Alors Il devait être vers 6 heure quand je me suis réveiller ce jour-là il me semble, je me suis réveillé, plus ou moins facilement comme d’habitude, j’ai mis une tenue plus adéquat que mon boxer pour aller courir à savoir un short et un T-shirt, puis j’ai  fait un passage express au mess attrapant un croisant pendant ma course et j’ai continué mon nouveau rituel matinal en faisant mon  jogging, passant par les digues dans un premier lieu, puis remontant petit à petit vers la salle d’entrainement pour voir si ma maîtrise du corps à corps et plus particulièrement du maniement des armes blanches n’était pas trop rouillée puis je me suis redirigé vers la tour central et finalement la salle d’embarquement voir quelles tâches me  seraient attribuées aujourd’hui, et cette fois on m’a proposé une sortie sur une planète, pas pour l’exploré serte c’était plutôt pour nous ravitailler en nourriture et autre  mais c’était déjà ça. La planète s’appelait Belka, une fois en ville moi et d’autres venues de diverses équipes allions nous balader dans une petite ville avec un marché qui apparemment attirait pas mal de marchands d’autres planètes notamment des athosiens. Une fois que l’ordre de mission me fut remis, je suis reparti en direction de mes quartiers tout content de ma future première sortie dans Pégase, ceci étant fait, je pris ma douche, mis mon uniforme et parti en direction du champ de tir pour cette fois m’exercer avec des armes à distance notamment mon bien-aimé G36.

Mon petit rituel étant enfin terminé, je me suis donc dirigé vers l’armurerie, pris mon matériel avec un armement minimum et reparti vers la salle d’embarquement où j’attendis les autres membres de cette " mission "

*Bon et bien espérons que cela se passe sans trop d'accro, il parait que sur cette planète les marchands ont un sacré sens des affaires, il ne manquerait plus que l'un des notre s'énerve et mette au tapi l'un d'eux*

Étant, de toutes évidences, arrivé le premier, j’en profitai pour contempler ce qui s’apparentait à la plus grande découverte de l’humanité,  la porte des étoiles, à la fois origine de tellement d’avancée technologique, de progrès et aussi de tellement de morts.

*Quelle ironie ! La force d’un des plus grands empire de l’univers en l’occurrence de Pégase fut aussi l’origine de sa chute, les anciens… créateurs de l’espèce humaine, de la porte des étoiles ainsi que de cette cité leur unique erreur fut de vouloir implanter notre espèce avec trop d’empressement et voilà où cela les menés.
Ah… si la marche d’erreur d’un peuple est proportionnellement inverse à son pouvoir dans ce cas nous risquerons un jour de payer un très lourd tribut pour avoir osés exploiter l’héritage de deux peuples infiniment plus sages et expérimentés que nous. J’imagine que ça aura au moins le mérite de nous faire réfléchir à deux fois avant de nous impliquer dans des conflits qui ne sont pas les nôtres tout du moins pendant un temps.  
Voilà une leçon que trop de personnes  préfères ignorer de peur que cela les empêches de vivre : quitte à être soumis à une forme de fatalité, à un destin auquel on ne pourra échapper quoi que l’on face, autant en tirer profit, autant en tirer une leçon !
Ah ! Quelle naïveté de croire qu’en refusant de croire à un fait avéré, ou à une quelconque vérité difficile à entendre on ne  s’en portera que mieux. Enfin bref je m’égare je crois, la seule chose qui compte aujourd’hui c’est qu’on a une guerre à gagner et des millions, que dis-je des milliards de vies à protéger, alors en avant ! Vers l’inconnue et par-delà !*

Bon après ce raisonnement profondément mélancolique et qui me parait aujourd’hui assez casse-pied, un futur très bon ami à moi est venu m’interpeler et accessoirement me casser ma séance de méditation si je puis appeler cela comme ça. Et donc je me suis tourné vers lui constatant que c’était un visage familier et lui répondit en souriant :

" Ah bonjour, Tom Spencer, enchanté de vous rencontrer ! Hum, oui il me semble qu’on s’est déjà vu, vous avez raison "Woody"  "


Une rencontre qui m’a parue anodine à l’époque, si seulement j’avais eu l’intelligence de penser aux implications qu’allait avoir cette rencontre, comme chacune que j’allais faire sur cette cité d’ailleurs

Tout d’abord assez étonné de croiser un tel phénomène dans un programme top secret qui nécessitait de par sa nature un minimum de sérieux à mon goût, tout du moins à l’époque je ne pus m’empêcher de constater que mon rationalisme et mon sens de la logique ne cessaient de me faire faux bon de manière de plus en plus fréquente sur cette cité, à croire que je devenais sociable ! Et à cet instant un éclair devrait tomber du ciel pour donner un aspect dramatique … non ? Tant pis, revenons-en à mon histoire, donc mon futur ami Woody réorienta la discussion sur nos uniformes  des plus atypiques, à mon goût tout du moins, en tous cas ils étaient très confortables, un point sur lequel je ne pouvais être que d’accord avec lui ... même si je dois avouer qu'on se serait cru dans une série de science-fiction des années 60 .

