[Amun't] Le changement, cela se prépare ! [Quête - Achevée]

Comme chaque matin, la place du village était toute entière recouverte de diverses étales et d'échoppes garnies, offrant ainsi à la population locale un large de choix de nourritures, de viande et autres objets artisanaux. Les habitants des camps extérieurs faisaient aussi le trajet pour se ravitailler. Alec’To se frayait un chemin au milieu de toute cette seine agitation.

L’atelier de Sta’nis était certainement en des bâtiments les plus importants du village. Pas moins de cinq ouvriers se relayaient constamment sous les ordres de Sta’nis, le meilleur maître forgeron de toute la planète. Trois forges tournaient en permanence afin de raffiner et modeler les différents métaux nécessaires à la confection d'objets divers. Alec’To venait de pénétrer au sein de la zone de forge. Il repéra immédiatement, le maître des lieux et se dirigea vers lui.

« Je te salue Sta’nis… Excuse moi de te dérangez en plein travail. »

L’homme d’un âge moyen et d’une carrure impressionnante était en plein travail. Il venait de tremper une barre de métal incandescente lorsque Alec’To se présenta.

« Alec’To… Je suis content de te voir ! Je suis désolé mais on à beaucoup de travail ici, j’ai pas beaucoup de temps à t’accorder.»

« Jevois ça ! Mais, en fait, je crois que tu va devoir prendre le temps… »

« Comment ça ? Tu me connais, rien ne saurai m'éloigner de ma forge lorsque je suis en plein travail ! Il n'y à guère qu'une convocation de notre maître qui pourrait me faire lâcher mon marteau...»

« Fort bien, alors pose ton marteau... Il veut te voir. Je suis ici pour te conduire jusqu’à lui… »

Sta’nis fut soudain pris de surprise. Comme la plupart des habitants de son village, il avait vu Taténen lorsque ce dernier avait fait à nouveau briller le sommet de l’obélisque se trouvant au centre du village. Mais cette fois, il allait le voir en personne. Le maître de la forge appela l’un de ses ouvriers afin qu’il assure le fonctionnement de l’atelier le temps de son absence.

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Taténen se trouvait seul dans son laboratoire. Devant lui se trouvait une sorte de mannequin, un mannequin qui portait le haut d’une armure traditionnelle Jaffa. Taténen disposait comme de petits capteurs à différents endroits de l’armure. Lorsqu’il eu fini, le goa’uld s’éloigna. Une fois à bonne distance, il se saisi d’une lance-serpent et tira sur l’armure.

Une fois le panache de fumée dissipé, Taténen observa le trou béant qui se trouvait à l’endroit exact ou la décharge de plasma avait frappée l’armure. Le mannequin semblait lui aussi avoir un peu souffert. Taténen observa les informations qui venaient de s’afficher sur le grand écran transparent. Le goa’uld pouvait lire la puissance de la décharge et plusieurs types d’informations sur les effets imperceptibles à l’œil nu que cela avait eu sur l’intégrité de l’armure. A la lumière de ce que l’ordinateur avait affiché, Taténen ne pu en déduire qu’une conclusion qu’il connaissait déjà… L’armure ne protégeait absolument pas son porteur des tirs d’armes à énergie.

Le goa'uld commença alors à jeter quelques idées sur un morceau de parchemin. Il avait peu de soldats… Le processus d’amélioration qu’il avait entamé avec les nanites semblait porter ses fruits. Les premiers rapports indiquaient que les recrues acceptaient plutôt bien les nanites et surtout qu’elles remplissaient bien leurs fonctions.

Malgré ces améliorations, Taténen doutait de l’efficacité de ses soldats s’ils continuaient à porter l’armure millénaire commune à tous les Jaffas. Il fallait quelque chose de plus léger, de plus résistant, de moins imposant. Taténen entra alors quelques données sur son ordinateur. C’est alors qu’Alec’to et Sta’nis se présentèrent à lui, en s’inclinant respectueusement. Le forgeron ne pouvait s'empêcher de regarder tout autour de lui, impressionné qu'il était par tant de choses nouvelles, mystérieuses et extraordinaires. Après Na'Alep, Taténen confia également à Alec'to un appareil permettant d'activer les anneaux du temple conduisant à la pyramide enclavée dans la montagne.

