Le premier des prêtres envoyés ne tarda pas à recevoir la visite du même homme qui semblait avoir participé à la mort de l'escouade envoyé par Apollon d'après les brûlures sur son bouclier. Le prêtre eut un léger sourire de déception suite à l'annonce du dénommé Sinos concernant son opposition aux dieux. Tandis que l'alkesh commença à se déplacer en direction de Nàxos, le prêtre lança à l'attention de l'humain :

[Premier Prêtre au service d'Apollon] Sache qu'Apollon est notre créateur à tous, je voudrais te faire payer pour ton impudence mais mon maître est généreux et il te le prouvera.

Alors que le prêtre finissait sa phrase, l'alkesh se posa entre Silos et la cité, libérant la rampe d'accès d'où un Jaffa sortit avec un Zat'nik'tel et ouvrit le feu en direction de Silos, cette fois ci, même un bouclier ne le sauverait pas.

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Le faisceau d'énergie percuta le bouclier et se dissipa dessus. Le jaffa ayant tiré en fut surpris. Une décharge partie de l'avant bras de Silos et laissa un trou dans l'armure du jaffa. Silos dégaina son glaive et se mit en protection.

Alors que la première décharge toucha Silos (ou les suivantes, s'il esquive la première), deux autres jaffas sortirent pour emmener l'homme à bord du vaisseau bombardier tandis que le prêtre continuait sa route en direction de la cité. Le premier Al'kesh lui s'envola en direction du vaisseau mère où il fut conduit sur le peltak d'où se tenait Apollon, ce dernier se retourna à la vue de l'humain et fit briller ses yeux avant de déclarer :

[Apollon, Dieu des arts et de la musique, du soleil, de la guérison et de la purification] Ainsi donc voici l'homme qui ose me défier. Dit moi, comment se fait t-il que toi et les tiens, mes créations osent se soulever contre ma toute puissance ? Souhaites tu à ce point voir ton peuple réduit à néant ? Car oui, je pourrais vous balayer du creux de la main si je le souhaites.

L'homme était solidement tenu par deux jaffas qui le relâchèrent aux pieds d'Apollon, deux lances pointés sur lui. Et même s'il parvenait à érafler ou même tuer son dieu, ce dernier ressusciterait comme il l'a fit de nombreuses fois...

A une distance inconnue de là, le second prêtre fut accueillie par un dénommé Théodore, visiblement le chef d'un conseil dirigeant la ville. Une ville se dénommant Metis, en référence à l'océanide du même nom synonyme de sagesse et d'intelligence rusée. Le prêtre fit un signe de tête tandis que l'al'kesh restait en attente prêt à agir au cas où. Le prêtre lui répondit d'une voix amicale et diplomate qui ne pouvait qu'inspirer la confiance :

[Prêtre au service d'Apollon] Apollon est un dieu bon et généreux avec ses fidèles, aucune guerre ne vous lie à lui, si tel était le cas, votre ville n'existerait déjà plus mais inutile d'imaginer de tels scénarios ? Votre peuple et celui de ce monde ont été créer par notre dieu afin que vous le respectiez et vénériez comme un fils à son père, car nous sommes ses enfants. Mais je ne doute pas de votre sagesse au vue de vos références et je suis sûr que vous ferait le bon choix.

Le prêtre continuait sa route à la suite de SilosThéodore tandis qu'à son poignet se tenait un petit dispositif de secours paraissant anodin, qui permettrait à l'al'kesh de le localiser en cas de problème. Les deux tel'taks eux, continuaient l'exploration tandis qu'Apollon, avant la venue de Silos avait entamé un scan de la planète afin de connaître les lieux les plus riches en Naquadah ainsi que la position des principales agglomérations. Les planeurs eux, étaient en attente en volant au dessus de Nàxos.

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Alors que le tir du zat se dissipa sur le bouclier de Silos et qu'un tir de plasma alla éventrer le jaffa censé le neutraliser, une dizaine d'autres jaffas sortirent, zat en avant afin de pointer Silos. Le prêtre leur fit signe de reculer et s'exprima calmement à l'intention de Silos :

[Premier Prêtre au service d'Apollon] Voyons, inutile de sortir ton arme. Apollon t'accorde audience pour ta valeur, il est impressionné par ton courage et souhaite te parler mais ce jaffa pensait que tu serais moins dangereux sans tes armes. Si nous voudrions te tuer, nous n'aurions pas pris le risque de nous poser. Quand à tes amis, mes condoléances.

A peine le prêtre eut t-il terminé sa phrase que plusieurs planeurs prirent pour cible les points d'origine des tirs et les tours qui avaient visiblement été épargnées lors des vagues précédentes malgré les ordres furent criblés de tirs de plasma. Le prêtre lui, invitait Silos à entrer dans l'al'kesh afin qu'il puisse rejoindre Apollon.

