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 Quand Carter prend du galon, ça se ressent ! [ PV Carter ]

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Jonathan "Jack" O'Neill
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MessageSujet: Re: Quand Carter prend du galon, ça se ressent ! [ PV Carter ]   Quand Carter prend du galon, ça se ressent ! [ PV Carter ] - Page 3 EmptyVen 07 Juin 2013, 16:58

Tout était une question de contrôle. Le contrôle de soi. Plus facile finalement à dire qu'à faire n'est-ce pas ? On ne pouvait pas vraiment dire qu'il avait réussi à garder le contrôle de soi il n'y a pas si longtemps. Non vraiment, devant tout ce monde, devant même ses subordonnés, il avait été prêt à quoi ? A sauter sur Carter ? Quelque chose comme ça. Il l'avait voulue, intensément, passionnément, à cet instant-là, même une bombe à côté n'aurait pu le faire bouger si seulement il avait fait ce que ce nectar lui imposait. Enfin imposer, vite dit, c'était surtout l'expression de certaines choses qu'il bridait depuis des années. Mais ce n'était pas pour autant qu'il aimait voir cela être étalé au grand jour devant tout le monde. Déjà qu'il n'était pas quelqu'un de très à l'aise avec les sentiments et le reste, alors si en plus, ce genre de circonstances en remettaient une couche, il n'était pas prêt de bouger ses fesses. Cela n'allait faire que compliqué la situation finalement.

Et maintenant ? Maintenant, il était à poil, complètement nu devant Carter, nul doute que son cerveau était en panne sèche. A vrai dire, là encore le contrôle, cette question de contrôle prenait tout son sens. Il valait mieux pas qu'il réagisse un peu trop en la voyant dans cette tenue après tout, non, il ne fallait pas, cela n'arrangerait strictement rien à la situation, bien au moins, Carter essayait de ne pas regarder, car nul doute que lorsqu'il s'était retourné, elle avait eu le temps de voir. Bien au moins, désormais, il n'aurait plus rien à lui cacher n'est-ce pas ? Il se racla légèrement la gorge, mal à l'aise face à cette situation. Deux fois en quoi ? Quelques minutes ? En même pas une heure même ! Cela faisait beaucoup, à croire que les éléments étaient contre eux, que ceux-ci voulaient à tout prix que quelque chose se passe. Oh bien sur, il y avait déjà pensé, depuis huit ans, et beaucoup plus depuis ces derniers temps, mais pas comme ça, pas en mission.

Il se retourna, essayant de retrouver ses vêtements, le boxer fut rapidement trouvé et remis, avant de chercher le reste, observant quand même si Carter le regardait ou pas. Visiblement pas. Quoi ? Il était si mal fichu que cela ? Ou alors elle préférait ne pas trop regarder ? Il ne valait mieux pas rentrer sur ce terrain glissant. Il allait encore se triturer l'esprit et cela n'arrangerait rien du tout à la situation. Le malaise était évident entre eux, on le sentait, comme une sorte de tension, sexuelle ou non, va savoir, mais elle était là, on se croirait revenir au début du programme, lorsqu'ils en étaient encore à s'apprivoiser en quelque sorte. Enfin, soupirant, il finit par mettre la main sur le reste de ses affaires, les enfilant assez rapidement, bon bien entendu, il n'avait toujours pas ni son t-shirt, ni sa veste, mais bon, ce n'était pas si grave, il n'était que torse nu après tout, bien moins grave que sa présentation précédente en fait.


"C'est bon Carter, vous pouvez arrêter d'admirer le plafond."

Pour autant, cela n'arrangeait pas vraiment la situation en fait. Il l'avait écoutée pendant qu'il essayait de retrouver ses vêtements et qu'il se rhabillait, et elle n'était pas à l'aise, il s'en doutait. De toute manière il ne l'était pas vraiment beaucoup plus qu'elle, mais comme toujours, il cachait cela derrière une façade, ne pas trop en montrer au risque de se faire prendre, tellement l'habitude de se cacher que c'était devenu comme une seconde nature en quelque sorte. Et pour le moment, il ne savait pas comment désamorcer la situation, d'autant plus qu'il ne savait même pas ce qu'ils faisaient là. Enfin si, vu qu'apparemment, de ce qu'il se rappelait suite à ce rituel, il était devenu son esclave, quelque chose dans le style, forcément, elle devait s'occuper de lui, pour autant, ce n'était pas à lui qu'on avait expliqué ce rituel. Et il était perdu, et il n'aimait pas non plus cette situation dans laquelle on s'était fourré jusqu'au coup.

"Ca va, juste l'impression d'être une sorte de.....dernier vêtement à la mode qu'on souhaiterait s'arracher, mais ça va, au moins je n'ai pas d'étiquettes de prix collé au torse."

Un peu de sarcasme, d'ironie, ne ferait de mal à personne de toute manière, et c'était toujours sa manière de faire, mais pas sur que cela soit vraiment utile dans cette situation. Il fallait crever l'abcès après ce qui était arrivé suite à la prise de ce nectar, car cela resterait encore des non dits entre eux, et cela les empêcherait certainement de faire correctement leur travail ou de ficher le camp d'ici avec tout le monde s'ils n'étaient pas concentrés sur leurs tâches.

"Ils avaient l'air ravi de donner de leurs personnes apparemment. Ils n'avaient pas l'air très regardant, mais vous savez comment sont les hommes. Enfin en général...c'est une expression."

Il regardait les alentours, enfin la tente, un vrai petit nid douillet finalement, à croire qu'elles attendaient qu'il se passe quelque chose d'important ici en fin de compte. Et il avait "peur" de demander de quoi il s'agissait, mais avant cela, il y avait des choses à régler n'est-ce pas ? Entre eux, par rapport à ce qui venait d'arriver. Aller, il était capable de le faire, il avait affronté je ne sais combien de Goa'ulds et en était toujours sorti vivant, ce n'était pas une discussion avec Carter qui allait le mettre à mal....enfin on espérait.

"Ecoutez Carter.....Sam....par rapport à ce qui est arrivé avec cette boisson.....si vous trouvez que j'ai fait.....quelque chose de déplacé, ce que je comprendrais, je n'aurais pas dû....enfin avec ce monde....devant tout ce monde....et cette boisson n'est pas une excuse....enfin tout cela pour dire, que je suis désolé. Vous méritez mieux que d'être traitée comme, enfin vous méritez mieux."

Oui, il se rappelait parfaitement de ce qu'il avait fait, de ce qu'il avait osé faire devant tout ce monde. Oh bien sur, il ne regrettait pas vraiment ses actions, juste que cela se soit fait devant tout le monde, que tout le monde en ait été témoin en fin de compte. Pour cela qu'il s'excusait, il ne voulait qu'elle se sente rabaisser, ou simplement que tout le monde vienne à penser qu'elle avait eu le droit à ses promotions par la manière détournée dirons nous. Ce n'était pas le cas. Alors il s'excusait pour tout cela. Mais il ne s'excusait pas pour les gestes qu'il avait eu, il avait vraiment aimé les faire. Mais ce n'était pas vraiment quelque chose à exprimer à cet instant.

Il se racla à nouveau la gorge, désormais, on devait faire quoi ? Non parce que c'était bien beau d'être coincé là toute la nuit, enfin leur nuit d'ici était assez courte en fait, mais ils étaient censés faire quoi maintenant ? Bon bien sur, trouver un moyen de s'échapper était la première réflexion mais ces amazones, elles pensaient qu'il se passait quoi par ici ?


"Et sinon, on est censé faire quoi ici pour qu'elles nous laissent aussi facilement tranquilles ?"

Les mains dans les poches, il ne savait pas vraiment plus que cela quelle était la tournure de la situation, mais peut-être qu'il en aurait rapidement la réponse, en voyant une sorte de gaz, enfin de la fumée, sortir, de plusieurs endroits dans la tête, de chaque coin en fait. On essayait de les brûler ? Non, ce n'était pas un feu, ni de la fumée de ce genre, plus comme si on avait brûlé quelque chose pour diffuser une odeur, et visiblement, c'était l'oeuvre de ces amazones qui attendaient qu'il se passe quelque chose. Quand à ce dispositif qui diffusait finalement cette odeur avec ce dégagement de fumée, il s'agissait d'un dispositif Goa'uld bien évidemment, on ne pouvait en boucher les sorties présents dans la tête, et le dispositif était à l'extérieur de toute manière. Il ne restait plus qu'à en subir les conséquences.

"Alors là on est encore mal barré."

Tu fais bien de le dire mon ptit gars ! Dehors les amazones fières de ce qu'elles venaient de faire, revinrent vers Kynsha qui les attendait docilement.

"Tout a été mis en place ?"
"Oui Ma Soeur, les parfums de la Déesse sont diffusés en ce moment même dans la tente."
"Parfait, Mère Asha sera heureuse de l'apprendre. Elle avait hâte de savoir s'ils étaient capables."
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MessageSujet: Re: Quand Carter prend du galon, ça se ressent ! [ PV Carter ]   Quand Carter prend du galon, ça se ressent ! [ PV Carter ] - Page 3 EmptyLun 17 Juin 2013, 23:59

Elle croyait pourtant en avoir fini… Être tranquille. Et ben non ! Elles s’étaient sentie obligées de lui ‘faciliter le travail’ en le mettant entièrement nu dans sa tente. Comme si la jeune femme avait besoin de ça en ce moment alors qu’il y avait à peine quelques minutes elle était sur le point de lui sauter dessus pour capturer ses lèvres et plus si affinités… Heureusement que l’élixir ne faisait plus effet sinon elle n’aurait pas pu répondre de ses actes… Déjà qu’il lui était difficile de ne pas profiter un peu de la situation en jetant quelques coups d’œil ! Mais elle ne se serait pas permis… Bien que ce qu’elle avait pu entrevoir lui ait donné plutôt envie d’explorer plus en amont. Arf ! Sort toi cette idée de cette petite tête Sam ! C’est ton supérieur et ce n’est pas digne de toi d’avoir ce genre de pensée déplacer ! Elle s’était alors contentée de se concentrer avec un intérêt unique la toile de la tente… Elle se demandait si finir à demi-nu ne devenait pas une habitude chez son supérieur, bien que c’était le genre d’habitude qui ne l’aurait pas dérangé bien au contraire. Ce fut sur cette pensée qu’elle céda quelques secondes. Heureusement pour la blonde, il était retourné en train de chercher son pantalon vu qu’il était déjà – malheureusement- en boxer. Elle secoua la tête, qu’est-ce qu’elle faisait ! Elle était folle ! Elle détourna le regard, honteuse de son comportement, après tout elle n’aurait pas aimé qu’il profite de la situation si cette dernière était inversée… Complètement muette, elle tentait d’oublier les formes agréables qu’elle avait pu entrevoir.

Elle n’arrêtait pas de jouer avec ses mains, ne sachant pas quoi faire, ni comment réagir. C’était tellement… inédit comme situation ! Elle se mordillait la lèvre inférieure, apparemment impatiente qu’il retrouve une partie de ses vêtements pour qu’elle n’ait plus cette idée pesante qui n’arrêtait pas de lui revenir à l’esprit… Elle avait souvent pensé à tout envoyer pêtre et à passer à l’acte, mais c’était toujours refuser à le mettre face à un ultimatum... Et puis aussi cette relation avait quelque chose de plaisant. Être là pour l’autre, avoir ce sentiment si fort et à la fois ne pas prendre le risque de commencer quelque chose qui pourrait disparaître et les détruire.  Enfin quoiqu’il en soit, il était certain pour elle que ce n’était pas en mission qu’il fallait régler leur situation entre eux, surtout pas quand leur coéquipier étaient eux aussi dans la galère.
Elle sursauta alors lorsque le général la fit revenir à la réalité. Elle se retourna doucement, avalant sa salive et évita d’abord son regard pour ensuite doucement remonter vers ses yeux et lui sourire d’une façon crispée à la suite de sa réplique. Elle était aussi gênée que lui, alors que c’était lui qui s’était retrouvé sans vêtement, à sa merci. Elle essayait de se calmer, mais ce n’était pas facile lorsqu’on sentait la tension qu’il y avait entre eux. Elle tenta de nouveau un sourire, celui-là était plus gêné  que crispé c’était déjà un début non ? Lorsqu’il lui annonça qu’il avait tout simplement l’impression d’être le dernier vêtement à la mode… Pour ce qui était de la question de se l’arracher, Carter devait avouer qu’elle avait usé de tout son caractère pour l’obtenir, ce qui était de nouveau perturbant lorsqu’on y pensait bien… Après tout elle s’était battue pour l’avoir comme amant.

