Messages : 5197 Date d'inscription : 01/01/2013 Age : 41 Localisation : Chalet au Minnesota Feuille de personnage Affectation: VOIE LACTEE Equipe: Stargate Command Gène: Ancien naturel.
Sujet: Re: Amenez la bouffe, j'ai la bière ! [ La Team SG-1 : Sam, Teal'C, Daniel ] [ - 16 ANS ] [ Suppression de Sam ] Ven 18 Oct 2013, 13:40
Voilà. C’était fait, il s’était lancé. Bien sûr, il n’avait aucune garantie quant à ce qui se passerait, quant à comment tout cela évoluerait, mais il y a un moment, où dans la vie d’un homme, vous êtes amené à faire un choix. Un choix qu’il avait mis entre parenthèses ces dernières années. Un choix qui au final pouvait tout changer. Il ne doutait pas que cela serait difficile. Après tout, pourquoi elle le croirait ? Après toutes ces années de non-dits entre eux, après toutes les fois où il l’avait en quelque sorte repoussée, ne la laissant pas finir ce qu’elle avait à dire ou la prenant, il comprenait aisément qu’elle pouvait avoir de sérieux doutes sur ces motivations. Mais il devait le faire. Après tout, on lui avait bien fait comprendre qu’au final, elle serait toujours la seule, que personne ne pourrait véritablement la remplacer dans son cœur. Il l’avait mis en veilleuse, fort longtemps, depuis trop longtemps même, laissant parler sa raison, son professionnalisme, et tout cela pour menait à quoi au final ?
Certes, il la côtoyait tous les jours, il la voyait tous les jours, il pouvait lui parler, mais ce n’était pas semblable à ce qu’on avait pu rêver ou espérer. Alors oui, aujourd’hui, à cet instant précis, il avait fait un nouveau pas en avant. Il en avait fait un auparavant, quand il l’avait embrassée chez lui. Certains pourraient mettre cela sur le compte de leur dernière mission en commun, mais ce n’était pas cela. Après tout, dernièrement, pas de rêves bizarres, pas d’images floues, les souvenirs revenaient sans pour autant lui rappeler sans cesse ce qui s’était passé sur cette planète. Il ne se laissait pas guider par un quelconque effet secondaire, c’était bien lui là, qui parlait. Il n’avait jamais été très doué dans ce genre d’exercices. Parler. Encore plus quand cela concernait finalement les sentiments. Il en était encore moins doué. Pour cela qu’il bafouillait quelques mots, qu’il les cherchait même, après tout, il n’était pas là pour lui faire peur en se dévoilant entièrement.
Déjà, le fait qu’il ose dire quelque chose, était un grand pas en avant, n’en demandons pas trop non plus, et puis, qui sait ! Carter ne voulait peut-être plus de lui, il était peut-être trop tard en fin de compte, il avait peut-être perdu sa chance, mais il se refusait à penser cela. S’il y avait une toute petite chance pour qu’ils puissent avancer tous les deux, il la saisirait, on avait attendu huit ans pour cela, on pouvait attendre quelques minutes de plus qu’elle parle. Mais cela n’arrangeait en rien sa patience plus que limitée du moment. Il comprenait cependant qu’elle ne soit pas à l’aise, il ne l’était pas non plus. L’ambiance entre eux, était plus tendue que d’habitude, peut-être par le fait que cette fois ce n’était plus le Colonel Carter et le Général O’Neill qui parlaient, mais simplement Sam et Jack. Un exercice finalement, qu’aucun des deux n’avait vraiment pratiqué ces dernières années.
Elle avait peur, elle avait des doutes, le concernant notamment, ce qui était compréhensible, il ne lui avait pas vraiment donné matière à penser le contraire. Après tout, n’avait-il pas été celui qui l’avait poussé à dire oui à Shanahan ? Enfin en quelque sorte, à ce moment-là, il avait sorti quelques mots remplis de sous-entendus, de non-dits, sans que cela soit très clair, on pouvait le comprendre comme on voulait ce : « je ne serais pas là ». Cela ne voulait rien dire au final. Il la laissa prendre la parole, chacun son tour comme on dirait, après tout, si chacun s’ouvrait en quelque sorte à l’autre, peut-être qu’on pourrait arranger les choses. Mettre les choses à plat pour pouvoir ensuite avancer. Quelque chose comme ça.
Il comprenait ce qu’elle sous entendait quand elle parla de ne plus se voiler la face. De toute façon, s’il s’était lancé, c’était pour une bonne raison non ? Bon bien sûr, ce n’était pas uniquement parce qu’il l’aimait, cela, c’était présent depuis de nombreuses années mais bien caché derrière son masque habituel. Non on parlait des conséquences d’un « eux », à la base. Il ne pouvait réellement lui offrir aucune garantie, bien sûr, il avait quelques assurances, il essayait d’arrondir les angles pour que cela soit possible, mais cela ne viendrait pas aussi rapidement qu’on le souhaiterait. Ce n’est pas en claquant des doigts qu’ils auraient le droit de pouvoir s’aimer. Il le savait, il était prêt à attendre si vraiment elle souhaitait que ce soit légal pour eux de pouvoir enfin laisser libre court à leurs envies, à leurs sentiments. Il ne serait plus à quelques mois près. Mais il ne se voilait pas la face, ce ne serait pas aisé pour eux s’ils se lançaient maintenant là-dedans. Mais on avait vaincu les Goa’ulds, les réplicateurs pour l’amour du ciel, cela ne devrait pas l’effrayer tant que cela les répercutions d’une telle relation sur lui. Et pourtant. Mais ne dit-on pas que c’était toujours plus facile de feindre que d’accepter ? Oui, on pouvait dire cela.
Il remarqua qu’elle avait les yeux qui brillaient plus que d’habitude, elle n’allait pas pleurer si ? Non car ce n’était pas le but premier de ses mots au final, la faire pleurer. Il baissa la tête, quasiment honteux quand elle parla du fait qu’il l’avait plusieurs fois rembarrée. Il le savait, il avait une explication pour cela, enfin une justification mais cela n’enlevait pas la douleur de ce qu’il avait fait n’est-ce pas ? Ainsi donc, elle lui en voulait pour tout cela, ce qui serait compréhensible. Un léger regard de nouveau vers elle, s’attendait maintenant à attendre tout ce qu’elle lui reprochait de ces dernières années, mais non, elle voulait juste être rassurée en quelque sorte, avoir des garanties quant à leur « nous ». Il aimerait lui en donner, lui dire que tout ira bien, bien entendu, tout ceci n’était pas fait sur un coup de tête, après tout, depuis combien de temps avait-il cette breloque dans son tiroir à chaussettes ? Quatre ans, un peu plus on dira. S’il avait vraiment voulu agir sur un coup de tête, cela se serait passé bien avant.
Il essaya de rassembler ses pensées, ses mots, pour réussir à s’exprimer. Pas le plus simple, habituellement, il détournait toujours le sujet de conversation par une petite plaisanterie, mais là, cela n’en était pas du tout l’occasion. Il était temps d’être un « homme », de montrer qu’au final, tous les deux méritaient cette chance, où que cela allait les mener, mais il espérait que ce soit loin et pendant longtemps. Il ouvrit la bouche pour dire quelque chose avant de finalement se taire à nouveau, il essayait vraiment de trouver ses mots ! Et il finit par le faire.
"Je me suis assez voilé la face ces dernières années. Faisant passer mon devoir et le reste avant ce que je voulais vraiment."
Il ne répondait pas vraiment à ce qu’elle demandait, mais était-ce vraiment simple de parler de cela comme ça ? Pas vraiment. Il se passa une main dans les cheveux, signe évident de gêne, ou de malaise, avant de reprendre la parole.
"Moi aussi.....j’ai peur.....peur qu’au final.....vous finissiez par vous lasser, que vous vous rendiez compte que les risques pris n’en valait pas la peine. Mais.....on a pris des risques ces huit dernières années sur d’autres planètes, je suis prêt à prendre autant de risques qu’il faut.....si cela peut nous permettre.....d’avancer......ensemble. Je sais ce qui nous attend, croyez moi, j’y ai pensé de nombreuses fois, et croyez moi quand je vous dis que je fais ce qu’il faut pour qu’on puisse.....avancer sans risques."
Ce n’était pas vraiment explicite, mais il se comprenait malgré tout. Ensuite, c’est vrai qu’il ne l’avait jamais laissé espérer quoique ce soit de sa part, qu’il ferait quelque chose vers elle, à part maintenant. Il grimaça en se rappelant chaque fois que cela s’était passé. Est-ce que sa justification serait suffisante ? Il n’en saurait rien du tout à vrai dire.
"Je sais.....mais je.....je n’étais pas prêt à vous laisser.....vous mettre en danger. J’ai fait cela.....juste pour vous protéger et aussi car.....je voulais être là....si je vous avais laissée parler, si nous avions avancé à ce moment-là.....je n’aurais pas pu être.....là....."
Ce n’était pas très vraisemblable ce qu’il disait, dans un sens-ci, il avait été égoïste, il l’avait empêché de parler durant ces instants pour pouvoir continuer à la protéger sur le terrain, à la voir chaque jour, à l’observer dans ses expériences, à la voir avec ces yeux qui pétillaient à chaque nouvelle découverte. Si on s’était laissé aller, nul doute qu’il n’aurait plus été au SG-C depuis un moment et il n’aurait pas pu être là, pour faire face avec elle à tout ce qui était arrivé. Compliqué n’est-ce pas ? Et dire qu’il aimait les choses simples. Parfois on se demandait. De plus il ne lui aurait jamais demandé de choisir entre sa carrière et lui. C’était bien trop important pour elle.
