La petite troupe avait progressé à travers le Prométhée pour rejoindre la salle où étaient situés les anneaux de transport Goa'uld. William progressait toujours l'arme au point, prêt à réagir en cas d'attaque ennemie. Les quatre militaires arrivèrent à destination. Quelques assaillants étaient toujours présents dans la salle, sûrement pour la garder. Ils furent légèrement surprit par l'arrivée de l'équipe de Mitchell. Un tir de zat partit, annonçant le début des combats.

L'ancien agent du FBI se mit immédiatement à couvert et il commença à riposter. Mais les pirates de l'espace avaient de quoi se défendre. En effet, ils possédaient également des armes automatiques. L'équipe de Mitchell se retrouva rapidement sous un feu nourrit des assaillants qui étaient mieux protégés qu'eux. En effet, William n'était pas vraiment dans un endroit idéal pour se défendre. Les balles passaient proches d'eux, trop proches et certaines ricochèrent sur les parois de l'appareil terrien. La situation devait de plus en plus catastrophique. William n'en était pas certain, mais une communication radio du Colonel Pendergast semblait être destinée à l'équipe. Mais avec les combats et les coups de feu, le Sergent n’entendit rien. C'est alors qu'un des militaires du groupe de quatre fut touché par un tir de zat.

Le Lieutenant-Colonel Mitchell prit la sage décision de se replier. Il donna ses instructions pour qu'ils puissent se sortir de ce foutoir. Le Sergent acquiesça seulement suite aux ordres de Mitchell, pour lui signifier qu'il avait comprit. William couvrit donc le Lieutenant qui s'occupait de l'homme touché. Ils reculèrent tant bien que mal, les balles sifflaient à leurs oreilles. Le chef d'équipe les mena tous dans ce qui semblait être une salle de contrôle annexe. William se dirigea vers le blessé pour voir comment il allait.

«Mis à part qu'il est inconscient, ça va. Vous avez une idée de qui sont ces types ?»

Will parlait bien évidemment des pirates qui prenaient petit à petit le contrôle du Prométhée. D'ailleurs, la petite troupe n'avait plus de nouvelles du Commandant du vaisseau. L'ancien agent du FBI se demandait de qui ils pouvaient s'agir. Les assaillants n'étaient pas des Jaffas puisqu'ils possédaient des armes automatiques. William voyait mal les Jaffas délaisser leurs lances pour des armes qu'ils considéraient comme primitives. Mitchell ordonna ensuite de faire une petite virée pour aller chercher d'autres munitions. Reprendre le vaisseau n'allait pas s’avérer être une tâche aisée.

«A vos ordres mon Colonel»

Les pirates que l'équipe avait croisée au niveau des anneaux de transport avaient sans doute déjà contacter le reste de leur troupe pour signaler la présence d'une poche de résistance. Bientôt, l'équipe de Mitchell allait très certainement être recherchée. Les assaillants étaient vraiment préparés et spécialisés, ils n'allaient pas prendre le risque de laisser quelques hommes leur mettre des bâton dans les roues.

William emboîta le pas à son supérieur pour rejoindre l'armurerie la plus proche, tous ses sens en éveil.

Je finis avec le sergent par arriver sans encombre dans l'armurerie secondaire. Une fois William à l'intérieur je refermais la porte, afin d'optimiser nos chances et de ne pas être surpris. Comme prévu, il y avait tout ce que je voulais pour faire mon bonheur. Fusil MP5, AK 47, Pistolet semi automatique 9 mm, Sig suer... Rien que du bonheur, mais pas le temps de profiter:

" Équipez vous sergent, on a du pain sur la planche"

Une communication par les hauts parleurs se fit entendre, elle disait que rien ne sert de combattre et bla bla bla. Sans y prêter attention plus que ça je continuais de récupérer une arme et des munitions. Je jetais un coup d'oeil à William histoire de voir où il en était:

" Si c'est bon on y retourne"

C'est alors que j'entendis des pas devant la porte et une communication ma parvient de la part de Foster. Nos adversaires essayent de pénétrer dans la salle où il se trouve et je suppose que West n'est pas toujours revenu de son coup de zat.

