Le retour de Starsky et Hutch [ Wiwi et James ]

Messages : 126 Date d'inscription : 06/09/2013

Aéroport national de Colorado Springs

Ou est-ce qu'ils allaient ? Mais choper ce gars non ? Enfin, on était tous là pour la même chose ? C'était ce qu'il pensait, enfin ce n'était pas comme s'il pouvait avoir accès à toutes les informations que possédaient les deux types de l'Air Force. Mais il en avait eu l'habitude avec Sam qui lui avait caché bien des choses, secret défense qu'elle lui avait dit. Mais passons, il n'était pas pour se ressasser de vieilles histoires, vieilles, vieilles, pas si vieilles que cela.

"Dans un quartier résidentiel, d'après les dernières coordonnées de la puce GPS présente sur sa voiture, il se trouve à environ une quinzaine de kilomètres d'ici. La voiture serait au nom d'un certain Eric Winters, un militaire, et oh !"

D'accord, maintenant on comprenait mieux, enfin un peu mieux pourquoi les deux militaires le recherchaient.

"Ce type travaille à Cheyenne Mountain. Des voitures se rendent déjà sur place, ne perdons pas de temps !"

Il avait raison, si on ne voulait pas qu'il file après tout, il valait mieux y aller de suite. Shanahan mena l'opération, enfin à vrai dire, lui et ses hommes partaient justement en direction de la sortie de ces bureaux de la sécurité de l'aéroport pour filer à leurs véhicules, toute sirène hurlante pour rejoindre ce quartier résidentiel. Quand c'était une sorte de chasse à l'homme en fin de compte, il n'y avait pas de temps à perdre n'est-ce pas ?

Maison du Caporal Winters

Notre petit curieux, notre voleur, notre tueur, sortit de la maison de Winters, en ayant toujours son apparence, comme si de rien n'était, refermant derrière lui avant de se diriger vers sa voiture, sifflotant gaiement. Il démarra avant de commencer à avancer dans la rue, juste au moment ou deux voitures de police, sirènes hurlantes, s'arrêtèrent en crissant les pneus juste devant la maison du gars. Il sourit, amusé, ils avaient encore un train de retard en fin de compte, ce qui n'était pas étonnant. Par contre ce qu'il apprécia beaucoup moins, ce fut de trouver des barrages de police placés un peu plus loin, il dut tourner dans une petite ruelle avant de stopper la voiture et de taper sur le volant.

"Fais chier !"

Que faire ? La voiture de Winters devait certainement être connue, et nul doute que dès que les explosifs seront activées, il allait avoir tous les flics aux fesses. Il sortit de la voiture, nettoyant un maximum de preuves, d'empreintes qu'il avait laissé, avant de filer, fort heureusement, avec l'apparence de Winters, il n'allait pas être repéré, il ne l'avait prise qu'une fois arrivé ici, dans cette maison. Mais il allait devoir continuer le chemin à pied visiblement. Un contretemps dont il se serait bien passé.

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William suivit des yeux le suspect qu'il avait remarqué sur les caméras de surveillances. A plusieurs reprises ils étaient à deux doigts de perdre ce mystérieux homme, mais heureusement l'opérateur arrivait toujours à trouver une caméra qui permettait de retrouver l'individu. Visiblement, leur homme était passé pour louer une voiture. Les caméras extérieures purent dévoiler uniquement les trois premières lettres, insuffisant pour retrouver le véhicule.

L'agent de police qui servait aux deux hommes de liaison avait néanmoins trouvé une solution pour retracer le suspect. Shanahan avait en effet contacté une boutique de location qui lui avait indiqué que la voiture était équipée d'une puce GPS que l'équipe de la police était en train de retracer.

«Bon boulot !»

A peine avait-il expliqué cela qu'il était prêt à partir. Le Général Karmer eut la bonne idée de demander où le groupe allait se rendre. L'agent de police expliqua que la voiture était proche de la résidence d'un membre du SGC. Cela tendait vers ce que William pendait jusqu'à présent. L'individu avait-il prit l'apparence de ce militaire ? Voulait-il le faire ? Pouvait-il changer d'apparence à l'infini ? L'ancien agent du FBI ne disposait pas des réponses à ces questions, mais il ne pouvait pas non plus écarté le fait que la piste de la voiture de la location était une fausse piste ayant pour finalité de les induire sur le mauvais chemin. Il lança.