" En effet, mais j’imagine que ça risque de devenir lassant à la longue le coup du code couleur avec ces uniformes, au moins ça a le mérite d’être plus "urbain" que le treillis , dirais-je, mais pour tout vous  dire je crains qu’une tenue plus appropriée sera de rigueur lors de possibles opérations militaires dans cette galaxie "

C’est vrai que ça faisait un bien fou de pouvoir se balader dans la cité avec des vêtements confortables qui s’apparentaient à une tenue civile pour changer. Enfin, une fois cette parenthèse fermée  Mike attaqua le vif du sujet avec ses quelques interrogations sur notre pseudo-mission

" Hum… théoriquement oui on attend du monde puisqu’on part pour une mission de ravitaillement, en tous cas un maximum de monde si possible histoire de pas se trimballer tous les sacs à deux. Quant au jumper j’aimerai bien en prendre un avec nous, mais j’imagine que se pointer à bord d’un de ces appareils sur une planète avec un niveau technologique aussi limité risque d’attirer un peu trop l’attention sur nous, surtout si quelqu’un reconnait la technologie des anciens. Quoique avec l’occultation et si la porte est assez loin du village pourquoi pas et en cas de problème on pourra évacuer en vitesse, on verra bien au moment du départ. "

Dis-ai-je en me grattant la nuque et en me tournant vers la porte à vrai dire je n’avais pas la moindre idée des problème que l’on pourrait rencontré si on tombait sur des personnes qui s’y connaissaient en technologie ancienne, une serait sûr c’est qu’on aurait de sérieux problèmes sachant que cette planète voyait traverser un certain nombres de voyageurs venus d’autres planètes, donc si on se faisait repérer avec un de ces appareils la rumeur circulerait vite et arriverait aux oreilles de tels individus. Enfin Pour l’heure la question serait surtout de savoir  combien de personnes seraient conviées à notre petite escapade au marché du coin.

A défaut de voir de quelconques autres personnes se manifester pour le ravitaillement, et bien que cela m’inquiétait au plus haut point de voir le professionnalisme de mes confrères, je n’eus pas vraiment le temps de penser à autre chose qu’à répondre aux quelques question de Woody.

Même si à le regarder, il en disait franchement plus qu’il n’en demandait, rien qu’à l’entendre parler on pouvait constater que cet homme était un pur produit de l’éducation américaine ! Enfin plus ou moins, même si je dois avouer que c’était très amusant de compter le nombre d’archétypes typiques de notre culture auxquels il répondait outre son côté familier bien sûr.

Enfin je dis ça mais il faut dire que je ne faisais guère mieux de mon côté.
Au final on en est venu aux conventions sociales que j’affectionne tout particulièrement :

"Et bien je viens de Seattle, même si là je vis dans les environs de Los Angeles pour être exact … "

Et c’est là qu’il me demanda si on pouvait se permettre de se tutoyer, voilà ce dont je parlais quand j’évoquais son petit côté familier qui, accessoirement, ne manque guère d’occasions de vous détendre quand vous vivez sur une base militaire 24h/24, avec la hiérarchie et les bureaucrates qui la diriges et qui sont donc omniprésents, et ce tout le long de l’année, même si je dois dire qu’au début cela ne m’enchantais pas vraiment ce genre de familiarité, connaissant les possibles conséquences d’un tel relâchement je veux dire.

" … Non pas de problème mais je doute que tu puisses t’amuser à cela avec tout le monde"

Dis-ai-je donc un peu gêné d’une telle conversation avec un supérieur hiérarchique

D’ailleurs pour en revenir une fois de plus sur l’une de mes observations précédentes, Il s’avère que ma remarque sur les stéréotypes se confirma d’elle-même. Mais ce qui m’a le plus intrigué c’était de savoir comment allaient évoluées les choses avec une telle « boule d’énergie » en tant que coéquipier.

"Je vois, de mon côté disons que mon enfance était un peu plus stricte, moins joyeuse dirais-je et surtout moins distrayante"

Et enfin il me posa la question qui allait achever la partie la plus ennuyeuse de la conversation : suis-je fan de Basket ? Question à laquelle je me suis empressé de répondre

" Et bien disons que j’ai beau ne pas être un fin connaisseur, j’essaye de regarder tous les matchs qui me tombent sous la main "

Regarde sa montre

*Oh non me dis pas que…*

"Bon pour en revenir au sujet, je crois que l’on ne va pas tarder à y aller, on est déjà en retard sur l’horaire prévu pour le départ, je pense que d’ici 5/10 minutes on devra y aller à deux et en jumper si personne ne vient. Ah et avant que tu ne poses la question, non je n’ai pas l’intention de faire marche arrière, ça fait déjà trop longtemps que je poirote sur cette cité à attendre de mourir d’ennui, donc même si je dois y aller seul j’irais !"

