L'espace... le firmament tacheté d'autant de lumiéres qu'il n'y a de vies dans l'univers...

Un calme d'aprés tempête régnait dans ce coin de la galaxie, si proche de la bordure extérieure que les étoiles elles-même se fesaient rares. Glissant doucement dans l'espace au milieu des débrits de d'une flotte brisée, un grand vaisseau vacillant avait perdu de sa prestence.
Endommagé, surement irremparrable, il agonisait au large d'une géante rouge qui éclairait comme une pauvre spectatrice le spectable macabre d'un champ de bataille.
Un  hata'ck dérivait au gré du lent vent stellaire tandis que des debrits, plus au moins gros, le heurtaient et arrachaient petit à petit des morceaux de sa coque.
La mort rodait autour de ce fier combattant, attendant tel un charognard qu'il ne rende son dernier souffle comme la majorité de l'équipage l'avait fait avant lui.

Le combat que les jaffas avaient mené contre Ba'al avait été admirable mais pas assez suffisant pour leur assurer la victoire, et plus le temps passait, plus le nombre des jaffas de la déesse chat se voyait décliner.  
Une belle endormie prenant place dans la salle du trône. Les paupiéres closes cachaient de petits yeux vert vif, mais là, nymbée de sa longue chevelure d'or,si ce n'était qu'un mince filet rouge s’échappant de sa bouche et ruisselant lentement sur son torce, on aurait presque put la prendre pour une de ses belles au bois dormant endormie pour peu, mais il n'en était rien. Son pauvre corps meurtri et parcouru de spasme était lové en chien de fusil sur une tenture d'or arrachée du mur. On aurait put croire qu'elle dormait, mais ce n'était pas le cas à n'en croire la couleur pourpre que prenait ses draps : malgré tout ses efforts Bastet n'arrivait pas à soigner son hôte. En mourant celui-ci l'entrainerait à sa suite. Tans de millier d'année de vie s’effaçant d'un battement de cils ? Cela lui paraissait inconcevable à la déesse et refusant de se laisser aller à la mort, elle luttait et lutterait jusqu'au bout.  Des étincelles provenant des câblages arrachés et pendant éclairaient par accoups la scène.
Isolée ? Non. La dévastation et la mort étirait leur tentacules dans tout le vaisseau. Câbles arrachés qui répandaient leur décharge mortelle sur qui s'en approchaient trop ; hublots brisés libérant l'air respirable dans le vide stellaire ; cadavres arborant le symbole félin de la belle dame ou le sigle de ba'al ; tel étaient les scènes qui trouveraient leurs places dans celles des tragédies classiques .
On pouvait encore voir quelques mouvements, mais le temps passant les rendaient lent, laborieux puis nul. Les purificateurs d'airs avaient été éventrés par l'explosion d'un hat'ack et le taux d’oxygéne diminuaient d'autant que les membres d'équipage rescapés.

Le silence s'installait d'heure en heure. Par moment, Bastet arrivait à se réveiller, mais l'engourdissement la reprenait dés lors et elle finissait par s'évanouir de nouveau. Elle avait bien tenté d’approcher du panneau de contrôle, pour dans un geste désespéré tenté de demander de l'aide mais elle n'avait réussit qu'a avancé de deux mètres seulement. Dans un dernier effort elle avait tendu son bras mais elle n'avait même pas put atteindre le bas du caisson, et elle avait tentée de tourner ses forces sur la guérison de son hôte espérant gagner un sursis...
Un sursaut prit son corps et elle se réveilla en toussant du sang, cherchant malgré sa vision flou autour d'elle une quelconque aide. Ou était son prima ? Et la fidèle esclave Aya ? Ainsi que le pilote ? Étaient-ils donc tous morts ? Elle rageât de se sentir si faible.

Alors qu'elle essayait désespérément de se relever une douleur la prit au coté droit et elle vit les vêtements se teinter rapidement de rouge : sa blessure s'était ré-ouverte et elle retomba dos à terre. Avant de s'étouffer dans son propre sang, elle eut le réflexe de rouler sur le coté, puis elle sombra dans un état d’engourdissement dans lequel ses pensées se mélangeait en un drôle de puzzle informe. Elle revit tout : l'attaque de Ba'al contre ses terres, son discourt d'encouragement à ses fidèles jaffas, le départ des ha'tacks, l'assurance qu'ils avaient de chasser l’envahisseur puis la déroute... Des kamikazes avaient pénétrés pendant la bataille entre les gigantesque vaisseaux et avaient fait des dégâts considérables avant d'atteindre on ne sais comme le pont et lui tirer dessus. Tout était aller si vite. Elle revit le regards étonnés de ses hommes n'ayant même pas le temps de se jeter sur les intrus que les coups avaient fussé, détruisant le poste de pilotage et une partie des installations électrique.
Une lueur rouge sembla pendant un instant glissé sur elle et la teindre en rousse, fessant oublier un instant le sang s'écoulant de ses entrailles, puis un voile rouge et doux comme du coton s'étendit sur la belle, qui malgré un faible cracha incompréhensible du système de communication si prés d'elle n'eut plus la force de rester consciente...