Sujet: Re: Il faut sauver les équipes SG ! [Abby] Mer 16 Oct 2013, 18:45
William déduisit l'état du soldat Blomer avant même que Abbygaëlle n'ouvre la bouche, le regard de cette dernière avait sensiblement changé lorsqu'il avait posé la question. Les paroles de la jeune femme ne vinrent que confirmer ce qu'il avait lu dans son regard. Son propre visage s'assombrit. Les choses allaient mal pour le soldat, et la situation n'allait pas s'arranger, loin de là.
En effet, le reste de l'équipe de sauvetage fut obligée de se replier au SGC, repoussée par les troupes ennemis. La doctoresse se tourna vers lui pour demander s'il avait encore un plan à suggérer. Que pouvaient-ils faire ? Dorénavant, ils étaient eux aussi bloqué sur la planète. William réfléchit à une solution pour sortir tout le monde de cette situation.
«La nuit va bientôt tomber et nous ne serons jamais assez nombreux pour reprendre le contrôle de la zone de la porte des étoiles. Il va falloir sans doute attendre un prochain contact du SGC.»
Le soleil continuait de poursuivre la chute dans le ciel, encore une heure et il aurait totalement disparu des cieux. Ils n'avaient pas d'autre choix que d'attendre. Mais cela signifiait que les chances du soldat Blomer diminuaient exponentiellement. William détestait cela, s'il pouvait il aurait hurler de rage. Le Lieutenant Riller confirma qu'ils n'avaient que cette solution pour le moment et il ajouta.
«Nous avons trouvé une grotte à une dizaine de minutes de marche à l'Ouest de notre position actuelle. Le Caporal Weaver vous guidera jusqu'à la grotte.» Il désigna le jeune homme dont la cheville était cassée avant de reprendre. «Le Caporal Price et moi-même allons nous rendre à la porte des étoiles pour évaluer la situation.»
La dénommée Caporal Price se dirigea vers son supérieur pour l'accompagner.
«Soyez prudents Lieutenant, je détesterais devoir venir vous sauver une nouvelle fois.»
«Menez mes hommes en lieu sûr, Sergent.»
L'ancien agent du FBI acquiesça, il comptait bien respecter scrupuleusement cet ordre.
«Vous avez ma parole.»
Les deux équipiers prirent donc la direction de la porte des étoiles pour voir de quoi il retournait. William se tourna vers Abbygaëlle.
«Il va falloir porter Blomer jusqu'à cette cachette. J'ouvrirai la voie avec le Caporal Weaver.»
Le Sergent s'adressa ensuite à un soldat.
«Vous...heu... soldat Martin. Essayez d'effacer au mieux nos traces pour éviter de nous faire repérer. D'après ce que j'ai appris, les Jaffas sont de redoutables traqueurs.»
Une fois que tout le monde fut près, le petit groupe qui était composé au total de sept personnes se dirigea en fonction des indications du Caporal Weaver que William aidait pour se déplacer. En effet, le sous-officier était blessé à la cheville.
La marche durera plus longtemps que ce que le Lieutenant avait annoncé. En effet, le groupe mit une vingtaine de minutes. Cela s'expliquait par l'état de fatigue de chacun des membres ainsi que par les blessés qui ralentissaient la marche. La nuit était presque tombée quand finalement les membres du SGC arrivèrent à la fameuse grotte. Elle était légèrement en hauteur, ce qui permettait d'avoir une bonne vue sur la zone. William aida le Caporal Weaver à s’asseoir pour qu'il puisse reposer sa cheville.
Le Sergent passa rapidement voir tout le monde pour connaître leur état ainsi que l'état de leur armement et de leurs munitions. Les hommes étaient fatigués, mais ils avaient connu pire. La mauvaise nouvelle se situait du côté des munitions, ils n'en possédaient plus beaucoup. William emprunta ensuite à un des soldats son fusil de précision pour se placer à la sortie de la grotte et observer ce qui se passait dans les alentours pendant que les autres se reposaient, mangeaient et buvaient. Il observa le ciel sombre qui annonçait la nuit, mais il guettait notamment une possible présence de planeurs de la mort. Si ces derniers étaient présents, cela signifiait qu'un Ha'tak était en orbite, ce qui réduisait encore les chances des membres des équipes SGC. Heureusement, il ne distinguait pas leur présence, pour l'instant.