Actuellement, il ne voulait pas non plus la forcer à entrer dans une relation dont elle ne voulait pas, ou qu’elle aurait des doutes sur sa sincérité, sur sa volonté à ce que cela fonctionne entre eux, peut-être pour cela qu’il n’osa pas faire de pas dans sa direction, restant à sa place. Il lui laissait encore une chance de fuir si tel était son souhait. Ne pas être trop proche, au risque de céder à la tentation, bien que cela ait déjà été le cas dans la journée.
"Je comprends....vraiment.....et je pourrais vous dire que j’y ai réfléchis depuis pas mal de temps. Que cette décision de.....faire un pas en avant vers vous ne vient pas de surgir à la seconde, ce qui est le cas.....mais je n’ai aucune garantie à vous offrir sur cette décision.....mais.....pour ma part je suis sûr de ce que je veux.....et cela depuis déjà un certain test.....ceci, n’est pas un coup de tête, et vous ?"
Elle avait le choix, elle pouvait encore trouver quelque chose à dire pour fuir la conversation, fuir ce qui s’approchait là, entre eux deux, il ne lui en voudrait pas. Enfin si peut-être, car il s’était dévoilé, mais, il comprendrait au moins. Il avait fait de son mieux là, il pouvait difficilement faire plus, sans vraiment lui faire peur. Non mais vous le voyez balancer comme ça : « Bon je vous aime Carter, alors arrêtez les chichis ! Et maintenant je vais vous embrasser ! », Non ? Quoique c’était à tenter quand même !
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Sujet: Re: Amenez la bouffe, j'ai la bière ! [ La Team SG-1 : Sam, Teal'C, Daniel ] [ - 16 ANS ] [ Suppression de Sam ] Dim 03 Nov 2013, 00:49
Carter décidait de jouer cartes sur table. Après tout c'était la seule façon pour qu'ils réussissent à avancer. Si ils devaient être ensemble elle ne voulait pas qu'il y est encore des non-dits, des ambiguïtés. Elle avait passé l'âge de jouer au chat et la souris... Tout du moins c'est ce que son père lui avait fait comprendre. Elle devait être sincère, assumer ce qu'elle pensait, ce qu'elle ressentait. Oh elle avait bien tenté de le faire avant aujourd'hui ! Mais elle s'était toujours confronter à un mur de pierre. Alors aujourd'hui était l'occasion de mettre les choses au clair, de parler enfin de ce qui se passe entre eux depuis maintenant huit ans. Il semblait être prêt, décidé... Peut-être s'était-il rendu compte que le temps passé et qu'ils étaient loin d'être immortels ? Qui sait. Petit à petit elle se faisait à l'idée que les choses allaient changé, en bien ou en mal elle l'ignorait, mais elles allaient changer.
Elle avait peur. Elle avait l'impression de mettre sa vie en danger, mais est ce que ce n'était pas un peu prés ça ? Tout était en jeu. Sa vie privée, sa vie professionnelle. Son cœur battait la chamade, sa gorge était serrée. Il avouait enfin s'être voilé la face pendant plusieurs années. C'était un grand pas qu'il faisait. Elle l'écouta attentivement, restant silencieuse. Le devoir et le reste avant ce qu'il voulait ? Mais qu'est ce qu'il voulait ? Elle n'était même pas sure qu'il le sache vraiment... Elle l'observa quelques instants, il était nerveux. Elle ne l'avait jamais vu comme ça aussi incertain, si peu sûr de lui.
Peur ? Le grand général O'neill avait peur. Elle l'observa surprise. Elle n'était pas seule ? Le fait qu'il soit dans la même situation la rassurée dans un sens. Ils étaient à armes égales, chacun avait peur d'échouer à garder le cœur de l'autre. Elle se dit alors que lorsqu'on aimait quelqu'un réellement, la chose qui nous faisait le plus peur était de la perdre. Tout était donc logique... Elle ne comprenait pas tout ce qu'il lui disait. Comment ça il faisait tout pour avancer sans risque ? Mais ce n'était pas la question qui lui taraudait le plus l'esprit. Sa principale question était « Est-ce que cela allait suffire ? »
Elle croisait les bras, se les frottant légèrement comme si elle avait froid. Cette histoire était stressante, ne pas savoir où ils allaient été perturbant. Ils avaient tout les deux l'habitude de gérer les situations et ici tout leur échappait. Aucun des deux ne se sentaient à l'aise. Cependant le début de sa phrase s'amusa. Comment se lasser de lui ? Elle ne s'était pas lassée de lui en huit ans, en étant juste à ses côtés en tant que simple subalterne. Alors comment pourrait-elle se lasser de lui si elle devenait l'objet de ses désirs, la femme qui l'aimait ?
D'étranges sensations l'envahissaient. Il s'ouvrait doucement. Ce n'était pas clair, mais c'était un début venant de la bouche de Jack. Elle fronça les sourcils : Elle ne comprenait pas pourquoi il n'aurait pas pu être là si ils avaient avancé. Elle secoua la tête, montrant qu'elle n'était pas d'accord. Elle se mettait en danger tous les jours en travaillant au SGC. Certes, il l'avait toujours protégé, même de son fauteuil de général il faisait attention à elle. Mais il était temps qu'il comprenne qu'il ne pourrait pas toujours être derrière elle, qu'ils soient ensemble ou non.
« Vous avez toujours été là... Et je sais que vous serez toujours là... Mais il faut que vous sachiez que vous ne pouvez pas tout gérer. Que vous le vouliez ou non je risque ma vie tous les jours en passant la porte...» Elle se mordit la lèvre inférieure, n'étant pas sûre de ce qu'elle allait dire. « Ce que j'essaye de dire c'est que... Je ne veux pas avoir de regrets. Avec le métier que nous faisons nous n'avons pas le temps d'en avoir. »
Ce n'était certes pas positif, mais c'était la réalité. Elle savait que son travail était dangereux et elle ne voulait pas mourir sans lui avoir dit, sans avoir essayé. Son regard saphir pétillait. Mais il lui restait une dernière question. Sûrement l'une des plus importantes. Elle attendit patiemment qu'il prenne de nouveau la parole. Elle le mettait face à ses actions, face à ses sentiments. Elle savait qu'elle lui en demandait beaucoup, peut-être même trop ? Mais au bout de huit ans à se tourner autour elle avait bien le droit d'être un peu exigeante ? D'ailleurs en y pensant, sa question était idiote. Attendre huit pour faire le premier pas, ça ne ressemblait pas à un coup de tête si ?
Il n'avait aucune garanti sur cette décision ? En même temps qui aurait pu en avoir. Sa question la surprise. Un coup de tête ? Il la connaissait pourtant. Ne serait-elle pas Samantha Carter si elle ne s'était pas penchée sur la question une bonne centaine de fois ? Elle l'observa s'humectant les lèvres cherchant ses mots. Au fond d'elle, elle avait prit sa décision, depuis longtemps. Son père lui avait ouvert les yeux et elle ne comptait plus les fermer. Plus rien ne l'empêcherait d'être heureuse : Que se soit sa peur, sa fierté ou tout autre chose. Elle décroisa les bras et les laissa tomber le long de son corps. Elle l'observait droit dans les yeux. C'était à elle de prendre les devant, de faire le premier pas.
Elle ravala sa salive, tentant de trouver le courage et s'avança doucement vers son supérieur. Elle ne le quittait des yeux. Son regard était sure, il n'était plus fuyant. A quoi bon fuir ? Pourquoi n'auraient-ils pas le droit au bonheur eux aussi ? Ils se l'étaient interdit trop longtemps. Elle comprenait mieux que jamais les paroles de son père. Elle savait que Jack refusait d'être heureux, sûrement à cause de l'accident avec son fils, mais c'était décidé. Aujourd'hui était le jour où tout allait changer. Elle ne lui ferait rien oublié, mais elle le rendrait heureux. C'était sa promesse.
Elle était à présent face à lui. A quelques centimètres. Son regard était plongé dans celui chocolat, ce regard qui la regardait de cette façon si spéciale. De cette façon que seul lui était capable de faire, lui faire sentir qu'il n'y avait rien d'autre au monde qui comptait le plus. Il la dépassait d'une tête. Elle lui sourit, un fin sourire sincère et tendre.
«J'agis rarement sans réfléchir.»dit-elle simplement avant de rapprocher doucement ses lèvres des siennes. Toujours interdite, elle attendait la permission. Aucun des deux ne voulaient forcer l'autre de peur de le brusquer, mais ne s'étaient-ils pas déjà fait violence pour en arriver jusque la. Elle attendait incertaine. Elle attendait qu'il fasse l'ultime pas. Elle savait que c'était une façon de le mettre à l'épreuve. Si il comblait les 10% qui les séparait, alors ils scelleraient une sorte de pacte : celui de ne plus se voiler la face. Sinon ? Ils partiraient chacun de leur côté pour ne plus jamais se revoir. Que ce soit l'un ou l'autre, tout allait changer, il était trop tard pour faire machine arrière.
Jonathan "Jack" O'Neill
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Messages : 5197 Date d'inscription : 01/01/2013 Age : 41 Localisation : Chalet au Minnesota Feuille de personnage Affectation: VOIE LACTEE Equipe: Stargate Command Gène: Ancien naturel.
