Elizabeth avait regardé Liam fouiller dans les différents coins du labo se demandant au début ce qu’il cherchait. Il n’avait pas trop mal pris le nouvelle. En même temps, aucun ds deux n’avaient le choix dans cette situation. Il fallait encaisser et surtout garder un minimum d’espoir. Ce n’est qu’en voyant Liam lui poserait un pistolet avec une fléchette tranquillisante que Liz comprit où il voulait en venir. Evidemment quand on avait vu Miller et Coburn passer en mode mâle alpha dictaient par leurs hormones, on se doutait de la progression de la situation. Elle savait qu’il voulait la protéger mais elle se voyait mal lui tirer dessus même si c’était pour l’endormir.  Elle prit le pistolet et le fit glisser à coté de son PC.

« Je vais tout faire pour que ne pas avoir à m’en servir croyait moi. »

Elizabeth ne connaissait pas ce genre de situation, elle était une scientifique fraîchement débarquée au SGC. Elle n’avait pour le moment pas connu de situation catastrophe mais elle essayait de garder la tête froide. Liam l’y aidait en la réconfortant et en dédramatisant pas la situation. Néanmoins pour le moment rien ne jouait en leur faveur et le temps commençait à manquer.

"Bien, ne dramatisons pas. Au pire des cas vous me ferez dormir et vous m'attacherez à l'un de ces lits de camp si je deviens trop...incontrôlable. En attendant Liz, on a tous les deux besoin de se restaurer."

Liz esquissa un sourire.

« Vous attachez au lit ?! J’en connais certaines dans cette base qui en rêveraient. »

Mieux valait en rire un peu de cette situation que d’en pleurer. Sinon, ils allaient rapidement perdre leur sang froid et cela finirait très mal. Etre enfermés en cage comme dans un zoo n’était pas le meilleur avenir souhaitait.
Elle le vit commencer à préparer les rations à leur disposition. Pendant ce temps, Liz étudia les cultures qu’elle avait mit en place dans les boites de Pétri sur le meuble attenant au bureau. Elle remarqua que les leucocytes ne détruisaient pas les nanites comme si ces dernières faisaient croire à leur système qu’elles n’étaient pas une menace. C’est nanomachines étaient bien plus  intelligentes qu’elle ne pensait au départ. Alors pourquoi les faire régresser ?

"Combien de temps avant que....ça commence à faire effet ?"

La question à un million de dollars.

« Je dirais quelques heures, peut être plus. Nos corps ne les ralentissent pas, c’est un terrain de jeux idéals pour elles ! Je ne comprends comment elles ont pu s’adapter aussi vite ! Et surtout ce qu’elles cherchent à faire avec nous ! »

Elizabeth commençait perdre à patience et ça ce n’était pas dans son caractère. Là elle commençait à s’inquiéter. Et qui avait donc eu l’idée de monter le chauffage dans cette pièce ?!! Elle revient vers là table où Liam lui servit deux assiettes avec deux plats qu’ils identifiaient comme du bœuf et des pâtes.

"Mangez, nous allons tous les deux avoir besoin de force pour la suite. J'espère que ça ira. C'est censé être du bœuf avec des pâtes."

« Un intéressant les deux ont le gout de macaronis de fromage ! »

De toute façon, il ne fallait pour le moment pas être compliqué. Fronçant les sourcils, elle remarqua que Liam se grattait sans cesse  dans le cou. Elle était sur qu’il n’avait pas ce toc au début de leur rencontre.

« Vous avez mal Liam ? Je peux regarder si vous le souhaitez. »

Tout en disant cela, elle avait accompagné ses paroles d’uns geste, en s’approchant du jeune homme et tendant la main vers la base de du cou qui avait l’air de le gêner.

"Elles seraient dotées d'une certaine intelligence artificielle si je comprends bien pour réussir à s'adapter aussi rapidement. Ou alors il y a quelque chose chez nous qui les rendent plus actives que chez les autres ? Mais vous trouverez, faut juste un peu de temps, ce ne sont que des examens préliminaires pour le moment."


« Elles ont dû avoir le temps de s’adapter à nos organismes, depuis leur passage par le porte. »

En tout cas, c’est nanites se reproduisaient beaucoup trop vite. Il fallait déjà trouver un moyen de les ralentis afin de leur lasser plus de temps pour trouver une solution. Liz ne comptait pas baisser les bras, mais elle avait le sentiment que la situation commençait doucement à leur échapper. Ou alors c’était cette chaleur qui commençait à lui donner une migraine ?

"Encore de la pub mensongère sur leur paquet. Bon, au moins, nous avons éviter de goûter à leur soupe aux légumes. J'aurais craint le pire. La dernière fois, cela avait plus le goût de café que de soupe aux légumes."

Liz esquissa un sourire, tant qu’il gardait son appétit et son humour c’est que tout n’était pas désespéré. C’est vrai que les rations de survie ou ce qu’on leur proposer au mess n’était pas des mets de premier choix mais au moins on était calé avec ça. Un restaurant attendrait pour le moment.