Si elle savait comment les hommes étaient ? Pour ça elle en avait une bonne idée et elle doutait que pour certain ce soit réellement une expression. Soudain, un frisson glacial la parcourut lorsqu’elle entendit le début de sa phrase… Les « Ecoutez Carter » n’avait en général rien d’envieux et encore moins lorsqu’on savait ce qui s’était passé quelques minutes plus tôt. Elle posa alors son regard écarquillé sur lui, tentant tant bien que mal de construire un mur de protection de peur de se prendre le revers de tout cela. Le genre de chose qu’on n’apprécie pas en général comme ‘ Oublions tout ça.’ Elle les savait douée pour oublier ce genre de situation embarrassante, comme une impression de déjà vu avec le test des ZAtarc. Mais ce fut lorsqu’il prononça son prénom qu’un éclair de surprise traversa son regard. Sa gorge se serra, elle avait l’impression d’être à son procès et d’attendre son jugement dernier. Elle voulait rester fière et tentait tant bien que mal de ne pas montrer son stress à son supérieur… Il fallait qu’elle sache se maîtriser, qu’elle reprenne tout le professionnalisme dont elle pouvait faire preuve. C’était bien ce qu’elle craignait, il allait parler de l’épisode avec la boisson. Elle l’écouta attentivement, se préparant à tout entendre, droite, le menton légèrement relevé pour montrer qu’elle n’avait pas peur alors que c’était tout le contraire.

Cette boisson n’est pas une excuse ?! Pour elle s’était une excuse et pas qu’un peu ! Quoiqu’il en soit tous les sous-entendus dans ses paroles lui retournaient le cerveau. Est-ce qu’il se rendait compte de ce qu’il disait ? Elle fronça les sourcils, surprise et ne comprenant pas pourquoi il s’excusait… après tout ce n’était pas lui qui avait commandé des folles pour le diner ou alors il est complètement maso.


«  Je ne vous reproche rien… C’est une situation un peu… spéciale et je crois qu’on est tous un peu… déboussolé. Surtout que vous n’êtes pas le seul coupable, voir vous n’êtes pas coupable du tout. Mais merci… » dit-elle en le regardant droit dans les yeux avec une reconnaissance et une tendresse sincère. Elle était heureuse qu’il ait mis au clair certaine chose et un poids venait de s’envoler de sa poitrine, surtout que pour une fois ce n’était pas elle qui avait dû crever l’abcès !

Alors qu’elle pensait en avoir fini avec les situations gênantes elle ouvrit la bouche et inspira tout l’air qu’elle pouvait pour ensuite la bloquer lorsqu’il lui demanda ce qu’ils étaient censé faire ici. Elle lui sourit gênée et tenta de trouver des mots assez délicat pour lui expliquer ce qu’ils devaient faire pour ce rituel.


«  Et bien enfaite. » dit-elle en jouant avec ses doigts et levant les yeux vers le ciel. « Vous êtes censé… Me donner une descendance. » Ajouta-t-elle avec difficulté pour reposer son regard saphir sur le militaire. Enfin, ils n’eurent pas vraiment le temps d’en débattre plus longtemps qu’un léger clic se fit entendre. Carter observa les alentours, espérant que ce n’était pas l’une de ces femmes qui revenaient pour s’assurer que tout se passait bien… Mais ce qu’elle vit était pire. Elle déglutina.

«  C’est pas vrai.. » laissa-t-elle échapper comme plainte après que le général lui ait confié qu’ils étaient mal barrés. Elle jeta un regard désespéré à son supérieur pour ensuite commencer à fouiller dans les alentours, dans l’espoir de  trouver quelque chose pour les sortir de là… Ils ne pouvaient surement pas sortir de la tente sinon leur couverture serait fichu et ils n’auraient plus aucune chance de sortir de ce pays de folles. Elle tendit alors un mouchoir en tissu qu’elle venait de voir sur le côté de la commode à son supérieur. Avec un peu de chance cela suffirait pour les empêcher de respirer ce gaz… Bien qu’au fond d’elle, elle savait pertinemment que cela n’aurait aucun effet.

C’était trop tard, l’odeur était doucement entrée en elle, lui laissant une agréable sensation en son sein. Soudain elle se sentait apaisée, un sentiment de bien être l’envahi… Elle s’arrêta dans ses recherches et ferma les yeux profitant de ce moment de volupté jusqu’à ce qu’elle sente sur elle un regard brulant. Elle se retourna et le vit alors. Il la regardait de la même façon de tout à l’heure, mais semblait avoir totalement perdu la volonté de résister.  Elle, elle avait chaud, mais réussissait à contrôler partiellement son envie de se rapprocher de lui, ce qu’apparemment il lui était impossible. Elle recula, jusqu’à cogner une petite table qu’elle agrippa de ses mains, retenant sa respiration alors qu’elle le voyait s’avancer.  Son désir charnel augmentait petit à petit, mais heureusement pour la belle le parfum de la déesse faisait moins d’effet sur les femmes et encore moins lorsqu’on était détentrice de naquadah dans le sang. Sam avait beau avoir ce petit picotement agréable, elle réussissait avec un peu de volonté à le maitriser ce qui ne devait pas être le cas de son supérieur.


« Mon général ? » lâcha-t-elle d’une voix plus grave qu’à l’accoutumé. Elle avala sa salive avant d’ajouter inquiète. «  Vous allez bien ? »
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Jonathan "Jack" O'Neill
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MessageSujet: Re: Quand Carter prend du galon, ça se ressent ! [ PV Carter ]   Quand Carter prend du galon, ça se ressent ! [ PV Carter ] - Page 3 EmptyMar 18 Juin 2013, 18:05

Il avait été quand même si prêt de franchir un pas sous l’effet de cette boisson. Certes il était sous l’influence de cette boisson, mais il en avait eu envie, et devant tout ce monde, voilà pourquoi il tenait à s’excuser quelque peu. Il avait sapé son autorité du coup, il espérait simplement que les ragots n’allaient pas s’amplifier à leur retour. Après tout, il savait à quel point sa carrière était importante pour elle, et il ne voulait pas qu’on croit qu’elle était arrivée là parce qu’elle avait, disons, opté pour la promotion canapé. Ce n’était pas son genre. Et malgré le fait qu’elle essayait de justifier le fait qu’il n’y était pour rien, il se sentait malgré tout, coupable quand même. Enfin inutile de revenir dessus, visiblement, ce qu’il avait dit, suffisait pour l’instant. Il esquissa un bref sourire, content, en quelque sorte, d’avoir réussi à crever cet abcès. Il n’aimait pas quand il y avait cette tension entre eux, trop palpable. Bien qu’elle soit là depuis leur début, mais, c’était compliqué en somme. Difficile à expliquer.

Pour l’heure, il fallait trouver un plan, ou au moins savoir ce qui les attendait, et visiblement, au vu de ce que faisait Carter, qui semblait tout sauf être à l’aise, il n’allait peut-être pas aimer la suite. A vrai dire, il s’attendait à tout sauf à cela. Pardon ? Cela voulait dire qu’ils devaient ? Non surtout ne pas y penser. Oui bon d’accord, il comprenait parfaitement ce que cela impliquait. Et il pouvait comprendre pourquoi elle était si peu à l’aise finalement. Lui donner une descendance ? Donc qu’elle et lui, là tout de suite, comme ça ? Ces femmes étaient complètement cinglées ! Non mais franchement, comme si c’était du premier coup qu’on pouvait y arriver. Oui bon le principe n’était pas là, c’était surtout le fait qu’elles souhaitaient qu’ils fassent ça. Il était légèrement estomaqué, surpris, pensant certainement avoir mal entendu. Ça devait être ça.


"Pardon ? Vous voulez dire, oui, enfin non, laissez tomber. Et elles pensent qu’on va y arriver du premier coup ? Enfin ce n’est pas ce que je voulais dire, pas qu’on allait le faire hein ! Je ne dis pas ça parce que je n’ai pas envie, mais, hum, bon, on fait comment pour se sortir de ce guêpier ? On fonce dans le tas ? Tiens, la tapisserie est superbe par ici."

Tu parles qu’il était à l’aise également. Surtout qu’il s’était largement embrouillé dans ce qu’il voulait dire. En gros, on revenait à une situation pour le moins délicate entre eux, et cette tension toujours présente, certes, elle avait diminué, mais elle était toujours là. Cette tension sexuelle entre eux, qu’on avait réussi à faire disparaître avec son retrait de SG-1, le fait qu’il s’était éloigné également pour la laisser vivre, mais il suffisait de peu pour que tout revienne. La mort de Jacob, la quasi fin du monde, cette mission, et tout vous revenait dans la figure en un rien de temps. Finalement, c’est qu’il n’avait pas enfoui tout cela très loin.

Enfin, ce n’est pas comme s’ils eurent le temps d’en dire plus, le gaz commençait doucement à remplir la pièce, il attrapa par réflexe le bout de tissu que venait de lui donner Carter, essayant de bloquer toute inhalation du gaz par la bouche, mais c’était trop fin, et surtout bien trop tard quand on commença le geste. Le gaz avait déjà été inhalé, voir même que ce gaz pouvait s’imprégner directement dans une personne par la peau, va savoir, toujours est-il que maintenant, maintenant quoi ? Maintenant, il se sentait juste bien. Il avait oublié toutes les tensions, les problèmes, il était juste trop bien peut-être, et il suffit d’un regard, il suffit simplement qu’il pose son regard sur celle qui était juste devant lui, de dos pour que finalement, cette sensation de chaleur refasse surface. Elle était si désirable à cet instant, il ne pouvait s’en empêcher, s’empêcher de penser à ce corps qui l’attendait si près de lui, qui l’appelait en quelque sorte. Il n’avait plus aucun contrôle, plus aucune raison.

Le gaz faisait son office, il était entièrement et totalement sous son influence. La raison avait disparu, ne laissant place qu’à quoi déjà ? Sentiments ? Sensations ? Envies ? Désirs ? Peut-être tout cela en même temps. Son regard, chaud, se posa sur chaque petite parcelle de peau qu’il pouvait apercevoir ne faisant que décupler son envie de la prendre contre lui, de sentir sa peau contre la sienne, de la toucher simplement. C’était plus fort que lui, il ne pouvait détacher ses yeux d’elle, même quand elle essaya de s’éloigner de lui. Un sourire, gourmand, en observant chaque détail, chaque mouvement qu’elle faisait, les courbes de son corps qui se mouvaient avec aisance. Tout cela ne faisait qu’exacerber le désir qu’il avait pour cette femme, désir qui transparaissait au travers de quelques réactions physiques hautement évidentes (indice : ce n’est pas le cerveau du haut red).

Il se rapprocha d’elle, lentement, tel un félin en direction de sa proie. Une proie qu’il souhaitait prendre dans ses filets pour ne plus la lâcher. Toujours le même sourire aux lèvres, ce regard rempli de désir, il reprit la parole d’une voix plutôt rauque, voix malmenée par ses envies, envies profondes et qu’il avait toujours gardé cacher au plus profond de lui.


"Oh mais je vais très bien Sam."

Il vint délibérément, quasiment, se coller contre lui, la bloquant contre cette table, en posant ses deux mains de chaque côté d’elle sur la table, elle était prise dans ses filets. Elle était proche, il s’enivrait simplement de sa présence contre lui, de son parfum, d’elle, il se pencha légèrement vers elle, lentement, on pourrait presque croire qu’il allait l’embrasser mais d’effleurer lentement sa joue et de venir près de son oreille et de lui murmurer.

"Sam, je suis à moitié nu, rien que pour vous, et vous m’appelez encore Mon Général ? C’est Jack, Sam."