Sujet: Re: Amenez la bouffe, j'ai la bière ! [ La Team SG-1 : Sam, Teal'C, Daniel ] [ - 16 ANS ] [ Suppression de Sam ] Dim 03 Nov 2013, 19:26
Il n'était, à vrai dire, qu'un vieux salopard possessif. En quelque sorte. Il se comportait un peu de façon égoïste, mais comme si c'était aisé. Ils avaient tourné autour de cette "chose" entre eux, depuis tellement d'années, que de réussir à faire un avant, cela demandait beaucoup d'efforts. Laisser les grades aux vestiaires, n'être finalement qu'eux, c'était un exercice qu'ils n'avaient que peu mis en application ces dernières années. A vrai dire, cela n'était quasiment jamais arrivé. Les seules fois où cela avait failli être le cas, il l'avait à chaque fois arrêté, de peur que cela n'aille trop loin. Mais de qui se moquait-on ? Pourquoi l'avait-il arrêté à chaque fois ? Certes, c'était pour la protéger, c'était pour elle qu'il avait fait cela, après tout, lui sa carrière, elle était déjà faite, il n'était plus à une réprimande ou on ne sait quoi dedans, mais on ne voulait pas que la sienne en souffre. De plus, si, vraiment on s'était laissé aller, qu'on l'avait laissé parler, il aurait été un vieux salopard possessif. Il aurait certainement voulu le crier sur tous les toits, le dire à tout le monde, crier qu'elle était sienne, lui passer un anneau au doigt.
Anneau qu'il avait déjà, depuis pas mal d'années, comme un symbole d'espoir. Mais on n'avait pas pu. On n'avait pas pu la laisser faire à chaque fois qu'elle avait tenté. Cela aurait été la mettre en danger. Certes, il aurait pu démissionner, il aurait pu partir du SG-C, mais comme il l'avait dit, il n'aurait plus été là, il n'aurait plus été capable en quelque sorte de la rapprocher, autant, auparavant, il la protégeait des dangers réels que l'on voyait au travers de la Porte, maintenant, on la protégeait de ce qui était à l'extérieur, dans le monde réel, sur Terre, des dangers. Mais elle avait raison, il ne pourrait pas toujours la protéger, bien au contraire, mais il aimait savoir qu'il pouvait toujours essayer, qu'il serait toujours là pour elle, même si au final cela ne serait que comme un ami, comme une épaule sur laquelle elle pourrait se reposer. Il voulait plus, cela faisait des années qu'il souhaitait plus. De qui se moquait-on ? Cela avait fait des étincelles entre eux dès leur première rencontre dans cette salle de briefing, avec notamment son commentaire sur les organes reproducteurs. Il en avait été marqué remarques.
Elle n'avait pas tord, bien au contraire, à vrai dire, elle avait toujours été plus intelligente que lui, il n'en avait jamais douté. Oui, vivre, ne plus avoir de regrets. Il en avait, comme tout le monde, la mort de son fils pour commencer, son plus grand regret, celui avec lequel il vivait chaque jour. Mais maintenant, il avait réussi à aller quelque peu de l'avant n'est-ce pas ? Il en avait fait du chemin depuis la dernière décennie, merci à ce fichu enquiquineur d'archéologue tout d'abord, puis à cette tornade blonde qui était entré dans sa vie. Il avait bien tenté d'éviter de tomber sous son charme, de garder strictement un comportement professionnel, de ne pas penser à elle, mais que voulez-vous, parfois, on ne pouvait pas aller contre son coeur. Sans oublier que tout ceci lui était revenu souvent en pleine figure : l'histoire quand ils étaient redevenus primitifs - d'ailleurs il avait bien eu du mal à se détacher d'elle, ce petit débardeur laissait entrapercevoir ce joli nombril, il lui avait fallu une sacrée volonté pour éviter qu'il se laisse complètement porté par son envie du moment quand Carter l'avait embrassé -, la première réalité alternée quand on avait pris qu'ils étaient fiancés, l'antarctique, la deuxième réalité alternée avec son double et le fait que cette fois ils étaient mariés, l'histoire de Jonah et Terra, la boucle temporelle, les bracelets Ak'til, et on en passe.
Pas vraiment besoin d'énumérer toutes les situations dans lesquelles, il avait suffi d'une étincelle en quelque sorte, pour qu'ils soient véritablement ensembles. Oui, il ne se le cachait pas, il l'aimait, il l'avait quelque part, toujours su, mais il avait caché cela si profondément, pourquoi ? De peur de souffrir ? Peut-être. De peur de se faire rejeter ? Aussi, après tout, il n'était plus tout jeune, de peur de la faire souffrir elle ? Aussi, il voulait juste qu'elle soit heureuse, pour cela qu'il l'avait laissée en quelque sorte filer vers ce flic. Même si cela ne lui avait pas plu, mais si elle était heureuse alors il se contenterait de cela. C'était tout ce qu'il souhaitait.
En fait, dans cette histoire, c'était quelque part, un peu lui le trouillard non ? On pouvait dire cela ainsi. Et comme preuve, il en eut un aperçu encore à cet instant. Certes, il avait parlé, il avait été le premier à dire quelque chose, profitant de cette belle après-midi, mais il avait été lâche, après tout, il l'avait juste prise à part quelques instants alors que Teal'C et Daniel les attendaient dehors. Et cette fois, alors qu'ils n'étaient que tous les deux, personne pour les ennuyer, pas de téléphone qui sonne, personne qui n'entrerait à l'improviste, c'était encore elle qui faisait un pas vers lui. Il la voyait, s'approcher dans sa direction, se tenir si proche, alors ils en étaient là n'est-ce pas ? L'heure de faire un choix, un choix qui changerait tout entre eux, plonger ou s'éloigner. L'avoir dans sa vie, pour la vie peut-être, ou la perdre. Il ne voulait pas la perdre, jamais. Il était peut-être temps que lui aussi se permette réellement d'avoir ce qu'il voulait.
Et ce qu'il voulait, était en ce moment même en train de le regarder, ce regard si bleu, qui le transperçait, elle était la seule qui était capable de le rendre ainsi, si tendre, si doux, plus...aimant, elle arrivait, non pas à lui faire oublier la douleur de la perte de son fils, mais à rendre cela supportable, sans qu'elle le sache. Elle était en quelque sorte comme une deuxième chance dans sa vie. D'avoir de nouveau le droit au bonheur, quelque chose qu'ils s'étaient tous les deux interdits depuis des années. Il sourit, tendrement, en la voyant décidée, elle avait toujours été la plus forte des deux, il n'y avait pas de doutes. Comme d'habitude, c'était elle qui prenait les risques pour eux, il serait temps que lui aussi en prenne.
De plus, il y avait tout à y gagner non ? Une femme, belle, jeune, intelligente, charmante, adorable, une femme qui rien que par son sourire le rendait tout de suite mieux, une femme qui le connaissait parfois même mieux que lui-même. Il la fixa, un regard doux, chaleureux, en la voyant se rapprocher d'avantage, quasiment l'un collé à l'autre, il ne restait plus qu'à faire les derniers pas désormais. Il sourit, amusé par sa réflexion cependant, oui, elle ne serait pas Carter...enfin Sam pardon, la force de l'habitude, si elle ne réfléchissait pas avant d'agir. Tout son contraire au final. Il ne put s'empêcher de faire une petite remarque, chuchotée, comme s'ils étaient dans une bulle, qu'il n'y avait qu'eux, et que c'était seulement destiné à elle, ce qui était le cas.
"Vous réfléchissez parfois trop Sam."
Il ne lui laissa pas vraiment le temps de répondre, de toute manière, il n'attendait pas vraiment de réponse à sa petite remarque, avant de passer ses mains autour de sa taille, la rapprochant d'avantage de lui, comme s'il voulait la sentir contre lui, l'avoir tout contre lui et de plonger son visage en direction de son visage. Les yeux ancrés dans les siens, renvoyant toutes les émotions du moment, émotions qu'il ne pouvait plus cacher, ce regard chaud, brûlant, doux, tendre, un mélange un peu de tout. Il vint lentement effleurer ses lèvres, presque timidement, attendant simplement qu'elle lui en donne l'autorisation, l'autorisation d'aller plus loin, un léger effleurement, mais déjà rien que cela, il en voulait plus, ces lèvres, si souvent désirées, si désirables, combien de fois avait-il imaginé l'embrasser ? - on ne pensera pas à la boucle temporelle où ses rêves étaient devenus réalité bien entendu - il ne saurait compter.
Plus de virus alien, plus de pertes de mémoires, plus de grades, ils n'étaient plus le Colonel Carter et le Général O'Neill, ils étaient simplement Sam et Jack, deux personnes qui s'étaient tus pendant des années, mais ils avaient passé l'âge de jouer au chat et à la souris. Il en avait assez. Il en voulait plus. Il en demandait plus. Ses lèvres en voulaient plus. Oublions ce petit effleurement, il ferma les yeux, se laissant simplement porter par cet instant qui se concrétisait, un baiser doux, tendre, presque timide, il demandait la permission, laissons les émotions les plus simples s'exprimer, mais bientôt il fut perdu. Perdu dans cette avalanche d'émotions. La frustration de ces huit dernières années, cette passion qu'on avait si longtemps brimé en soi, ce désir qu'il avait pour la femme de sa vie, qu'il avait dans ses bras désormais, tout cela s'exprimait désormais. Un baiser qui se transforma rapidement, qu'il approfondit, passant le barrage de ses lèvres, passion, envie, désir, frustration, amour, oui car, ne se voilons plus la face, ce qu'il ressentait pour Sam - car elle était Sam désormais - ce n'était pas une simple attraction physique, il y avait plus, il y avait toujours eux plus.