La blessure au bras de l'ancien agent du FBI commençait à le brûler un peu, il retira le bandage de fortune qu'il avait fait plus tôt. Il sortit ensuite sa gourde pour verser un peu d'eau sur sa blessure pour la nettoyer un peu.
Spoiler:
J'espère que cela te convient. Encore désolé pour le retard :/
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Sujet: Re: Il faut sauver les équipes SG ! [Abby] Ven 01 Nov 2013, 00:11
Ils étaient coincés. Abbygaëlle avait beau retourner la situation dans sa tête pour l'instant elle ne savait pas comment ils pourraient rentrer chez eux. La porte n'était plus accessible et les forces ennemis étaient beaucoup plus nombreuses. L'anxiété commençait à montrer en elle, tout ceci n'était pas rassurant surtout lorsqu'on voyait l'état de Blomer. Il fallait attendre les renforts et tentait une percée pour accéder à la porte... Mais le problème était que le lieutenant n'avait plus beaucoup de temps, la situation échappait à la doctoresse et elle détestait ça. Elle demanda alors au sergent Sanders si il avait une idée. Il était apparemment arrivé au même point qu'elle : il fallait attendre le SGC pour avoir une chance. Elle avait confiance en le général O'neill pour ne pas les laisser moisir ici, mais le temps qu'ils se décident été toujours le principal problème. Une mission de sauvetage ne se faisait pas en un claquement de doigts. Elle acquiesça d'un signe de tête, la nuit serait à leur avantage ils pourront plus facilement se déplacer sans être remarqué par l'ennemi.
C'est alors que le chef d'équipe secouru prit part à la conversation leur annonçant qu'ils avaient un potentiel abri le temps que le SGC les contact. Il proposa alors que le capitaine Price et lui même aille jeter un coup d'oeil prés de la porte pour évaluer la situation, cela ne plaisait pas beaucoup à Drener qu'ils se séparent, mais il était en effet important de se faire une idée de force en présence lorsque le SGC allait les contacter. Les hommes s'échangèrent ce qui était de mise, des bonnes chances à leur façon. Elle préféra ajouter quelque chose : après tout il était bien connu que les femmes étaient la voix de la raison.
" Faites attention. On a assez eu de pertes pour la journée alors ne jouer pas aux héros. Si la situation est trop risqué n'hésitez pas à revenir." Ce n'était certes pas foncièrement encourageant, mais elle était claire. Elle ne voulait pas d'autre blessé sinon la situation deviendrait rapidement ingérable. Elle se contenta ensuite de revenir à son patient qu'il allait falloir transporter jusqu'à cette fameuse grotte. Elle acquiesça lorsque Sanders lui annonça qu'il allait ouvrir la route. Il fallait faire vite avant que les ennemis ne reviennent dans les parages. Il ordonna aussi à un soldat d'effacer leur trace c'était très judicieux. Elle se tourna alors vers le reste des hommes, il n'en restait pas beaucoup. Elle en désigna deux pour porter Blomer.
Ils se mirent enfin en route. Blomer devenait de plus en plus pale, heureusement Abbygaëlle avait réussi à stopper le saignement, mais ce n'était pas gagné. Le ciel s’obscurcissait, d'énormes nuages les menaçaient et la jeune femme sentit même quelques gouttes commencer à tomber. C'était bien leur veine. Elle tenta de faire avancer la petite troupe à plus vive allure, mais tous étaient fatigués... L'attente s'annonçait douloureuse.
Heureusement pour eux ils arrivèrent enfin à la grotte. Abbygaëlle installa alors Blomer du mieux que le terrain le lui permettait. Elle l'entoura d'un couverture de survie pour que son corps ne se refroidisse pas. Elle prit son pouls et comme elle s'en doutait il était assez lent. La fièvre commençait à le prendre ce qui signifiait que son corps tentait de combattre l'infection. Elle ne pouvait pas faire grand chose à par lui donner des médocs pour l'aider à combattre le mal. Elle lui fit un petite piqûre pour tenter de calmer la fièvre, mais elle savait bien que cela ne marcherait qu'un temps.