« Je rencontre enfin le fameux Sta’nis… Ta réputation semble à la hauteur de ton talent, m'a-t-on dit. Je t’offre une nouvelle occasion de montrer que tu es le meilleur de ton art. »

« Vous m’honorez, mon seigneur. »

« J’ai besoin que tu fabrique une armure, pour moi. Voici la liste des matériaux que tu devras utiliser, les proportions etc... »

Sta’nis se saisi du morceau de parchemin que son maître venait de lui donner. Sta’nis était quelque peu surpris. Le papier que venait de lui donner Taténen ressemblait à un brouillon. Sta’nis lut succinctement les instructions données. L’alliage que Taténen lui demandait de fabriquer semblait être composé des trois matières principales qui était mentionnée, à savoir le trinium, le carbone et la céramique. Si les deux derniers matériaux étaient connus de l'homme, le premier ne lui disait rien du tout, et ne savais pas comment s'en procurer.

« Je vais me mettre au travail sur le champs, mon seigneur. Cependant, je le regrette, mais je ne connais ni ne possède de ce minerai que vous appelez trinium...»

Tat’Hénen lu répondit aussitôt.

« Je t'en ferai parvenir dans la journée ainsi que les instructions nécessaires pour le raffiner et le travailler. Maintenant, va. »

Sans plus attendre Sta'nis s'inclina et se retira. Alec'to était sur le point de faire de même lorsque Taténen l'interpella.

« J’ai une nouvelle tâche à te confier… Il va falloir des uniformes pour nos futurs soldats. Voici un croquis précis de ce que je veux. Connais-tu quelqu’un capable de réaliser un premier modèle ? »

Détaillant rapidement le dessin parchemin que venait de lui donner son maître, l'esprit d'Alec'to percuta immédiatement.

« Je sais parfaitement à qui m’adresser, mon seigneur. »

« Alors ne perd pas une seconde ! »

Alec’To quitta alors l'antre de Taténen, récupérant au passage le forgeron en train de s'émerveiller devant la façade monumentale de la pyramide. Une fois sortis du temple, tous deux regagnèrent le village. Sta'nis reprit le chemin de sa forge tandis qu'Alec'to s’engouffra dans une petite ruelle. Il frappa à la porte d’une petite bâtisse… Une vieille dame vint lui ouvrir la porte. Alec’To esquissa un large sourire plein d'amour et de bienveillance.

« Dame Mewis… Comment vous portez vous aujourd’hui ? »

« Ha, mon bon Alec’To ! Ca me fait plaisir que tu viennes me rendre visite… cela fait un petit moment que je ne t’avais pas vu… Allons ne reste pas planté là, entre donc ! »

La vieille dame se déplaçait avec un peu de peine. Mewis était la doyenne de tous les villageois, personne d’autre dans le village n’était aussi vieux et aussi sage. Tous le monde avait un grand respect et une grande affection pour elle. Elle était comme la grand-mère de tous. Alec’To venait de prendre une chaise, comme la maîtresse des lieux le lui avait dit de faire.

« Je suis désolé de ne pas être venu plus tôt… Depuis que notre Taténen est revenu, il y a beaucoup de chose à faire… Et il m’en demande beaucoup. »

« C’est vrai que depuis son retour, le village plein d'animation ! Je suis content pour toi, mon garçon. Tu sais… Taténen n’était pas souvent présent lorsque j’étais plus jeune… mais nous n’avons jamais manqué de rien ! C’est un bon seigneur… Attache toi à ne pas le décevoir. Vu ta position, je ne doute pas tu trouve prochaine une ravissante épouse ! Alors quelles nouvelles m’apportes-tu ? »

« Hé bien, en fait, je suis venu te demander un service… »

« Moi ? Mais quel service une vieille femme comme moi pourrait te rendre ? »

Alec’To ouvrit alors le parchemin que Taténen lui avait donné. Il le présenta à Me’wis qui, malgré les années, n’avait rien perdu de sa vue.