« On dit que plus une armée est puissant, plus la nourriture est immangeable ! J’ai découvert en dehors de la ville un restaurant ne payant pas de mines qui fait les meilleurs burgers que j’ai jamais mangé ! Je vous donnerai l'adresse quand on sortira d'ici !"

S’approchant de Liam en voyant qu’il n’arrêté pas de se gratter, la jeune femme découvrit qu’une plaque rouge était apparu sur la base du cou du jeune homme et qu’une veine commençait à gonfler dessous. La jeune femme l’effleura doucement. Là ça commençait vraiment à être bizarre.

« Je.. on dirait que ça rassemble à une plaque dû une allergie comme l’eczéma par exemple. Et la veine qui gonfle pourrait être dû à vasodilatation peut être. C’est souvent dû à un énervement ou une augmentation pression artérielle à cause de la chaleur peut être. Tendait votre bras, je vais prendre votre tension pour voir si c’est le cas. »

Tout en cherchant le tensiomètre électronique, elle vit Liam défaire les boutons restant de sa veste. Liz quand à elle n’avait pas remis sa blouse, préférant garder e t-shirt à noir à manche courte. Mais il est vraie que la température continuée de grimper.

« Si vous avez raison, on dirait que quelqu’un s’amuse à augmenter le chauffage. »

Tout en disant cela elle avait rapidement pris la tension du jeune homme. C’était quand même pratique c’est nouvelle petite machine !

« 14/9. C’est limite Liam, elle ne devrait pas être si haute au repos ! »

Avec tous les symptômes qui apparaissaient, les pistes commençaient à partir dans tout les sens. Mais ce n’était pas bon le fait que leurs corps réagissent à ce point.

Oui elle savait que Liam ny ’était pour rien si sa tension était montée mais Liz voulait suivre chaque constante qui se déréglée. Après tout, il naviguait actuellement à vue, comme si ils attendaient que quelque chose leur tombent dessus pour enfin comprendre ce qui se passait. Le problème c’est qu’avec cette chaleur, il devenait compliquer de penser correctement.

La jeune femme sentait sa tête tournait de temps en temps à cause de la chaleur. Elle se doutait que les symptômes entre un homme et une femme allaient être différents. Du moment qu’ils ne commençaient pas à s’entretuer c’était déjà pas mal.

Après que Liam est vérifié le thermostat Liz repassa derrière son bureau, relevant les derniers symptômes sur son PC afin de suivre les évolutions.  Elle savait que quand le corps humain avait une forte fièvre quand il combattait un virus. Hors dans leur cas, leur système immunitaire ne les combattait pas. Ah elle allait devenir folle avec toutes ces théories !

"Bon par contre, pourquoi elles font cela, là je sèche. Qu'est-ce que cela pourrait leur apporter de nous rendre aussi "chaud" ?"

Elle aurait dû suivre médecine et non physique dans des moments comme celui-ci. Elle avait des doutes et ses bases de médecine étaient floues. Néanmoins, sur le terrain elle n’aurait peur être pas autant de temps pour réfléchir, alors à elle de s’adapter.

« Concernant cette chaleur, chez les femmes quand la chaleur corporelle monte cela se fait lors de deux phases du cycle : la phase ovulatoire et.. hum la dernière semaine de cycle. »

Jamais la jeune femme n’avait été aussi gênée, parler du cycle de la femme avec son chef d’équipe il y avait mieux comme conversation.

« Pour les hommes, si le taux de testostérone est déréglé, un des symptômes peut être cette sorte de fièvre… Au moins le point commun entre les deux, c’est que les nanites sont entrain de jouer au yoyo avec notre hypophyse. »

"Pourtant Miller et Coburn n'avaient pas l'air de souffrir de cette chaleur. Elles s'imprégneraient plus ? Ou alors c'est juste un mauvais moment à passer ? Bizarre. En tout cas ce t-shirt vous va très bien."

« Nous avons du les croiser après ce stade, au moment où les nanites les avaient fait passe en mode alpha disons. Je pense que les nanites augmentent ces hormones jusqu’à un certain seuil, enfin je suppose… »

La jeune femme leva un sourcil interrogateur. Elle ne connaissait pas encore suffisant Liam pour voir s’il rigolait d’elle ou s’il était sérieux. Elle ne releva pas pour ne pas le mettre mal à l’aise plus qu’il ne l’était déjà même si ce compliment lui avait fait plaisir. Difficile de se concentrer avec Liam à moitié torse nu devant. Elle se répétait de rester fixer sur ces expériences mais c’est comme si son cerveau et son corps se battaient l’un contre l’autre.

"Espérons qu'ils arrêtent quand même, j'aimerais encore rester sain d'esprit pas mal d'années."

« Chez Coburn et Miller ça a bien dû s’arrêter, le problème c’est que leur comportement à changer par la suite. »

Il ne fallait pas être anthropologue pour savoir comment se comporter un male alpha, ils avaient même un des rapports de SG1 pour en avoir une idée. Par contre, elle, elle ne savait pas encore comment elle, elle allait réagir. Enfin si, là tout de suite elle n’avait qu’une envie c’était de poser ses deux paumes sur le torse de Liam et de... Stop Liz ! Concentration, Focus !! Il fallait qu’elle pense à autre chose.

