William était en position pour ouvrir le feu sur leurs futurs opposants. Une poignée se posta à l'autre bout du couloir avant d'ouvrir le feu sur les deux équipiers. Le Sergent riposta immédiatement. La fumée qui s'échappait de l'armurerie ne rassurait toujours pas William. Ce dernier espérait fortement qu'il s'agissait d'une grenade fumigène qui s'était ouverte. Mais, cette explication qu'il avait inventé pour se rassurer ne tenait que très moyennement la route. L'ancien agent du FBI connaissait la fumée distinctive d'une telle grenade, et celle qui s'échappait de la salle n'y ressemblait pas vraiment.

Rapidement, il usa tout le chargeur de son P-90. William se mit derrière le mur pour recharger son arme. Heureusement, le Colonel et lui avait fait le plein durant leur passage par l'armurerie. Alors qu'il enfonça son chargeur d'un coup sec, une forte explosion suivie d'une secousse se fit entendre. L'armurerie avait explosé ! William n'osait pas imaginer son passage devant le Colonel O'Neill pour lui expliquer que l'armurerie du Prométhée avait explosé...

Une chose inhabituelle et surprenante arriva. Le Sergent s'envola doucement, ses pieds se détachant du sol. Il arriva immédiatement à une conclusion : l'explosion avait causé des dommages au système d’apesanteur du vaisseau. Histoire de faire bonne mesure, un feu s'était déclaré quelque part puisque les systèmes incendies se déclenchèrent. Au bout de quelques secondes, les deux équipiers étaient totalement trempé.

Bien que leurs ennemis étaient dans la même situation qu'eux, ils continuèrent de tirer. William riposta tant bien que mal, mais le manque d'apesanteur n'aidait pas le militaire. Plusieurs communications radios furent échangés entre la salle de contrôle auxiliaire et le Colonel Mitchell. L'ancien agent du FBI était concentré sur ses tirs donc il ne prêta pas vraiment attention à la communication bien qu'il crut saisir qu'il y avait un autre vaisseau sur place.

William remarqua qu'un extincteur n'était pas très loin de sa position. Il pensa l'utiliser pour se propulser en arrière et se replier vers une autre position. En effet, à l'heure actuelle, les deux équipiers n'étaient pas dans la meilleur position possible. Comme pour confirmer ses pensées, une balle vint le toucher à la jambe gauche. La douleur lui arracha un cris de surprise.

Les choses étaient de pires en pires, et il ne fut pas plus rassurer d'entendre Foster expliquer qu'il allait tenter quelque chose pour les sortir d'affaire. Alors que William se demandait de quoi il pouvait s'agir, il fut aspirer vers l'arrière. Il eut à peine le temps de comprendre que le militaire avait ouvert la porte derrière eux pour les faire sortir qu'il chuta violemment pour venir percuter le sol. C'était la deuxième fois en quelques minutes qu'il percuta quelque chose avec son dos. D'abord le mur devant l'armurerie et maintenant le sol. La douleur à son dos ne s'améliora pas bien au contraire. S'il avait une côte cassée, cela ne l'étonnerait guère.

L'ancien agent du FBI entendit Foster se préoccuper de leur situation. William appuya sur son oreillette pour répondre à son équipier.

«ça va. Mais, j'espère que vous connaissez un bon kinésithérapeute, mon dos est en lambeaux...»

Mais la communication radio ne dura pas longtemps. Elle fut coupée et une secousse se propagea dans le vaisseau, les lumières clignotant légèrement.
Il se tourna vers son supérieur :

«Et maintenant ?»

Spoiler:

Que dire de la situation si ce n'est que le tout, était chaotique, entre le vaisseau qui perdait de la puissance, les problèmes d'oxygène et ce vaisseau Alk'esh qui approchait, rien de rien n'allait bien.