Elle soupira et se leva pour aller voir le Caporal Weaver et sa cheville. Elle s'assit en face de lui et commença doucement à toucher sa cheville. Aux grimaces que fit le militaire cette dernière était bien cassée. La doctoresse ne voulait pas pour l'instant lui retirer sa chaussure qui lui maintenait un minimum l'articulation et surtout qui protégeait son pied. Elle préféra lui faire un attelle d'infortune et lui donner des calmants contre la douleur le temps d'attendre... Elle lui donna une petite tape sur l'épaule en lui ordonnant de se reposer. C'est d'ailleurs ce qu'elle fit à la plus part des soldats.
Elle remarqua alors que le sergent Sanders se trouvait à l'entrée de la grotte. Elle se souvient alors qu'il avait été également touché pendant l'attaque. Elle prit ce qui lui semblait nécessaire et alla à sa rencontre. Elle le vit commencer à trafiquer des soins de fortune. Elle lui retira de manière arbitraire la gourde d'eau : autant ne pas gâcher ce précieux élixir.
« Laissez moi faire » Son ton n'appelait à aucune revendication. Elle s'assit à côté de lui et commença à écarter les bouts de tissus qui avait fondu sur la peau, ce n'était pas beau à voir bien que ce soit minime.« Alors comment ça se passe ? Des nouvelles de Riller ? » Elle sortit ensuite de l'alcool pour désinfecter. Ca allait piquer, beaucoup, mais elle préféra lui laisser la surprise lorsqu'elle appliqua le produit sur la plaie. Elle maintenu alors fortement son bras pour qu'il ne bouge pas trop. Elle épongea doucement avant de mettre des bandages propres sur la blessure. Elle jeta alors un regard vers l'extérieur : des trompes d'eau commençaient à tomber. A croire que quelqu'un leur en voulait la-haut ?
C'est alors que la radio grésilla : des nouvelles ? Du SGC ou de Riller ?
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Sujet: Re: Il faut sauver les équipes SG ! [Abby] Dim 03 Nov 2013, 10:56
William observait sa blessure au bras. Une petite portion de la peau avait été brûlée par le rayon de lumière tiré par un des Jaffas. Un peu plus tôt, il n'avait pas eu le temps de faire quoi que ce soit mis à part mettre un pauvre petit bandage histoire que la blessure ne s'infecte pas trop. C'était toujours mieux que rien. L'ancien agent du FBI n'avait pas voulu voir le Docteur Drener, cette dernière avait plus important à s'occuper qu'une petite blessure. C'est d'ailleurs ce qu'il s'apprêtait à lui quand la petite brune lui avait retiré la gourde des mains. Mais, à son ton autoritaire, il se ravisa... pour l'instant.
«A vos ordres mon Général...»
Le ton qu'avait employé Abbygaëlle ne laissait sans doute aucune place à aucune sorte de contestation de la part du franco-américain. Alors que la jeune femme s'occupait de son bras, elle lui posa une ou deux questions à William.
«Pour l'instant, je ne vois rien. Quant à... Eh ! Ça pique... Vous n'êtes pas censée prévenir les gens dans ce genre de cas ?»
Ce n'était pas comme si le produit que le docteur appliqua lui avait vraiment fait très mal, bien que cela piquait beaucoup, mais il avait été surpris. L'ancien agent du FBI se demanda si Abbygaëlle ne l'avait pas fait exprès. Une fois son bandage terminé, il prit le fusil de précision emprunté un peu plus tôt pour observer les alentours, l’œil dans le viseur, tout en reprenant sa phrase entamée quelques instants auparavant. Son ton laissait deviner que le Sergent était concentré dans l'observation de la zone au travers du fusil.
«Donc, comme je le disais. Pour l'instant aucunes nouvelles de Riller. Mais, comme on dit, pas de nouvelles, bonne nouvelle. Non ?»