Et de mordiller légèrement son oreille, il voulait faire plus. Son esprit essayait de combattre ce gaz mais c’était comme si un autre avait pris possession de lui, ou plutôt qu’on avait mis sa raison sous silence et qu’il ne pouvait qu’accepter de laisser ses sentiments s’exprimer de façon on ne peut plus explicite.

"Vous me rendez dingue Sam, complètement dingue."

Il était simplement conscient, actuellement, que ce qu’il voulait, c’était se laisser aller avec elle, de lui montrer à quel point il tenait à elle, à quel point il la voulait, trop longtemps enfoui sous des couches et des couches de sarcasmes, désormais, il ne se cachait plus, bien malgré lui. Nul doute qu’il ne pourrait désormais plus s’arrêter. Mais qui le souhaiterait finalement ? ( red).

Et alors que nos deux tourtereaux jouaient à cette nouvelle danse de l’amour, d’un autre côté, les deux autres militaires, Miller et Kapowsky, n’avaient pas l’air de se plaindre de leur traitement. Ils avaient été emmenés dans deux autres tentes, visiblement, ils avaient été choisis également et il n’avait rien contre le fait de donner un peu de leur personne. Ces militaires, fort heureusement qu’ils n’étaient ni mariés, ni fiancés et on en passe. Mais nous passerons sur leurs activités dont tout le monde se doutait bien de quoi il s’agissait.

D’un autre côté, ceux qui étaient le plus à plaindre, c’était les scientifiques, enfin surtout ce pauvre Felger qui visiblement n’aimait pas les tâches ménagères. Il n’était pas vraiment le plus doué, bien au contraire, et il se faisait malmener, le pauvre, quand on pensait à tout ce qu’il avait traversé. Il venait en plus de se piquer avec une aiguille !


"Je suis un scientifique ! Je ne peux pas....."
"Tais-toi ! Et continues, si tu finis à temps, je t’offrirais une récompense."

Et au vu du regard de la femme qui l’avait en quelque sorte « acheté », nul doute que la récompense serait de passer la nuit avec elle. Il déglutit. Il ne voulait pas, mais visiblement, il n’avait pas le choix. C’était dur la vie d’un boulet.
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MessageSujet: Re: Quand Carter prend du galon, ça se ressent ! [ PV Carter ]   Quand Carter prend du galon, ça se ressent ! [ PV Carter ] - Page 3 EmptyLun 01 Juil 2013, 22:54

Comme elle s’y attendait la réponse à sa question de ‘ qu’est-ce qu’on fait là’ surpris son supérieur. Pourtant, il n’y avait pas grand-chose à faire lorsqu’on se retrouvait nu dans un endroit clos. Enfin elle savait que le général n’avait pas eu la grande chance d’avoir le discours des amazones… Et a son plus grand damne elle, elle l’avait eu ! Quoiqu’il en soit s’est avec diplomatie qu’elle réussit à lui expliquer le pouvoir de cette mascarade… Elle se disait alors que si elle avait été quelqu’un d’autre elle aurait peut-être profiter de la situation, mais non Samantha Carter était quelqu’un de droit et d’entier. Et puis elle ne se permettrait jamais de profiter de son supérieur hiérarchique… Enfin faire une petite exception pour Jack lui avait déjà trotté dans la tête, mais elle s’était rapidement gifler mentalement.

En fin de compte, il était presque plus gêné qu’elle lorsqu’il avait eu sa réponse. Concernant ce qu’il avait ajouté la jeune femme n’avait pu s’empêcher de froncer les sourcils et de le fixer. Se rendait-il compte de ce qu’il disait ? Il sous-entendait quand même qu’il était possible qu’il ait envie d’elle, ce n’était pas rien ! Elle le regarda l’air légèrement courroucé, mais elle n’eut pas le temps d’ajouter autre chose qu’un nouveau problème plus urgent que celui du «  Comment faire sortir nos hommes » venait d’apparaître. Etrangement, c’est ironique bien sure, Samantha n’avait pas la moindre confiance en ce petit gaz qui commençait à se diffuser dans la tente… Peut-être pouvaient-ils faire un trou dans le tissu pour tenter de respirer de l’air saine ?

Elle lança à son supérieur un bout de tissu qui trainait, mais rien n’y faisait les particules du gaz était trop fine pour être arrêté par ce moyen. Mais ce que Carter comprit rapidement c’était que ce n’était pas seulement par les voies respiratoires que s’infiltrait le produit, s’était par tous les pores de la peau… C’était impossible d’y échapper et Sam commençait doucement à paniquer. Qu’allait-il se passer lorsque le gaz ferait effet ? Elle le sut plus rapidement qu’elle le pensait… En réalité son corps se calma, comme si elle était sous calment. Elle se sentait bien en harmonie avec ce qui l’entourait… Et lorsque son regard se posa sur Jack, toutes ses pensées négatives et parasites disparurent… Comme si la simple vision de cet homme lui procurait une sensation de plénitude. Certes elle avait envie de lui , mais c’était moins féroce que tout à l’heure, elle réussissait tant bien que mal à se raisonner. Elle se tourna et ce fut le regard du militaire qui la fit revenir à la situation réelle. Apparemment, le gaz n’avait pas les mêmes effets sur tout le monde…

Elle se sentit détailler de la tête au pied par ce regard fiévreux, elle avait l’étrange sensation d’être nue sous ce regard dévorant. Elle se sentit soudainement gênée, il n’avait jamais osé la regarder comme ça et ce regard était des plus agréable, mais dangereux. Elle avait l’impression d’avoir en face de soi son bourreau. Tel un lion se jetant sur un agneau. Elle n’arrivait pas à réfléchir à comment le sortir de son état second… Elle était hypnotisée par son regard, se petit sourire qui laissait entrevoir le plaisir qu’il avait en la regardant. Elle n’arrivait pas à bouger son corps, accrocher à cette table comme si c’était sa seule barrière. Elle tenta cependant de le faire reculer avec des mots qui se révélèrent vain. Elle déglutit lorsqu’il l’appela par son prénom, avec cette voix nouvelle qu’elle ne lui connaissait pas. C’était très mauvais signe, enfin selon le point de vue ne put-elle s’empêcher de remarquer.
Elle laissa enfin son regard glissait vers le corps athlétique du militaire et remarqua que son désir ne se manifestait pas seulement dans ses yeux. C’était toujours élogieux de savoir qu’un homme nous désire, mais encore plus quand celui-ci nous résiste depuis huit ans. Se rendant compte de ses pensées, la jeune femme se demandait si le gaz ne faisait pas également effet sur elle à outre mesure… Dans un sens ça l’arrangeait bien si ce dernier faisait effet, elle aurait une excuse pour répondre à ses avances des plus tentantes. Mais la situation ne fit qu’empirer pour la raison de la jeune femme. Il vint de façon équivoque se rapprocher d’elle, allant jusqu’à la coincer contre cette foutue table. Elle était prise entre les griffes de cet homme et bien qu’elle savait qu’elle aurait du paniquer et trouver rapidement une solution pour s’en sortir. Elle était heureuse de s’être fait capturé.

Samantha savait que le supplice ne faisait que commençait et qu’elle devait tenter d’y mettre fin avant que tout ceci de dégénère et qu’elle ne sache plus réfléchir. Elle resta le souffle couper quelque seconde lorsqu’elle le sentait si prés, elle pouvait sentir son doux parfum. Elle avait toujours l’impression de se retrouver dans un bois après la pluie lorsqu’elle était près de lui, il avait cette odeur qui l’apaisait. Elle écarquilla les yeux lorsqu’il se mis à lui murmurer quelques mots à l’oreille. Un frisson parcouru l’ensemble de son corps et la fit frémir. Ses paroles résonnaient en elle : C’est Jack. Il était vrai que vu la situation les grades venaient de disparaître, ce n’était plus qu’un homme et qu’une femme animait du même désir. Mais pour eux, Samantha se devait de résister, tout de moins de tenter… Il lui en voudrait surement d’avoir profité de ce gaz et elle ne voulait pas que leur rapport se détériore, elle ne voulait pas prendre le risque de le perdre.

Mais ses bonnes résolutions disparurent à la seconde ou il vint mordiller son oreille. Elle ferma les yeux, tentant de se concentrer sur autre chose mais c’était peine perdu. La douce sensation de chaleur montait en elle avec son désir pour cet homme. Tant de frustrations enfermées en huit ans, comment résistait au jour où son corps pourrait s’exprimer ? elle le rendait dingue ? Et elle que devait-elle dire !?  Elle soupira de frustrations, ses mains accrochées toujours fermant la table. Une barrière venait de disparaître. Elle ouvrit les yeux tentant de capter le regard du beau brun, elle voulait lui faire comprendre qu’elle le voulait, mais que ce n’était pas dans ce genre de situation que leur relation pourrait aboutir à quelque chose de stable.


«  Jack… » lâcha-t-elle en se tortillant sur elle-même. Elle n’avait pas beaucoup de place, il était tellement proche, elle pouvait sentir son corps contre le sien, sa peau contre la sienne… quelle douce torture. Elle avait beau se dire qu’elle devrait lui échapper, elle n’arrivait pas à s’y résoudre.  Son esprit était troublé par son envie de toucher cet homme, de le découvrir de la façon la plus intime possible. Elle piétinait sur place, taraudée entre sa raison et son envie.

«  Vous n’êtes… pas en possession de tous vos moyens… » Réussit-elle finalement par articuler. «  Tout ceci ne me semble pas très… » Très quoi ? Professionnel, raisonnable, judicieux. Elle avait des tonnes de qualificatif pour cette proximité. Mais la fin de sa phrase se perdit dans les méandres de son désir. Avait-elle envie d'être professionnelle et raisonnable ? C'était de moins en moins sûr...
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Jonathan "Jack" O'Neill
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MessageSujet: Re: Quand Carter prend du galon, ça se ressent ! [ PV Carter ]   Quand Carter prend du galon, ça se ressent ! [ PV Carter ] - Page 3 EmptyMar 02 Juil 2013, 11:01

La situation était pourtant si simple mais en même temps si compliqué. A vrai dire, actuellement, on ne pouvait pas croire un seul instant qu’il réussirait à résister. Ce gaz faisait son office, et malgré toute la bonne volonté qu’il avait, malgré tout le mental qu’il avait pour avoir déjà affronté bon nombre de drogues, parfois, on était étrangement démuni face à quelque chose comme à cet instant. Fatigué de se battre sans cesse contre ce qu’il ressentait, fatigué de devoir toujours se cacher derrière un masque de froideur, de sarcasme, d’ironie, fatigué finalement de ne pas pouvoir parler librement. Alors, avait-il vraiment combattu ce gaz, ce virus ou on ne sait quoi ? On pourrait se poser la question vu la vitesse à laquelle celui-ci avait fait effet. De toute manière, qui pourrait vraiment dire ce qu’il avait fait ou pas ? Personne.

Tout ce qu’il savait à cet instant, c’était que malgré le lieu, malgré tout ce qui se passait actuellement ou ce qui s’était passé sur cette planète, il était bien, en paix, heureux en quelque sorte même. Cela ne lui était pas arrivé depuis bien longtemps, depuis Charlie à vrai dire, il n’avait jamais retrouvé un bonheur vraiment parfait dirons-nous. Mais là, c’était comme si, tout s’était envolé. Envolé les tracas de son poste de Général, envolé les tracas de santé, comme son genou qui commençait à se faire vieux, envolé également les tortures de l’esprit, les combats entre sa raison et son cœur. Désormais il n’y avait plus que celui-ci qui parlait, en quelque sorte. Ca, et son corps bien entendu.

Bien sûr qu’il la désirait, depuis fort longtemps, il l’avait caché, beaucoup trop de fois, ne se laissant jamais aller de peur de faire une bêtise, ou plutôt de compromettre Carter, huit ans de frustration, huit ans à se tourner en quelque sorte autour sans jamais pouvoir une seule fois véritablement touché à ce qu’il y avait entre eux. Huit ans à jouer avec une frustration sexuelle des plus pénibles. Mais là, c’était comme si, tout était naturel. Peu importe le lieu, peu importe leur situation, tout ce qu’il voulait, c’était elle, Carter, l’objet de ses désirs les plus inavouables, celle pour qui il chérissait des pensées des plus agréables pour ne pas faire dans le mielleux.