« Tu veux que je te fasse cette tenue ? »

« Oui… mais ce n’est pas pour moi, en vérité. Le croquis que tu vois est tracé de la main de Taténen en personne. »

« Vraiment ?! »

Soudainement, Mewis sembla se mettre dans tous ses états. Ce qu'Alec'to pouvait comprendre. Après quelques mots, Alec'to reprit son explication.

« Il a besoin de nouvelles tenues pour les futurs gardes… Il ma demandé si je connaissais quelqu’un capable de faire un travail de qualité, et je ne connais personne d’autre de plus compétente dans ce domaine… »

Alec’to avait encore en mémoire les moments où, après avoir joué l’intrépide avec ses camarades après l'étude, il se rendait en catastrophe chez Mewis pour qu’elle raccommode son pantalon avant de rentrer chez lui.

« Je dois avoir assez de tissus… Par contre, je vais manquer de cuir... »

« Ce n’est pas un problème… Dis moi tout ce qu'il te faut et je donnerai des instructions pour que l’on apporte ce qui te manque. »

Mewis regardait le jeune homme, qu’elle avait vu grandir, avec un regard attendri. Le temps lui parut passer si vite… Il y a peu, il instruisait les enfants du village et maintenant, voilà qu’il parlait de donner des instructions… et qu’il travaillait pour son seigneur. Elle éprouvait une certaine fierté.

Ils continuèrent à discuter un moment, puis Alec’To repartit. Mewis, elle, commença à se diriger vers une petite salle à l'arrière de se petite maison. Une pièce qui servait d'atelier de couture. Elle se saisi alors, dans un mouvement un peu éprouvant, de plusieurs morceaux de bois très fin, comme des petites plaquettes de différentes tailles. Les déposant sur une table, la vieille femme déposa le parchemin sur le côté, bien en vue de ses yeux de manière à pouvoir le regarder tout en traçant des lignes avec un morceau de craie sur le bois commençant ainsi à réaliser le patron qui allait servir à faire la tenue.[/color]

Sta'nis frappait la plaque de métal avec toute la force et la vigueur dont pouvait faire preuve un maître forgeron. Les coups de masses répétitives n'avaient qu'un seul but, donner à la plaque de trinium l'aspect souhaité. Comme Taténen le lui avait dit, on lui fit parvenir une caisse du mystérieux minerai. Le goa'uld avait fouillé dans l'une des grandes salles de la pyramide pour en retrouver un petit stock. Les parchemins écris de la main de Taténen venaient détailler au forgeron comment il devait préparer et travailler cette masse de cailloux était d'une clarté limpide. Après plusieurs heures d'un processus complexe, il en avait ressorti une plaque de trinium prête à l'emploi. Taténen lui avait mais fait parvenir une séries de composés et de produits liquides.

L'homme fort entrecoupait le façonnage de la pièce de plusieurs passages dans un bain spécial, composé d'eau et d'autres produits spéciaux fournis par le goa'uld. La pièce que Sta'nis était en train de forger était toute particulière.

En effet, la pièce faite de trinium pur n'était que la première étape de la réalisation finale. Sta'nis ne savait guère pourquoi, mais selon les instructions de Taténen, une fois la pièce formée, il devait la faire refondre, ce qu'il fit. Alors qu'il se trouvait devant la culasse où le trinium liquide en fusion bouillonnait, Sta'nis alla se saisir d'un bac d'une contenance moyenne.

Il ouvrit le bac et prit en main une sorte de louche, lui permettant ainsi de prendre une quantité bien précise du contenant. Le bac était rempli d'une une sorte de poudre grise assez fine et granuleuse. Sta'nis savait parfaitement de quoi il s'agissait, il s'agissait de poudre de carbone, un élément qu'il avait déjà utilisé dans la forge.

Le forgeron versa une certaine mesure de poudre carbonée, à trois reprises, dans le trinium liquide. Des flammes colorées et de la fumée s'échappèrent à chaque fois. Il prit ensuite un ustensile particulier afin de remuer le tout. D'après les instructions de son maître, le mélange devait resté à chauffer pendant au moins deux heures. Un temps suffisant, pour que Sta'nis s'occupe de la deuxième phase de la conception.

