenêtre pour fixer la mer qui gagnait largement l'horizon. Elle prit son petit rythme monotone, qu'elle avait adoptée depuis quel que jour. Elle avait prit sa douche, c'était peigner les cheveux, et avait enfilée sa tenue habituelle. Celle des militaires de la citée. La pilote de l'air force se rendait actuellement à l'endroit de la convocation avec un peu beaucoup de retard sur le coup. Ils étaient déjà tous présents dans la salle. Et mince, une journée qui commence mal finissait bien; enfin elle vint vite l'espérée après s'être présentée et excuser pour son retard. Quoi qu'elle n'était pas si en retard que ça en fait, oh non misère de misère; la timidité avait reprit le dessus. Super génial ! Bien sur, vous comprendrez que ceci était ironique. Elle regardait autour d'elle avec ses yeux clair. Elle en déduit très vite, que la femme devant elle allait bientôt être son chef d'équipe...

Pas de bol, elle n'avait pas prit la peine de ce renseigner avant sur ses futurs collègues. N'osant pas poser de questions stupides, elle se retint et fit un signe non avec la tête. Ses bras allongés le long de son buste, elle s'encrèrent l'une dans l'autre. Elle n'osait dire quelque chose, car en fait nonore ne savait pas s'y prendre avec ce genre de femme qui avait l'air très sur d'elle et qui semblait déjà prendre les choses en main. Tant mieux, dans un sens car après le Major, c'était le capitaine qui venait après dans les grades. Qu'allaient-ils faire désormais ? Ils étaient tous réunis ? Sans doute, pourtant les équipes n'étaient-elles pas composées de quatre personnes ? Secouant la tête pour revenir à la réalité, Élé posa son regard interrogateur sur celui de sa supérieur.

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