Quelques jours auparavant, on avait proposé à William de faire son baptême de l'espace, c'est-à-dire voyager à bord d'un vaisseau spatiale terrien. Il eu d'ailleurs l'honneur de voyager à bord du premier vaisseau de la force Terrienne : le Prométhée. Ce n'était pas le dernier modèle de vaisseau terrien, puisque le Dédale était plus récent, mais cela lui convenait parfaitement.

Cela faisait maintenant six heures que le vaisseau voyageait dans l'hyperespace. L'ancien agent du FBI était dans la cantine, se remémorant sa montée à bord du vaisseau. Ce dernier venait de terminer sa maintenance, ce voyage servirait de dernier test pour savoir si tout était opérationnel. William avait été téléporté avec d'autres membres de l'équipage pour prendre par à ce petit voyage. La première chose que le Sergent fit une fois à bord du vaisseau, fut de se diriger vers une vitre (à moins qu'on appelait cela des hublots ? Il devrait poser la question à quelqu'un). Il resta bouché-bée devant le spectacle qu'on lui proposait. En dessous du Prométhée, la planète bleue, plus belle que jamais. Will resta un long moment devant ce paysage spatiale. C'était souvent un rêve de petit garçon : aller dans l'espace et contempler la magnificence de la Terre. Il savait d'ailleurs que cette image resterait à jamais gravée dans son esprit, jusqu'au jour de sa mort.

L'entrée dans l'hyperespace coupa le Marine dans sa contemplation. Maintenant, lorsqu'il regardait à travers les vitres, il lui semblait que le vaisseau était un grand tube lumineux. D'après ce qu'il avait comprit des explications scientifiques, c'était plus ou moins le cas. Ensuite, William avait fait un petit tour dans le Prométhée, faisant attention de ne pas déranger les membres d'équipage. Finalement, il se rendit dans la cantine où il était actuellement.

William buvait un petit café, quand lui vint une idée étrange, sûrement à cause du fait qu'il s’ennuyait un peu. Pourquoi était-ce l'armée de l'air qui s'occupait du vaisseau ? L'ancien agent du FBI voyait plus la Navy s'occuper de cela. Certes, les vaisseaux «volaient» dans l'espace, mais ils pouvaient très bien «flotter» dans l'espace. Mais ce n'était pas vraiment le point qui avait amené le jeune homme à se poser cette question, mais plutôt le fait que la Navy avait plus l'habitude de manœuvrer ce genre d’immense appareil. Après tout, à une époque on appelait bien les bateaux, des «vaisseaux». William haussa des épaules, tout seul à sa table. Ce n'était pas un point essentiel qui allait changer le sens de sa vie, mais cela permettait de l'occuper un peu.

Les haut-parleurs du vaisseau se mirent à grésiller, et la voix du Colonel du vaisseau se fit entendre.

«Ici le Commandant du Prométhée, nous sortirons de l'hyperespace dans quatre heures afin de poursuivre les tests. Terminé.»

L'ancien agent du FBI termina son café sur ce petit bulletin d'informations.

Alors que l'ancien agent du FBI se demandait ce qu'il allait bien pouvoir faire pendant les heures qui séparaient le vaisseau de la sortie d'hyperespace, une personne se dirigea vers lui. Il s’agissait vraisemblablement du Lieutenant-Colonel Mitchell. William avait lu son nom quelque part, mais il ne parvint pas à se rappeler où. D'ailleurs, ne pas se rappeler d'un élément que le jeune homme avait lu dans un dossier n'était pas habituel. En effet, à l'accoutumé Will se rappelait ce genre de chose.

L'officier lui demanda si la place était libre. Etant donné qu'il était le seul à cette table, la réponse semblait évidente. D'un geste de la main, le Sergent l'invita à prendre place. Mitchell mordit dans une pomme avant de faire les présentations. Malgré le fait qu'il soit légèrement surprit que son supérieur soit si au courant de son passé, William ne montra rien. Cette espèce de faculté était née pendant ses années passées au sein du FBI pendant lesquelles il avait apprit à ne pas paraître surpris. En effet, il avait eu maints occasions de participer à des interrogatoires où le suspect connaissait des éléments qu'il ne devait pas connaitre. Notamment lorsqu'il s'agissait d'enquête de sécurité nationale. De ce fait, si William montrait le moindre signe de surprise, cela pouvait être un atout pour le suspect.
Bien entendu, ici le jeune homme n'avait rien à cacher mais c'était devenu un réflexe chez lui.