Jack n’avait jamais été un grand fan de la communication, que ce soit normalement ou quand on dérivait sur les sentiments, il avait toujours été meilleur dans les gestes que dans les mots. Encore à cet instant, collé contre Carter, ne pouvant et ne voulant certainement pas se décoller de là, il parlait peu, et essayait d’agir, sans brusquer l’instant. Certes, il la voulait, il avait envie d’elle, il voulait goûter à cette peau de pêche, à cette peau satinée qui lui tendait les bras, à cette douce odeur qui émanait d’elle, une fraîcheur, cette sensualité, elle le rendait complètement dingue. Mais ceci n’était pas une nouveauté et cela durait déjà depuis plusieurs années à vrai dire.

Certes, son corps réagissait à cette proximité, à cette vision du fruit défendu dirons-nous, quand on vous enlevait vos inhibitions, nul doute que tout contrôle sur soi était à exclure et qu’il ne restait désormais plus qu’à laisser parler son propre corps à défaut des mots. Malgré tout, ce n’était pas comme s’il allait lui sauter dessus, lui arracher les vêtements pour la faire sienne. Peut-être que s’il n’éprouvait pas de tendres pensées pour elle, si cela n’avait été qu’une simple attirance, il l’aurait fait, mais ce n’était pas le cas. Il voulait prendre son temps, après tout, rien ne pressait, ils avaient toute la fin de journée et la nuit pour se découvrir. Et pour l'instant, tout ce qui l'intéressait, c'était de découvrir cette nuque qui s'offrait à lui, y laissant naviguer ses lèvres, picorant, embrassant, goûtant simplement à cette peau qui lui tendait les bras, il y serait encore bien resté, mais elle essaya de lui parler, alors il fit "l'effort" de se reculer de cette chair tentatrice pour écouter....ou pas.

La fixant, plongeant dans son regard bleu océan, il s’y noya, complètement perdu vers l’objet de ses désirs. Un sourire, franc, sincère, si rare chez lui finalement, toujours souvent caché par quelques sarcasmes pour éviter de trop se dévoiler, un regard malicieux, chaud, chaleureux, fiévreux même, elle si tentante qui lui tendait les bras. Il ne pensait plus, la raison avait été balayée depuis quelques temps déjà par les effets du gaz, et il avait beau intérieurement dire que ce n’était pas bien, enfin que ce n’était pas approprié, que cette partie de son esprit continuait de lutter, malgré tout, ce n’était pas elle qui gagnait, c’était le reste. Il avait compris le message qu’elle lui transmettait, elle aussi le voulait, c’est tout ce qu’il retint finalement au travers de cet échange non verbal, elle avait beau essayé de lui parler, c’était comme si cela entrait par une oreille pour sortir de l’autre côté.

De plus, le fait qu’elle essaye de se tortiller, qu’elle bouge légèrement, cela ne fit qu’accentuer d’avantage son envie d’elle, peut-être que cela n’avait pas été l’effet escompté à vrai dire, mais nul doute qu’elle savait attirer le désir d’un homme, en tout cas de lui c’était certain. Il posa un doigt sur ses lèvres alors qu’elle parlait, tendrement, doucement.


"Shuuut. J’adore quand vous m’appelez Jack."

Oui, ce n’était pas professionnel, judicieux ou tout ce qu’on voulait, mais est-ce qu’on luttait vraiment pour reprendre possession de ses moyens ? Pas du tout à vrai dire, bien au contraire, on se laissait porter. Pas comme s’il avait vraiment le choix actuellement, bien au contraire, il était dominé par les effets du gaz, mais quelque part, est-ce que ce n’était pas également une excuse pour se laisser aller une bonne fois pour toute ? Pour exprimer réellement ce qu’il ressentait ? Mais il faudra vivre avec les conséquences, car nul doute, qu’on ne pourra oublier ce qui se passera ou non ici. C’était un tournant dans leur « relation », si on peut appeler cela comme ça, même si on ne s’en rendait pas compte.

Mais bien vite, et bien malgré ces quelques pensées furtives et remplies de bon sens, son attention était d’ors et déjà retournée vers Carter, l’avoir si proche de lui, pouvoir à loisir – en quelque sorte – détailler ce corps si svelte et athlétique à la fois, si féminin, si tentant en fin de compte, on se demandait bien où il trouvait encore le contrôle pour ne pas lui sauter dessus. Peut-être aussi parce que ce n’était pas que physique entre eux. Certainement. A coup sûr. Va savoir. Je donne ma langue au chat.

Il laissa l’une de ses mains caresser tendrement sa joue, l’autre, sournoise, vicieuse, se posant sur ses hanches, poussant même le vice à l’attirer vers lui, davantage, caresser cette peau qui lui tendait les bras, qu’au moins un peu de son corps puisse la découvrir. Il approcha doucement son visage du sien, sans pour autant l’embrasser, simplement, à quelques centimètres à peine de ses lèvres, proches, trop proches peut-être, va savoir, il murmura, rien que pour eux, même s’ils n’étaient que tous les deux sous cette tente.


"Sam, c’est vous qui me faites perdre mes moyens, et tout ceci est quelque chose qui couve depuis huit ans. Dites-moi que vous ne voulez pas, pas de moi, que ceci, ce n'est rien pour vous et je ne vous ennuierais plus jamais, je disparaitrais.........Ou alors.........laissez-moi vous.......aimer Sam."

C’était beau, c’était magnifique, ouais enfin, malgré tout, il y avait toujours une main baladeuse dans les parages quand même vu qu’elle se promenait dans son dos. Que voulez-vous, il restait un homme après tout, on ne pouvait pas être totalement sentimental n’est-ce pas ?
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MessageSujet: Re: Quand Carter prend du galon, ça se ressent ! [ PV Carter ]   Quand Carter prend du galon, ça se ressent ! [ PV Carter ] - Page 3 EmptyMar 23 Juil 2013, 14:23

Il y a des moments où vous semblez perdre le contrôle, voir toutes vos certitudes s’envoler en fumée. Vous savez qu’il s’agit d’un changement radical dans votre vie et vous avez peur, mais vous êtes à la fois excité par cette nouvelle destinée qui s’offre à vous. C’était exactement ce qu’il arrivait actuellement au lieutenant-colonel Samantha Carter. Elle voyait des choses qu’elle ne devrait pas, elle sentait des choses qu’elle n’aurait jamais du sentir et surtout elle désirait un homme qui lui était officiellement interdit de désirer.

Actuellement la militaire et la femme qui étaient en elle se disputait sa conscience. Il fallait dire qu’il était difficile de résister à un homme pour qui on éprouvait des sentiments depuis si longtemps. Et puis il se faisait de plus en plus pressant, de plus en plus proche. C’était tellement agréable de le sentir contre elle qu’elle se demandait comment elle avait fait pour résister toutes ses années. Le danger était également présent, ce fruit défendu qu’ils observaient chacun sans oser faire le premier pas était à présent à porter de main. Cette fois-ci c’était l’homme qui voulait croquer dans la pomme et elle n’était pas sure de vouloir l’en empêcher bien que cela aurait surement des conséquences.  Ces conséquences dont elle ignorait la plus part. Elle savait qu’il y avait toujours une solution à toute chose, elle était bien placée pour le savoir pour avoir sorti son équipe d’exploration à plusieurs reprises de situations délicates. Elle avait déjà pensé à cette éventualité, le jour où elle l’obligerait à l’écouter, où il serait obligé d’entendre qu’elle avait beaucoup plus que des sentiments professionnels pour lui… Elle se disait alors qu’il lui suffirait de quitter l’armée, quoi de plus simple ? Biensure cette idée c’était envolé lorsqu’elle avait rencontré Pete, mais au fond d’elle, elle espérait toujours qu’il lui attrape la main pour lui dire de ne pas aller avec cet homme… C’est d’ailleurs ce qu’elle avait fait. Elle n’était pas allée avec lui se rendant compte de l’évidence, Pete n’était pas fait pour elle et c’était son père qui lui avait clairement fait voir cette dure réalité… Elle s’était ensuite interdit de reposer ses questions, après tout son supérieur avait une relation avec une jolie femme et elle avait d’autre chats à fouettés que ses sentiments inavouables. Elle avait donc continué, s’enfermant dans son travail pour éviter de pensées trop à ces choses dérangeantes.

Mais à présent tout revenait au galop et elle ne pouvait s’enfuir dans une équation compliquée. Jack était bien là, face à elle et à moitié nu contre elle. Ils ne pouvaient plus fuir. Mais la conscience de la jolie blonde continuait à faire des siennes. Etait-ce vraiment son supérieur qui lui parlait ? N’était-ce pas ce gaz qui lui faisait perdre les moyens ? Après tout la substance était peut-être la même qu’utilisé Hathor et du coup il ne pouvait peut-être pas résister, peut-être n’avait-il plus sa volonté propre et qu’il ne faisait suivre que ses instincts de male. C’était réellement ce qui effrayait la belle, que tout ceci ne soit qu’un mensonge dû à des folles en jupes courtes.

Elle fermait les yeux tentant de reprendre ses esprits et de trouver une solution au problème. Mais était-ce vraiment un problème ? Après tout à ce qu’elle pouvait sentir contre sa cuisse il ne semblait pas voir de problème à la situation, bien au contraire elle semblait lui complaire… Et dans un sens Samantha était d’accord avec lui… Qui pourrait dire si ce n’était pas le gaz qui avait agi sur leur esprit ? Pourquoi ne pas en profiter en oubliant les conséquences ? Après tout, ils se désiraient l’un et l’autre ça crevait les yeux alors pourquoi ne pas céder ? C’était peut-être parce que la militaire ne voulait pas que ça soit juste une histoire de désir charnelle, elle voulait plus… Elle ne voulait s’abandonner à lui sans savoir si c’était vraiment l’homme qu’elle connaissait qui était en face d’elle, sans savoir si ce n’était que son corps qu’il désirait, ou si il y avait également son âme…

Elle avait tenté de le faire entendre raison, enfin elle aurait surement pu être plus ferme si elle avait réellement eut la volonté de le faire reculer et arrêter son petit manège. Mais les sensations qu’il lui procurait lui plaisait et elle avait beau se dire que ça ne devait pas se passer comme ça, elle voulait profiter de l’instant présent. De cet instant si exceptionnel où elle pouvait enfin sentir son corps contre le sien, ses mains sur ses formes et ses lèvres sur sa peau. Elle tentait d’être convaincante, mais il ne fallait pas être dupe, ses yeux disaient le contraire.

Une drôle de sensation, une sorte de vide agréable se logea dans sa poitrine lorsqu’elle vit le sourire sincère qu’il lui offrait. Comment ne pas lui cédait ? Elle tentait de se dégager ne faisant que diminuer l’espace entre eux… Elle se demandait si elle ne faisait pas exprés, si son corps ne prenait pas le contrôle pour se faire désirer un peu plus de Jack, pour qu’il soit plus entreprenant et que sa raisonà elle disparaisse complétement de leur désir. C’était lâche elle en avait conscience… Dire des mots qu’elle ne pensait pas… Juste attendre qu’il franchisse le pas pour lui rejeter la faute… Elle avait tenté de lui parler en l’appelant par son prénom : Quel mauvais calcul. Il avait alors posé l’un de ses doigts sur ses lèvres, la faisant se sentir autre. Elle eut une terrible envie de lui céder, de franchir le pas et de l’embrasser avec passion. Son cœur battait la chamade, elle restait immobile, les changements s’opéraient en elle plus vite qu’elle ne l’aurait cru… Si cela continuait elle allait réellement faire une bêtise. Elle frissonnait légèrement à ses paroles, c’était un véritable supplice.