La volupté, ce sentiment de plénitude, d'être enfin à sa place, d'avoir enfin trouvé sa place, sa moitié, il resserra doucement son étreinte sur elle, passant ses bras dans son dos, de légères caresses, on ne se lassait pas de cela, l'avoir rien que pour lui, totalement à lui, il ne la méritait pas, et pourtant elle était là, à lui, elle offrait son coeur en quelque sorte à lui et il ferait en sorte qu'elle ne le regrette jamais. Le baiser finit par prendre fin, même si resté scotcher à ses lèvres, mourir en l'embrassant, il n'y aurait pas plus belle mort - oui avec l'âge il devenait gâteux ou romantique, mais elle avait cet effet sur lui - il laissa encore ses lèvres se perdre sur les siennes, quelques instants, de nouveau un effleurement, alors qu'on reprenait difficilement son souffle, son coeur battant la chamade, cela faisait...à vrai dire on doutait qu'il ait jamais réellement ressenti cela. Même avec Sarah. Il avait toujours les yeux fermés, posant lentement son front sur le sien avant d'ouvrir les yeux pour la fixer.
Un regard rempli d'amour, il ne s'en cachait plus désormais, elle était bien trop importante à ses yeux désormais pour se voiler la face. De plus, ce n'était juste que l'expression de tout ce qu'il avait caché ces dernières années. Un sourire, tendre, avant de murmurer rien que pour eux, ne voulant pas briser le moment.
"Waouh !"
Oui, bon, peut-être que cette simple remarque cela casserait tout, mais comment définir le baiser qu'ils venaient de s'échanger ? Il n'y avait pas vraiment de mots pour cela à vrai dire. Alors on se contentait de cela, mais cela voulait tout dire. Il avait trouvé sa place, et vu la façon dont il l'entourait de ses bras, laissant ses mains prodiguer quelques douces caresse dans son dos, il n'était pas prêt de vouloir la lâcher. Maintenant qu'on avait laissé sa peur au placard pour vivre, enfin, elle était coincée avec lui. Elle espérait qu'elle savait dans quoi elle s'engageait quand même !
Par contre, le problème - même si ce n'était pas vraiment un problème vous me direz - c'est qu'une fois qu'il y avait goûté, on doutait de réussir à s'en passer, il ne pourrait certainement pas en tout cas, et il ne le voulait aucunement. Et puis après tout, ils n'avaient fait qu'un essai, et il était toujours quelqu'un appréciant plusieurs essais, histoire d'être sur, sait-on jamais n'est-ce pas ? Mais, est-ce que c'était....bon ? N'allait-il pas trop vite d'un coup ? En même temps, ce n'était qu'un baiser, mais quel baiser ! Et il savait que si cela continuait ainsi, il risquait de perdre le peu de contrôle qu'on avait encore sur soi. Elle le rendait fou...fou d'elle. Mais était-ce vraiment si grave ? Pour elle, il était prêt en tout cas à garder cette folie.
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Sujet: Re: Amenez la bouffe, j'ai la bière ! [ La Team SG-1 : Sam, Teal'C, Daniel ] [ - 16 ANS ] [ Suppression de Sam ] Lun 25 Nov 2013, 22:59
Son cœur tambourinait dans sa poitrine. Elle n'avait jamais autant eu peur de sa vie. Ce n'était pas la peur qu'elle pouvait ressentir en mission, non c'était pire, celle qui vous prenez à la gorge et qui vous murmurez doucement qu'il y avait le risque qu'elle le perde. Elle ne voulait pas le perdre, pour rien au monde . Égoïstement, elle le voulait à ses côtés que ce soit en tant que Général ou en tant que Jack. Elle voulait qu'il soit toujours là pour elle, quoiqu'il arrive. C'était d'ailleurs ce qui l'avait blessé le plus lorsqu'elle lui avait annoncé la proposition de mariage de Pete... Il n'avait rien dit, il n'avait pas tenté de la rattraper, de lui dire que c'était sûrement une erreur et qu'ils savaient tous les deux pourquoi. Non. Il s'était contenté de dire qu'il ne serait pas présent, qu'il l'abandonnerait... Alors que c'était lui qui lui avait toujours refuser une autre proximité que celle de coéquipiers. Enfin, dans un sens elle pouvait essayer de comprendre sa décision de ne pas intervenir puisque l'un comme l'autre savait que leur relation n'aboutirait à rien. D'ailleurs c'était assez ironique de voir qu'aujourd'hui ils étaient arrivés à une situation qu'aucun des deux n'avaient cru possible. Elle avait plusieurs compris que lorsqu'un faisait un pas en avant, l'autre en faisait deux en arrière... Mais maintenant, ce n'était plus le cas. Il y avait du changement dans l'air, il avait fait plus qu'un pas, il avait pris les devants et elle n'avait eu qu'à suivre ou non.
Dans un sens, Jack avait été égoïste, la mettant devant le fait accompli au moment ou il l'avait décidé, mais au fond est ce qu'elle allait vraiment s'en plaindre au vu de la tournure des événements ? ET puis surtout, au moins aucun des deux n'avaient plus faire un pas en arrière, c'était trop tard. Sam mettait en danger l'équilibre précaire qu'elle avait trouvé par rapport à cette situation qui lui avait toujours retourné le cerveau. Elle pouvait faire exploser un système solaire, mais elle était incapable d'analyser objectivement leur relation et surtout ce qu'il allait pouvoir se passer à présent. La militaire avait peur et c'était bien pour cela qu'elle n'était pas sûre dans ses actions. Pourtant elle avait l'habitude de se montrer sûre d'elle et d'être forte pour appliquer ses propres décisions. Mais ici, tout était différent, tout pouvait prendre une importance capitale.
Si cela était un coup de tête pour elle ? Comment aurais ce pu être possible. Elle n'avait qu'essayer depuis prés de 4 ans à lui parler de cette « chose » qu'il se passait entre eux. Carter se souvenait de chaque situation ou elle avait tenté de lui demander et où il lui avait fais comprendre qu'elle ne devait rien dire, et que tout ceci n'existait pas... Alors non, cela ne pouvait pas être un coup de tête car elle avait longtemps réfléchis aux sentiments qu'elle nourrissait envers son supérieur. La seule chose qui aurait pu être un coup de tête était de lui dire 'oui' maintenant, car elle n'avait pas prévu du tout le fait qu'il allait se révéler lors d'un simple barbecue entre amis.
Elle s'approchait dangereuse de cet homme qui lui faisait perdre la tête. La situation était compliquée, elle l'était toujours avec Jonathan O'neill, mais au fond elle était simple : ils ressentaient l'un envers l'autre plus que de l'amitié et cela depuis une bonne paire d'années. Elle n'était qu'à quelques centimètres de ses lèvres, plongeant son regard saphir dans ce regard chocolat qui la rassurait temps. Il avait ce don de toujours avoir réussi à lui redonner espoir. Il lui dit qu'elle réfléchissait trop, ce qui la fit sourire. Son cœur rata un battement sentant ses mains se poser sur sa taille et l'amener à lui. Elle se retrouva blotti contre lui en moins d'une seconde et elle ne le quittait pas des yeux. Elle avait également perdue sa langue, trop dépourvue devant cette situation inédite. Son regard la fit frémir, de la chaleur et de la tendresse s'en dégageait plus que jamais. Doucement, il vient effleurer ses lèvres, mais elle voulait plus à présent. Elle posa ses deux mains, chacune sur les bras de Jack, augmentant encore la surface de touchée entre leur deux corps. Il était tellement agréable de se sentir à l'endroit qui lui était destiné, juste dans ces bras.
Elle ferma les yeux, juste pour profiter de ce moment de grâce qui les touchait tout le deux. Quelle fantastique sensation, alors que ce n'était qu'un avant goût. Il décida d'approfondir ce baiser pour la plus grande joie de la jeune femme. Elle voulait prendre son temps pour le découvrir, profiter de leur nouvel relation, de leur nouveau contact. Elle répondit tendrement à son baiser, sentant son corps réagir à ce simple baiser presque timide. Des petits picotements agréable lui traversaient l'échine lorsqu'il passa le barrage de ses lèvres. Elle émit alors une légère pression sur ses bras, approfondissant à son tour le baiser avec passion et envie. L'homme qu'elle aimé venait de l'embrasser, comment pouvait-elle être plus heureuse ? Et cette fois ci il n'était pas question de fin du monde ou encore de philtre à la noix ! Non il avait fait le pas décisif vers elle. Un poids s'envola de sa poitrine, pour laisser par à la joie qu'elle ressentait à cet instant. Après huit années à se courir après, ils étaient enfin réunis.
Doucement, elle remonta sa main droite le long du bras de l'homme qui restait tout de même son supérieur. Mais à ce moment précis, les grades n'existaient plus, le SGC n'existait plus, il n'y avait plus qu'eux. Sa main continua tendrement son ascension, jusqu'à effleurer son cou et descendre sur son buste. Il resserra son étreinte, ce qui lui donna encore plus envie d'approfondir leur baiser. Elle aurait sûrement voulu pourvoir continuer ce contact si agréable, mais le souffle vient à leur manquer et ils durent séparer leurs lèvres pour reprendre un peu d'oxygène. Toujours blottie dans ses bras, elle frissonna de contentement. Elle n'avait pas froid, elle était juste heureuse. Son cœur continuait de battre la chamade, mais pour une toute autre raison. L'excitation, l'envie, le désir l'animait à présent. Son regard brillait d'une nouvelle lueur. Elle allait enfin pouvoir s'épanouir dans sa vie sentimentale, elle allait enfin pouvoir aimer sans sentir cette ombre de culpabilité, sans avoir a toujours en tête un autre homme. Il était l'unique et ça elle l'avait compris depuis bien longtemps, mais elle avait essayé de l'oublier : peine perdu. Leurs lèvres s'effleuraient encore qu'elle rouvrit doucement les yeux pour capter son regard. Elle avait besoin de savoir que c'était bien lui, que personne n'avait pris sa place et qu'il n'était pas victime d'une expérience ratée de Felger. Un fin sourire se dessina sur ses lèvres lorsqu'elle vit qu'il était bien lui, et que ses yeux reflétaient l'amour qu'on pouvait à présent lire dans le sien. Elle ne put s'empêcher de laisser échapper un petit rire retenu lorsqu'il se contenta de dire « Waouh ». Mais, elle n'aurait sûrement pas trouver un mot plus révélateur.
