Suite d'un retour déplaisant avec un avenir incertain

Le colonel regardais le scientifique qui venait de rentrer dans son bureau et de déblatérer tout son savoir. Il regarda Sheppard


Major, veuillez m'expliquer, du point de vu tactique je l'entends : qu'elle est l'intéret d'envoyer une équipe pour aller à l'hypothétique secours d'une seul personne.
...
Et en quoi un message vieux de plusieurs milliers d'années peux vous renseigner sur un évènement vieux de moins d'un an.

Une piste était une piste et vu que les indices ne courraient pas les rues, il ne fallait en négliger aucune. C’était dans cette optique là que John Sheppard se trouvait à l’instant. Il ne voulait pas négliger la seule chance qu’ils avaient de retrouver Elizabeth. Rodney et lui partirent donc dans la direction du bureau du dirigeant, occupé par le Colonel Everett. John avait le pas rapide et pour la simple et bonne raison qu’il ne voulait pas perdre de temps. Il voulait absolument proposer cette idée à Everett et partir vers cette source d’espoir. Rodney, quant à lui, suivait tant bien que mal. Mais il fallait bien avouer qu’un peu de marche intensive comme celle-ci ne lui faisait pas de mal ! Après tout, il fallait qu’il exerce sa condition physique.

Ils arrivèrent tous les deux dans le bureau d’Everett et alors que John s’apprêtait à prendre la parole, se fut Rodney le premier à se lancer. John se contenta d’écouter ce que disait McKay. Il expliquait donc la situation au dirigeant d’Atlantis de la manière la plus complète possible. John fit un petit sourire.

- Je n’aurais pas dit mieux.

Complimenter Rodney était une bonne chose de temps en temps, mais Sheppard reprit son sérieux quelques secondes après, surtout qu’Everett voulait des explications.

- Il y a une porte dans les environs mon Colonel, j’aimerais partir en Jumper avec le scientifique et Rodney. Nous connaissons les risques et nous nous portons volontaires. La piste d’Elizabeth se refroidit de jour en jour et je ne veux pas laisser une telle opportunité d’en savoir plus nous échapper. C’est pour cela que je demande votre autorisation pour cette mission.

John n’avait pas les cartes en main. C’était à Everett de décider si la mission était envisageable ou non et il espérait sincèrement que le Colonel allait prendre la bonne décision. Sheppard ne voulait pas entrer en confrontation avec lui car, c’était certainement ce qu’il se passerait s’il refusait la mission.