«Faites attention, il pourrait s'agir d'une fausse piste pour nous induire en erreur. Voire d'une piège.»

Mais, une grade partie l'équipe de la police était déjà partit pour rejoindre leur véhicule et quitter l'aéroport. William n'était pas convaincu par l'option d'un piège, mais il fallait bien s'y préparer. Le Sergent invita son supérieur à le suivre dans sa voiture pour emboîter le pas aux agents de la police de Colorado Springs. Sur le chemin qui menait à sa Camaro, il vérifia qu'il avait bien son 9mm au niveau de son holster. Jusqu'à preuve du contraire, cet individu pouvait être très dangereux. Par expérience, William savait que les gens devaient de plus en plus dangereux au fur et à mesure qu'ils se sentaient acculer. Si leur suspect se sentait piéger, cela pouvait vite dégénérer.

L'ancien agent du FBI se mit au volant de sa voiture et attendit que son supérieur s'installe. Puis, il démarra le moteur pour suivre un des différents véhicules de police qui se rendaient à la résidence du fameux Winters.
William avait noté quelques instants plus tôt une petite remarque de Karmer qui demandait quelle était la personne qui portait des étoiles. Sur l'instant le militaire n'avait rien répondu, trop occupé à suivre l'individu sur les caméras, mais maintenant qu'il avait un moment, il s'excusa auprès de son supérieur.

«Excusez-moi mon Général. Déformation professionnelle. J'ai longtemps dirigé des enquêtes et donc donné des ordres. Les vieilles habitudes ont la vie dure...»

HRP : vraiment désolé pour le délai de réponse :/

James eut une réponse rapide à sa deuxième question tandis que la première était resté au début sans réponse. Bien qu'il n'était pas un enquêteur par nature ni par formation, il trouvait cela un peu trop simple. Il connaissait le principe des orgies de preuves, mais là ce n'était pas vraiment ça non plus. Il craignait que l'équipe se précipite un peu trop rapidement sans prendre en compte des énormes possibilités d'action que pouvaient avoir la ou les personnes qui étaient responsables de tout cela, simplement par le fait qu'ils ne pouvaient accéder à ces informations, James espérait alors que dans son raisonnement d'enquêteur Sanders prenait bien tout en compte. Mais il ne voulait pas mettre des bâtons dans les roues des professionnels qui l'accompagnaient. Surtout que ce n'était pas le seul point qui le perturbait. La zone avait l'habitude d'avoir des soucis par rapport aux activités militaires et industrielles, ou plutôt aux versions officielles, mais cela n'était pas une raison pour ébruiter une autre affaire et le général se demandait comment ils allaient faire si un évènement en relation direct avec l'espace se produisait sous les yeux des différents policiers présents sur cette affaire. Il fallait faire attention à ce qu'ils disaient et à ce qu'ils faisaient, ce n'était pas le moment d'ajouter comme problème la fuite d'information involontaire sur le terrain.

Ils arrivèrent rapidement aux véhicules et James prit place au siège passager de la voiture de Sanders, qui, par on ne sait quel miracle crut bon de répondre à la question piquante du général :

« Il n'y a pas de problème, je ne suis pas enquêteur même dans mes rêves les plus fou. Faites juste attention à ne pas en prendre l'habitude »

Il pouvait le tolérer dans le contexte actuel, en dehors de la base et ce dernier n'était même pas en uniforme, mais valait mieux prévenir que guérir. Ils suivaient de près le convoie de police qui se dirigeait vers la maison de ce fameux Eric Winter, dont le nom ne disait rien à l'officier en charge des dossiers des nouveaux venus depuis plusieurs années. Ne l'avait-il peut être jamais croisé. Karmer sortit son téléphone et composa le même numéro que précédemment :

« Lieutenant Angus, c'est toujours votre général préféré. Dites moi, il faudrait que vous me trouviez le fichier d'un certain Eric Winters »
« Comment ? »