Leurs gestes étaient doux et tendres. Sentir ses mains sur son corps, ses caresses aimantes étaient des plus agréables. Elle s'amusa avec le tissu du col de sa chemise. En réalité, elle avait encore en vie de goûter à ses lèvres. Elle s'approcha de lui de nouveau, se mettant sur la pointe de ses pieds pour capturer ses lèvres de nouveau, délicatement, sensuellement elle l'embrassa avec tout l'amour dont elle était capable. Fermant les yeux pour profiter de ces baisers, de ses échanges.
Soudain son téléphone sonna. Elle se stoppa et ouvrit les yeux, ses lèvres toujours contre celle de son amant. C'était celui professionnel... Donc le SGC. A croire que quelqu'un s'était amusé à cacher des caméras pour leur gâcher la vie et leur rappeler la réalité. Elle stoppa donc le baiser à regret pour l'observer droit dans les yeux quelques instants, désolée. Elle était légèrement perdue, mais elle ne pouvait tout lâcher du jour au lendemain son travail... Elle se mordit la lèvre et recula de quelques centimètres pour décrocher son téléphone qui était dans sa poche de jeans, le fixant toujours. Il n'y avait pas de nom affiché. Elle porta l'objet à son oreille.
« Colonel Carter. » « Colonel Carter ? Oui c'est le docteur Felger, je voulais savoir si vous comptiez bientôt rentrer au SGC ? J'ai découvert quelque chose qui me semble capital concernant l'énergie exponentielle et j'aimerai beaucoup que vous veniez pour que nous puissions en parler. »
Elle observa Jack quelques instants, ouvrant la bouche sans qu'aucun son ne sorte.
« Et bien... Je Suis... occupée ce weekend. Je suis sûre que cela pourra attendre lundi ? » « Vous êtes sure ? Euh je veux dire … Pas de problème... Bon et bien bon weekend et... » « Oui bon weekend » dit-elle rapidement avant de raccrocher. Elle observa son téléphone quelques instants... Et le mit sur silencieux. Elle se mordit la lèvre inférieur et rangea son téléphone. Elle plongea son regard dans le sien, et se remit à la place qu'elle avait quelques secondes plus tôt. Elle lui lança un sourire timide avant de lui dire.
« Je suis désolée... C'était le SGC et... Je leur ai dis que j'étais occupée... »
Elle se racla légèrement la gorge. Elle se sentait comme un enfant pris en faute.
Jonathan "Jack" O'Neill
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Messages : 5197 Date d'inscription : 01/01/2013 Age : 41 Localisation : Chalet au Minnesota Feuille de personnage Affectation: VOIE LACTEE Equipe: Stargate Command Gène: Ancien naturel.
Sujet: Re: Amenez la bouffe, j'ai la bière ! [ La Team SG-1 : Sam, Teal'C, Daniel ] [ - 16 ANS ] [ Suppression de Sam ] Mar 26 Nov 2013, 09:16
Huit ans. Il avait fallu huit ans pour finalement en arriver à cet instant. Bien sûr, sans se voiler la face, on savait que tout ceci aurait pu se passer bien avant. Il l’avait voulu, énormément au cours de ces dernières années, mais il ne pouvait décemment pas l’emmener dans cette spirale alors qu’il était encore son supérieur. Cela n’aurait pas été bon pour elle quelque part. Il n’avait pas voulu la blesser, ou lui nuire d’une quelconque manière que ce soit, alors il s’était tut. Il avait enfermé cela si profondément qu’on aurait pu presque croire qu’il n’y avait rien eu. Mais elle n’avait pas rendu tout ceci très facile. Oh il avait été tenté, plus d’une fois, et puis il s’était dit, quand il avait appris concernant ce « Pete », que sa chance était passée, qu’il avait loupé le coche si l’on pouvait dire. Mais il ne devait s’en vouloir qu’à lui-même. C’était presque lui qui l’avait poussée dans les bras d’un autre. Alors il s’était contenté d’être là, comme un ami quelque part, s’effaçant, car tout ce qu’il voulait en fin de compte, c’était qu’elle soit heureuse. Et elle avait eu l’air heureuse, le plus dur, fut le moment où elle lui présenta la bague. Dieu qu’est-ce qu’il aurait pu dire franchement ? Surtout que ses paroles n’avaient pas été très claires : « Je ne serais pas là ». Qu’est-ce que cela voulait bien dire ? C’était très sibyllin en fin de compte, lui-même ne savait pas ce qu’on avait voulu dire. Bien sur une partie de lui, son cœur certainement aurait voulu lui dire : « ne l’épousez pas ! », mais cela n’aurait pas été juste.
Mais finalement, quand on regardait, quand on observait tout ce qui s’était passé, tout ce qu’ils avaient vécu, peut-être que cela avait été des embûches pour les tester quelque part, pour arriver à cet instant. L’instant où enfin il l’avait dans ses bras, où il pouvait presque dans son cœur la proclamer sienne. Rien que de pouvoir simplement la tenir dans ses bras, la sentir se blottir contre lui, ses lèvres contre les siennes, ce baiser échangé. Il n’y avait pas vraiment pour décrire ce qu’on ressentait. Il était quelque part, enfin complet, enfin chez lui, car elle était tout ceci pour elle, elle était son « chez soi ». Alors il avait été doux, presque révérencieux, ayant peur de se fourvoyer en l’embrasser, lui demandant la permission, mais bien vite, tout ce qu’ils avaient si bien caché aux yeux des autres, bien vite tout ceci s’exprima au travers de ce baiser. Il fut complètement perdu. Perdu dans les sensations, dans cette sensation de bien-être, de sentir ses mains sur ses bras, sur sa nuque par la suite, son torse, diffusant en lui une douce chaleur. Il était désormais à sa place, avec elle dans ses bras. Plus de grade, plus de faux semblants, plus de fausses excuses ou de fin du monde pour faire oublier tout ceci. C’était trop tard pour faire machine arrière, et de toute manière le souhaitait-il vraiment ? Bien au contraire. Il voulait plus, maintenant qu’il avait gouté à ce paradis presque perdu, il ne pourrait plus s’en passer.
Les regards parlèrent plus que les mots finalement. Amour, passion, désir, envie, tendresse, tout était mélangé. Pas besoin de mots entre eux, de toute manière, ils avaient été si peu doués pour communiquer par le passé, peut-être que les gestes étaient une manière plus simple mais beaucoup plus compréhensible en fin de compte ? Et on dirait bien que c’était le cas. Son regard se reflétait dans le sien, y transmettant les mêmes sensations, les mêmes émotions. Plus de doute possible, il était raide dingue de cette femme, il l’aimait, plus que tout, il la voulait pour lui, et lui seul, il voulait qu’elle soit heureuse. Ce premier baiser avait été incroyablement tendre, presque timide, bien que la passion les avait dévorés par la suite. Ils s’apprivoisaient en quelque sorte. Instinctivement peut-être, en sentant ses mains sur lui, frissonnant légèrement, d’excitation ? De contentement ? Aller savoir, un peu de tout certainement, il resserra légèrement son étreinte, la gardant contre lui, ne voulant plus la lâcher.
Mais bien vite, ce seul baiser ne suffit pas vraiment, et ce fut elle qui prit l’initiative du suivant. Il la lui laissait volontiers. Pas qu’il se faisait désirer, bien au contraire, il essayait juste de garder le contrôle de soi, car se connaissant, s’il continuait, il ne savait pas s’il serait capable de s’arrêter. Ce deuxième baiser fut différend du premier, oublions la timidité, la gêne du premier instant, désormais ils savaient. Ils savaient ce qu’ils représentaient l’un pour l’autre, et ce baiser le montrait clairement. Il y répondit, immédiatement, tendrement, passionnément, un mélange de tout ce qu’il ressentait pour elle, cet amour qu’on n’avait toujours pas été capable de dire, qu’on était plus doué à montrer et alors que le baiser se faisait plus enflammé, que cette étreinte entre eux, que ce moment propice au développement de leur relation, se faisait plus intense, plus chaleureux, tout ceci fut coupé par une sonnerie de téléphone. Lèvres contre les siennes, il ne voulait pas s’en détacher, mais elle prit l’initiative de le faire. Gardant encore les yeux fermés, gardant cette sensation en mémoire, frustré par cette interruption, il ne put que grogner légèrement, de frustration certainement, murmurant un mot, un seul, chaudement.
"Carter....."