Un de ses apprentis venait de lui apporter un sac en toile, rempli de morceau d'un minerai que l'on désigne sauvagement sous le nom d'oxyde d'aluminium, que l'on trouve à l'état naturel dans la bauxite, une roche de couleur jaune ocre. Sta'nis ne connaissait pas cette roche. Selon les instructions de Taténen, Sta'nis prit une certaine quantité de roche et commença à broyer les différents morceaux jusqu'à en obtenir une poudre plus ou moins grossière.

Une fois cette poudre obtenue, Sta'nis la mis dans une autre culasse qui se trouvait également sur un feu puissant. Il rajouta encore deux composés, également sous forme de poudre, dont il disposait déjà. Sta'nis commença alors à mélanger le tout. Il faisait une chaleur étouffante dans les alentours de la forge... Sta'nis n’hésitait pas à aller se servir à boire, en prenant bien soin de ne pas faire entrer un composé quelconque avec l'eau, au risque de voir la fin de sa vie précipité.

Les différents composés devaient être mélangés et portés à une température proche du point de fusion. Sta'nis ne disposait pas d'appareil pouvant mesurer la température, mais le temps et surtout l'expérience lui avait appris à jauger avec une certaine précision, lorsque ce point était proche d'être atteint.

Déjà le mélange commençait à rougir et adoptait une certaine viscosité. Lorsque le mélange commença à devenir bien liquide, Sta'nis observa que de petits fragments solides commençaient à apparaître à la surface du mélange liquide. Plus le temps passait et plus la surface était recouverte par une couche d'un composé solide.

Toujours selon les instructions de son maître, Sta'nis entama une phase de filtrage bien particulière. Le processus nécessitait l'emploi de différents produits chimiques, certains assez toxiques. Sta'nis enveloppa donc son nez et sa bouche d'un linge de lin, en plusieurs couches, sur lequel il avait appliqué un produit que lui avait fournit Taténen et qui devait en quelque sorte filtrer les vapeurs toxiques.

Il mélangea donc successivement et dans les bonnes proportions les différents produits chimiques nécessaires. Les vapeurs avaient envahis l'espace proche de Sta'nis, à tel point que certains apprentis se précipitèrent croyant qu'un feu s'était déclenché...

Lorsque les différentes réactions furent terminées, Sta'nis eu la surprise de voir que le mélange liquide avait diminué d'au moins la moitié de son volume. Le composé solide qui était apparut au fur et à mesure avait aussi disparut. D'après les instructions laissées par le goa'uld, il devait à présent couler le liquide dans un moule de forme carré, aux dimensions bien précises qu'un de ses apprentis avait réalisé pour l'occasion.

Le liquide surchauffé commença alors à se répandre et à occuper rapidement toute la surface du moule. Sta'nis effectua quelques mouvements de vibration afin d'être certain que la matière soit bien répartie. Il prit ensuite le moule et le déposa dans un grand four, comme cela le lui était indiqué. Un apprenti restait en permanence prêt de l'engin afin de surveiller l'approvisionnement en bois, cela afin que la température reste constante.

Le temps de « cuisson » était assez important, presque trois heures. Sta'nis en profita pour faire une pause et voir comment ses apprentis et les autres forgerons se débrouillaient pour satisfaire aux besoins du village.

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La « cuisson » était presque terminée. Sta'nis avait commencé à façonner à nouveau la pièce de trinium qu'il avait refondue précédemment, mais cette fois, selon les instructions de Taténen, il devait non pas façonner une pièce, mais deux. Deux pièces de trinium enrichi au carbone et cela avec la même quantité de matière. Cela était parfaitement normal, puisque les instructions mentionnaient deux pièces d'une épaisseur moindre.