«Vous êtes bien renseigné mon Colonel»

D'un côté, cela était tout à fait normal. Il était en effet légitime que le Lieutenant-Colonel ait eu accès à son dossier puisqu'il était placé sous son commandement au cours du voyage du Prométhée, et donc qu'il l'ait bien analysé.
Un léger silence s'installa, le Sergent ne sachant pas quoi dire.

«Dites, les vitres à bord des vaisseaux, elles s'appellent des vitres ou bien des hublots ?»

Question idiote et sans vraiment d’intérêt mais cela avait surtout pour objectif de lancer la conversation. A peine avait-il finit sa phrase que les haut-parleurs du vaisseau se mirent à grésiller une nouvelle fois.

«Ici le Colonel Pendergast. Nous avons capté un message d'urgence d'un vaisseau. Il se situe à une trentaine de minutes de notre position actuelle. J'ai pris la décision de nous rendre sur place pour porter assistance au vaisseau inconnu. Pendergast, terminé.»

William attendit la réponse à sa question, ainsi que la réaction de son supérieur quant au message du Commandant du Prométhée.

Assis en face du sergent, son visage ne montrait aucune expression qui me permettrait de le juger et de le cerner. Quand il dit que j'étais bien renseigné, je lui répondis par un sourire, pour cette mission il allait être dans mon équipe tout comme le capitaine West et le lieutenant Foster, il était normal que je me renseigne sur leur compte, autant savoir avec qui on travaille.

Passant d'un sujet à un autre sans préambule, me surpris d'autant plus que sa question, qui me laissait sans voix, à savoir si les vitres du vaisseau s'appelaient vitres ou bien hublots. Faut le dire, cette question ne m'a jamais traversé l'esprit et à vrai dire je m'en moquais :
" Euh, bien je ne sais pas, je n'y ai jamais réfléchie sergent. C'est vraiment important ? Parce que je ne suis pas sûr que vous ayez votre réponse rapidement"

Je me posais alors une question est ce que tous les agents ou ex agents du FBI posaient des questions aussi absurde et sans intérêt, ou est-ce seulement lui ? Bon si l'objectif est de lancer la conversation tous les sujets sont bon :
" C'est vrai j'ai lu votre dossier, mais il ne mentionne pas la raison de votre décision de rejoindre l'armée, le FBI n'était bien ?"

Autant parler d'un sujet qui me permettrait de mieux se connaître. Il allait répondre, du moins je l'espérai quand un message venant de Pendergast se fit entendre, une histoire de signal, d'un vaisseau à la dérive. Sans attendre je me levais et partie en direction de la passerelle, je stoppais à l'entrée du réfectoire et invita d'un geste, William à me suivre, enfin c'était plus un ordre :
" Sergent venez on va voir de quoi il en retourne"

Et repris ma marche pour rejoindre le colonel.

William nota que le Lieutenant-Colonel Mitchell fut surpris par sa question concernant les vitres/hublots des vaisseaux spatiaux. Ce n'était pas un test pour cerner une personne, bien que cela pourrait servir, ni une question pour dérouté son interlocuteur, mais juste une question comme cela. Ce genre de questions, l'ancien agent du FBI s'en posait de temps en temps. Cela l'amusait bien que la plupart du temps ce ne soit pas vraiment des questions essentielles pour la survie de l'humanité. D'ailleurs, son supérieur souligna ce point, ce n'était pas important. Le militaire esquissa un sourire avant de lui répondre.

«Non, ce n'est pas important. Je me posais la question, juste comme ça.»

Mitchell enchaîna sur une question afin d'en savoir un peu plus sur les motivations de William, notamment celles qui l'avaient poussés à de nouveau à rejoindre l'armée. Ce n'était pas que le FBI n'était pas bien, il avait adoré son travail au sein de l'agence gouvernemental mais il avait réalisé que ce n'était pas comme cela qu'il avait une chance de changer les choses. En effet, la Terre était si petite dans l'univers. Faire des enquêtes pour le FBI pour protéger son pays et cetera, c'était bien beau mais il préférait protéger la planète dans son intégralité. Il avait l'occasion d'y aider et il comptait bien le faire. En y songeant, tous les conflits qui avaient lieu sur Terre étaient dérisoires comparés aux dangers qui guettaient la planète bleue, bien que dernièrement les Goa'ulds se soient calmés. Alors que William s'apprêtait à répondre à la question de son supérieur, ce dernier se leva pour rejoindre la passerelle du Prométhée.

