Ne jamais prendre au dépourvu un Général, surtout quand le dit général se nomme James Ethan Karmer. Certains de ses proches officiers en avaient essuyés les dommages le matin même. Il n'avait pas pour habitude de s’énerver facilement, mais là il fallait croire que s'en était trop. Il leur avait simplement demandé d'organiser une réunion avec les hauts responsables des différents programmes pour recentrer les objectifs prioritaires dans l'instant du SGC et du Homeworld Security. Au final, le jour même, James s'était retrouvé seul dans la grande salle de réunion qui était adjacente à son bureau du Pentagone. Une surprise qu'il n’apprécia pas. Il était entouré de civils très compétents, mais aussi de beaucoup d'officier, allant du grade de lieutenant à colonel, titre que l'on ne peut obtenir quand nous sommes incompétent. Alors répondez à cette question, pourquoi James avait de plus en plus l'impression d'avoir des imbéciles de haut niveau dans son état-major ? Ils étaient incapables de se réunir pour une assemblée prioritaire à la bonne date, Ethan ne voulait pas penser à ce que cela pourrait être en période de combat. Et ses collaborateurs s'en souviendront longtemps de cette réunion qui finalement ne put avoir lieu. James ne lâcha pas l'affaire et il réussit à savoir le soucis, ils s'étaient trompés dans les dates que le général avait donné ! James ne pouvait pas y croire, c'était tout simplement irréelle. Une simple date a retenir. Et encore il ne s'agissait que du début de journée, nous n'avions pas encore passé les huit heures du matin.
La suite ne fut malheureusement pas mieux. James, déjà bien à vif, avait à subir deux autres réunions sur divers sujets qui ne le concernait pas directement, mais étant donné que le Général Hammond était déjà lui aussi bien occupé, il fallait en tant que second commandant faire acte de présence. Et comme il l'avait pensé, la matinée fut très longue, beaucoup trop. Imaginez ce qu'il ressentit quand il annonça la fin de la dernière réunion vers midi trente, et comment il savoura son repas du midi. Il se reposa et se prépara à affronter les divers dossiers qui l'attendaient patiemment sur son bureau. Il se dit que d'un coté, il s'agissait essentiellement de rapport de missions, ce qui était plutôt agréable à lire par les aventures de certains. Il se leva et se rendit donc jusqu'à son grand bureau. Il tira sa chaise jusqu'à la fenêtre qu'il ouvrit, pour profiter de la fraicheur et des rayons de soleil. Cependant, à peine avait-il commencé à étudier son premier dossier qu'un lieutenant vint l'interrompre en frappant à la porte ouverte. James se tourna et l'officier entra dans le grand bureau du général.

« Général, je dois vous remettre ce-ci c'est urgent »

James le remercia et resta seul pour ouvrir le colis. Il y avait une balise de téléportation à l’intérieur, et une feuille. Il allait être embarqué sur lé Dédale pour Atlantis. Le général ne comprit rien de ce qui se passait car son départ pour Atlantis n'était pas prévu avant plusieurs jours, et lorsqu'il réussit à avoir une personne qui était au courant, on lui dit de ne pas poser de question que c'était urgent. James rentra alors chez lui rapidement pour récupérer quelques affaires, car il savait qu'il serait absent un long moment, les voyages en eux-même n'étant pas court et il ne comptait pas passer juste trois quatre jours sur la cité des anciens. Il n'aimait pas être ainsi prévenu à la dernière minute, pour la seconde fois aujourd'hui il était prit au dépourvu et il commençait sérieusement à en avoir marre. Il avait sélectionné quatre deux autres officiers, un lieutenant et un capitaine qui viendraient avec lui. Ils étaient deja sur place et le général allait les rejoindre d'ici peu. Ce qui intriguait le plus James, c'est ce départ à l'improviste sans qu'il soit au courant, alors que ce dit vaisseau est aussi sous son commandement sur le papier. Quelqu'un l'avait court-circuité et cela ne devait pas être pour rien.
Après avoir accélérer un peu le mouvement, il se rendit au Pentagone rejoindre les deux officiers. Il se mirent en position dans un lieu reculé de leur département et une fois le signal lancé, ils disparurent.

Le petit groupe réapparut sur l'un des ponts du Dédale, avec un comité d'accueil :

« Bienvenue à bord du Dédale Général »
« Merci Sergent »

On les accompagnèrent jusqu'à leur appartement respectif. James était deja venu à bord de ce vaisseau, mais il n'y avait jamais voyagé. A vrai dire, pour un membre aussi vieux du programme SG, il n'avait pas beaucoup voyagé, il ne devait avoir qu'une quinzaine de planète à son actif. Donc il s'agissait toujours d'un grand moment pour lui quand il partait. Il réussi à obtenir une ligne directe vers le Homeworld Command, et a avoir le général Hammond en ligne :

« Je comprends mon général, seulement il y a eu un soucis de communication, mais à présent tout est clair merci »