Oui, les vieilles habitudes ont encore la vie dure, mais elle était « sa » Carter non ? Il perdrait peut-être cette habitude, mais pour lui, elle serait Sam, Carter, une marque d’affection particulière, connue que d’eux deux. Mais malgré tout, désormais, il fallait voir la réalité en face, ouvrant les yeux, il esquissa un bref sourire, ce n’était pas si grave, après tout, ce n’était pas comme si elle avait fait exprès que son téléphone sonne n’est-ce pas ? Elle resta cependant là, contre lui, s’éloignant simplement de quelques centimètres, pour être capable de répondre au téléphone, sans pour autant trop s’éloigner. Il ne put s’empêcher de l’observer, de la détailler pendant cet instant, son regard chaud se permettant désormais d’observer son visage, elle en général, il pouvait se permettre désormais de l’observer avec cet amour pour elle. Et pendant qu’elle répondait à l’autre abruti au téléphone, un sourire malicieux aux lèvres, il ne put s’empêcher de jouer avec l’une de ses mèches blondes à l’aide de ses doigts, non, il ne cherchait pas du tout à la déconcentrer voyons !
Mais la conversation téléphonique fut étonnamment courte, visiblement, Sam avait d’autres préoccupations, aller savoir lesquelles. Un sourire amusé sur les lèvres, le regard tendre, il lui ouvrit les bras – métaphoriquement parlant – la laissant reprendre sa place qu’elle avait quittée il y a quelques secondes. La sentir de nouveau contre lui, à sa place quelque part, là, l’un contre l’autre, ne cherchant rien d’autre que cette proximité. Il continuait de passer tendrement ses doigts dans ses cheveux avant de venir caresser sa joue, amoureusement, elle n’avait pas à être gênée vraiment, après tout, ce n’était pas comme si on lui avait demandé d’appeler à cet instant. Ou alors c’était parce qu’elle avait dit qu’elle était occupée ? Son sourire s’agrandit d’avantage, si cela était seulement possible. Sa voix chaude fut de nouveau opérationnelle, certainement encore pour sortir une plaisanterie à sa manière.
"Occupée ? Vraiment ? Dans ce cas Colonel, nous devrions peut-être voir quelles sont ces fameuses occupations n’est-ce pas ? Ce serait dommage de ne pas en profiter."
On la taquinait, en quelque sorte, son regard n’avait pas changé, au contraire, juste que c’était rare de la voir ainsi, elle toujours si sûre d’elle, maîtresse d’elle-même, sauf à cet instant. Il faut dire que dans la sphère privée, ces deux-là n’étaient pas les personnes les plus détendues qu’il soit après tout. Mais pour Jack on dirait bien que c’était quelque chose de naturel, qu’il ne se forçait pas, peut-être parce qu’on avait imaginé cet instant souvent, ou que c’était simplement ce qui devait être, rien de plus. Il n’était pas compliqué, il ne chercherait pas à comprendre, juste on savait qu’elle était la meilleure partie de sa vie. Une seconde chance. Reprenant son étreinte, si elle était si occupée que cela, peut-être qu’elle devrait enlever ce blouson non ? Après tout, ces occupations allaient prendre du temps, tout le week-end non ?
"Je pense que ce blouson est vraiment de trop actuellement."
Il se permit, avec son aide bien sûr, pour enlever ce manteau. Elle n’en avait pas besoin actuellement, et il finit bien vite sur le canapé, sans qu’on cherche vraiment à le ranger correctement, à vrai dire, pour l’instant, ses mains étaient occupées à reprendre leur place dans son dos, sur ce t-shirt rouge qui la rendait si désirable, si appétissante, en même temps, tout la rendait désirable à ces yeux – oui il était rarement objectif concernant Carter -. Se penchant légèrement, après tout, on avait été interrompu de la mauvaise manière toute à l’heure, il voulait de nouveau plus que ces petits gestes anodins, il voulait de nouveau sentir ses lèvres contre les siennes, se penchant lentement vers elle, vers son visage, rapprochant ses lèvres des siennes, un effleurement, un petit murmure même.
"Dieu que vous me rendez dingue Sam...."
Il allait l’embrasser, bientôt, faisant en quelque sorte, durer le plaisir, attisant d’avantage cette excitation entre eux, comme un jeu, effleurer ses lèvres, doucement, et au moment où il allait vraiment s’emparer de ses lèvres, ce fut son téléphone qui vibra dans sa poche. Grognant, de frustration certainement d’être encore dérangé d’une telle manière, il ne bougea pas pour autant. La sonnerie allait bien s’arrêter non ? Mais visiblement celui qui était à l’autre bout du fil était assez entêté ! Soupirant, frustré, serrant la mâchoire, il dut – à son grand regret – retirer une de ses mains qui était dans son dos pour fouiller sa poche et sortir le portable. Et bien malgré lui, il dut reculer son visage du sien, pour autant, il vint déposer ses lèvres sur son front, ne souhaitant pas la lâcher pour autant.
Décrochant, soulevant le clapet du portable d’un geste sec, montrant clairement son irritabilité face à tout ce cirque, il répondit de façon assez grognon, peu aimable. Faut dire qu’il avait mieux à faire là !
| O’Neill ! | | Mon Général ? Désolé de vous déranger, je sais que vous m’avez dit de ne pas le faire mais| | Venez en aux faits Walter, j’ai des préoccupations plus urgentes là ! | | C’est Felger Monsieur, il souhaite ardemment que vous fassiez venir le Colonel Carter, à propos d’un projet, je n’ai pas tout saisi à vrai dire | | Dites à ce bon à rien de Farceur que ça attendra Lundi. Carter a certainement plus important à faire actuellement que d’aller faire mumuse avec ce nigaud. Et dites-lui que s’il ose la déranger durant son week-end, je l’envoie faire ses recherches soit-disantes scientifiques au fin fond de l’Antarctique avec un berger allemand collé aux fesses. Au revoir Walter ! | | Mais Mon Général.... |
Trop tard, Jack avait déjà refermé le téléphone, coupant la communication, et il ne se gêna pas pour enlever la batterie du téléphone et balancer les deux parties de celui-ci sur l’un des fauteuils de son salon. Ils étaient quand même capables de se passer d’eux un week-end non ? Non mais vraiment, et puis quelle idée de le déranger alors qu’il était occupé à découvrir les bienfaits de ce rapprochement avec Sam.
"Quand ce n’est pas vous, c’est moi. Ils se passeront de nous pendant un week-end, nous avons plus important à faire, comme ceci par exemple."
Trop de frustrations, cela tuait la frustration, et plus besoin de jouer, il reprit d’assaut ses lèvres, tendrement, laissant ses sentiments s’exprimer, resserrant son étreinte, une fois qu’on y avait goûté, difficile de s’en passer, et il ne le voulait pas. Son corps réagissait à cette proximité, resserrant son étreinte, ses mains passant sous son t-shirt dans son dos, légères et douces caresses, sur cette peau enivrante. Un baiser fougueux, fini de jouer, on se laissait s’exprimer en totalité, passion, désir, excitation, mais également cet amour, cette tendresse qu’on avait pour elle. Il était perdu désormais, complètement perdu, fou d’elle, il ne s’en lasserait jamais et maintenant qu’il était lancé, il allait être impossible à arrêter. Huit ans, huit ans et finalement ils arrivaient à avancer, ensemble, enfin.
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Sujet: Re: Amenez la bouffe, j'ai la bière ! [ La Team SG-1 : Sam, Teal'C, Daniel ] [ - 16 ANS ] [ Suppression de Sam ] Mar 24 Déc 2013, 00:16
Comment avaient-ils pu attendre si longtemps ? La fierté ? La peur ? Surement un mélange de tellement de choses que cela était trop difficile à expliquer. Sam comprenait à présent les paroles de son père, il avait eu raison. Ici elle se sentait enfin chez elle, épanouie et heureuse. Elle avait trouvé sa place, n'avait plus l'impression de devoir jouer un rôle, cacher des choses. Il l'avait vu dans tellement d'états qu'elle ne pouvait rien lui cacher. Il lisait en elle comme un livre ouvert et c'était surement ça le plus surprenant. Dans un sens, elle s'en voulait. Il aura fallu que son père les quitte pour qu'elle se rende compte qu'il avait raison... Elle aurait aimé pouvoir lui dire qu'à présent elle l'avait compris et qu'elle pouvait réellement dire qu'elle était heureuse, comme lui avait été heureux avec sa mère... C'était un monde nouveau qui s'offrait à elle, pleins de mystères et de tentations. Elle allait avec plaisir le découvrir, petit à petit y forger son nid avec lui. Mais leur idylle fut dérangée par cette satanée sonnerie de téléphone. Bon sang pourquoi le monde s'acharnait ?! Ne pouvaient-ils pas se laisser aller sans qu'on les dérange encore et toujours ? Elle frissonna en l'entendant l'appeler par son nom, sa voix était rauque, elle l'avait clairement frustré en répondant à son téléphone, mais cela pouvait être important ? Elle décrocha, ce n'était que Felger. Mais la colonel était toujours polie et restait patiente avec le scientifique, malgré la douce torture que lui infligeait son supérieur. Elle adorait qu'on lui caresse les cheveux, c'était quelque de simple et pourtant de si agréable. Elle ferma les yeux quelques secondes pour les rouvrir rapidement. Elle en était ou ? Ah oui ! Non Felger je ne viendrais pas un dimanche alors que je peux enfin profiter de l'homme que j'aime !