Sa main vint lui caresser la joue tendrement, elle ne se dégagea, profitant même de cet instant pour le sentir un peu plus, fermant les yeux pour ne perdre aucune sensation. Son autre main se fit plus aguicheuse et étrangement elle se laissa faire… Comment rejeter un homme que l’on désirait ? Elle se laissait faire, comme une proie entre les griffes de son prédateur et elle adorait ça. Elle aimait qu’il prenne les devants, qu’il la touche, qu’il la fasse lui sentir qu’elle serait sienne et que rien d’autre ne comptait. Elle retenait sa respiration alors qu’il l’attirait un peu plus à elle. Elle poussa même le vice à poser instinctivement une main sur son torse musclé malgré les années. Elle continuait à couper sa respiration voyant son visage se rapprochait. Qu’allait-il faire ? Etaient-ils sur le point de passer le point de non-retour ? C’était fort possible…

Leurs lèvres étaient si proches, sur le plus de s’effleurer. Elle semblait totalement sous son emprise, attendant son verdict, attendant son baiser. Mais il ne l’embrassait pas, toujours pas. Voulait-il joué à ce point avec ses nerfs ? Il était passé maître dans l’art. Elle tentait tant bien que mal d’oublier la proximité pour rendre son souffle et l’écouter. Ses paroles étaient encore trouble pour son esprit. Elle en comprenait le sens et cela la rendait encore plus vulnérable. Son cœur rata un battement… C’était donc bien lui ? Comment lui dire qu’elle ne voulait pas de lui alors que tout son corps criait le contraire. Sa gorge se serrait. C’était un choix crucial. Si elle réussissait à lui dire qu’elle ne le désirait pas sa torture serait fini… Mais n’aimait-elle pas être torturé ?


«  Je ne… » commença-t-elle s’arrêtant soudain dans sa phrase sentant une main baladeuse lui effleurer son dos et caresser sa peau. La proximité lui pesait : soit elle reculait soit elle cédait. Mais ses mains sur son corps étaient tellement douces, tellement agréable.

Elle fit disparaître les derniers centimètres qui la séparaient des lèvres de son supérieur. A quoi bon résister ? Et puis ce n’était qu’un baiser ? enfin pour l’instant.  Elle posa donc ses lèvres au gout de miel sur les siennes, profitant de ce premier baiser innocent… Mais elle voulait plus, elle avait beau tenter de résister tout son corps le réclamait. Finalement c’était bien la femme qui avait croqué dans le fruit interdit… Elle remonta doucement sa main le long du bras de Jack pour ensuite la posait au creux de sa nuque, s’y accrochant pour approfondir ce baiser. Un baiser qui renfermait ses huit ans de frustration.
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MessageSujet: Re: Quand Carter prend du galon, ça se ressent ! [ PV Carter ]   Quand Carter prend du galon, ça se ressent ! [ PV Carter ] - Page 3 EmptyMar 23 Juil 2013, 19:36

Ils seraient des gens normaux, des gens simples, tout cela se serait passé au cours d'une soirée romantique, chez lui, ou à son chalet, ils auraient peut-être parlé, mais ils auraient été eux-mêmes, et une chose en entraînant une autre, mais cela aurait vraiment été intime en fin de compte. Pour eux. Là. La seule intimité qu'il y avait vraiment, c'était de se trouver séparer des gardes par une grosse toile, par de gros tissus, par cette tente, à part cela, il n'y avait pas d'intimité ici, finalement, ils n'arriveraient jamais à se comporter comme des gens normaux.

Après tout, depuis combien de temps cela durait entre eux ? Depuis combien de temps exactement ce petit manège avait lieu ? Cette tension qui avait toujours existé, certes, qui s'était un tant soi peu dissipé à un moment, simplement pour être remplacé par de la distance de la part de Jack une fois que Carter fut avec la flicaille. Il s'était renfermé à ce moment-là, attendant simplement la prochaine blessure, peut-être aussi pour cela qu'il avait pris ce poste de Général, cela lui permettait de s'éloigner. Ce n'était pas seulement à cause de ses genoux, qui commençaient à faire des leurs, mais il avait peut-être inconsciemment, voulu mettre une certaine distance entre eux, une nouvelle barrière pour se protéger.

Mais maintenant tout changeait. Elle n'était plus fiancée, il n'était plus avec Kerry, et pourtant, rien n'avait vraiment évolué jusqu'à maintenant. Huit ans. Huit ans que tout cela durait entre eux, cette relation, ou plutôt cette non-relation en fin de compte, voilà ce que c'était. Cela avait commencé dès leur première rencontre dans la salle de briefing, les premiers mots échangés, les premiers regards, cela faisait déjà des étincelles, sans aucune connotation quelconque derrière cela. Et que dire de la fois où ils régressèrent au stade d'homme de cro-magnon ? Elle lui avait sauté dessus dans les vestiaires. Joli t-shirt au passage. Il y avait eu tant d'autres situations du même genre. Coincés en Antarctique, lui à moitié entrain d'halluciner par moment, Jonah et Terra, ses invitations à venir pêcher avec lui, la boucle temporelle, quand il avait de nouveau téléchargé les connaissances des Anciens. Trop de fois leur relation avait subi des changements. Un pas en avant pour cinq pas en arrière et aujourd'hui ?

Aujourd'hui ils en étaient là, lui, conscient réellement de ce qu'il ressentait pour elle, tentant maladroitement au début de faire un pas vers elle, jusqu'à ce que tout déraille. Rien ne marcherait vraiment quand ils parlaient d' "eux", il arrivait toujours un pépin. Et maintenant, il avait été "vendu" à Carter pour lui faire des enfants, drogué une fois, une deuxième fois là, et il ne savait plus rien. A vrai dire, il savait exactement ce qu'il voulait, ce qu'il souhaitait faire également, il savait aussi qu'il ne devait pas céder aussi facilement. Mais les brumes de son cerveau, certainement les effets du gaz l'empêchaient de réellement faire ce qui était censé.

Il ne voulait pas céder si facilement, il ne voulait pas profiter de Carter....Sam comme cela, il la voulait certes, c'était indéniable, il en crevait d'envie depuis on ne sait combien d'années, mais pas comme cela, pas comme si on pouvait penser que c'était qu'un coup d'un soir, que c'était juste du sexe, que c'était juste pour accomplir l'acte de reproduction sans sentiment derrière. Il luttait mais à quoi bon, visiblement, il n'avait aucune emprise sur l'expression de ses sentiments, de ses envies, de ses désirs. Sa raison, militaire et humaine, avait été balayée comme un fétu de paille par un vent violent. Tout ce qu'il avait enfermé à double tour en lui, tout ce qu'il cachait - avec brio - depuis tant d'années, tout cela désormais sortait, explosait même.

Pour preuve, ce qui se passait à cet instant, entre eux. Ils étaient proches, plus proches qu'ils ne l'aient jamais été quasiment, tout du moins de ce point de vue là. Il essayait encore de lutter, lutter contre l'envie de prendre possession de ses lèvres, de la sentir contre lui, de pouvoir goûter à cette peau si tentatrice, de la faire sienne en quelque sorte. Comme s'il voulait marquer son territoire. Il essayait, le gaz était puissant, ses effets dévastateurs, mais il luttait, peut-être pour cela qu'il n'avait pas encore craqué, bien qu'il n'en était pas loin après tout. Son corps l'avait déjà trahi de toute manière, plus rien ne cachait réellement de ses envies ou non concernant Carter. Il la voyait là, si indécise, ne sachant pas vraiment. Il savait que même si elle disait qu'elle ne voulait pas de lui, il ne saurait réussir à la lâcher, c'était plus fort que lui.

Actuellement, il ne pouvait qu'observer, il ne voulait pas la presser, il ne voulait pas l'obliger, il ne serait pas ce genre d'hommes - de toute manière elle lui botterait les fesses s'il tentait quoique ce soit red- mais il ne pouvait s'empêcher de la toucher, laissant sa main tracer de légers cercles dans son dos, fermant les yeux à chaque sensation de ses doigts sur lui, comme une décharge électrique, une sensation de bien être. Son cœur rata quelques battements, à chacun de ses gestes, de peur qu'elle le rejette ? Peut-être qui sait, après tout, il n'était plus tout jeune, qu'est-ce qu'elle ferait d'un vieux cabochard comme lui ? Mais non, à chaque fois qu'il posait les yeux sur elle, tout ce qu'il voyait, ce n'était que tendresse, amour, désir, un mélange de ce qu'il y avait dans les siens au final. Il fut hypnotisé par ses lèvres au moment où elle se mit à lui répondre, enfin juste quelques syllabes, elle non plus, ne trouvait visiblement pas vraiment les mots. Ironique pour une scientifique comme elle n'est-ce pas ?

Il fixa les lèvres s'approcher d'avantage des siennes, pour finalement abréger ses souffrances, le laissant finalement goûter à ce fruit défendu, fruit qu'il n'avait au final que goûter que rarement. Timidement, tendrement, chaste, comme si on avait peur de trop en faire, ce baiser était presque comme un baiser de collégien, l'innocence à l'état pur, ou la peur de se sentir rejeter en fin de compte. Il resserra son étreinte, la rapprochant d'autant plus vers lui. Il était trop tard, désormais, la lutte était inégale, dès qu'il eut goûté à cette tentation, il ne put plus s'en passer.

Et bien qu'on fut chaste et innocent au début, il en fut tout autre par la suite. Il ne pouvait contenir huit ans de frustration plus longtemps, il approfondit à son tour le baiser, la laissant aux commandes pour ce baiser, une main sur sa joue, dérivant lentement vers ses cheveux, les caressant tendrement. Huit ans à se retenir, à ne pouvoir exprimer réellement ce qu'on ressentait, huit ans qui transperçait dans ce baiser : détresse, envie, désir, passion, frustration, manque, tout y passait.

Et il ne la lâchait pas, il ne le voulait pas de toute manière, il en redemandait à chaque fois. Après ce premier baiser, il serait difficile de ne pas vouloir un second. L'observant quelques secondes, attentivement, il la trouva....divine, il n'y avait pas d'autres mots, avant de reprendre possession de ses lèvres avec passion, avant de poser ses deux mains au niveau de ses cuisses et de la soulever, raffermissant sa prise. Tant pis pour ses genoux, mais ils n'allaient pas continuer à s'embrasser sur une table quand même si ? Il y avait plus confortable pour apprendre à se connaître.

Délicatement, sans la lâcher, autant d'un point de vue physique, que d'un point de vue visuel, il ne la lâchait pas du regard quand il ne venait pas dévorer ses lèvres avec les siennes, il vint la déposer sur ce qui ressemblait à un lit de coussin, un enchevêtrement de coussins, couvertures. Il vint se placer au-dessus d'elle, sans s'appuyer sur celle-ci, la fixant, ne pouvant détacher ses yeux d'elle. Ce n'était pas vulgaire, ce n'était pas comme s'il détaillait son corps, il ne fixait qu'elle, son regard, son visage. Laissant une main caresser tendrement sa joue, il murmura juste pour eux.


"Vous êtes tellement belle Sam......comment pouvez-vous...."

Il ne termina même pas sa phrase en fait, à quoi bon briser ce moment à parler de ces craintes, car après tout, il n'était pas vraiment un jeunot, ni même quelqu'un de très attachant au premier abord. Il se contenta de rester là, laissant sa main, naviguer au grès de ses nouvelles découvertes, fines et douces caresses, telle la brise, légèrement, ne voulant pas briser le moment. Il arrivera un moment où le corps prendrait le pas sur tout cela, ou simplement l'instinct primaire de l'homme se réveillera, mais pour l'instant, le peu de raison qu'il avait encore, et qui avait survécu au gaz, lui permettait encore d'éviter de lui sauter sauvagement dessus.

"Si vous saviez depuis combien de temps je veux......je souhaite......pouvoir vous aimer Sam."

Oui, bon, sa raison n'était malgré tout au top de sa forme s'il osait parler de ses sentiments. Mais il avait eu du mal, mais c'était dit, bien que s'il n'avait pas été shooté, il ne l'aurait certainement pas dis aussi facilement. Après tout, il avait une réputation à maintenir ! Bon là elle était sérieusement mise à mal, mais c'était un secret entre lui et Carter, cela ne sortirait pas de cette pièce, pas vrai ?
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MessageSujet: Re: Quand Carter prend du galon, ça se ressent ! [ PV Carter ]   Quand Carter prend du galon, ça se ressent ! [ PV Carter ] - Page 3 EmptyMar 30 Juil 2013, 00:37

Ils avaient toujours fait en sorte que cela n’arrive pas. Chacun tentant de vivre tant bien que mal sa vie à côté, tentant d’oublier ce sentiment qui les habitait depuis leur première rencontre… Mais rien n’y avait fait. Le temps passe, mais certaine chose reste et leur affection l’un pour l’autre, leur lien si fort, restait et les hantait encore et toujours. Mais tout venait de basculer. L’équilibre précaire était rompu par ces femmes à jupes courtes. Elles les avaient drogué et maintenant ils n’étaient plus maîtres de leurs mouvements, pas totalement tout du moins.