«J'arrive mon Colonel»

L'ancien agent du FBI se leva pour emboîter le pas à son supérieur et se rendre en salle de contrôle. Après quelques instants, les deux hommes arrivèrent sur la passerelle. Il doutait que ce soit vraiment le meilleur moment pour s'y rendre, mais il était accompagné de Mitchell donc William ne risquait pas de se faire engueuler. C'était la première fois qu'il se trouvait sur la passerelle de commandement du vaisseau terrien. La vue de ce tube que formait l'hyperespace était incroyable. Mais cela n'était rien à côté de ce qu'il allait découvrir.

L'un des seconds du Commandant du Prométhée signala.

«Nous allons sortir d'hyperespace»
«Activez les boucliers et armez les missiles»
«A vos ordres mon Colonel»

Puis, le vaisseau sortit d'hyperespace. Devant eux, un vaisseau Goa'uld. Il s'agissait d'un Al'kesh. Cette vue du vaisseau dérivant dans l'espace coupa le souffle au Marine. Le Sergent en charge des détecteurs prit la parole.

«C'est étrange. Nos détecteurs sont incapables de scanner le vaisseau»
«Transmettez le message suivant sur toutes les fréquences. Ici le Colonel Pendergast, commandant du vaisseau Terrien Prométhée. Nous sommes ici pour vous porter assistance. Veuillez décliner votre identité.»

Seul le message de détresse répondit au commandant du vaisseau. Ce dernier ordonna que l'équipe de sauvetage se tienne prête pour être téléportée à l'aide des anneaux Goa'uld à bord du vaisseau en difficulté. Une fois l'équipe prête, elle fut téléportée. Tout le monde attendit le rapport du chef d'équipe qui ne tarda pas.

«Nous sommes à bord. Il n'y a ri...»

L'homme n'eut pas le temps de terminer sa phrase. Des coups de feu se firent entendre. L'équipe de sauvetage était attaquée.

Le vaisseau sortit de l'hyper-espace, les boucliers et tout ce qu'il fut utile de mettre, fut mis. On le voyait face à nous un Alkesh, un vaisseau d'origine goa'uld. Pendergast avait essayé de communiquait avec le vaisseau, mais seul un signal de détresse était inlassablement revenue dans les hauts parleurs de la passerelle.

A la demande du colonel du Prométhé une équipe avait été envoyée à bord du vaisseau à la dérive. Alors qu'on attend, le major en charge de l'équipe, commençait à dire ce qu'il se passait, quand sa voix se fit interrompre. Aussitôt Pendergast essayait de rétablir la communication en vain, l'équipe était tombée dans un piège, le sergent avertit que les anneaux de transport avait étaient activés, mais que caméras et hommes sur place ne répondait plus et les couloirs suivants subissaient le même sort, à la demande du colonel, j'emmenais mon équipe à l'armurerie afin se s'équiper et de s'occuper de notre ennemie infiltrer à bord.

Une fois équipée accompagnée de William j'avançais en tête mon P-90 braqué devant moi pendant que le capitaine et lieutenant fermaient la marche, on progressait lentement. A chaque passage de compartiment ont donnée notre position et la porte se refermait derrière nous, on arrivait à proximité de la salle des anneaux quand ces derniers fut activé en direction de l'Alkesh, j'eu seulement le temps de voir des hommes du Prométhée télé-porter.

Du coin de l’œil je vit un rayon de zat frapper le mur, lieutenant à réussit a esquiver automatiquement on ouvrit le feu, ne sachant à qui on avait à faire, jaffa, super soldat... Mais ils ne prendraient pas le vaisseau si facilement.

Le silence qui suivit les coups de feu ne rassura pas William. Que s'était-il passé à bord du vaisseau à la dérive ? De toute évidence, l'équipe de sécurité était tombée dans un piège. Il ne fallait pas être un génie ou un ancien agent fédéral pour comprendre cela. Les appels du Colonel Pendergast restaient toujours sans réponse, pas un signe de vie de l'équipe. Etaient-ils capturés ou pire ?
D'après les informations qui transitaient sur la passerelle du vaisseau, les anneaux avaient été activés de l'extérieur du vaisseau. Quelqu'un était en train d'aborder le Prométhée !