Bref. La conversation fut rapidement écourté et Sam reposa son regard sur le militaire, légèrement gênée d'avoir interrompu leur baiser pour quelque chose qui s'était révélé aussi futile. Il ne semblait pas lui en vouloir c'était un bon début. En même temps il la connaissait, il savait comment sa petite tête blonde fonctionnait. Elle ne pouvait s'empêcher de penser au pire. Sa voix chaude la fit revenir à elle, elle l'observa complètement hypnotisée par cet homme. Son petit sourire la fit fondre et elle avait juste envie de lui sauter dessus et de reprendre là où ils en étaient. Sa remarque la fit sourire. Elle se recala convenablement dans ses bras, entourant de ses bras sa taille et caressant doucement sa peau à travers sa chemise. Elle leva la tête, réclamant sourdement un nouveau baiser pour sceller leurs occupations. Il avait beau l'avoir appelé Colonel, c'était une toute nouvelle image du mot qui venait d'apparaître. Un petit jeu allait apparaître entre le colonel et le général, elle en était sure. "Je suis a vos ordres mon général " dit-elle avec un petit sourire de coin. Ses nouvelles occupations allaient être de plus prometteuse. Petit à petit Carter prenait confiance en elle, profitant du moment et se détendant complètement. Elle était en sécurité, elle était avec Jack. Elle acquiesça d'un signe de tête, confirmant que son blouson serait de trop surtout qu'elle avait bien l'intention de rester encore un petit bout de temps. Elle n'allait tout de même pas disparaître si rapidement alors qu'ils s'étaient enfin trouvé ! Non, ils avaient prés de huit ans à rattraper alors autant commencer tout de suite. Il l'aida donc à retirer sa veste et une pensée coquine s’insinua dans l'esprit de la scientifique, ce disant qu'il devait être agréable qu'il n'enlève pas seulement la veste. Rapidement délivré de sa veste, la jeune femme put sentir ses douces mains chaudes à travers son tee-shirt, mais elle savait que rapidement elle en voudrait plus. Il se pencha lentement vers elle, effleurant délicatement ses lèvres. Il voulait jouer. Un murmure lui parvint alors, elle frissonna de plaisir en entendant ses paroles. Un petit sourire malin se dessina sur ses lèvres, alors qu'elle murmurait à son tour.
« Et vous n'avez encore rien vu » Elle se laissait faire, doucement torturé, taquiné. Ni tenant plus elle s'apprêtait à lui capturer les lèvres pour commencer une nouvelle torture, mais c'était sans compter une nouvelle sonnerie de téléphone qui retentit. Elle descendit de ses pointes de pieds et souffla agacée. Ils le faisaient tous exprès ce n'était pas possible ! Ils s'arrêtèrent, s'observant quelques instants, attendant patiemment que le bruit cesse, mais c'était peine perdu. Elle détourna le regard, recevant un simple baiser sur son front. Elle soupira de nouveau et décida de trouver refuge à la base de son cou ou y laissa traîner ses lèvres. Alors qu'il était au téléphone, Carter ne put s'empêcher de s'occuper, parcourant délicatement son cou de baisers papillons tandis qu'il tentait de faire comprendre qu'il était en weekend. Elle sourit amusée contre sa peau, préoccupations plus urgentes hein ? Elle continua son activité du moment, goûtant enfin à sa peau. Elle ne put s'empêcher d'un signe de tête positive, amusée par la situation. Si elle avait des choses plus importantes à faire ? C'était certain aux vues de la situation ! Alors qu'il démantelait son téléphone pour être sûr de ne plus être dérangé, Sam toujours un sourire aux lèvres amusées lui dit.
« des préoccupations plus urgentes hum ? »Sentant une pointe d'espièglerie dans sa voix et son regard. Le général décida alors de râler, elle était d'ailleurs d'accord avec lui. A croire qu'ils étaient totalement indispensables pour le SGC... Bon ce n'était pas totalement faux ! Il y avait tout de même ici le dirigeant de la base et son second. Ce n'était pas rien. Quoiqu'il en soit, Jack O'neill ne semblait pas apprécier qu'on le frustre à ce point, tellement qu'il se décida d’accélérer les choses. Il reprit d'assauts ses lèvres pour son plus grand plaisir. La jeune femme se laissait guider par ses sens dans un tourbillon exquis de sensations. La surprise passait, Samantha put également donné du sien dans ce baiser, glissant une main dans ses cheveux, tandis que l'autre plus sournoise se glisser sous sa chemise. Soudain, elle se stoppa et mit fin au baiser, cherchant son regard.
« Attendez. Vous entendez ? » demanda-t-elle le plus sérieusement du monde. Elle s'approcha alors de son oreille, se mettant sur la pointe des pieds. Un sourire malicieux se dessina sur ses lèvres tandis qu'elle lui murmurait sensuellement.
« Le silence »
Elle lui mordit légèrement le lobe de l'oreille, commençant une douce torture, pour ensuite descendre ses lèvres le long de son cou. Elle avait décidé de reprendre où ils s'étaient arrêtés la dernière fois sur cette planète et cette fois-ci pas de téléphone, pas d'Alia. Non rien ni personne ne pourrait les empêcher de se trouver, enfin. Sa main continuait de lui caresser les cheveux tandis que l'autre lui procurait des caresses dans le bas du dos, doucement, lentement. Ils avaient le temps, ils avaient tout leur temps. La jeune femme vint doucement récupérer ses lèvres, échangeant de nouveau un baiser à la fois tendre et passionné. Elle s'étonnait encore de pouvoir ressentir autant de choses en un simple baiser. Son cœur cognait dans sa poitrine, se faisant presque douloureux. Elle cherchait le contact, le plus proche. Les mains de Jack parcourant son dos, laissé des sensations de chaleur des plus agréables, elle voulait qu'il la touche, sentir sa peau brûlante contre la sienne, juste être ensemble.
Jonathan "Jack" O'Neill
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Messages : 5197 Date d'inscription : 01/01/2013 Age : 41 Localisation : Chalet au Minnesota Feuille de personnage Affectation: VOIE LACTEE Equipe: Stargate Command Gène: Ancien naturel.
Sujet: Re: Amenez la bouffe, j'ai la bière ! [ La Team SG-1 : Sam, Teal'C, Daniel ] [ - 16 ANS ] [ Suppression de Sam ] Mar 24 Déc 2013, 01:04
Il allait faire une crise à force d'être aussi frustré, d'être autant dérangé. Pour une fois, une fois, que Carter - enfin Sam désormais - et lui avaient enfin, enfin, une discussion sérieuse les concernant, sans tabou, sans demie-mesure, sans mots cachés, ni même de grade, pourquoi est-ce qu'il fallait toujours qu'on les dérange n'est-ce pas ? On allait vraiment finir qu'il y avait quelqu'un qui leur en voulait en fin de compte. Tout d'abord ce fut elle, puis ce fut à son tour, et pourtant, qu'est-ce qu'il aurait bien aimé ne pas répondre à cette saleté de téléphone ! Mais c'était le numéro de la base. Peut-être pour cela qu'il envoya rapidement la discussion aux oubliettes, surtout pour ce que cela concernait. Il avait bien plus urgent actuellement à faire, bien plus important à portée de mains, dans ses bras, pour se préoccuper de quelques légers problèmes au SG-C, surtout que cela concernait Felger.
De plus, comment pouvait-il un seul instant se concentrer quand Sam se montrait décidément bien audacieuse pour l'occasion. En même temps, ce n'était pas comme s'ils se connaissaient vraiment, du moins dans l'intimité. Certes, ils étaient capables de communiquer simplement par le regard, mais à côté de cela ? Dans la vie privée, aucun des deux ne savaient comment l'autre fonctionnait. Mais c'était le challenge d'une relation en fin de compte, apprendre à s'adapter avec l'autre, à fonctionner ensemble. Et il n'avait aucun doute que lui et Sam ? Ils pouvaient tout faire.
Pour l'amour du ciel, elle le rendait vraiment dingue, de sentir ses baisers dans son cou, là, alors qu'il tentait de parler avec Walter, de la voir si aguicheuse, audacieuse, il en fut surpris, mais en même temps, c'était agréable, agréable de la voir se comporter de cette façon, signe qu'au final, elle lui faisait confiance, qu'elle se laissait tout simplement aller. Le regard chaleureux, brûlant même, certainement dû aux images qu'elle avait pu lui mettre dans la tête actuellement au travers de ces quelques mots, il ne pouvait se contenter en fin de compte de simplement l'avoir là, si près de lui, sans pouvoir faire plus que de la toucher de ses doigts, de ses mains.
Leurs lèvres se rencontrèrent à nouveau, brûlantes de désir, affamées en quelque sorte, ne pouvant se passer des autres, comme si huit ans sans pouvoir se toucher avaient été comme une date limite et que toute cette tension explosait. Ils se cherchaient, ils se tenaient l'un contre l'autre, si serrés l'un contre l'autre, qu'on pourrait presque se demander s'ils n'avaient pas peur de perdre l'autre. Peut-être que c'était le cas. Peut-être qu'on avait peur de perdre ce moment, et qu'on ne souhaitait pas le laisser passer. Non, Jack ne laisserait pas sa chance d'être enfin de nouveau heureux ? Comblé ? Amoureux - ça il l'était déjà depuis longtemps - lui passer sous le nez.
Les mains se firent plus audacieuses, passant sous la barrière des vêtements, oh oui, on avait des préoccupations bien plus urgentes à cet instant ! Et alors qu'on pensait que ce baiser continuerait, elle venait de détacher ses lèvres des siennes. Il en grogna presque de frustration, mais en tout cas, il n'apprécia pas le traitement. Son regard faussement colérique, elle jouait avec lui, elle attisait un peu trop son désir, et il ne tiendrait pas longtemps avant de l'empêcher de penser ou quoique ce soit d'autre à part ressentir l'instant présent. Il aurait presque pu rire face à sa nouvelle audace, il se contenta simplement de grogner ou plutôt d'apprécier le traitement qu'elle venait de faire subir à son oreille.