« Winters, comme la saison, vous savez il fait froid il y a de la neige partout et on se prélasse devant la cheminée avec un chocolat chaud ? Avec un S comme "Sierra" à la fin »

« Bien mon général, et je vous fais parvenir ça à l'aéroport ? »
« Euh ... non on y est plus, faites une petite lecture du dossier et vous me rappelez si quelque chose vous intrigue pour m'en faire part, ça devrait faire l'affaire. »

Un bon officier administratif, bien qu'un peu dur d'oreille de temps en temps. Pendant cette brève conversation, le groupe avait continué son chemin vers le quartier résidentiel. James était songeur :

« Dites moi sergent, quelle est la version officielle que le général O'Neill a retenu pour expliquer cette chasse à l'homme ? »

Il ne se souvenait pas de l'avoir entendu et préférait en être sûr. Le fait que tant de moyen humain soit déployé sans plus de précaution pour chasser un homme qui utilise une technologie qui n'a rien de terrien.
Le convoi arriva finalement rapidement sur place, leur entrée en fanfare aura forcement alerté le fugitif ce qui allait jouer contre l'équipe du SGC.

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Winters, ou plutôt l'homme qui avait pris l'apparence de Winters s'était planqué dans une ruelle le temps que les voitures de patrouille de la police ne passent finalement et de continuer son chemin, comme si de rien n'était. Malgré tout, il essaya de rester discret, on ne peut plus discret dirons nous. Il devait trouver un plan B, pour cela, il y avait l'arrêt de bus pas loin, il pourrait rapidement les rejoindre, et ensuite, il n'aurait qu'à se faufiler dans la masse.

Du côté de nos gars, et de la police locale, ils étaient tous arrivés sirènes hurlantes devant la maison. Bouclant le périmètre, empêchant tout le monde de passer, ce fut quasiment toute une armada de la police avec gilet pare-balles et bélier qui se dirigea vers la maison, devant, derrière, avançant avec précaution. Du côté du Général et de Sanders, le secrétaire du Général lui donna les informations qu'il lui demanda, notamment par le fait que ce Winters était un nouveau venu au SG-C, affecté à une équipe SG qui était en partance pour la matinée, que normalement ce type devrait bientôt prendre son poste à la base si les informations étaient correctes.

En attendant la police, après avoir quadrillé le secteur, se prépara à entrer. N'ayant aucune réponse suite à leurs coups à la porte, ils défoncèrent la porte à coup de bélier, avant de pénétrer à l'intérieur.

"Police !"

Mais vu qu'il n'y avait personne, difficile d'avoir un semblant de réponse me direz-vous, bien au contraire. Le problème c'est qu'à peine entrer, les explosifs placés par ce cher Winters, ou ce faux-Winters, se déclenchèrent, balayant la maison comme un fétu de paille, elle vola en éclat, purement et simplement, une forte explosion, qui fit trembler les alentours, et par le souffle de celles-ci, les voitures les plus proches furent comme soufflées, bougées de place, les vitres explosant suite à cette détonation, plusieurs morceaux de la maison, ou ce qui en restait, retombant sur les véhicules aux alentours, certaines même arrivant se retrouvèrent avec le capot complètement défoncé par un morceau de mur faisant voler la voiture de police dans les airs avant de finir sur le toit et de glisser sur plusieurs mètres jusqu'à percuter celle du Général et du Sergent qui avait reçu également des éclats, transperçant la carrosserie par endroit, les vitres ayant explosées.

Les flics encore dehors, certains blessés, au sol, incapables de bouger, d'autres avaient réussi à éviter le plus gros de l'explosion se relevaient, étourdis, c'était un véritable chaos en quelque sorte. Shanahan, par une chance insolente était encore vivante.

"Envoyez nous des secours ! Policiers à terre ! Je répète, policiers à terre !"

Au loin, enfin plus loin, notre cher expert en explosif souriait en voyant la fumée, les flammes jaillirent au moment de l'explosion, avant d'attendre patiemment le bus, sifflotant l'air de rien. Finalement, c'était une bonne journée pour lui.

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William sourit à la réponse du Général concernant ses excuses vis-à-vis de l'attitude du Sergent. Il ne le faisait pas exprès, heureusement. C'était quelque chose qui était ancré dans son être. Néanmoins, il allait tenter de faire des efforts.