Je cherchais une solution, mon cerveau tournait à cent à l'heure puis j'eu un éclair de génie:

"Foster fermez tous les couloirs. Isolez les compartiments où il y a des hommes .Puis videz l'air dans tout le reste du vaisseau, nos petits amis devraient pas s'en remettre. Attendez 5 minutes et représurisez tout le vaisseau, puis le sergent et moi finirons par vous rejoindre. Faites ça maintenant!"

Je me mit en position en donnant l-ordre à Willaim de faire pareil, on s'est jamais s'ils arrivent à entrer.

Le couloir était pour le moment désert. William se demanda s'il n'aurait pas été plus judicieux de prendre le contrôle des caméras depuis la salle de contrôle annexe. Néanmoins, les deux équipiers avancèrent l'arme au point dans le cas où ils rencontreraient quelqu'un. Heureusement, ce ne fut pas le cas. Mais pour combien de temps encore ? A peine avait-il fait quelques pas dans l'armurerie que les haut-parleurs du Prométhée se mirent à grésiller.

Alors que l'ancien agent du FBI écoutait la communication, il prenait le maximum de munitions pour lui ainsi que pour ses alliés restés en arrière. La communication indiquait que les pirates avaient prit le contrôle de l'appareil. Dans leur immense bonté, ils proposaient même de les laisser en vie si le groupe de Mitchell se rendait sans opposer de résistance. William nota une bonne nouvelle dans ces paroles, ou plutôt dans l'absence de ces paroles. En effet, l'homme qui avait prit la parole n'avait pas une seule menace en expliquant qu'il exécuterait des otages si le petit groupe ne se rendait pas. Le Sergent espérait également que les pirates ignoraient le nombre de personne encore libre à bord de ce vaisseau.

De plus, il était hors de question que le groupe laisse leur vaisseau à des pirates. C'était leur seul moyen de défense depuis que le siège des anciens manquait d'énergie et depuis que le Dédale était partit en soutien pour la cité d'Atlantis.

«Colonel, on devrait peut être essayer de lancer un message radio en morse pour savoir si d'autres personnes ont réussi à éviter la capture ? Et peut être utiliser les caméras de surveillance pour veiller aux déplacements de nos assaillants.»

A peine avait-il eu le temps de poser cette question que William entendit des bruits de pas dans le couloir. Le Sergent s'empara d'une grenade aveuglante et d'une grenade incapacitante alors que leur allié dans la salle annexe indiquait par radio qu'un groupe d'ennemis tentait de forcer la porte.

Le Colonel Mitchell donna des instructions pour évacuer tout l'air du vaisseau afin d'asphyxier les membres de l'équipage pirate. William espérait qu'une telle manipulation pouvait s’effectuer pièce par pièce. Dans le cas contraire, cela signifierait que le plan ne pouvait être mit en place sous peine d’être également asphyxiés.

Alors que les deux ennemis allaient rentrer dans la pièce, William découpilla la grenade aveuglante et la grenade paralysante pour l'envoyer aux pieds de leurs nouveaux amis.

Les grenades que l'ancien agent FBI envoya aux pieds de leurs assaillants donnèrent plus ou moins l'effet escompté. Commençons d'abord par le positif, les pirates de l'espace ne voyaient plus rien. Le côté négatif est que cela ne les empêchait pas vraiment de tirer dans tous les sens. William resta à couvert quelques instants avant de tenter quelque chose contre les deux agresseurs. Malheureusement, ou heureusement, le jeune homme n'en eut pas le temps. En effet, suite aux instructions du Colonel Mitchell, Foster dépressurisa le secteur où était situé les deux équipiers.