Sta'nis venait de terminer la première nouvelle pièce, lorsqu'il se dirigea vers le four. Il pris un outil de manière à pouvoir saisir le moule, qui était brûlant. Il observa ce qu'était devenu le composé liquide. Il semblait s'être solidifié et avait maintenant l'aspect d'une plaque noir-violet. Selon les notes de son maître, il devait maintenant plonger le moule et son contenu dans un bain spécial, qu'il avait préalablement préparé, composé essentiellement d'eau.

Un léger nuage de vapeur se dégagea lorsque le moule entra en contact avec le bain. Sta'nis remua un peu le moule qui fini par couler et son contenu par flotter à la surface. Sta'nis commença alors par se saisir de la pièce qui flottait avec ses mains, avec toute l'assurance et la prudence nécessaire, afin d'être certain de ne pas se brûler.

L'homme fut agréablement surpris. La plaque qu'il tenait dans les mains était tiède, mais surtout, elle semblait associer rigidité et souplesse. En effet, elle n'était pas entière pliable mais elle ne restait pas totalement dur lorsque l'on exerçait une pression dessus.

Stani's venait de réaliser une plaque de carbure d'aluminium, un composé de la famille des céramiques. L'utilisation de ce composé est très intéressant d'une part parce qu'il dispose d'une bonne résistance aux hautes températures et parce qu'il dissipe rapidement et efficacement la chaleur qu'il reçoit, d'autre part s'est un bon isolant électrique.

Maintenant que la plaque était réalisé, Sta'nis entama la dernière phase du processus. Il déposa la plaque de carbure d'aluminium à sur la plaque de trinium. La concordance des mesures n'était malheureusement pas au rendez-vous. Sta'nis dû à plusieurs reprises tailler la plaque de carbure d'aluminium afin qu'elle s'encastre parfaite sur la plaque de trinium. Lorsque cela fut fait, Sta'nis entrepris alors de commencer à forger la deuxième pièce de trinium. Mais cette fois-ci, il procéda en deux étape. Tout d'abord, il commença à façonner grossièrement la pièce de manière à lui faire prendre la forme de la première. Alors qu'elle était encore rougeoyante, Sta'nis déposa la deuxième pièce sur la première afin que les deux se rejoignent. Sta'nis usa encore de son marteau et d'autre outil afin que le tout soit parfaitement coordonné.

Il effectua ensuite l'ultime phase du processus, à savoir une chauffe très rapide de la pièce complète et un trempage aussi rapide dans un bain d'eau.

Sta'nis admirait son œuvre. La pièce qu'il venait de fabriquer était suffisamment grande pour protéger le buste de son porteur. Et c'était bien cela le but... Taténen voulait une nouvelle armure pour ses futurs soldats.

Sta'nis enveloppa l'armure dans un grand linge. Et pris le chemin de la maison d'Alec'to pour le prévenir qu'il avait terminé.

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Taténen procédait comme il l'avait fait précédemment avec l'armure jaffa classique. Un genre de mannequin, assez basique, se trouvait à quelques mètres devant lui et portait la pièce d'armure que Sta'nis avait fabriqué. Le goa'uld disposa à nouveau des capteurs, reliés à son ordinateur de travail, à différents endroits de l'armure.

Na'Alep était présent cette fois, tout comme Sta'nis que Taténen avait autorisé à rester. Taténen ordonna alors à son prima de faire feu sur l'armure avec sa lance-serpent. Le tir fut direct et précis, il frappa en plein milieu. Cette fois, le panache de fumée fut moins important... La zone de l'armure qui fut frappée par la décharge était bien noircie, et la surface légèrement entamée... mais le tir ne semblait pas avoir réussi à la traverser. Les premiers relevés indiquaient que le carbure d'aluminium avait fait son effet, la chaleur dégagée par la décharge de plasma avait été en grande partie absorbée et dissipée dans l'air. D'après les relevés, Taténen estimait que la partie de la décharge non stoppé allait provoquer une brûlure sérieuse mais pas mortelle, sauf si la décharge était donnée à bout portant, car dans ce cas là, l'épaisseur de l'armure n'est pas suffisante pour protéger efficacement le porteur.

