Tout s’était bien passé, il suffisait à présent d’attendre les résultats, mais la petite n’était pas un danger, tout du moins du point de vu biologique. Mais la doctoresse avait le pré-sentiment que ce n’était pas un piège de goauld. Elle ne savait pas comment l’expliquer, mais elle avait tout de suite adopter la petite. Cela faisait longtemps qu’elle n’avait pas eu envie de rassurer et de protéger quelqu’un à ce point. Biensure il y avait toujours son petit frère, mais c’était différent, surtout qu’ils ne vivaient pas de le même état des USA en ce moment. Quoiqu’il en soit, Abby faisait preuve d’une délicatesse et d’une gentillesse que peu au SGC connaissait ou tout du moins avait vu à l’œuvre. Elle était prévoyante et tentant de se faire apaisant pour l’enfant. Aussi c’était pour cela qu’elle proposa à William d’emmener l’adolescente au calme, pour qu’elle puisse se remettre de ses émotions. Car cela ne devait pas être facile d’arriver dans un endroit inconnu, sans repère et avec seul solution de faire confiance aux personnes qui se trouveraient en face d’elle.
La petite était descendue du lit précaire de la salle d’isolement. Après traduction de l’archéologue, la petite leur avait avoué être fatiguée. Etrangement cela n’étonnée pas du tout la doctoresse et elle lui sourit tendrement. Elle fut cependant surpris de voir la main de l’adolescente cherchait la sienne. Elle lui tendit alors et Shallya la saisie. Sa main était froide à côté de la doctoresse. Elle posa son regard sur elle et lui sourit de nouveau, serrant à son tour la main de la petite.
« On y va » Lança-t-elle en sortant de la salle. Bien sure de l’autre côté se trouvait deux soldats prêts à intervenir, c’était par mesure de sécurité ce qui était compréhensible. Quoiqu’il en soit ils ne bougèrent pas lorsqu’il vit la doctoresse, l’archéologue et la petite sortir de la pièce. Abbygaëlle mena la marche et arriva enfin à destination. Elle ouvrit la porte et fit découvrir la jeune enfant la chambre des invités. Un grand lit, une salle plutôt grande. Bref c’était presque confortable.
Soudain, la jeune femme eut une idée. Elle sortit un deuxième bipper de sa poche et se mit à hauteur de la petite.
« Tu vois, ça permet de m’appeler. Comme ça si jamais tu as un soucis ou que tu as besoin de quelque chose tu appuies sur ce bouton et je viendrai d’accord ? » dit-elle en s’exécutant, laissant entendre le petit bip dans sa poche de son bipper personnelle.
Une fois tout cela réglé et la petite dans le lit commençant à avoir sommeil, Abbygaëlle sortit de la pièce. Biensure il y avait toujours les deux gardes, juste au cas où. Elle se dirigea ensuite dans son infirmerie pour faire avancer les résultats d’analyses et une fois qu’elle aura tout ceci, elle ira voir le grand manitou pour savoir quelle marche prendre.