"Oui...bref.....comment peut-on faire pour...analyser ces choses ?"

« Je vais regarder le taux des hormones folliculo-stimulante en mettant le reste de nos prises de sang dans la centrifugeuse. On sera fixé déjà sur ce point, ces hormones interviennent principalement dans la maturation des follicules ovariens chez la femme et dans la formation de spermatozoïdes dans les tubes séminifères chez l'homme. Hum.. bref… on saura déjà si c’est ça qui nous donne cette sorte de fièvre disons. »

Oula Liz c’était peut être emportée dans ces explications là mais elle avait vraiment besoin de se concentrer sur autre chose. Une fois les tubes placés dans la machine, elle sentit deux gouttes de sueur perlé dans son cou. Elle se détacha les cheveux afin de refaire sa queue de cheval plus haute pour se dégager la nuque afin d’avoir elle l’espérait moins chaud.

"Vous tiendrez le coup ? Vous pouvez vous reposer en attendant que ça passe. Personne ne vous en voudra."

« Oui merci, le temps que les analyses se terminent je peux faire ça 5 minutes. »

Qui aurait dit un jour que Liz prendrait 5 minutes de repos entre deux expériences ? Mettez une croix sur le calendrier. Tout en s’éventant doucement avec un des dossiers, elle s’assit sur un des lits, se mettant dos au mur une jambe sous elle. C’est vrai que depuis leur entrée dans le gymnase aucun des deux n’avaient arrêté deux minutes.
Là Liam avait une bonne idée, de l’eau pourquoi est ce que ni l’un ni l’autre ni avaient pensé avant. Forcément une telle chaleur entraînant une déshydratation. Attrapant la bouteille qu’il lui tendait, elle le remercia d’un sourire.

Cela pouvait être une éventualité. Elle serait programmée dans un but et un seul et celui ci effectuer elle se mettrait en veille ? Se dissoudrait dans leur sang ? Joyeux en perspective ! Dans quel but les nanites avaient fait régresser Miller et Coburn ? Tant de questions et si peu de réponses pour le moment.

"C'est bien possible, mais si on savait quel est leur but ce serait quand même plus simple."

Elle avait vu Liam se poser à même le sol de l'autre coté du labo en face d'elle. Elle avait eu du mal à comprendre pourquoi il était aussi loin d'elle. Son esprit devenait dingue, c'était comme animal, le fait de le savoir éloigné était comme si une louve avait perdait sa moitié. Liz pensait qu'elle commencer vraiment à disjoncter ! Elle n'avait jamais était dépendante de quelqu'un, et Liam n'était que au mur en face. Mais son instinct et ses émotions animal prenait doucement le dessus sur sa raison humaine. Il fallait qu'elle se recentre rapidement sinon elle allait se lever et lui sauter dessus.

Elle se passa la bouteille d'eau fraiche sur le front et sur la gorge cherchant un minimum à se refroidir. Contrairement à Liam, elle ne pouvait pas enlever son t-shirt pour avoir moins chaud. Ca aurait fait désordre de se promener en lingerie devant son chef d'équipe. Quoique là elle avait du mal à raisonner entre le bien et le mal. La jeune femme savait qu'en quarantaine personne ne viendrait les voir. Ils auraient une simple visite toutes les 24h pour voir si ils avançaient ou si ils ne s'étaient pas entretuer.

Le problème était qu'elle pouvait difficilement détacher ses yeux du corps de Liam. Elle avait vu les yeux du jeune homme s'assombrir. Hum là il fallait vraiment qu'elle pense à autre chose. Cette fois-ci se réciter la table des composants chimiques n'allait pas suffire.

"Vous avez réussi à trouver où vous logez en dehors de la base ? Non je dis ça, car je sais que c'est difficile de trouver. Le Docteur Mercier, une membre de l'équipe, a mis plusieurs mois avant de dégoter son appartement en dehors de la base."

"Lorsque le Pole scientifique à Washington m'a proposé le poste au SGC, ils m'ont aussi proposé de mettre en contact avec une agence immobilière. J'ai pu trouver un appartement pour mon arrivée ici. Même si je ne le suis pour le moment pas encore occuper de décorer mon nouveau chez moi."

Liz n'aimait surtout pas se retrouver seule quand elle rentrait chez elle. Passait de la fourmilière qu'était le SGC à son appartement vide, c'était déprimant. Elle préférait rester à la base dans son labo ou dans ses quartiers. Il y avait toujours du mon de de jour comme de nuit.

"Il manque une présence quand je rentre chez moi. J'hésite à prendre un chien. Mes grands parents en avaient un, ça me manque."

Pourquoi lui racontait-elle ça ? Pour se changer les idées et ne pas penser à ce qu'elle pourrait lui faire si elle s'approchait de lui et passer ses mains ses le long de son torse afin de retracer chacun de ses tatouages.