Cette brûlure, bien qu'importante, ne constitue pas un véritable problème, puisque les nanites dont sont équipés les futurs gardes se chargeront de soigner efficacement et rapidement le porteur.

Taténen était assez satisfait du résultat. Il décida de faire un deuxième test. Na'Alep se saisi de son Zat et envoya une décharge sur l'armure. Les données s'affichèrent aussitôt à l'écran. Cette fois, le regard de Taténen s’obscurcit. L'armure avait absorbé la décharge, mais pas suffisamment à son goût... Il avait espéré que le carbure d'aluminium pourrait protéger le porteur de l'armure d'une décharge de Zat, mais vu les données de l'ordinateur, la décharge était suffisamment absorbée pour empêcher le porteur de devenir inconscient, mais pas suffisamment pour qu'il ne soit pas grandement désorienté... Elle n'offrait donc qu'une protection partielle.

Mais pour Taténen les progrès étaient réels, néanmoins. Cette nouvelle armure allait pouvoir rendre ses gardes plus efficaces, et plus résistants. Une chose nécessaire étant donné les effectifs très réduits.

Taténen félicita Sta'nis pour son bon travail et lui ordonna de fabriquer d'autres armures, selon les mêmes méthodes qu'il avait employé pour faire le prototype. Taténen lui donna trois parchemins sur lesquels se trouvait dessinées toutes les pièces définitives de l'armure.

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Mewis était paisiblement assise devant la fenêtre de son petit atelier. Bien qu'elle soit encore en pleine capacité de ses moyens, le travail qu'elle était en train de faire nécessitait la plus grande minutie et la plus grande concentration. Portant comme un genre de lunettes, Mewis faisait aller et venir la fine aiguille avec un doigté certain à travers le morceau de tissu brun.

La conception du vêtement destiné à devenir la tenue des gardes de Taténen avançait bien. Mewis était en train de terminer de joindre la manche droite. Après un moment, la couturière habile porta un dernier coup d'aiguille avant de rompre son fil et de le nouer discrètement à l'intérieur du vêtement.

Se levant en prenant appui sur le rebord de sa chaise. La dame avança d'un pas lent mais assuré vers la grande table où se trouvait déjà disposé plusieurs pièce. Deux étaient visiblement faites de lin très fin, respectivement le haut et le bas des sous-vêtements que les gardes allaient portés sous toute la tenue. Une autre était la pièce basse de la tenue, le pantalon. Il était fait d'un tissu assez épais, le même dont était fait le veston avec un col haut fait en cuir que venait de terminer Mewis.

S'attardant un moment, Mewis observa les deux premières pièces de la tenue complète... C'est alors que l'on frappa à sa porte. Doucement, Mewis se dirigea afin d'ouvrir. Son visage s'illumina lorsque elle vit le petite garçon se tenant debout devant sa porte, avec un gros morceau de cuir dans ses bras, au moins aussi imposant que lui. Le dame se saisi de la pièce de cuir et invita le garçonnet à prendre un morceau du gâteau traditionnel qu'elle avait préparé tôt le matin. Tandis qu'il se régalait, Mewis s'en retourna dans son petit atelier pour y déposer la pièce. Elle la déplia soigneusement et commença à l'examiner. Le tanneur avait fait un bel ouvrage. Il s'agissait d'un genre de veste, dont les manches ne couvraient que le haut du bras, justement avant la jointure du coude. Le bas de la veste tombait jusqu'en dessous du postérieur, en ce qui concerne la partie arrière et la partie avant.

Lorsque le petit homme eu terminé son goûter, il sortit seul après avoir salué Mewis. La vieille dame commença alors à poursuivre les finitions qu'elle devait apporter sur les pièces en cuir de le tenue, à savoir des boutons et des points d'attache. Lorsqu'elle eut terminé, la doyenne du village s'assit un moment. Elle avait fait un travail important ce jour. Il ne restait plus qu'une livraison de la part du tanneur afin que la tenue soit complète. Des gants et des bottes devaient encore finir de parachever la commande de Taténen.

Spoiler:

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Résumé des acquisitions

- Armure Taténos de combat
- Tenue complète du Garde Taténos

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