[size=18.18181800842285]L[/size]’air frais me frotte les joues. On peine à croire qu’on se trouve sur une cité qui a plusieurs millier d’années. Il faut un certain temps pour s’adapter à ce qui est et sera votre prochaine destination de travail, de vacances et de vie. Un peu space en soit n’est-ce pas ? Est-ce que je prends alors la peine d’entrer ? Non. D’un geste délicat, je dépose mon paquetage au sol, ainsi au milieu de la plateforme. Un énorme vaisseau en fond et une superbe immensité bleuâtre juste derrière. J’avoue ne pas être forcément un homme des océans. La marine et tout ça, je n’ai pas vraiment le pied marin si vous voyez ce que je veux dire. Pourtant je me sens obligé ou plutôt attiré par toute cette eau, du moins ce qui y ressemble. Appuyé sur les quelques rambardes de sécurité, je me croirais presque à la maison. Pourtant j’en suis loin, très loin même.

[size=18.18181800842285]J[/size]’en commence presque à me perdre dans mes pensées mais on vient vite me sortir de mon rêve éveillé. Un soldat, qu’importe le grade vient me trouver. D’après ses dires, il vient m’escorter jusqu’à la salle de briefing. La fameuse Elisabeth Weir m’y attend. J’ai entendu beaucoup de choses à propos de cette base, de son commandement et surtout de la civile qui est à sa tête. Bien souvent en mal. Il faut le dire, ce genre de ragot me fait sourire, voir même rire. Se sont souvent qui en savent le moins, qui parle le plus. Militaires jaloux, en manque d’autorité et surtout ennuyés qui cherche à faire un peu d’animation dans leur journée. Il y a bien longtemps que j’ai arrêté de croire aux rumeurs. Surtout celle dans le programme stargate à propos des civils.

▬ Sinon les voisins, pas trop gênants ici ?

[size=18.18181800842285]J[/size]e suis pas sûr que le soldat qui m’accompagne est bien compris mon humour. Il me regarde d’un air, un sale air. A croire que les nouvelles têtes sont plutôt vite jugées par ici. Surtout que le colosse ne m’a pas lâché un seul mot durant tout le trajet. J’espère que tous les gars ne sont pas aussi froid qui lui. On m’a dit qu’un certain Sheppard avait un humour aussi foireux que moi. Peut-être que je vais bien m’entendre avec lui. S’il fait des blagues aussi vaseuses que le Général O’Neill on est tranquille.  

[size=18.18181800842285]I[/size]l semble que nous soyons arrivé. Le gentil homme qui m’accompagne se met au garde à vous devant un mur à l’allure banale. Perception qui change quand vous voyez alors les murs pivoter. Après un an dans le programme « porte des étoiles », rares sont les choses qui vous surprendront. C’est là, quelques secondes après que l’espace abrité derrière les dits murs est accessible. La faible cloison laisse libre accès à une salle, en arc de cercle où plusieurs sièges sont disséminés. Au centre de ce cercle, une personne. Le reste est laissé vide. C’est sans gêne, ni un quelconque ordre que je pénètre dans la pièce. Je délaisse mon paquetage au sol et par civilité je me mets au grade à vous. Elle est la chef de cette expédition après tout.

▬ Lieutenant Chris Mayers au rapport madame.