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Le prêtre fronça un sourcil aux paroles de Silos, intéressant, sa vie était donc moins cher que celle de toute une ville. Remarque, les jaffas étaient prêts à se sacrifier par centaine au nom d'Apollon, le sacrifice, les jaffas le connaissaient mieux que personne et il pouvait admirer cela, il prit alors une petite boule qu'il avait sorti de sa poche et l'activa pour laisser apparaître le visage de son dieu :

[Premier Prêtre au service d'Apollon] Tal'kel. Le dénommé Silos a accepté de venir avec nous mais il vous demande une faveur seigneur. Il souhaite que les raids cessent sur la ville.

Alors que le prêtre finissait sa phrase, Apollon se contenta d'un signe de tête et l'on observa au loin les planeurs se mettre en attente hors de portée d'un éventuel tir primitif, mais ils pourraient en cas de besoin, fondre en quelques secondes sur la ville. Le prêtre releva la tête en direction de Silos et le voyant mettre ses mains derrière la tête alors que lui même marchait en direction de l'al'kesh, il lui prit les mains et les baissa pour qu'elles reprennent une place normale :

[Premier Prêtre au service d'Apollon] Allons, il ne s'agit guère d'une reddition mais d'une audience, inutile de s'encombrer de pareilles attitudes. Nous sommes sûrs que tu respecteras ta parole et ton sens du sacrifice est admirable. Apollon a également accepté ton offre, peu de dieux t'auraient accordés du temps et la plupart auraient rasés ta cité. Silos de Nàxos, es tu prêt à rencontrer ton créateur ?

D'un signe de la main, il fit signe à deux jaffas d'embarquer l'équipement de Silos afin de l'emmener en direction du vaisseau mère. Dans ce même vaisseau mère, Apollon avait ciblé l'al'kesh, en effet, l'on était jamais à l'abri d'une ruse humaine et il fallait mieux prendre ses précautions, tandis que là où les anneaux de transport devaient apparaître, il y avait quatre jaffas qui surveillaient la zone. Au sein du bombardier, le prêtre observa l'humain et se prépara à activer les anneaux de transport tout en attendant la réponse du grec.

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Les deux hommes continuèrent de marcher dans un silence des plus total à travers les rues pavées de Métis. Le prêtre pouvait observer par ci, par là, des habitants en train de s'affairer à leurs tâches quotidiennes, des ouvriers, des marchands, des femmes... Tant de personnes qui périront si la soumission de cette cité n'était pas obtenue, finalement après une petite dizaine de minutes de marche, de quoi avoir mûrement réfléchi son approche. Ils finirent donc par arriver devant un grand bâtiment, sans doute le plus grand de la ville.

Les deux hommes rentrèrent à l'intérieur et à la vue d'un magnifique escalier menant vraisemblablement à un étage supérieur, il resta quelques secondes à admirer l'édifice, voyant l'empressement de Théodore, il se mit alors à monter les marches pour déboucher sur une large salle, servant selon les dires de son hôte, de salle du conseil et de réunion pour les dirigeants de Métis. Ces mêmes dirigeants qui sortant de derrière une draperie rouge purent alors prendre place autour d'une table en arc de ciel, le prêtre se retrouvant au milieu. Il put observer deux gardes en faction au niveau de la porte qui avaient visiblement sut fabriquer des technologies Goa'Uld, surpris, encore plus par les paroles de Théodore il prit la parole :

[Second Prêtre au service d'Apollon] Un truc ? C'est à dire ?

Deux questions très simple, visiblement l'humain avait voulu faire un blasphème mais le prêtre ne semblait pas apte à répondre, ou tout du moins il le faisait croire. Voir un grec parlait de cette façon... A se demander comment les autres membres du conseil réagirait aux paroles de Théodore qui en plus de blasphémer et d'insulter directement le messager, menaçant de guerre la cité, il faisait honte à sa culture et à sa cité. Le prêtre décida de continuer :

[Second Prêtre au service d'Apollon] De jolis armes que vous avez là, dites moi, où avez vous appris à fabriquer de tels chefs d'oeuvre ?

Toujours poli et courtois, il se retenait pourtant de ne pas se jeter sur Théodore pour l'étriper vif, car lui, contrairement au prêtre et à ce qu'il voulait faire croire lorsqu'il était seul avec le prêtre, était loin d'être un être doué du don de parole... De même, tout semblait être fait en naquadah, sans doute une preuve de non existence du fer, mais sans fer ? Comment vivre ? Après tout, sans fer dans son alimentation, le prêtre n'osait pas imaginer l'état de toutes ces pauvres âmes, sous alimentés et manquant d'un élément essentiel à la vie.

A une distance relative de là, une activation du chaapa'ai eut lieu et quatre groupes de neufs humains, tous menés par des prêtres originaires de Delos débouchèrent par le vortex et se mirent alors en direction des autres citées connues. Du coté des explorations, toujours aucune nouvelles ?