William avait utilisé une expression française que lui avait apprit son grand-père de longues années auparavant. Après, cette expression était juste, ou justifiée. Dans la situation actuelle, cela pouvait signifier que les deux éclaireurs avaient été capturé, voire bien pire... Il préféra ne pas penser à cela. Il retira l’œil de son viseur avant de se tourner vers la jeune femme qui était en train d'observer la pluie tomber. Il l'observa quelques secondes avant de dire :
«On a de la chance qu'il pleuve. Ces trompes d'eau permettront d'effacer le reste de nos traces, les Jaffas auront encore plus de difficultés à retr....»
Le Sergent n'eut pas le temps terminer sa phrase, que la radio grésilla.
«Ici le SGC, est-ce que quelqu'un nous reçoit ?»
L'ancien agent du FBI se demanda s'il était le plus apte à répondre. D'ailleurs qui était le plus gradé ? Mais, ce n'était pas le temps de répondre à ce genre de question.
«Ici le Sergent Sanders, vous me recevez ?» «Oui, je vous reçois. Content de vous entendre Sergent.» «Moi de même» «Quelle est votre situation et votre position.» «Et bien actuellement, ma position est assisse... pardon. Nous sommes actuellement cachés dans un grotte quelque part à l'Ouest de la porte des étoiles avec plusieurs survivants. Blomer a besoin de soins urgents.» «Nous allons envoyer un drone aérien. Restez en ligne, je vous recontacte rapidement.»
Les grésillements s'arrêtent quelques instants. William échangea un regard avec son équipière pour cette mission de sauvetage. Puis, il regarda dehors dans le ciel pour trouver le drone envoyé par le SGC. La pluie et le son des gouttes s’écrasant contre les feuilles l'empêchait de distinguer le bruit du drone, ou même de l'appareil en lui-même. Mais une poignée de minutes plus tard, il remarqua un tir lumineux puis une boule de feu se dessina dans le ciel avant de chuter au sol. L'ancien agent du FBI comprit que le drone envoyé par le SGC venait d'être abattu. Sa radio grésilla de nouveau.
«Sergent, vous êtes toujours là ?»
William murmura dans sa barbe «Non, non, je suis aller faire un tour à la plage...» Avant d'appuyer sur le bouton de sa radio pour répondre. «Oui, alors?» «La porte est lourdement gardée. Notre drone a été abattu, et la visibilité ne nous permettait pas d'obtenir de bons résultats. Nous allons envisager toutes les possibilités et nous vous recontacterons. SGC terminé.»
L'ancien agent du FBI n'aimait pas cette situation, ils étaient piégés et le SGC ne savait pas quoi faire pour les sortir de cette situation. Le militaire s’inquiétait également pour le Lieutenant Riller, mais il n'osait pas le contacter par radio, de peur de dévoiler sa position. Il n'y avait plus qu'à patienter...
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Sujet: Re: Il faut sauver les équipes SG ! [Abby] Sam 16 Nov 2013, 00:57
Abbygaelle observait les alentours et se décida d'aller a la rencontre du sauveur du moment : le sergent Sanders. Elle remarqua alors qu'il était blessé et qu'il tentait de se la jouer infirmier apprenti. Ralala ces militaires toujours a croire qu'ils savent mieux faire que les professionnels. Elle le stoppa net et s'en réellement lui demander son avis commença a le soigner. Il avait apparemment bien compris que la doctoresse n'était pas le genre de personne qu'on contredisait et il obtempéra bien vite, lâchant même un petit "général" au passage.
"général ? N'allons pas trop vite, capitaine suffira."
Elle sortait alors sa solution d'alcool pour nettoyer la plaie. Elle lui posa plusieurs questions, pour lui occuper l'esprit le temps quelle passe a l'attaque. Car oui elle le faisait exprès. Elle préférait rarement prévenir son patient lorsque cela allait faire mal, car en général c'était le cas.