Elle avait tenté de tout stopper en lui parlant, tenté de le ramener à la raison, mais sa propre raison avait eu raison d’elle. « Discuter avec la tentation, c'est être sur le point d'y céder. » C’était bien son cas, elle cédait petit à petit à cet homme qu’elle désirait depuis si longtemps. A ce corps  athlétique qui n’attendait que qu’elle le caresse du bout des doigts. Elle voulait goûter au plaisir de lui appartenir, d’être contre lui, d’avoir sa peau contre la sienne, sentir sa chaleur en son sein. Elle aspirait à ce faire aimer par cet homme de la plus belle des façons. Mais ce n’était pas réellement ce qui se passait. Ils n’étaient pas vraiment eux même dans cette histoire. Même elle n’était pas sûre d’avoir toute sa tête. Certes elle résistait mieux que son supérieur, mais c’était tellement douloureux, tellement difficile, impossible.  

Il était si doux, si prévenant… A croire que ce n’était pas le male en lui qui parlait, mais bien l’homme qui avait des sentiments purs pour elle… Ou alors c’était juste qu’elle tentait de se rassurer en disant qu’elle ne profitait pas de la situation et que lui aussi ressentait la même chose qu’elle avec ou sans gaz. Mais ces mots… Lui qui n’était pas du genre bavard et surtout pas sentimental… Cela la perturbait… Quant à son regard, les yeux chocolat noisette la dévorant, la couvrant comme la septième merveille du monde. Quant à sa bouche, si proche, si tentante. Trop tentante. Le mal était fait. Elle avait cédé à la tentation. Dans un sens elle ne faisait que suivre une devise «  Hâtons nous de succomber à la tentation avant que ce ne soit elle qui vous fasses succomber. »

Doucement, leurs lèvres s’effleurèrent, se touchant à peine, comme si ils voulaient aller le plus doucement possible pour qu’il soit le plus long possible. Un premier baiser est toujours important… Et bien qu’elle l’ait déjà embrassé dans ses rêves – notamment ce baiser torride sur le Prométhée-  tout ceci était un moment magique et des plus agréables. Sentir les lèvres de l’autre sur les siennes, en vouloir plus, mais résister tout en sachant que bientôt ils iraient plus loin dans leur baiser. C’était parfait. Il la serra un peu plus contre elle, comme pour l’empêcher de lui glisser entre les doigts. Son cœur rata un battement. Il était hors de question qu’elle s’échappe de ses bras à cet instant…

Bientôt leur étreinte, leur baiser, devient de plus en plus passionné, dévorant. Ils en voulaient plus, encore et encore. Sa main sur son visage était d’une douceur incomparable, elle faisait s’envoler toute ses questions et l’apaisait. C’était leur moment et rien ne pouvait l’empêcher d’en profiter. Maintenant qu’ils en étaient à ce stade autant qu’elle en profite autant qu’elle le pouvait. Elle posa une sur son bras pour sentir sa chaleur et entre-ouvrit tout doucement la bouche pour laisser libre cours à ses envies. Leurs langues se rencontrèrent d’abord timidement pour ensuite commencer un long baiser langoureux. Après quelques secondes de sensations fortes ils mirent fin à leur baiser, pour retrouver leur souffle, mais peut-être un peu aussi pour se rendre compte de ce qu’ils venaient de se passer… Leurs regards se croisèrent, chacun avec le souffle court, ses lèvres rosies de plaisir. Heureusement pour Samantha, elle n’eut pas le temps de se poser la question du si c’était bien ou mal, que Jack revenait à l’assaut de ses lèvres.

Elle répondit toujours avec autant d’entrain au baiser, le laissant mener la danse. Elle sursauta légèrement surprise en sentant deux mains fermes se posaient sur ses cuisses pour la soulever doucement, mais elle lui faisait une confiance aveugle et en réalité elle n’était plus en capacité de réfléchir. Elle se laissa donc guider à l’aveuglette, ses lèvres toujours contre les siennes. Tout cela devenait de plus en plus dangereux… Arrivera-t-elle à le stopper avec le point de non-retour ? Elle le devait, mais à cet instant le point de non-retour avait disparu de son esprit.

Tout doucement il la déposa sur ce qui ressemblait de près ou de loin à un lit à coussins, mais pour l’instant rien n’avait d’importance à par ce corps contre le sien et cette présence de l’homme qu’elle aimait… elle ne pouvait quitter son regard de lui, à croire que le gaz faisait son œuvre sur elle également. Ou alors il avait juste briser en mille morceaux toutes les barrières qu’elle avait dressé devant elle. Son cœur s’emballait et surtout elle restait muette face aux paroles de Jack… Que vouliez-vous ajouter à de telle déclaration. Elle le fixait juste droit dans les yeux tentant de lui faire comprendre son désir et ses sentiments qui grondaient en elle. Instinctivement elle laissa ses mains trouver une place sur le torse musclé de son supérieur, caressant du bout des doigts sa peau dorée. Ses joues s’empourpraient légèrement du aux compliments, à son désir et surtout au regard qu’il lui lançait.

Samantha se laissait bercer par ses paroles, ses caresses qui n’étaient qu’une douce torture. Son corps réagissait aux moindres mouvements de celui de Jack. Sa respiration se coupa à sa deuxième phrase : pouvoir l’aimer ? Ces paroles résonnaient en elle avec délice. Etait-il lui ? Personne ne pouvait le dire, mais pour l’instant la jolie blonde ne se posait pas encore la question. Elle voulait plus. Animée par une nouvelle vague de désir elle captura ses lèvres laissant parler son corps à la place des mots. Les rôles s’étaient inversés. Elle glissa une main le long de la nuque de son amant pour ensuite la passer dans ses cheveux, se cambrant légèrement pour que leurs deux corps soient le plus proches possibles. Quant à son autre main, plus sournoise, elle descendait tout doucement le long de sa colonne vertébrale pour ensuite s’amuser à caresser juste la peau au-dessus de la ceinture de son pantalon.

Soudain, une prise de conscience vient à la charge. Avait-elle le droit de profiter ainsi de la situation ? Après tout on ne pouvait douter de l’emprise du gaz sur le général, c’était indéniable. Et puis qui lui disait que c’était vraiment lui qui parlait et si ce n’était pas encore l’une des ruses des amazones qui conféraient je ne sais quelles pensées aux hommes qui respiraient ce truc. Non vraiment ce n’était pas correcte… Surtout que si elle se souvenait bien, dés qu’elle avait tenté de faire un pas vers lui il l’avait stoppé. Surement pour préserver leur relation professionnel ou que sais-je encore. Elle se souvenait parfaitement de tous ces moments ou elle avait peur de le perdre, qu’elle se disait qu’elle devait tenter quelque chose pour ne pas regretter, pour savoir, et que lui, lui demandait de se taire. Il n’avait peut-être pas envie d’entrer dans une relation compliquée, après tout Jack n’était pas le genre d’homme à aimer quand c’était compliqué. Il l’avait déjà dit et revendiqué plusieurs fois…
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Jonathan "Jack" O'Neill
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MessageSujet: Re: Quand Carter prend du galon, ça se ressent ! [ PV Carter ]   Quand Carter prend du galon, ça se ressent ! [ PV Carter ] - Page 3 EmptyMar 30 Juil 2013, 12:45

Passion. Désir. Sentiments. Envie. Rien ne comptait plus désormais que les sensations, que tout ce qu'on éprouvait pour la jeune femme ne s'exprime enfin, après tant d'années d'attente. Huit ans. Huit ans finalement ou il avait désiré cette femme. Au début, on aurait pu penser à une simple attraction physique, que c'était juste une attraction entre deux corps. A quel point avait-il pu finalement être aussi idiot ? Cela avait été bien plus, dès la première rencontre, explosive d'ailleurs, entre eux. Il y avait toujours eu plus que cette simple attraction physique. Mais jamais on avait osé y mettre un mot, un nom, de peur finalement que tout cela ne devienne que trop réalité.

Huit ans de déni, huit ans à se cacher, autant derrière un règlement que derrière une façade qu'il s'était forgé au cours de nombreuses années dans l'armée. Mais il....il l'avait quasiment aimée dès la première minute, dès qu'elle lui avait proposé ce bras de fer, dès qu'elle l'avait défié. Une femme selon son coeur. Elle avait apporté cette petite étincelle qu'il avait perdu depuis bien longtemps dans sa vie, cette étincelle qu'il avait perdu suite à la mort de Charlie. Ce petit plus qui vous donnait envie de vivre. Certes, il n'avait plus été dépressif, ni suicidaire, mais pour autant, il ne vivait plus que dans le souvenir de la perte de son fils, quand il ne l'oubliait pas au travers d'une bonne bouteille.

Et maintenant ? Maintenant, après huit ans à se tourner autour, huit ans au cours desquels il la repoussa un bon nombre de fois, de peur de quoi ? De la voir risquer sa carrière pour un vieux grincheux ? De peur finalement de ne pas être suffisant pour elle ? Un peu de tout en fin de compte. Après huit ans, et à cause des circonstances, il pouvait enfin l'avoir, rien qu'à lui, il pouvait se laisser aller. Certes, il était sous les effets d'un gaz, certes, il n'était plus vraiment lui-même. Mais qu'est-ce que c'était ce gaz en fin de compte ? Juste un produit chimique qui enlevait toutes les inhibitions. S'il n'y avait eu que de l'attirance entre eux, il ne prendrait pas son temps pour la chérir actuellement.

Simplement l'observer, la regarder, si belle, si désirable, voir ces joues s'empourprer, ces yeux si bleus qui n'étaient posés que sur lui, ce corps de déesse, cela n'avait pas de prix. Et dire qu'elle n'était rien qu'à lui, heureux homme. Il frissonna, bizarre alors qu'au final, il avait plus chaud qu'autre chose, des frissons en sentant simplement les mains de Carter sur lui, sur son torse, une sensation électrique, il ferma les yeux quelques instants, s'imprégnant juste du fait qu'elle le touchait. Et que dire des baisers qu'ils s'échangeaient ? Autant le premier avait été doux et tendre, un premier baiser pour tâter le terrain, se découvrir légèrement, avant que tout ne s'enchaîne. Un ballet entre leurs langues, se cherchant, se découvrant, personne ne menant véritablement la danse actuellement, ils s'accordaient plutôt sur celle-ci, c'était....enivrant. Il doutait de pouvoir se passer de cette sensation dans le futur.

Il la voulait, à cet instant plus que jamais, mais ils n'étaient pas pressés, ils avaient le temps de se découvrir non ? Il grogna légèrement quand elle se cambra contre lui, cela ne fit qu'à vrai dire exacerber le désir qu'il avait pour elle, cela ne faisait que mettre plus en valeur à ses yeux à quel point elle était désirable à cet instant. Ils ne communiquaient que par le visuel, s'échangeant dans un regard muet en fin de compte tout ce qu'ils ressentaient l'un envers l'autre. Ce n'était pas l'effet du gaz, enfin en quelque sorte si, vu qu'il permettait de laisser parler les sentiments plutôt que la logique et la raison, mais c'était vraiment ce que l'un et l'autre ressentaient pour chacun. Sa main dans ses cheveux, sa main sur son torse, perverse, qui descendait, ses caresses qui ne faisaient que faire monter la pression, exacerber l'envie de la faire sienne, ces sensations électriques à chaque toucher, elle allait le rendre dingue, peut-être que c'était déjà le cas à vrai dire ? Non, après tout, n'était-il pas dingue pour vouloir complètement lui faire l'amour là à cet instant et ne plus vouloir s'arrêter avant que tous les deux ne soient comblés ?