Honnêtement, le Sergent n'était pas convaincu par cette idée. Cette dernière était très dangereuse sur plusieurs points (en citant que le danger de mort ainsi que les dommages que cela pouvait occasionné au vaisseau, sans oublier que cela risque de mettre de mauvaise humeur leurs nouveaux amis). Mais, le groupe de Mitchell n'avait pas vraiment le temps de parlementer sur le meilleur moyen de se débarrasser de leurs ennemis. Il fallait agir rapidement et le chef d'équipe avait donné ses ordres.

La dépressurisation fut brutale. William se sentit aspirer vers la porte de l'armurerie. Il s'accrocha au rebord d'une armoire. Une intense douleur se propagea dans son bras lorsque l'ancien agent du FBI agrippa le rebord. Les secondes suivantes lui parurent durer une éternité. Plus cela durait, plus il sentait qu'il ne tiendrait pas. Ses doigts glissèrent petit à petit. Finalement, il ne put tenir plus longtemps. William lâcha le rebord pour être propulsé dans le couloir devant l'armurerie. Il crut sa dernière heure arrivée, quand il percuta le mur et qu'il retomba violemment au sol en étouffant un cris rauque. Le Sergent mit quelques instants à reprendre ses esprits. Maintenant, il comprenait ce que ressentait un poisson rouge quand il était envoyé dans la cuvette des toilettes.

Apparemment, Foster avait refermer le sas ouvert. Heureusement pour William, son équipier avait prit cette décision au bon moment. L'ancien agent du FBI chercha des yeux son supérieur. Une étrange fumée se dégageait de l'armurerie. Il ne fallait pas être un génie pour comprendre qu'il valait mieux dégager la zone le plus rapidement possible. Il entendit Cameron l’appeler.

«Je suis ici mon Colonel.»

William attendit que son supérieur le rejoigne quand il entendit des pas vifs se diriger vers leur position. Leur situation était critique. En effet, une partie du groupe qui était devant le porte de la salle de contrôle auxiliaire se dirigeait vers eux et l'armurerie semblait sur le point de partir en fumée (littéralement). De plus, les deux équipiers ignoraient le nombre de pirates qui venaient en découdre. L'ancien agent du FBI se dirigea à l'opposé du couloir pour se mettre plus ou moins à couvert et en position contre le mur afin d'ouvrir le feu dès que des ennemis se présenteraient à l'angle du couloir.

Après quelques secondes d'une attente interminable, William me répondit. Je lâchais un soupir de soulagement. Il n'était pas mort, pour le moment. L'explosion tant redoutée finit par arriver. Étant tout proche je fus propulsé contre une paroi avant de m'écraser lourdement sur le sol, heureusement j'étais par blessais, juste à peine sonné. Ayant repris mes esprits je fis un rapide point sur la situation, le constat était loin d'être brillant. Je me poste à l'autre angle afin de couvrir le couloir, juste à côté de William.

Un message me parvint de Foster, là c'est pire que prévu. Mon cerveau tournait à toute vitesse:
" Foster comment va le capitaine est-il réveillée? William si le capitaine et réveillait je plan sinon, prouvé moi que mon année au FBI où je ne sais où vous on servit à élaborer des plans géniaux"

Je lançais un sourire au jeune soldat à mes côtés, mais pour se sortir de là il nous fallait de la chance et un miracle. Si seulement on pouvait rejoindre sans Foster et le capitaine ou au moins la salle des anneaux de transport.

Mais comment nos ennemies avait il réussit ce tour de force. Prendre un vaisseau aussi facilement, pourtant le vaisseau est remplie de soldat entraînaient. Comment les hommes se sont fait avoir. Ce n'est à rien y comprendre, autant de questions sans réponses. Je levais un poing, des bruit de pas venant dans notre direction approchaient, je pointais mon arme en direction prêt à faire feux.

Spoiler: