La salle d'embarquement se vida d'un coup après que le général O'Neill ait de nouveau pris la parole. Shallya regarda les tau'ris partir. Finalement il ne resta que quatre personnes en plus d'elle. La jeune fille ne comprenait rien du tout à ce que les tau'ris se disait et elle se demandait si quelqu'un dans ce groupe la comprenait. Elle voulait expliquer pourquoi elle était ici, mais comment faire ? Elle n'en avait aucune idée.

Elle écoutait alors, son cerveau enregistrant tout les mots que les terriens prononçaient. L'un des tau'ris, celui qui était arrivé en premier, s'approcha un peu plus et sembla se présenter. Comme pour la médecin, la demoiselle fit assez vite la relation entre Jack O'Neill et Général. Même si elle se demandait ce que voulait dire général. L'humain lui tendit même la main. De même, la médecin rapprocha sa main de la sienne, mais sans la lui prendre.

Elle ne comprenait pas ce qu'ils lui disaient, mais elle sentait qu'elle pouvait leur faire confiance. Et pourtant beaucoup de sentiments divergeant se mêlaient en elle. Il y avait d'abord de la confiance qui émanait de la médecin et du Général, mais aussi de la crainte ou de la méfiance, elle ne savait pas, venant du second militaire. Quand à l'homme habillé étrangement, elle ressentait de la curiosité, mais elle ne pouvait pas dire envers quoi. La jeune fille s'adressa alors à Jack :

**Jack O'Neill...général. Prima tau'ris ? SG1 ?**

Puis elle sembla réfléchir quelques secondes avant de reprendre et s'adressant cette fois à toute la petite assemblée :

[Goa'uld]**O'Neill ? Vous êtes celui qui nous a apporté Kalak (la liberté) ? C'est vous qui avez ouvert les yeux aux autres en leur montrant que Nirrty était une fausse déesse. C'est grâce à vous qu'elle est morte.**

La jeune Ok'tar était heureuse d'avoir trouvé celui qu'elle était venue chercher. Elle était certaine qu'il l'aiderait à savoir qui elle était et d'où elle venait.

[Goa'uld]** Est-ce que vous me comprenez ? Je ne comprends pas ce que vous dites moi. Vous allez me faire quoi ? Où on va ?**

Elle saisit la main de la médecin qu'elle serra délicatement avant de s'avancer pour prendre celle du Général O'Neill. Shallya fixa successivement la médecin et le général, ne sachant pas vraiment trop quoi penser. Elle avait confiance en Jack O'Neill et en Abbygaelle, mais elle ne savait pas quoi penser des deux autres Tau'ris. La jeune Ok'tar se demandait si le général l'avait comprise ou quelqu'un dans l'assemblait. Cela la stressait de ne pas comprendre ce que les gens autour d'elle disaient. Elle attendit de voir les réactions des personnes présentes non sans lâcher la main de la médecin et d'O'Neill.

Il ne savait plus ce qu’il devait faire, un jour il devait demander la permission, et le lendemain il pouvait faire ce qu’il voulait. William ne savait plus trop ou se placer. Enfin il ne regretta pas entièrement d’avoir abandonné sa traduction puisqu’il allait pouvoir parler avec une personne dont le Goa’uld semblait être la langue maternelle et ne connaissait aucune autre, enfin c’est ce qu’il en pensait. Il suivait le petit groupe tout en attendant les instructions du général tandis que la gamine parlait un peu à tout le monde et à personne à la fois. Il comprenait assez facilement quoi que par moment il hésitait sur quel sens donner aux phrases. En effet c’est très bien connu, changer une lettre au mot et la signification est totalement différente, d’autant plus que le mot « Kree » pouvant être utiliser à toutes les sauces pouvait aussi bien faire changer le sens. Ceci dit il comprenait l’essentiel. O’neill lui demanda donc de traduire tout ce qu’elle disait, ça il l’avait bien compris sinon il ne serait pas là.

« Elle dit vous connaitre car c’est vous qui avez apporté la liberté sur sa planète. » Il s’arrêta pour écouter la suite « Vous avez fait comprendre que Nirrti n’était pas une déesse, mais un faux dieu. »

Il continua de suivre le groupe tout en passant à ce texte Asgard qu’il avait en main. Peut-être n’aurait-il pas dû venir et envoyer une autre personne à sa place. C’est vraiment ce qu’il se demandait puisqu’il se sentait plus critiquer que demander. Enfin il ne faisait que respecter la chaine de commandement, c’est vrai, il se serait bien passé de l’avis d’O’neill et n’aurait pas entendu pour communiquer avec la gamine. Le général lui demanda de prévenir la gamine sur ce qu’ils allaient lui faire. William alla donc près de la gamine et se mit à sa hauteur. Il retira son chapeau lui sourit bêtement dans le but de ne pas l’inquiéter, même si cela devait avoir eu l’effet inverse. Ce n’était pas son fort d’être avec les enfants. Il commença à lui dire quelque mots en Goa’uld.

[Goa’uld] « Tek'ma'te, je suis archéologue, je te comprends, nous allons regarder si tu es en bonne santé. O’neill, le docteur, Michell et moi resterons près de toi. » En citant les noms des personnes il les désigna du regard pour qu’elle comprenne bien de qui il parlait. « Nous te ferons aucun mal crois-moi »

William avait quelque peu difficile sur certaine phrase, il avait plus l’habitude de lire le Goa’uld que de le parler. Il pensait malgré tout s’en être plutôt bien sorti.

Je restais en retrais. L’excitation des autres ne m’atteignait pas. Il fallait que l’on se détendent, les examen que pratiquerait Abi, nous dirais ce qu’elle est et si elle représente un danger. Malgré tout je ne pouvais me défaire de ma méfiance vis-à-vis de la gamine comme l’appelait O’Neill. Bon c’est vrai qu’elle avait bien inoffensive et pas du tout nous vouloir dû mal, elle oserait pas faire de mal à son Héros, mais je ne sais pas, un Ok’Tar et Nirrrty quelques chose me chiffonnait, puis le faiside parler par télépathie c’est extrêmement gênant, de plus si elle arrive a faire ça c’est qu’elle lire dans nos pensées :

« Docteur Hamilton elle ne peut parler… comme nous et est ce qu’elle eut lire dans nos penser ? »

Bon j’ai rien a caché mais c’est quand même un eu déconcertant. Apparemment j’étais seul a qui ça posait un problème :

« Général loin de moi de vouloir me montrer désagréable et pas amical, mais ya pas un moyen pour qu’elle arrête d’être dans nos tête ? »

Je suis sûr qu’elle va me filer un mal de crâne. On avançait toujours vers l’infirmerie. William semblait être particulièrement heureux de pouvoir jouer au traducteur pour le général, je devrais peut être passer par l’armurerie et récupérer un zat, ça peut toujours servir. Avec un peut de chance la jeune fille n’aura pas capter cette pensée. Je la regarder, essayant de sonder si oui ou non elle avait réussit à intercepter ma pensée.

Le petit groupe sortit de la salle d'embarquement. L'homme au chapeau lui avait traduit ce que le général O'Neill avait dis. Ils voulaient regarder si elle était en bonne santé. Elle se demandait bien pourquoi. En tout cas, la jeune fille était bien contente de rencontrer quelqu'un qui puisse la comprendre et lui parler. Il traduisit même ce qu'elle avait dis au général. Curieuse, la demoiselle posa alors une question à William, alors qu'ils marchaient dans les couloirs du SGC :

[Goa'uld]**C'est quoi un archéologue ? Comment ça se fait que vous me comprenez ?**

Elle attendit la réponse de ce dernier puis observa tour autour d'elle. Parfois des gens la regardait étrangement et elle ne se sentait pas vraiment rassurée. Même si elle croyais le tau'ris au chapeau et sentait qu'elle pouvait faire confiance au médecin à qui elle tenait la main. Après avoir pris un truc étrange et marcher un peu, le petit groupe arriva à l'infirmerie. Deux Tau'ris en uniforme se trouvait près de la porte. La demoiselle suivit docilement la médecin qui lui désigna un lit. La jeune Ok'tar s'y assit et attendit de voir ce qu'on attendait d'elle. C'était bizarre, mais elle ne se sentait pas très à l'aise dans ce lieu. Il y avait juste une vitre à plusieurs mètres au dessus d'eux. Shallya se demandait à quoi cela pouvait servir.

Ils étaient seuls dans la pièce. Visiblement cette dernière ne se composait que d'un seul lit. La médecin lui lâcha la main, mais lui fit comprendre qu'elle allait revenir. Et effectivement, elle revint avec quelques chose dans les mains. La simple vision de l'aiguille commença a inquiéter la jeune fille. Elle n'était plus si sûr que les tau'ris ne lui voulait pas du mal. L'archéologue lui traduisit alors ce que la doctoresse venait de dire et cela la rassura encore moins. Pourquoi elle avait besoin de son sang pour voir si elle allait bien ? Et pourquoi il voulait savoir si elle allait bien ? Pourquoi ils ne lui demandaient tout simplement pas. La jeune fille répondit alors par télépathie, mais tout le monde capta ce qu'elle disait :

[Goa'uld]**Fol (non) ! Ne'nai ( je ne veux pas) ! Yunak'Anakayarum (pourquoi) vous voulez prendre mon sang ? Laissez moi tranquille ! Je veux plus subir ça !**

Shallya avait peur et cela se voyait dans son regard noisette. Toute la confiance qu'elle avait s'était envolée avec les souvenirs de son enfance. Elle avait compris ce que les Tau'ris comptaient faire. Mais elle ne voulait pas de nouveau subir ce que lui avait fait Nirrty. La peur ayant pris le dessus sur ses autres émotions, quelques petits objets commencèrent à s'élever de quelques centimètres en l'air. La demoiselle s'était éloignée dans le fond du lit, essayant ainsi de mettre un peu de distance entre elle et la médecin.

Elle connait rien d'autre, faudrait peut être lui apprendre. Elle semblait être suffisamment intelligente pour réussir a apprendre a parler si ses cordes vocales lui permettent. Une en pl&ace sur un lit de l'infirmerie, Jack se mit en retrait, il demanda à Will des rester avec la doc et la jeune patiente, et me demanda d'aller en salle d’observation avec lui, prétextant de laisser faire les pro.

une surprenante se produisit, quand Abby arrivât avec une seringue en vue d'une prise de sang, la jeune Ok'tar se mit a paniquer. Bon certes les aiguilles personnes et fan, mais de la à se servir de ses dons pour tout faire décoller dans la pièce y un monde.

O'Neill me posa une main sur l'épaule, m’ordonnât de pas bouger et de ne pas de geste brusque, cela pourrait la déstabiliser encore plus. En plus Jack surnomma Billy le Kid. Franchement là j'étais encore plus tendu. Jack demanda à Will de la calmer:
" Monsieur je pense qu'il faudrait prendre des mesure plus radical. On ne connait pas ses pouvoirs et ce qu'elle peut nous faire, je serais plus rassuré avec un zat en main"

Les visage sur mon visage exprimé de l’inquiétude pour les personnes dans l’infirmerie, j'avais la main prête à appuyer sur l'alarme pour voir affluer des soldats, un moindre geste encore plus suspet et j'appuie.

Les deux militaires semblaient en plein débat quant à la possibilité de la jeune fille de parler. Il était vrai que c’était vraiment étrange d’entendre sa voix dans notre tête et bizarre qu’elle n’émette aucun son… C’est alors qu’Abbygaelle intervient pour tenter de trouver une raison logique à tout cela.

« Je vérifierai ses cordes vocales quand elle aura un peu plus confiance en nous » dit-elle en lançant un petit regard à Cameron.

Ils arrivèrent ensuite dans l’infirmerie, ou plutôt d’une chambre d’observation de l’infirmerie. En effet Abbygaëlle ne voulait pas être dérangée, mais surtout elle ne voulait pas que la petite soit de un angoissée par le tumulte qui aurait pu les entouré et de deux Abby ne voulait pas prendre le risque de la mettre avec d’autres patients au cas où cela tournerait mal. Le général eut la bonne idée d’aller avec son acolyte le Colonel Mitchell dans la salle d’observation, autant ne pas être trop dans cette pièce si petite.

Le docteur Drener essayait le plus possible d’avoir l’air douce, mais ce n’était pas vraiment sa tasse de thé… Elle devait faire appel à ses lointains souvenir lorsqu’elle s’occupait de son petit frère et cela remontait à bien des années auparavant. Elle alla alors chercher une seringue pour faire une prise de sang. Trop concentrée par ce qu’elle faisait, elle ne remarqua pas tout de suite la peur se dessinait sur le visage de l’adolescente. C’est alors que l’enfant se mit à crier, enfin crier par la pensée… Abby avait beau ne pas parler le Goa’uld elle savait bien qu’elle n’avait apparemment pas envie d’être piquée…

« Ok ok on se calme regarde ! » dit la doctoresse en levant les mains en se reculant et en déposant la piqure sur une table un peu plus loin. Les quelques objets qui commençaient à voler n’avait rien de rassurant, elle n’avait pas menti c’était bien une oktar et apparemment ses dons étaient développés comme l’avait été ceux de Cassandra… Pourtant la petite n’avait pas de fièvre… Cela signifiait donc que Nirty avait réussi ? Mais alors pourquoi ne l’avait elle pas utilisé comme hôte ? était-ce à cause de l’âge de la petite ? Bon sang dans quel merdier s’étaient-ils encore fourré…

Le général commenta alors la petite scène qui se déroulait devant ses yeux… Elle n’aimait pas les piqures vraiment ? Abbygaëlle ne put s’empêcher de dire à haute voix, assez pour que les militaires l’entendent.

« Je crois aussi… J’avais oublié que les enfants n’aimaient pas les piqures… » se dit-elle a elle-même.. Enfin en y repensant peu de personnes aimaient ça, même les adultes… Drener ne savait pas du tout comment procéder, ce n’était pas vraiment le genre de situation à laquelle elle avait déjà été confronté. En général c’était des brutes qui avaient connu pire que des piqures ou alors tout simplement on utilisait la force mais au vu des capacités de la jeune ce n’était pas vraiment recommandé.

La remarque du général qui le demandait de faire preuve d’instinct maternel l’agaça… Et pourquoi il se bougeait pas les fesses pour venir le faire soit même son instinct maternel hein ?

« Il en de bonnes celui-là… » Dit-elle tout bas, William étant le seul qui aurait pu entendre cette phrase. Elle inspira profondément et échangea un regard complice avec l’archéologue avant de s’avancer un pas vers l’adolescente.

« Shallya ? » dit-elle d’une voix douce. Elle lui tendit alors la main pour qu’elle revienne d’elle-même vers eux. « Tout va bien se passer, tu es en sécurité tu peux nous faire confiance… »

La doc savait pertinemment que la petite ne comprenait surement pas un mot de ce qu’elle racontait… Mais elle tentait le tout pour le coup. Et puis Hamilton était là pour traduire non ? Elle eut par ailleurs une idée un peu saugrenue… mais peut-être qu’elle marcherait ?

« Docteur… Demandez-lui si ça la rassurerait si je lui montrais comment ça se passe avant sur quel d’autre ? Peut-être qu’elle aurait moins peur ? » demanda-t-elle toujours en fixant la petite et tentant de retrouver toute la douceur qu’elle avait perdu au cours de ses années de services militaires.

Les néons du SGC ne rendaient pas vraiment une lumière des plus rassurantes, ils étaient si blancs que cela en devenait fort agressif et pouvait rendre quelque peu nerveux. En plus de tout cela il fallait ajouter que le SGC était une base dans et sous la montagne, aucune lumière naturelle, pas la moindre fenêtre, et encore moins le bruit des oiseaux chantant sur leurs arbres aux alentours de la base. Nous pouvions encore rajouter les soldats, tous habiller de la même manière, arme prête à être dégainer et encore autre chose ? Oui ! Un Lieutenant-Colonel des moins confiant envers leur invité. Non ce n’était pas le meilleur endroit pour accueillir une jeune fille qui n’avait même pas vingt ans, alors rajouter à tour cet environnement des plus hostile une petite visite médicale ! Bref, William essayait de s’imaginer à quel point cela pouvait être dérangeant pour la gamine. Il y arrivait presque, à part le fait que lui pouvait comprendre les terriens ! Evidement il en est un lui-même et en plus parle la langue !

Il était enfin venu l’heure de la piqure, prise de sang, etc. mais la jeune Ok’tar ne semblait pas du même avis que la doctoresse. Elle étala ses pouvoirs octroyer par la Goa’uld Nirrti. Cela impressionnât toute l’assemblée, car même si vous aviez déjà vu des tours de passe-passe avec des objets volants, et bien ici il n’y avait aucun trucage ! Rien que du réel. Abbygaëlle du même prendre ses distances pour ne pas se mettre elle en danger. Après tout il ne fallait pas non plus courir trop de risques. La tension un peu montée dans l’infirmerie, le médecin demanda alors une petite traduction pour la gamine. William s’approche de l’Ok’tar et commença à prononcer quelques mots Goa’uld en hésitant un petit peu, il faut dire qu’il avait quelques difficulté à donner une traduction exact, mais il se débrouilla tout de même.

[Goa’uld] : « Ne craint rien, cela ne te fera pas de mal ! »

William retroussa sa manche et tandis son bras vers la doctoresse.

[Goa’uld] : « Regarde. »

Il regarda le docteur dans les yeux et lui dit.

« Allez y docteur, je serais votre cobaye pour la démonstration. »

Pendant qu’elle effectuait la petite démonstration sur lui, William regarda à nouveau la gamine.

[Goa’uld] : « Tu vois, je n’ai pas mal. Toi non plus tu n'aura pas mal »

Il ne dit rien d’autre, mais il aperçut qu’elle semblait plus enclin à se laissé faire. Une fois l’essai démonstratif terminé, il s’adressa de nouveau à Abbygaëlle.

« Je pense que vous pouvez y aller doc, mais allez y doucement mais te prenez pas trop votre temps non plus. »