«Je vais m'y efforcer mon Général.»

L'ancien agent du FBI suivait les voitures de police. Les deux membres du SGC étaient encadrés par des véhicules des policiers ce qui permettait à William de ne pas tenir compte des divers limitations de vitesse et autres réglementions. Il faut dire qu'une véritable armée se rendait sur les lieux où l'individu avait été repéré. D'ailleurs, avec tout le raffut qu'ils faisaient, le militaire était presque certain que l'homme allait les entendre arriver à cent kilomètres à la ronde. Malheureusement, il n'avait pas eu le temps de dire quoique ce soit que toutes la fanfare était en route. Trop tard maintenant, mais il espérait que tout ce beau monde puisse enfin capture cet individu.

«J'espère qu'ils ne vont pas foncer tête baissée...» murmura t-il.

En effet, cet homme était sans aucun doute très dangereux. Il était peut être même prêt à recevoir quelques invités. Durant le trajet, le Général Karmer appela de nouveau l'administration au Pentagone afin d'obtenir de nouvelles informations. William sourit d'ailleurs suite aux paroles de son supérieur pour expliquer le nom du soldat. Une fois la conversation terminée, l'ancien agent du FBI demanda :

«Des informations intéressantes mon Général ?»

Le haut gradé lui demanda alors quel était le prétexte du Général O'Neill afin de mobiliser une telle quantité d'hommes pour en capturer un autre. En réalité, William ne se rappelait pas que le chef du SGC ait fait une quelconque remarque à ce sujet. Néanmoins, le Sergent était certain que le Général avait trouvé une excellente excuse. A moins qu'il n'ait joué avec quelques relations... L'ancien agent du FBI s'apprêtait à répondre à son supérieur lorsque les choses se précipitèrent.

Le convois parvint finalement à la résidence du dénommé Winters. Un certain nombre de policiers semblaient avoir fait irruption dans la demeure. C'est alors que cette dernière explosa. Un important souffle se propagea dans toutes les directions, des voitures furent s'envolèrent de quelques mètres. Une des voitures de Police retomba sur le toit et fonça dans la direction de la Chevrolet pilotée par William. Ce dernier donna un grand coup de frein tout en braquant son volant totalement à droite afin de tenter d'éviter le véhicule. Malheureusement, la manœuvre ne fonctionna pas et le véhicule percuta celui des deux membres du SGC.

L'impact fut violant. Les cervicales de William souffrirent, mais heureusement il avait bien fermé sa ceinture. Néanmoins, une fois le choc passé l'ancien agent du FBI fut légèrement assommé pendant quelques secondes. Il tenta de retrouver ses esprits. Une fois cela fait, il constata que toutes les vitres de sa voiture était explosée, sans compter que de nombreux débris étaient répartis un peu partout sur la carrosserie. Il tenta de vérifier qu'il n'était pas blessé tout en demandant :

«Vous allez bien mon Général ?»

HS : Veuillez m'excuser pour l'énorme retard (cela devient habituel je suis désolé) pour la réponse :/

James fut satisfait de la réponse du militaire par rapport à sa reflexion. Il n'était pas là pour ouvrir les hostilités avec qui que ce soit, mais il lui paraissait tout de même important de préciser certains points notamment en public, il ne pouvait se permettre de se retrouver écarter d'un commandement par un sergent devant tous, son image et son grade seraient un peur remis en question ce qui n'était pas bon pour un officier à un tel poste. Mais le fait qu'il n'y connaissait pas grand chose aux enquêtes n'arrangeait pas les choses de toute évidence puisqu'il devait laisser Sanders mener la barque sans pour autant que l'on pense que le général n'a pas le caractère pour être à ce poste.

Il écouta attentivement ce que lui disait le secrétaire du pentagone qui lui transmettait les informations qu'il avait demandé.