Les caméras tombèrent les unes après les autres au niveau où étaient situés les anneaux Goa'ulds. La seule chose visible sur les caméras de surveillance avant leur destruction était un éclair bleu électrique. Visiblement, celui d'une arme Goa'uld. Rapidement, tout un niveau fut dans le noir complet. Le commandant du vaisseau ordonna à l'équipe de Mitchell de repousser les assaillants et de reprendre le vaisseau.

«A vos ordres mon Colonel»

L'ancien agent du FBI sortit à la suite de son chef d'équipe. William avait seulement jeter un coup d’œil au plan du vaisseau. De ce fait, il ne connaissait pas vraiment le Prométhée. Heureusement, Mitchell semblait mieux le connaître. Son supérieur conduit l'équipe de quatre à l'armurerie pour s’équiper. William prit un P-90, il n'y avait pas de M4 à bord. Cela était mieux que rien. Le bon côté des choses étaient qu'il pourrait voir de quoi était capable cette arme, bien qu'il se soit bien passé d'un combat. Le Sergent prit également un fameux zat. A l'accoutumé, le jeune homme avait en sa possession son 9mm obtenu au sein du FBI, mais cette fois il n'avait pas put le prendre à bord du vaisseau terrien. Pour se consoler, le Marine s'était dit qu'il n'en aurait pas besoin. Il s'était trompé.

La petite équipe de quatre se dirigea vers le niveau qui était déjà en la possession de l'ennemi. Sur le chemin, le Lieutenant-Colonel Mitchell envoyait un message radio au poste de contrôle du Prométhée afin que les techniciens puissent verrouiller les portes derrière eux. Cela permettait de sécuriser les sections qui n'étaient pas encore tombées et cela permettrait peut être ralentir les troupes qui prenaient petit à petit possession du vaisseau terrien.

William progressait à l'intérieur du Prométhée, l'arme au point, prêt à se défendre dans le cas où ils rencontreraient une présence hostile. Chose qui n'allait sans doute pas tarder à arriver.

Le combat faisait rage non loin des anneaux de transports. Il fallait trouver un moyen de déloger les intrus et de reprendre le contrôle des anneaux, pour que ces pirates n'envoient plus aucun de nos hommes sur l'Alkesh et voir de les ramener. Mais ces personnages n'avaient pas que des Zat. Pendergast voulait des nouvelles, mais disons qu'il choisissait mal son moment. Les tir de Zat fusaient. On était à l'abri, ou du moins je le pensée, quand tout à coup West reçut un tir de Zat, qui ne doit pas faire du bien :
" On se replie vite, Sander et moi on couvre lieutenant, emmenez le capitaine !"

On reculait, on perdait du terrain. Reprendre le vaisseaux ne serait pas si facile, par radio je demandais des renforts. Apparemment la passerelle avait des problèmes, si on perd la passerelle on est mal. La question qui se posait à moi était de savoir que faire. Je me souvins alors que Foster se débrouillait pas mal avec les ordinateurs en tout genre, j'avais eu raison de lire le dossier de mes coéquipier, si on parvenait à la salle de contrôle annexe de là on pourrait reprendre le contrôle de l'appareil. Sans attendre je pris la direction de la fameuse salle.

Heureusement personne sur notre chemin, les intrus n'étaient as là. Une fois à l'intérieur je refermais tous les accès à la salle. Un peu de répits :
"Foster quel commande sont encore opérationnelles et peut on envoyé un message soit au Sgc ou au pire aux Asgards ? Sander comment va West ?"

Je sais que je n'avais pas la meilleure tactique, mais fallait trouver un moyen de ne pas perdre le vaisseau :
"Sergent, on va tenter une sortie, il y a une armurerie au bout du couloir, on va s'y rendre et faire le plein de munition et autres"
Je regardais mes coéquipiers, en jetant un rapide coup d'oeil je vis que le champ était libre, j'ouvris la porte et on courut jusqu'à l'armurerie.

Je fis un compte à rebours en partant de 3. A zéro je m'élançais dans le couloir, rien personnes, je pénètre dans l'armurerie ou je peut certainement y trouver mon bonheur.