" Et bien en vérité il n'est marqué nulle part que l'on est obligé de prévenir le patient. Et puis entre nous ça aurait servi a quoi ? La au moins vous êtes plus en pétard contre moi qu'à penser a votre blessure" dit elle en lui adressant un sourire diabolique. Elle continua a lui faire son pansement tandis qu'il parlait de nouveau. Elle l'observa du coin de l'oeil, il semblait plutôt sérieux le gaillard. Elle fronça les sourcils, c'était quoi cette expression. Pas de nouvelles, bonnes nouvelles ?
"Oui enfin personnellement je préférèrerai avoir des nouvelles quand même... Les voisins ne sont pas forcément trés amicaux dans le coin." dit-elle en rangeant son petit matériel.
Elle acquiesça d'un signe de tête lorsqu'il annonça que les traces allaient disparaître avec la pluie. Comme quoi ils n'avaient pas si peu de chance que ça non? Bon certes il n'avait aucune nouvelle du SGC, pas de nouvelle de Riller et Blomer était dans un état plus que précaire. Elle observa les alentours en soupirant. Il était dans un beau merdier. Soudainement, la radio de Sanders grésilla. Elle croisa son regard interrogatif. Elle lui fit un signe de tête vers la radio, pour lui demander si il comptait répondre. Il activa sa radio. Elle leva les yeux au ciel lorsqu'il fit sa blague vaseuse concernant leur position, ne pouvait-il pas être sérieux deux minutes ? Elle échangea de nouveau un regard avec William pour ensuite lui dire.
" On a plus qu'à croiser les doigts..."
Décidément, le sergent avait surement reçu un coup sur la tête. Il est été allé à la plage ? Abbygaëlle le regarda étrangement, son humour était spécial... Oh elle ne lui ferait aucune remarque concernant l'humour, elle n'était pas vraiment la mieux placé pour ça en fin de compte. Enfin elle se contenta d'écouter ce que le SGC avait à leur dire.... et ce n'était pas du tout réconfortant.
"C'est pas vrai..."marmona-t-elle d'humeur bougeonne. Elle reposa son regard sur William. "Autant vous le dire tout de suite... Si on trouve pas une solution rapidement, Blomer risque de ne pas tenir. Je ne peux rien faire pour lui ici, il me faut mes outils, les médicaments, une table d'opération..." elle se releva, passant une main sur son visage et remit quelques unes de ses mèches de cheveux derrière ses oreilles. Bon sang combien de temps allaient-ils restés ici terré comme des rats ?
" Riller a intérêt à nous ramener de bonnes nouvelles..."ajouta-t-elle sombrement." Je vous propose de faire un roulement de garde. Je viens vous remplacer dans... Disons 2 heures. D'accord ? Comme ça vous pourrez vous reposer, car j'ai l'intuition qu'on va avoir besoin de toutes nos ressources... et mon intuition me trompe rarement."soupira-t-elle.
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Sujet: Re: Il faut sauver les équipes SG ! [Abby] Jeu 26 Déc 2013, 16:45
William fit un demi sourire avant de lever les yeux au ciel suite à la remarque de Abbygaëlle concernant la petite appellation «Général». Jusqu'à maintenant, c'était lui qui avait plus ou moins dirigé les opérations et donné les instruction alors qu'il ne possédait pas le grade le plus élevé.
«A ce propos, c'est plutôt à vous de prendre les décisions non ? Je ne suis qu'à un humble Sergent...»
La seconde partie de la phrase ne permettait uniquement de détendre un peu l'atmosphère. Ce trait de caractère lui était spécifique. En effet, au lieu de paniquer ou d'avoir peur il avait recourt à ce genre de petites remarques. Ce n'était peut être pas la meilleure technique, mais c'était la sienne. Par ailleurs, il était sérieux concernant le commandement, c'était à la jeune doctoresse de s'en charger.
La petite brune lui signala qu'elle n'avait pas à prévenir le patient que la solution qu'elle allait appliquer pouvait piquer. Ce n'est pas temps que cela faisait mal, loin de là, mais cela l'avait surprit. Peut être aurait-il dû s'y attendre. Au moins, maintenant l'ancien agent du FBI était prévenu, il ferrait attention à ce que son équipière lui dirait. Ou ne lui dirait pas, dans la situation actuelle.