Et ce n'était guère joyeux, voila pourquoi il partait des à présent. Son départ était prévu dans quelques jours mais à ce moment là il n'y aurait plus aucun moyen de l'envoyer sur place. Le dédale partait en urgence pour la cité des anciens qui était menacé de destruction. Son superieur avait donc décidé de l'envoyer directement avec le Dédale, espérant qu'il sera utile pour la réorganisation de la cité après la bataille. Son optimisme encourageait Karmer, cependant il n'en était pas moins soucieux. Il était officiellement le chef ici, mais il ne voulait commander, le colonel de bord était des plus compétent, et ce dernier était général et non amiral, il n'avait pas l'habitude de commander des bâtiments d'une telle taille. A vrai dire il se demandait encore pourquoi c'était l'USAF qui avait hérité des commandes de tels vaisseaux. Pour ce qui était d'aider à la réorganisation, il n'était jamais allé sur la cité d'Atlantis, alors que pouvait-il faire à par aller aider physiquement. Il n'aimait pas trop l'idée de se retrouver bloqué sur le vaisseau pour une bataille, il n'y avait aucun moyen de replis rapide en cas de problème.
Chassant ses idées noirs, il ajusta son uniforme bleu de général et fit rapidement le tour de ce qui serait ses quartiers. Ce n'était pas bien grand mais il semblait avoir tout ce qu'il fallait pour un bon repos à bord de ce vaisseau. Cette magnifique bête de technologie attirait la curiosité du général, qui avait hâte d'en faire le tour. Si il avait bien compris le voyage allait durer quelques jours, et le colonel Caldwell allait lui faire une petit visite d'ici peu. James se dit qu'il ne fallait pas rater l'occasion, car peut être que d'ici peu de temps il n'en aurait plus l'occasion.
Alors qu'il s'installa sur une chaise, il entendit qu'on l'appelait sur la passerelle du vaisseau. James se releva et il se dit qu'il était temps. Il avait hâte de découvrir autre que sa chambre. Il sortit dans le couloir sans se presser. Ses deux officiers devaient déjà œuvrer car ils n'étaient pas à proximité. Les soldats le saluèrent au fur et à mesure qu'il avançait. Il prenait son temps, il n'était pas pressé de toute façon, et il préférait être sur de lui sur le chemin à suivre jusqu'à la passerelle, n'était venu qu'une seule fois, il était loin d'être sur de sa destination, et se perdre n'était pas non plus très glorieux. Après s’être trompé d'un niveau, il arriva enfin jusqu'au bon. Il continua et aperçut la passerelle. Mais il ne se pressa pas pour autant et passa la porte de la salle de commandement en toute tranquillité. On aurait pu croire qu'il faisait le tour d'un navire ou il allait faire une croisière ... spatiale. Caldwell l'attendait au centre, qui avait revêtu sa tenu d'officier de l'USAF bleu, James s'avança vers lui avec un sourire sur les lèvres, pour le saluer :

« Je vous remercie Colonel, malgré les circonstances je suis bien content d'être ici. Vous avez beaucoup de chance d'être à la tête de ce bijou »

Mais avant qu'il ne puisse étudier un peu plus la passerelle, le colonel l'invita vers la sortie. Sans rien dire, James le suivit, peut être s'occuperaient-ils de cette zone plus tard dans la visite. Alors qu'ils avançaient dans un couloir dont James ne savait ou il allait, Caldwell lui posa une question dont lui même n'avait pas la réponse :

« Vous voyez Colonel, je ne sais pas moi même. Je m'étais préparé moralement à une longue journée de réunion pour ces vaisseaux justement, et lors de la pause on m'a informé que je partais avec le Dédale. Le général hammond a du penser que je ne serais pas forcement le plus utile sur Atlantis, et de plus comme il était prévu ce voyage dans plusieurs jours, je fais de venir avec vous me permettrez de faire mont travail comme prévu, soit observer un peu l'organisation du vaisseau, sa vie et donc son fonctionnement. Mais ne vous inquiétez pas, ce n'est pas un contrôle, juste une familiarisation pour pouvoir mieux établir nos stratégie, car quand on connait nos moyens, nous en sommes plus efficace. »

Il préféra préciser le plus rapidement car il avait prit l'habitude notamment quand il était l'officier de liaison du Pentagone à ce que les gens le prennent pour un inspecteur qui allait les assassiner dans un rapport au près de l'état-major, alors que ce n'était jamais son objectif. C'est alors que James pensa peut être qu'il était temps qu'on lui donne des réponses.

« Dites moi colonel, pourriez vous m'expliquer un peu la situation, car je ne sais seulement que nous sommes en état de crise majeur pour la cité et c'est pour cela que nous nous y dirigeons, mais je n'ai pas réussi à en savoir plus. »

Tout en parlant, Ethan suivait le Colonel Caldwell dans les longs couloirs du Dédale, prêt à en découvrir certains secrets.