Les lèvres se rejoignirent à nouveau, laissant de nouveau libre court à cet échange passionné lors de l'union, lors de cette nouvelle rencontre entre leurs langues, de nouveau goûter à cette sensation de paradis, à cette extase. Il n'était plus vraiment maître à vrai dire de ces faits et gestes, on se laissait tout simplement porter à vrai dire. Le baiser s'éternisa une nouvelle fois, chacun ne voulant véritablement se séparer de l'autre, mais pourtant, il fallait bien reprendre sa respiration. Il la regarda une nouvelle fois, l'embrassant sur le bout du nez, transmettant dans son regard, comme elle l'avait fait avant lui, tout ce qu'il ressentait pour elle, tout son.....oui nous pouvions le dire...tout son amour pour elle, amour mélangé à cette passion, à ce désir qui coulait en lui depuis des années. Regard chocolat sombre brouillé par les sensations du moment.

A son invitation à se retrouver encore plus près d'elle, il ne put au final qu'accéder à sa demande, qui était-il pour lui dire non ? Mais il était temps de partir à la découverte de nouvelles zones non encore explorées n'est-ce pas ? Il laissa ses lèvres venir doucement tracer un sillage de baisers dans son cou, descendant lentement, se laissant aller à découvrir en fin de compte, ce corps, cette peau de porcelaine, tout ce qu'il avait désiré depuis quelques années et qui lui avait valu au final, pas mal de douches froides dans les vestiaires. Ses mains ne furent pas vraiment en reste, l'une d'entre elles, venant sournoisement se glisser sur l'une de ses cuisses, remontant doucement, remontant la jupe également, légères caresses, se faisant de plus en plus audacieuse en direction d'une zone hétérogène. Rien que cette proximité, cela n'améliora pas vraiment l'expression corporelle de son propre désir, quasiment collé à elle, et malgré la barrière de tissus, c'était perceptible, oui, il la désirait et pas qu'un peu. Ses lèvres continuant leur descente, humant son odeur corporelle, ce parfum qui lui était si caractéristique, il était accroc. Sa deuxième main venant explorer, malgré la barrière de tissu, sa poitrine, effleurant simplement du bout des doigts, légères caresses. Quelques pensées perverses firent son chemin dans son esprit, comme le fait que cela serait bien mieux sans vêtements, sans tissus pour explorer cette zone féminine, mais ils n'étaient pas pressés.

Bientôt ses lèvres rejoignirent sa main, après tout, il ne faudrait pas que l'un des seins soit jaloux de l'autre. Il découvrait, s'enivrait en fin de compte, continuant ces caresses, douces mais fermes, avant de se laisser emporter par les sensations, se faisant plus passionner. Adieu baiser papillon et léger effleurement, maintenant, il attaquait le terrain, n'hésitant pas à laisser ses marques sur elle, caressant plus fermement, avec du doigté bien entendu, toutes ces nouvelles zones inconnues jusqu'à maintenant. Faire monter le désir, l'envie, se découvrir en somme, faire durer les préliminaires, ils n'étaient pas des sauvages, ils n'étaient pas seulement pas pour se sauter dessus comme deux animaux en manque, c'était plus, et c'était ce qu'on espérait transmettre, faire ressentir au travers de ceci.

Dehors, alors que nos deux amis étaient occupés, plongés dans leur propre monde au final, deux bruits caractéristiques, comme si on venait de tirer deux fois à coup de zat, deux corps qui tombent dehors, des sons trop loin, et si peu audibles pour nos deux adolescents laissant parler leurs hormones à l'heure actuelle à l'intérieur de la tête. Il se passait quelque chose, mais ce n'était pas comme si on pouvait seulement y faire attention. Si seulement Jack avait encore ses esprits, peut-être qu'il aurait entendu, ou peut-être pas vu ses occupations du moment. Si on avait un tant soi peu de raison, peut-être qu'il ne se serait pas jeté à corps perdu dans cette danse enflammée avec Carter, peut-être qu'ils auraient pu mettre les choses à plat, mais avec des peut-être on pourrait refaire le monde après tout !

Une ombre, une ombre qui pénétra dans la tente, invisible aux yeux de tous, avant qu'une décharge de zat ne la rende un peu plus visible. Décharge de zat qui atteignit finalement Jack alors en pleine délicate opération "découverte et goût" de Samantha Carter, le faisant grogner d'ailleurs, avant de tomber à semi-conscient sur Sam, murmurant même un petit quelque chose.


"Saaaaam.....j'adore ton odeur....."

Ne cherchons pas vraiment à comprendre, les effets du gaz, la décharge de zat, il était à moitié groggy là, affalé sur elle, la tête sur sa poitrine, une main sur un sein, bon, il avait pire comme endroit pour s'endormir n'est-ce pas ? Il fut repoussé de cet excellent endroit où se reposer par cette ombre, qui se distingua beaucoup plus désormais qu'elle faisait face à Sam et à Jack. C'était Alia, et vu son visage, elle n'était pas vraiment d'excellente humeur n'est-ce pas ? Elle fit dégager Jack à l'aide de son pied, laissant son poids mort, quasiment, retombé sur le dos à côté de Carter en fin de compte. Jack était encore à moitié conscient on dirait, quand à Alia vu le regard qu'elle lançait à Sam et à Jack, elle était vraiment prête à les tuer.

"Je le savais. Aucun homme ne peut résister au Nectar d'Aphrodite sauf s'il a déjà une compagne ou s'il a déjà goûté au plaisir charnelle de sa maîtresse. Si faible ces mâles à ressentir des émotions, il n'y avait que cela qui pouvait empêcher le Nectar d'agir correctement ! Tu as triché ! Je vais reprendre ce qui m'est dû !"

Jack était totalement dans le brouillard, semi-conscient à vrai dire, une décharge électrique comme le zat, complet au fait que cet gaz avait comme effet d' "électriser" son corps, de faire agir phéromones, hormones, adrénaline, pulsions, bref tout le monde voyait ce qu'on voulait dire non ? Tout ceci ne le rendait pas totalement inconscient. Deux effets suite à cela, deux effets différents, l'un ou il serait prêt à s'évanouir et l'autre où au contraire, il n'en était que plus désinhibé. Ce n'était pas vraiment un cocktail des plus appréciables, cela donnait le tournis. Il ne comprenait pas tout ce qui se passait, juste qu'on venait de le sortir quasiment d'un rêve pour le moins érotique - non Michel et ses vers luisants n'étaient pas dedans red- et qu'il aurait bien besoin d'une douche froide.

"Carter..... ?"

Il avait murmuré cela, à croire que la décharge lui avait rendu également un peu de sa raison, mais c'était dit d'une fois étouffé, encore emprunt de cette chaleur, de cette tendresse. Non finalement les effets du gaz étaient encore là. Enfin en attendant Alia toisait de toute sa splendeur Sam, la menaçant de son zat, elle serait presque prête à la tuer finalement, mais en observant Jack, elle sourit, d'un sourire prédateur, comme un lion qui voyait sa proie à sa merci.

"Eh bien, on dirait bien que ton cher esclave ou n'est-il pas plus que cela vu comment vous étiez entremêlés ? Tu as succombé, tu es amoureuse ! Hérésie ma soeur, mais je vais être d'une infime bonté et te pardonner.....en prenant possession de ce qui t'appartient et de sa semence."

Complètement cinglée celle-là, ou alors, elle avait un grain. Dans tous les cas, ce n'était pas vraiment la meilleure des situations pour Jack et Sam actuellement. Jack ne pouvait lutter, à vrai dire, il n'était pas en état. Alia, gardant un oeil sur Sam, son zat pointé vers elle, s'approcha de Jack avant de s'accroupir à son niveau, le touchant, l'observant, visiblement, même la décharge de zat ne l'avait pas rendu moins......vigoureux dirons nous, elle aurait dû y penser qu'avec les effets du gaz, il pourrait y avoir des effets plutôt bénéfiques dirons nous. Après tout, les sécrétions d'hormones, ce genre de chose, tout était question d'impulsion électrique du cerveau vers les zones concernées.

"Cela ne te dérange pas n'est-ce pas ma soeur ? Bien sur que non, je suis si heureuse que tu acceptes de partager ton mâle avec moi."

Pas comme si visiblement, elle laissait le choix à Carter en tout cas. Non vraiment, une nymphomane en puissance actuellement, ou alors elle se vengeait, d'on ne sait quoi. Que Carter l'ait battu ? Peut-être. Qu'elle ait triché ? Mais en quoi elle aurait triché ? Va savoir dans cet esprit torturé ce qu'il en était. Le gaz était depuis longtemps dissipé dans l'air, à vrai dire, ils s'étaient imprégnés en eux, plus besoin de cela, mais Alia, elle, était en pleine capacité de ses moyens. D'ailleurs, elle ne se gêna pas vraiment actuellement, se permettant de sa main de libre, de baisser le pantalon de Jack, ainsi que le reste, le laissant à la vue, parfaitement nu et disons....comme tout bon militaire....au garde à vous.

Et au vu du regard d'Alia, ce regard appétissant, elle avait envie d'en faire son quatre heures visiblement. Peut-être que c'était cela qui la fit perdre sa vigilance, en tout cas, le fait qu'elle dépose le zat juste à côté de Jack, sur son flanc gauche, entre lui et Carter, était un indice comme quoi, elle était plus obnubilée par le fait de s'attaquer à sa proie que de balayer une concurrente. Elle se mit quasiment à califourchon sur lui, prête à posséder cet homme ou à ce qu'il la possède, ou en tout cas à se servir de lui comme reproducteur, mais elle voulait tester la marchandise avant de vraiment s'occuper de lui, de plus elle était encore habillée, pas des plus pratiques. Jack de son côté, était dans un état vaseux, complètement végétatif, conscient, légèrement, de son environnement, embrouillé, la vue trouble, la preuve, en tournant la tête, il distinguait une chevelure blonde, un parfum qu'il connaissait bien, mais pour le reste, il se demandait bien ce qui se passait. Peut-être pour cela que ses mots ne furent pas vraiment cohérents.


"Carterrrrr.....pas comme ça.....pas ici....à la maison....dans le lit.."

En tout cas, pour lui, il n'y avait que Carter dans les parages, il pensait certainement que c'était elle sur lui, après tout, il n'avait ressenti que sa présence, et rien d'autre. Il n'était pas lui-même, pas tout à fait, quelques sombre sauts de reconnaissance, de lucidité, mais il était encore plongé dans les effets du gaz. Et visiblement, vu le regard d'Alia, le fait qu'il parle d'une autre femme, qu'il désire également une autre femme alors qu'elle était à califourchon sur lui, cela ne lui plaisait pas vu son regard de tueuse. D'ailleurs, Jack, bien que dans un état pour le moins vaseux essaya de se retourner dans la direction de Carter, certainement car il était toujours entrain de rêver, que c'était simplement vers l'odeur de Carter qu'il se dirigeait, au moins, cela ne laissait pas beaucoup d'assises à Alia qui n'arrivait pas vraiment à faire ce qu'elle voulait de Jack, ni à ce qu'il se laisse faire. Ah l'amour.....qu'est-ce que c'était compliqué, surtout quand on s'appelait Jack O'Neill et Samantha Carter.

"La ferme toi ! Ce n'est pas elle ! Ce n'est pas à elle que tu es destinée ! A moi ! Seulement à moi ! Arrêtes de bouger esclave ce n'est pas elle qui te donnera du plaisir !"

Pour autant cela n'avait pas l'air de marcher bien au contraire. Jack voulait toujours rejoindre Carter, son subconscient qui parlait ou qui agissait. Cela agissait en tout cas beaucoup plus que lorsqu'il était conscient tiens. Les voies du cœur sont impénétrables.
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Quand Carter prend du galon, ça se ressent ! [ PV Carter ] - Page 3 Empty
MessageSujet: Re: Quand Carter prend du galon, ça se ressent ! [ PV Carter ]   Quand Carter prend du galon, ça se ressent ! [ PV Carter ] - Page 3 EmptyVen 30 Aoû 2013, 16:12

Tout paraissait à présent si naturel. Chaque caresse trouvait une réponse, chaque baiser les emmenait là où ils n’avait jamais encore mis les pieds. Une douce danse enivrante et entraînante avait lieu. La danse de deux corps qui se découvrait, s’explorait lentement. Deux âmes qui trouvaient enfin l’apaisement dans leur acte ; Leur esprit, leur corps en accord avec leur désir. . Plus rien n’existait autour qu’eux, seul leurs émotions, leurs sensations persistaient. Sa respiration était presque bloqué tant le désir qu’elle éprouvait pour cet homme était fort. Elle se sentait happé par quelque chose qu’elle ne connaissait pas encore, quelque chose de fort et puissant. Elle devait se brider, ralentir, de peur de tout précipiter, de peur de perdre ce moment. Elle espérait simplement que ce n’était pas un effet secondaire de cet élixir, que ce qu’elle vivait été bien réel et qu’elle n’allait pas se réveiller d’une seconde à l’autre. Elle profitait de ses caresses, de sentir sa peau contre la sienne, ses muscles tendu par l’envie. Elle voulait plus. A chaque contact son corps en redemandait, toujours un peu plus, toujours un peu plus long.  Elle se laissait enivrée par l’agilité de ses doigts, elle se laissait bercer par le rythme irrégulier de sa respiration.