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Le prêtre fit un signe de tête à l'encontre de Théodore alors que ce dernier semblait reprendre un sérieux digne de celui dont il avait fait preuve jusque là. Soit il n'était pas pour les négociations et cherchaient à se que le prêtre décrédibilise Apollon, chose qu'il ne ferait jamais même au péril de sa vie. Ou alors peut être que la confiance de l'humain était difficile à obtenir et qu'il attendait des preuves pour se soumettre. Le prêtre commença alors à examiner chacun des membres de l'assemblée, voir si certains avaient soif d'or, de pouvoir, voir si d'autres étaient au contraire, idéalistes et hérétiques. Voir également si des fidèles étaient toujours présents à Métis. Puis après quelques minutes à les observer, levant les yeux au ciel et joignant ses mains, il murmura quelques mots puis accorda son attention à Théodore avant de continuer !

[Second Prêtre au service d'Apollon] Mon seigneur n'est pas disponible, la tâche de divin par delà les cieux n'est guère facile et il m'a chargé de discuter avec vous, en son nom. Métis est une cité qui paraît prospère et nous respectons le travail que vous avez accomplis durant ces longues années durant lesquelles Apollon vous observez depuis les cieux. Il a vu vos progrès, mais il a vu également sa foi s'affaiblir et ceci est regrettable. Il fut un temps où tout votre monde vivait heureux sous ses auspices, où parfois, des émissaires venaient et mettait fin à des épidémies de maladies.

Dites moi Théodore de Métis, quelles sont les revendications que tu souhaites porter à notre dieu ?

Un petit discours afin d'inaugurer la séance des négociations, cette cité était sur le déclin, c'était clair et il ne fallait mieux pas brusquer ses dirigeants. Le prêtre attendit désormais patiemment les réponses de Théodore tout en joignant ses mains devant lui.


Les anneaux de transport s'activèrent pour laisser apparaître Silos, le prêtre et deux jaffas au sein du formidable vaisseau mère d'où Apollon observait la planète. L'humain fut conduit jusqu'à Apollon par une escorte de quatre jaffas ainsi que par le prêtre qui menait la marche, le bouclier de l'humain, son glaive et l'arme qu'il avait retiré de son avant bras furent emmenés aux laboratoires où un scientifique goa'uld, au service d'Apollon commença à les examiner et à effectuer une batterie de test dessus. Tout d'abord leur composition, puis leur technologie, lesquels de ces outils étaient primitifs ou non.

Après une quinzaine de minutes de marche durant lesquelles Silos put croiser de nombreux jaffas en armures, organisés, disciplinés, armés de redoutables lances goa'uld, s'il connaissait bien les technologies Goa'Uld, où tout du moins leurs armes au sol, il saurait que son peuple n'avait aucune chance contre eux. Il passait les portes du pel'tak, là, deux gardes protégeaient l'entrée, Apollon siégeait sur son trône dorée, deux gardes à ses côtés, en fait, il y avait de nombreux gardes dans la salle en plus des quatre qui accompagnaient Silos, le prêtre ainsi que son escorte plièrent genoux devant leur dieu. Apollon observa alors l'humain tandis qu'il faisait signe aux cinq autres de se relever, ainsi donc c'était lui le mortel qui menait Nàxos contre les dieux. Apollon se leva calmement puis lui pris le menton de sa main gantée et prononça de sa voix Goa'Uld :

[Apollon, Dieu des arts et de la musique, du soleil, de la guérison et de la purification] Bienvenue Silos. J'ai beaucoup entendu parler de toi par mon prêtre, il semble que ton courage n'a d'égal que ta folie. Dis moi, pourquoi vouloir à tout prix défier ton dieu ? Tu pourrais faire tellement de chose pour ta cité, pour ton monde, pour ton peuple à ses côtés.

Les gardes restaient parés à toute éventualité tandis qu'Apollon pourrait activer son bouclier ou se défendre contre une tentative d'assassinat à tout moment.


Du côté du chaa'pai, une nouvelle activation laissa arriver deux nouveaux groupes de pélerins, identiques aux précédents. Cette fois ci, chaque groupe pris la direction d'une des citées restantes, Nàxos et Métis. Les six citées états de ce monde accueilleraient donc des pélerins d'Apollon. Mais ces prêtres étaient inhabituelles, ils étaient habillés de bien bonne façon et ne disposaient pas de symboles jaffas contrairement à leurs suivants. Il y avait donc six nouveaux goa'uld qui venaient de fouler ce sol, car oui, les goa'ulds étaient légions, ils pullulaient sur la galaxie depuis des siècles et il y en avait de nombreux au service du dieu soleil. Ceux ci n'étaient qu'une petite partie de ceux qui servaient le dieu et il avait une mission claire à en voir les bracelets et bagues de guérisons qu'ils cachaient. Lorsque des groupes arrivaient dans une ville, cinq des suivants se séparèrent du groupe pour explorer la ville et récolter des informations sur la situation de la ville, l'état du culte, la présence de maladies, la présence de temples tandis que le goa'uld et les quatre suivants restants demandaient des informations aux passants sur le chemin menant au temple principale ou à ce qui en restait.

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