« Bien je vous remercie, avertissez Hammond, il faut qu'il voit avec le général O'Neill pour que Winters ou qui que ce soit d'autre ne puisse entrer dans la base ou traverser la porte, que les accréditations de ce dernier soit annulées le plus rapidement possible. Et dans la possibilité que notre bonhomme ne soit pas très futé et tente tout de même de passer par la base, qu'il soit appréhendé. »

Il raccrocha, il ne manquerait plus que ce Winters ne retourne au SGC pendant que eux s'amusent à le courser dans la ville. Il regarda Sanders.

« C'est un nouveau venu dans le programme et il fait partie d'une équipe SG prévue au départ plus tard dans la journée, j'ai donné les ordres nécessaires pour qu'il ne puisse s'infiltrer dans la base, en espérant que ça suffira, ou du moins que ça puisse le retenir »

La fanfare de la police devait s'entendre dix kilomètres à la ronde si ce n'est plus. Le convoi tourna pour entrer dans le quartier ou se situait la maison du suspect. Cependant les événements qui suivirent furent confus. L'explosion, le général la vit correctement, mais après, la voiture fut frappé et elle dévia de sa trajectoire avant de se stopper. Karmer fut sonné pendant quelques secondes, il ne savait plus très bien ou il était. Il posa une main sur son cou qui avait encaissé un choc assez violent. Il reprit doucement ses esprits et ouvrit la porte pour sortir de la voiture endommagée dont les vitres avaient aussi explosées. Après avoir décripté la question du sergent, il répondit :

« On va dire que j'ai connu pire, et vous ? »

Les policiers avaient prit cher, le voleur était aussi un pyromane, un fan des explosif et un assassin. Il fallait le stopper le plus rapidement possible.
James se releva comme il pouvait et marcha en direction de l'explosion, en essayant d'aider comme il pouvait les blesser en l'attente de secours.

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Les secours avaient été alertés, d'ailleurs, ils arrivèrent assez rapidement. Pompiers, ambulanciers, cela devenait un véritable capharnaüm dans les environs. Plus personne ne savait exactement où donner de la tête en fin de compte. Les blessés les plus graves furent rapidement pris en main par les secours présents les premiers sur les lieux, pendant ce temps, les pompiers, tentaient tant bien que mal d'arrêter l'incendie ou plutôt d'éteindre ce qui flambait encore, pour ce qui restait de la maison à vrai dire pas vrai ?

Shanahan était dans les environs, sonné comme un peu tout le monde en observant ce désastre. Ils l'avaient joué aux cow-boys et on ne pouvait pas dire que cela avait été particulièrement efficace pour le coup n'est-ce pas ? Bien au contraire. D'ailleurs, ce cher policier venait aux nouvelles si l'on peut dire.

"Vous allez bien ?"

Quelle question quand même ! En tout cas, nul doute que leur cher assassin/voleur savait faire disparaître les preuves en tout cas, il suffisait de voir à quel point il pouvait tout faire sauter. En attendant, le dit voleur, ayant toujours l'apparence de ce militaire avait réussi à s'échapper, à traverser les mailles du filet en quelque sorte, et actuellement, il était en route pour le SG-C. Certes, les ordres avaient été transmis entre le bureau du Général Hammond, Hammond lui-même et Jack qui devait toujours se trouver à la base, mais si l'on souhaitait entrer au SG-C, il y avait toujours une possibilité après tout non ?

En tout cas, sur la scène du crime, tout le monde était à pied d'oeuvre. Les policiers ayant forcés l'entrée, paix à leur âme, leurs corps étaient retirés des décombres, décombres encore fumantes de ce qui restait de la maison, tandis que les pompiers éteignaient les derniers foyers d'incendie. Il était possible d'aller sur la scène du crime, de commencer l'investigation, pour autant, il fallait faire gaffe où l'on mettait les pieds. Shanahan d'ailleurs, eut le droit à un premier rapport préliminaire de la part de ses hommes, enfin de ceux qui venaient d'entrer pour déblayer.

"Il y a des résidus d'explosif sur la porte d'entrée, il nous attendait depuis un moment déjà. Par quoi voulez-vous commencer ? Et attention où vous mettez les pieds, ça reste ma scène de crime."

Farouche le petit détective ! En même temps il y avait de quoi ! Avec l'Air Force, on ne savait jamais à quoi s'attendre, surtout pas ceux de la base de Cheyenne Mountain.

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