Une petite bulle s’était formé autour eux, presque tous les tracas, toutes les conséquences de ses actes étaient scellées dans une partie de son esprit. Et puis pourquoi résister ? Après tout elle avait trop céder pour faire machine arrière les conséquences seraient les mêmes. Leur baiser se firent moins timide, leurs mains plus avides. Sam pouvait sentir l’envie de son amant juste contre sa cuisse et ça ne faisait qu’accentuer l’ivresse du moins. Son grognement sourd la fit sourire amusé. Elle aimait laisser ses mains parcourir son corps, le faire frissonner contre elle. Oui le grand Jack O’neill a sa merci, victime de ses douces tortures. Mais le militaire n’était pas en reste.

Soudain la tendresse, une seconde de répit pour son corps endolori par l’envie. Il avait plongé son regard dans le sien, embrassé le bout de son nez pour ensuite lui parler. Non pas au sens commun du terme ; après tout Jack n’était pas doué avec les mots ; mais il lui faisait sentir les sentiments qu’il avait pour elle, juste à travers ces yeux chocolats assombris par le désir. Cette effusion d’émotion fit monté une bouffé de bonheur en la jeune femme, son désir n’en fut que raviver. Elle sourit, l’un de ces sourires qui reste à jamais marqué dans les mémoires… Comme-ci la personne qui était en face était la seule qui comptait, la seule qui valait la peine d’exister.

Elle l’attira un peu plus vers lui, tendrement, se rendant compte à quel point elle se découvrait en le regard ainsi. Peut-être avait-elle légèrement honte de laisser parler ses yeux, son sourire aussi facilement lorsqu’il s’agissait de lui. Doucement, ses lèvres descendirent le loin de son cou. Elle laissa échapper un léger soupir, comme si quelque chose venait s’accomplir dans son tout. Elle continuait de le caresser du bout des doigts, certaines caresses se faisant plus oser que d’autre. Elle laissa sa tête basculer légèrement en arrière, juste pour faciliter les baisers de son amant, pour profiter. Tout son corps était détendu, à la fois épris de désir et serein. Les mains sournoises du militaire glissé le long de sa peau, légèrement froide, l’une d’entre elle vient caresser ses cuisses et toucher le fin tissu qui recouvrait encore ses partis intimes. L’autre préféra s’occuper de sa poitrine généreuse, l’effleurant seulement, comme si il demandait l’autorisation d’aller plus loin. Elle n’avait connu torture des plus agréables. Bientôt ses lèvres rejoignirent la petite audacieuse pour le plus grand plaisir de la jeune femme. La tension continuait de monter en son sein, le désir grandissait dans son bas ventre. Elle se dit que bientôt elle serait sienne et cette pensée la réjouit. Des caresses plus fermes, l’un et l’autre se découvrant avec doigté et respect. La main de la belle continuait de descendre, caressant la peau au dessus de la ceinture, descendant lentement sa main le long de sa cuisse dans le but de se rapprocher de la virilité de son amant.

Soudain. Le bruit caractéristique d’une arme et un amant qui s’effondre sur elle. Il fallait avouer que ce n’était pas du tout prévu dans les plans du colonel à cette heure-ci. Elle était tellement surprise qu’elle ne sut comment réagir. Il fallait qu’elle reprenne ses esprits, mais c’était plus facile à dire qu’à faire, surtout quand son esprit était quelques secondes plus tôt tourné vers le grand Jack O’neill qui la désirait… Quoiqu’il en soit le général semblait encore moins enclin à réagir qu’elle… Peut-être devrait-elle-même remercier l’intervention du tiers au vu de son état. Maintenant c’était sur il n’était pas lui-même et elle se sentait coupable d’avoir profité de la situation. Elle ne pourrait plus le regardait en face sans ce souvenir de cette mission et de ces baisers volés.  Enfin ses pensées néfastes n’eurent pas le temps de se développer qu’elle put voir leur agresseur. Alia. Décidément, c’était à croire qu’elle était née pour venir lui chercher des noises… Quoiqu’il en soit elle semblait furieuse, mais aussi victorieuse ce qui n’était pas pour plaire à la colonel. Alors que son amant roupillait tranquillement sur elle, il fut délogé de cet endroit par l’amazone qui semblait avoir d’autre projet pour lui.

Samantha était encore sous le choc et aussi le fait d’avoir un zat pointé sur elle n’était pas des plus rassurants. Elle se contentait de se taire, d’observer et surtout d’avoir les idées un peu plus claires ! Biensure la jeune femme ne comprit strictement rien à ce que voulait dire Alia… Comment ça déjà goûté au plaisir charnelle avec elle ? Aux dernières nouvelles ils s’étaient embrassés une seule et unique fois et c’était un de ses rêves ! Alors c’était loin de compter !  Tricher ? Elle aurait bien voulu triché si au moins elle avait connu les règles ! Une chose était sure, elle était folle et ne supportait pas l’échec.

Carter ouvrit la bouche tentant de dire quelque chose pour revendiquer, mais rien ne venait, elle  était encore totalement perdue dans ses pensées qui se bousculaient. Lorsqu’elle croisa le regard de l’amazone, Sam comprit rapidement qu’au moindre geste suspect elle ne serait plus de ce monde… Alia semblait nourrir une haine viscérale pour la jolie blonde allait savoir pourquoi. Quoiqu’il en soit ce fut le regard qu’elle posa sur Jack qui ne plus pas du tout à la scientifique. Elle le regardait comme un objet qu’elle ferait bientôt sien, comme une proie dont elle allait bientôt se nourrir. Samantha ne savait pas réellement comment réagir… Si elle se jetait sur la femme un coup de zat pouvait partir pour ensuite toucher Jack qui serait alors tué… Ce qui n’était donc pas envisageable. Ou encore c’était elle qui se prenait un tir de zat et là, le général serait la proie de cette prédatrice sexuelle.

Elle lança un regard en direction de son supérieur. Apparemment il était totalement dans les vappes et les effets du gaz n’étaient toujours pas estompés. Elle reposa son regard vers Alia quand celle-ci l’accusa d’être amoureuse. Non mais pour qui se prenait-elle ? En quoi ses sentiments la regardaient ? Elle sentait la colère montait en elle, clarifiant plus ou moins son esprit, mais surtout réveillant son corps. ET puis c’était quoi ce délire de prendre possession de ce qui lui appartenait ? Cette femme était totalement folle il fallait l’arrêter ! Elle se redressait légèrement, tentant ainsi de prendre un peu plus de contenance et aussi pouvoir agir plus vite. Mais c’était peine perdu, Alia pointait toujours le zat en sa direction et elle n’était donc pas libre de ses mouvements. Elle serra les poings voyant l’amazone profitait de l’état de son supérieur. Biensure que si que ça la dérangeait et au vu du regard qu’elle lui lançait Alia n’était pas assez idiote pour comprendre le contraire. Elle allait lui payer c’était sûr ! Dès qu’elle baisserait sa garde Sam lui sauterait dessus pour lui prendre son arme et l’assommer.

Elle écarquilla les yeux lorsqu’elle comprit où venait en venir Alia et surtout lorsqu’elle accomplit son geste sans équivoque. Samantha Carter avait le droit à la vision de son supérieur totalement nu en pleine possession de sa virilité. Elle avala sa salive pour baisser le regard se sentant coupable de profiter de cette situation pour observer ses formes, son corps musclé et surtout l’envie qu’il avait d’elle. En tout cas cela ne gênait en rien Alia qui était bien parti pour prendre ce qu’elle considérait comme du.  Surement dans sa précipitation et son excitation, l’amazone lâcha son arme pour se mettre à califourchon sur l’homme. Quant à Carter elle restait muette, choquée par la situation. Cette femme était sur le point de le violer ? Son corps ne répondait pas, surement les effets du gaz qui avait endormi son esprit et sa raison. Ou alors était-elle juste perdue ? Quoiqu’il en soit elle ne comprenait pas ce qui se passait et restait inexistante aux yeux d’Alia.

Soudain des mots la sortie de sa stupeur. C’était son supérieur qui gémissait légèrement des mots qui n’avaient pas vraiment de sens au vu de la situation. Il la prenait pour cette femme violente qui était sur le point de le faire sien ? Quoiqu’il en soit elle reprenait petit à petit ses esprits se rendant compte du surréalisme de la situation. Elle chercha l’arme des yeux et lorsqu’elle la vit juste à côté d’elle son cœur s’accéléra. Jack tenta une légère bifurcation dans sa direction, se rendant peut-être compte que ce n’était pas la bonne personne sur lui. Quoiqu’il en soit il fut rapidement arrêté et remit à sa place initiale. Elle lança de nouveau un regard à la femme qui semblait furieuse pour savoir vers quoi ses pensées étaient tournées et aux vues de ses paroles ça n’avait aucun doute. La jalousie chez une femme s’est en général dangereux et laid… Mais chez Alia c’était vraiment pire. Elle ne semblait pas avoir l’habitude qu’on lui résiste que ce soit en tant que femme ou qu’homme… Alors les deux dans la même journée semblaient difficiles à digérer.

Elle secoua sa petite tête blonde se répétant qu’elle devait rester contré pour avoir une chance de renverse Alia. Comprenant que l’autre était concentrée sur son but qui était de faire du général son reproducteur, Carter comprit qu’il était temps de se lancer. Elle se jeta alors sur le zat et tira en direction de l’amazone avant même qu’elle ne se rende compte que la situation avait tourné. La jeune femme s’effondra sur son supérieur sous le choc et Sam put enfin reprendre une respiration normale. Elle posa une main à sa tête qui lui était douloureuse et reprit ensuite ses esprits.

Elle venait de zater l’une de ses sœurs les plus influentes, autant dire que ça allait rapidement leur tomber dessus et il était sure qu’elle ne ferait pas loin feu face à Alia et sa réputation. Elle se releva et poussa la femme sur le flanc droit du militaire. Il était toujours en train de marmonner des choses incompréhensibles et surtout il était toujours nu. CE n’était pas que le spectacle n’était pas agréable, mais elle aurait préféré le découvrir d’une autre façon, dans un autre endroit. Bref elle chercha du regard quelque chose pour masquer au moins sa virilité. Elle vit alors l’un des draps posé sur le sol sous les coussins et le tira pour recouvrir l’intimité de son général. Elle lança ensuite un regard en direction d’Alia qui était toujours assommée. Après avoir pris deux secondes pour souffler et surtout rester calme, elle se dirigea vers son général qui était toujours à l’ouest.

«  Ja… Mon général. Réveillez-vous ! Il faut qu’on parte ! » dit-elle à demi-voix le secouant et lui donnant quelques petites tapes sur la joue pour qu’il retrouve ses esprits. Elle se rendit également compte qu’elle avait failli l’appeler Jack. Il fallait dire qu’avec ce qu’il venait de se passer ça créer des liens…. Sa gorge en était encore serré. Comment se regardait en face avec ce qui venait de se passer ? Impossible.

Elle observa ensuite les environs le temps que son supérieur revienne à lui. Le plan était simple récupérer leurs hommes et filer. Elle se pencha au-dessus du militaire pour accéder au corps de l’amazone à sa droite et lui retirer le bracelet qui semblait  permettre d’ouvrir une sorte de passage. Au moins ils avaient leur porte de sortie, enfin seulement si elle trouvait comment cela marchait.
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