Disais-je sur un ton déterminé et avec un grand sourire aux lèvres rien qu’à l’idée d’aller de nouveau sur une autre planète.

Ce jour-là, Mélanie était enfin parfaitement rétablie. Ses deux poignets n'avaient plus rien donc elle n'avait plus de bandages.
N'avez-vous jamais connu le sentiment de redécouverte ? C'est ce sentiment que la jeune femme a senti lorsqu'elle put retrouver ses mains.
Quand on ne peut plus se servir de ses mains, et que du jour au lendemain on les retrouve, c'est comme si Mélanie venait d'avoir pour la première fois de sa vie ses mains.
De plus, c'était vraiment une chouette journée, en effet, celle-ci était spéciale car Mélanie allait pour la première fois aller en mission.
Mélanie vit alors Tom Spencer, qui allait partir en mission, puis elle vit un autre homme, qu'elle ne connaissait pas...
Elle sourit, et dit aux deux personnes:

"Bien le bonjour à vous tous les deux. J'espère que vous allez bien."

*Qu'est-ce que tu es mignon Tom aujourd'hui !*

Elle décida alors de s'approcher de Tom, petit à petit, le regarda fixement et lui de manière très doux :

"J'espère que je peux venir... Je n'aimerais pas retarder des militaires talentueux !"

Puis elle se mit à sourire et à lui faire un clin d’œil. Elle ne connaissait pas trop l'autre homme, voire pas du tout, du tout pour être honnête.
Elle préférait donc faire profil bas et ne pas oser entamer la conversation. De toute façon, comme le voulait la culture, en quelque sorte.... C'est aux hommes de s'adresser aux femmes en premier en général.

"Sinon, Tom, lui dit-elle gentiment, tu as passé une bonne journée ? Tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes ?"

*M**** ! C'est Candide de Voltaire ça...*

Pendant que je me remettais de mes émotions après la déclaration enflammée que j’ai faite en présence de Woody, j’essayais d’établir les différents scénarios possibles de notre mission et une stratégie de repli efficace en cas de pépin, sachant que connaissant la chance légendaires des équipes SG il était quasi certain que ça tourne mal. Enfin pour en revenir au sujet, j’étais là, en plein milieu de la salle d’embarquement à discuter avec Mike quand tout d’un coup un visage familier vint nous interpeler, il s’agissait de Mélanie qui était venue nous saluer enfin accessoirement car elle avait plutôt une autre idée en tête, sur le coup j’en ai déduit que c’était à cause de la mission, il s’avéra par la suite que j’ai eu raison, bien heureusement car à deux on aurait dans un sacré pétrin…

« Bonjour Mélanie, tu es resplendissante aujourd’hui, hum,  sinon je vais bien et toi ? Ah, et au fait je te présente Mike, mon coéquipier pour cette mission,  qui s’annonce d’ailleurs assez compliquée puisqu’il semblerait que l’on ne sera que deux pour la mener à bien »

Lui dis-ai-je en souriant, un peu gêné de cet état de fait

*Bien en tous cas elle semble rétablie, moi qui m’inquiétait de ne pouvoir lui consacrer suffisamment de temps me voilà rassuré…*

La voyant se rapprocher de moi de manière assez conséquente, je me suis mis à réfléchir à ce qu’elle pouvait attendre de moi l’espace d’une seconde : *de toute évidence une faveur*  me suis-je dis sur le coup,  mais en vérité c’est elle qui nous aura fait une faveur en nous demandant de la laisser nous accompagner.

« Oh… et  bien pourquoi pas ? On a besoin de monde pour nous aider à mener à bien cette petite mission de ravitaillement donc, on peut dire que tu tombes à pique, juste un truc : Je te conseillerais vivement de prendre un minimum d’équipement si tu le permets, non parce que je  sais que ça va être une mission tranquille, enfin en principe, mais mieux vaut être préparé à toute éventualité. On ne sait jamais sur quoi on va tomber, ou qu’est-ce qui va nous tomber dessus … Enfin bref si tu veux venir ça sera gilet pare-balles et arme paralysante obligatoire au minimum mais sinon t’es la bienvenue »

Et oui,  on a beau être une créature de rêve en mission c’est gilet pare-balles obligatoire ! Enfin bref après avoir cédé à sa demande sous l’effet de la logique et de son clin-d ‘œil aussi apparemment elle me demanda toujours aussi gentiment comment c’était passé ma journée, une question à laquelle je répondis non sans arrière-pensée maintenant que j’y repense, ah la jeunesse, que d’aventure !

« Et bien elle s’est très bien passé merci, et d’ailleurs encore mieux depuis que je t’ai croisé, bon et sinon comment la tienne s’est-elle passée ? »

Lui répondis-je donc toujours en lui souriant, heureux de la revoir