Le manque d'apesanteur n'arrangeait rien, les balles ne fusaient, elle flottait au grès du vent si je puis dire, la trajectoire était loin d'être facile à suivre, mais ceux d'en face semblait pas trop mal s'en sortir. Plus j'y pense plus je me dis qu'on doit être maudit ce n'est pas possible autrement, c'est impossible que nos ennemis ait une telle chance. Je réussis avec l'aide l'ex agent du FBI a touchait certains de nos ennemis. Mais aussi réussir à faire mouche William fus toucher à la jambe et moi au bras gauche qui m'arrachait un cri de douleur :

« Argh ! »

Mais que raconter Foster un Alk'esh :

« Foster faites ce que vous voulez mais faite le vite, William est touché à la Jambe et moi au bras »

En une phrase on n'est mal barré. C'est alors que d'un coup l'air se raréfia rapidement et je me sentais aspiré en arrière. De mon bras valide je tentais d'attraper quelques choses pour me retenir, quand tout à coup mon corps heurtât violemment le sol. Il y avait de l'apesanteur sous l'effet du choc, ma douleur me fit dire :

*Foster !*

Je me relevais et me planqua dans un recoin face à William. Foster parlait quand ce fut le silence total plus de radio, il y a eu une secousse. Les tirs avaient cessé, nos petits copains étaient aussi surpris que nous, mais profitant de ce répit, je décidais de me bander ma blessure et de ne pas bouger. William me demanda ce qu'on allait faire maintenant :

« Et maintenant on va essayer de se trouver une position plus à couver et travailler à un plan pour se sortir de là, Si vous êtes croyants c'est le moment de prier, parce que là une aide miraculeuse ne serait pas de refus

[HRP: désoler pour le retard]

Le Lieutenant-Colonel Mitchell ne semblait pas vraiment avoir un plan pour la suite des événements. La seule solution qui vint à l'esprit de son supérieur était de prier. Malheureusement, William n'avait jamais vraiment eu foie. Mis à part en ses amis et ses équipiers. Sauf quand ces derniers ne répondaient pas présents. Les choses semblaient empirer de plus en plus. Ce n'était pas tant vis-à-vis de leurs petits invités mais le fait que le vaisseau perdait de plus en plus de l'altitude, sans oublier les différentes explosions, zones fermées et un vaisseau qui tirait sur le Prométhée. L'ancien agent du FBI doutait même que l'on puisse faire quoique ce soit pour le vaisseau. Si ce dernier ne pouvait être sauvé (ce qui engendrait un bon paquet de paperasse), il fallait songer à l'évacuer.
Malheureusement, afin de parvenir à cet objectif, il était nécessaire de franchir les dizaines d'ennemis dans les différents couloirs du vaisseau terrien.

Mais, ce dernier point semblait potentiellement s'arranger. En effet, une communication radio se fit entendre. Le militaire reconnut la voix du chef des assaillants qui ordonnait à tous ses hommes de se replier aux anneaux de transport. William ne savait pas s'il devait être soulagé ou non. D'une part, le fait que les assaillants quittent le vaisseau était une bonne nouvelle. D'autre part, cela l’inquiétait réellement. En effet, leurs ennemis avaient fait preuve d'une détermination sans égale afin de s'emparer du vaisseau, le repli signifiait que la situation était réellement critique.

Rapidement, les calmes se fit de nouveau dans le vaisseau. Les seuls sons qui rompaient le silence provenaient de la coque du Prométhée qui semblait souffrir des dégâts subit jusqu'à maintenant. L'unique point positif pour le moment résidait dans l’apesanteur. Cette dernière paraissait être plus ou moins rétablie. Alors que William s'apprêtait à suggérer à son supérieur d'évacuer le vaisseau, du mouvement se présenta près d'eux. L'ancien agent du FBI pointa son arme dans la direction des individus. Mais, il abaissa rapidement son arme lorsqu'il reconnut des membres d'équipage dont le commandant du Prométhée.

«Personnellement, j'ai essayé de sauver votre vaisseau... Bon ce n'est peut être pas ce dont il paraît mais...»

Mais, ce n'était pas le moment de taper la discute. Une communication radio parvint à leurs oreilles : la personne indiquait que le vaisseau allait s'écraser. Histoire de rajouter un peu de piquant, des explosifs étaient présents sur le vaisseau.

Le Colonel en charge du commandement du Prométhée s'adressa aux deux équipiers afin de savoir s'il leur était possible d'aller vérifier la zone des générateurs. William avait un mal fou au dos avec tous les chocs que ce dernier avait reçu. Mais, il hocha la tête afin de confirmer qu'il était prêt à effectuer cette tâche. L'ancien agent du FBI prit donc la direction de la salle des générateurs dans l'optique de trouver la moindre trace d'explosifs déposes par les forces ennemies.

[Dsl pour le retard mais là c'est bon]