«Oui... et bien... heu... Bon vous marquez un point. Pour cette fois seulement...»
William remarqua le petit sourire narquois que la jeune femme lui adressait. Bien qu'il ait dit que l’absence de nouvelles était peut être bon signe, il n'aimait pas le fait qu'il n'est plus de contact avec les deux hommes envoyés en reconnaissance. D'un côté, s'ils avaient rencontrés des difficultés, ils l'auraient signaler non ?
S'en suivit rapidement la conversation radio avec le SGC, qui n'était pas vraiment réjouissante. Pour ne pas arranger les choses, la jeune Doctoresse signala que sans un équipement adéquat, le soldat Blomer ne s'en sortirait sans doute jamais. Quelles étaient leurs options ? A vrai, il n'y avait pas grand chose à faire. Ils ne pouvaient pas se permettre de forcer le blocus qui était situé autour de la porte des étoiles sans connaître l'ampleur des forces ennemies et ils n'avaient pas d'autres solutions.
Abbygaëlle proposa alors d'instaurer des tours de garde. William s'apprêtait à acquiescer quand sa radio grésilla de nouveau.
«Ici le SGC, Sergent Sanders vous me recevez ?»
L'ancien agent du FBI appuya sur le bouton de sa radio afin de répondre.
«Ici Sanders, dites-moi que vous avez trouvé une solution.» «Oui et non. On ne sait toujours pas comment vous sortir de là. Par contre, vous êtes sans doute à court de munitions et de nourriture. Nous pouvons envoyer un drone avec ce dont vous avez besoin.» «Oui. Un peu de nourriture serait appréciable, des munitions pour P-90, M4 et un fusil de précision. De plus, le Capitaine Drener a besoin de quelques médicaments.»
William fit signe à la jeune femme de prendre sa radio pour donner la liste des fournitures dont elle avait besoin. Une fois cela effectué, il reprit la parole.
«Par ailleurs, vous ne pouvez pas envoyer le drone à notre position, vous risquez de la dévoiler.» «Très bien, nous allons vous donner un point de rendez-vous. Tenez-vous prêt nous envoyons cela le plus vite possible.»
William se reprit in-extremis, il voulait la taquiner un peu mais il doutait que cela soit la meilleure idée qu'il ait eu de la journée. Il fit signe au soldat de venir reprendre son fusil de précision. Le Sergent vérifia l'état de son M4 ainsi que des munitions dont il disposait afin d'aller à la rencontre du drone de ravitaillement envoyé par le SGC.
Une dizaine de minutes plus tard le SGC reprit contact avec eux.
«Nous avons trouver une zone à 5km au Nord de votre position où le drone pourra atterrir.» «Vous pouviez pas trouver plus loin ?» «Désolé, avec la forêt et les conditions météorologiques actuelles c'est le mieux que nous puissions faire.»
William soupira, c'était mieux que rien.
«D'accord, nous y allons.» «Reçu. Bonne chance !»
L'ancien agent du FBI se tourna vers la jeune femme.
«Et bien, allons-y !»
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Sujet: Re: Il faut sauver les équipes SG ! [Abby] Jeu 23 Jan 2014, 10:15
Abbygaëlle haussa les épaules. Il était vrai que c'était plutôt le sergent qui menait la barque pour l'instant... En même temps la jeune femme s'était toujours considérée plus comme une médecin qu'une militaire. Elle avait beau avoir l'expérience du terrain, ce n'était que rarement elle qui avait pris les décisions stratégiques, elle se contentait de diriger son équipe médical en somme.
«Je préfère dire qu'on travaille en équipe. Vous prenez les décisions et je suis derrière si jamais vous avez pris la mauvaise pour sauver vos fesses, ça vous va ? Après si vous insistez je peux prendre les reines. »demanda-t-elle avec un petit sourire de coin. Elle lui faisait confiance pour prendre les bonnes décisions.
La doctoresse « s'amusa » alors à le surprendre pour le soigner. En général, elle pensait que la douleur était typiquement psychologique du coup il lui arrivait de faire ses coups en traite. Bon les patients s'en plaignaient, jusqu'à ce qu'elle leur sauve la vie avec ses méthodes. Une pensée amusante lui traversa l'esprit en se comparant au Docteur House, heureusement elle n'était pas aussi timbrée que ce type et surtout pas aussi droguée ! Seulement, on lui avait déjà fait la remarque qui l'avait amusé. Elle reporta alors son attention sur le sergent qui lui annonça qu'elle avait gagné un point pour cette fois-ci. Le pauvre ne venait pas de voir qu'elle y voyait là un défi.
«C'est ce que nous verrons sergent »ajouta-t-elle avec un petit sourire de coin avant de ranger son matériel et de continuer leur discussion qui dévia rapidement vers leur situation précaire. La doctoresse n'aimait pas du tout ne pas avoir de nouvelles. Elle soupira, fatiguée psychologiquement de devoir attendre les renforts... renforts qu'ils n'étaient pour l'instant pas sûr de pouvoir avoir vu que la porte était trop bien gardée... La jeune femme proposa d'instaurer un tour de garde pour permettre au sergent de se reposer, seulement le sort en décida autrement. La radio grésilla de nouveau, le SGC.
Il leur proposait une solution... ou plutôt un moyen de survivre un peu plus longtemps. Sanders donna sa petite liste et ce fut ensuite à son tour de faire sa petite liste de course. Elle n'allait même pas se permettre une touche d'humour en rajoutant qu'elle voulait du chocolat ! Elle inspira un bon coup avant de prendre la radio des mains du sergent pour énoncer la liste de médicaments qui pourrait l'aider à maintenir en vie Bomer... elle ajouta qu'il leur fallait de l'eau également, évitons la déshydratation, surtout avec les trompes d'eau aux alentours cela serait... Crisant. Sa voix était froide et directive et elle se permit même d'insister sur le fait que Bomer avait besoin de soins urgents...
La communication prit fin et Abby passa une main sur son visage, faisant le point sur leur situation... Ils allaient maintenant devoir s'amuser à aller à la chasse aux trésors... Génial ! Sander se permit ce qui devait être une touche d'humour, voir de taquinerie. Elle le regarda en plissant des yeux, avec un faux air suspicieux.
«C'est demandé si gentiment... En plus une petite balade sous la pluie quoi de plus romantique n'est ce pas ? » dit-elle avec ironie,
Le temps que le SGC prépare leur sonde demandé, la jeune femme alla au chevet de Bomer qui était toujours dans un état pitoyable... Drener s’inquiétait réellement pour lui surtout qu'il était brûlant. Elle lui expliqua la situation rapidement, lui demandant de tenir le coup le temps qu'elle aille lui chercher ce qui lui ferait du bien... Elle lança alors à un soldat de continuer à lui parler et lui donna même un code pour pouvoir la contacter si l'état de Bomer empirait. Il devait appuyer trois fois sur le bouton de la communication et c'était elle qui le recontacterait. C'est lorsqu'elle entendit Sanders parlait un peu plus loin qu'elle comprit que la sonde était prête. Cinq kilomètres ?! Ils n'auraient pas pu l'envoyer plus loin. Apparemment, William était d'accord avec elle. Bref, elle acquiesça et alla s'armer... Un 9mm à sa cuisse et son P-90 bien en main, elle vérifia l'arme, le nombre de balles...
« Oui... Quand faut y aller, faut y aller. »
Les deux soldats sortirent alors de leur cachette sous la pluie battante. L'on ne voyait pas beaucoup à l'horizon, les trompes d'eau n'aidant pas la visibilité. Ils allaient être trempés ! Elle qui ne supportait pas d'avoir froid elle allait être servie.
« Heureusement qu'il paraît que la boue est bon pour la peau.. » marmonna-t-elle à basse voix.« Vous passez devant ou je passe devant ? » demanda-t-elle. Il suffisait de suivre la direction nord... Génial comme indication... ils allaient devoir observer le ciel pour savoir exactement la position de la sonde.