"Vous êtes joueuse, très joueuse..."
On se laissait porter par les émotions actuellement, à vrai dire, on ne pensait plus vraiment à grand chose, sauf à elle, elle, qui lui faisait subir une douce et lente torture. Une torture que l'on aimerait avoir tous les jours, à chaque instant, il en frissonnait mais en même temps, sa respiration s'accélérait, son coeur s'emballait, elle l'emballait tout simplement, il ne résistait pas, il ne lui résistait jamais de toute manière. Le baiser qui suivit fut tout aussi impressionnant que les autres de part les sensations qu'il transmit. Amour, tendresse, passion, désir, tout était mélangé, tout revenait en force, comme si simplement, dans un geste aussi simple, tout pouvait être transmis à l'autre.
Il ressentait tout, chaque caresse, chaque mouvement de ses mains sur lui, tout cela l'électrisait quelque part. Il l'observa, les yeux dans les yeux, un regard tendre, amoureux, mais aussi cette lueur, grandissante, de désir, qui s'exprimait d'avantage désormais avant de sourire, malicieusement. Ses mains, perverses au possible, venant de poser sur ses cuisses avant de lui murmurer.
"On s'accroche Colonel."
Si on voulait jouer sur les grades, il était capable de le faire également, mais étrangement là, le Colonel avait une connotation beaucoup plus.....perverses en quelque sorte, ou en tout cas, beaucoup plus osé, avant de la soulever. Tant pis pour ses genoux, à vrai dire, il n'avait pas vraiment l'air de s'en préoccuper plus que cela à cet instant. Peut-être que c'était elle qui lui donnait ce regain de vitalité, d'énergie ? Sans nul doute. Toujours est-il qu'il commença à vouloir avancer en direction du couloir pour mener à sa chambre, bien mieux pour ce qu'ils avaient l'air de commencer que de faire cela dans le salon, mais on ne pouvait s'empêcher....
On ne pouvait s'empêcher à chaque instant de goûter à ses lèvres, de reprendre possession de ses lèvres, toujours cette sensation d'être comme sur un nuage, d'avoir trouvé sa moitié, l'avancée fut rude, d'ailleurs, on finit par simplement s'arrêter contre l'un des murs, la planquant doucement contre celui-ci, reprenant légèrement son souffle après un baiser où sa passion pour elle s'était exprimée.
"J'ai hâte de voir ce que vous réservez Carter....d'ailleurs, je me dois d'aller faire quelques petites explorations, dans un but scientifique bien entendu."
Une voix chaude, aimante, légèrement plus rauque que d'habitude, alors qu'on venait effleurer ses lèvres, se reculant par la suite au moment où elle souhaitait approfondir le baiser avant de venir titiller son cou, mordillant à quelques endroits avant d'embrasser de nouveau, y restant quelques instants. Ses mains, s'enhardissant, passant le long de ses cuisses, remontant doucement, sur son t-shirt, le remontant doucement, laissant ses mains explorer cette nouvelle zone quelques instants, lentement, prenant son temps.
Il avait tout leur temps pour se découvrir, peut-être pour cela qu'on faisait durer l'instant, la passion était là, sans nul doute, peut-être plus contenue vous me direz, mais ce n'était pas simplement qu'une simple envie de sexe, ou de s'envoyer en l'air, ce n'était pas quelque chose histoire de mettre fin à une tension datant de plusieurs années, c'était plus grand, c'était de l'amour, un amour interdit qui datait de huit ans, un amour qui cette fois avait dépassé les limites, les barrières pour s'exprimer.
Ses mains continuèrent leur exploration, grimpant, remontant le t-shirt, s'attardant quelques instants sur sa poitrine, tandis que ses lèvres reprenaient vite leur chemin d'origine, vers les siennes, on perdait totalement le contrôle, mais ne l'avait-il pas perdu au moment où il était tombé amoureux d'elle ? Certainement, mais là, c'était tout autre chose. On se collait à elle, appréciant encore plus le simple contact de l'avoir contre lui. Il finit malgré tout pour la débarrasser de son t-shirt - avec son aide - qui finit également sur le sol, tandis qu'il l'observait d'un regard si aimant, un regard qu'il ne lui avait encore jamais donné, toujours caché derrière une couche de masque de froideur toute militaire, mais désormais plus besoin de se cacher. D'une voix rauque, perdu dans sa contemplation de son ange blond, il reprit simplement la parole pour quelques mots.
"Dieu que vous êtes tellement belle Sam.....mon cœur va exploser comme du C4 amorcé sur un vaisseau mère Goa'uld."
Oui, bien sur, on ne pouvait pas demander à Jack d'être guimauve non plus, ce n'était pas son style, au contraire, mais la métaphore était là, et elle comprendrait, elle comprenait toujours.
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Sujet: Re: Amenez la bouffe, j'ai la bière ! [ La Team SG-1 : Sam, Teal'C, Daniel ] [ - 16 ANS ] [ Suppression de Sam ] Sam 18 Jan 2014, 02:51
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Plus rien ne pouvait les déranger. Tout était enfin réuni pour qu'ils se trouvent. Les téléphones étaient éteints, les bipeurs également, peut-être faudrait-il penser à déconnecter la sonnette peut-être ? Quoique ce n'était pas quelqu'un qui sonnait à la porte qui allait les arrêter cette fois. Non ils étaient tout les deux décidé à profiter de l'autre, à consumer leur amour et répondre enfin à ce que leur corps et leur cœur réclamait depuis de si longues années. Même une attaque Goauld ne la détacherait pas des bras de cet homme au regard chocolat. Leurs baisers s'intensifiaient, éveillant chez chacun un tourbillon de désirs. Leurs corps se cherchaient, ne voulant plus se détacher l'un de l'autre, n'ayant qu'une envie : approfondir cette étreinte qui détenait tant de promesses.
Doucement, leurs mains commencèrent à arpenter, aveuglement, instinctivement le corps de l'autre dans des caresses qui les menaient inextricablement vers une seule issue. Celle de la réalisation de leur désir les plus inavoué jusque là. Samanthe ne put s'empêcher d'y rajouter une touche de frustration, peut-être pour animer un peu plus le désir de son amant. Si elle était joueuse ? Avec lui elle le saurait, elle ne serait plus la scientifique qui passait des heures sans mettre le nez en dehors de son laboratoire, elle serait la femme aimante, taquine et joueuse qu'il ne connaissait pas encore. Son grognement sourd ne lui donna que plus envie de le titiller, de lui donner envie d'elle. Qu'il était agréable de se laisser aller avec celui qu'on aimait. Carter se faisait plus audacieuse que jamais, après tout elle avait franchi l'étape qui l'avait bridé et se sentait à présent un peu plus libre à chaque secondes qui s'écoulaient. Elle voulait plus, elle voulait qu'il l'aime pour la première fois, que cela ne se ressente pas uniquement à travers un regard fuyant. Elle sourit contre son oreille, sentant qu'il appréciait son nouveau traitement. Rapidement, ce fut qu'elle qui se fit prendre à son propre jeu, son baiser n'en redoubla que d'émotions et rapidement sa respiration s'accéléra à son tour. Elle fermait les yeux, profitant de cet instant si particulier qui les unissait.
Leurs mains se faisaient plus avide de sensation, recherchant un contact plus étroit à chaque seconde, sentant cette peau douce et chaude sous ses doigts. Il chercha son regard qu'elle lui offrit, ses yeux brillaient d'une lueur nouvelle, une lueur qu'il n'avait encore jamais vu. Elle était heureuse. Simplement. Ce qu'elle put lire dans le regard de l'être aimé la combla et lui arracha un fin sourire d'une infinie tendresse. Elle sursauta légèrement sentant ses deux mains se faire plus aguicheuses et entreprenante. Un sourire franc et amusé se dessina sur ses lèvres lorsqu'elle comprit où il voulait en venir suite à ses paroles. Le fait qu'il l'appelle par son grade la fit légèrement frissonner. C'était la première fois qu'elle transgressait les règles et cela avait un côté excitant, surtout si c'était pour et avec lui.
Il la souleva, elle l'aidant en s'accrochant un peu plus à son cou, un sourire planant toujours sur ses lèvres. Il l'emmenait vers un endroit plus approprier à la situation tandis qu'elle lui procurait des baisers dans le creux de son cou, pour remonter doucement vers ses lèvres qui répondirent avec entrain à son baiser. Sam s'accrochait dans une étreinte passionné passant une main dans ses cheveux pour approfondir le baiser de nouveau, laissant place à toute la fougue qu'elle recelait. Ils finirent finalement par s'arrêter en cours de chemin, contre un mur. La jeune femme se tenait toujours au niveau de ses épaules, tandis que ses jambes entouraient intimement sa taille. Elle chercha de nouveau son regard, un lueur coquine traversa son regard. Sa respiration était haletante, son corps cherchait encore et toujours un contact plus étroit. Un but scientifique ? C'était bien la première fois qu'elle le voyait s’intéresser à des recherches, qui était-elle pour l'en empêcher ? Pensa-t-elle amusée. Elle avança doucement son visage du sien et leurs lèvres se frôlèrent de nouveau, mais elle voulait plus encore et encore. Seulement Jack semblait l'entendre autrement, il enfuit son visage dans le creux de son cou, y déposant des baisers fiévreux. Elle rejeta sa tête légèrement en arrière s'offrant encore plus à lui, fermant les yeux sous cette douce torture. Ses mains remontant le long de ses cuisses, se faisant plus pressante. Doucement, elles se glissèrent sous son t-shirt, remontant le tissu tandis que ses lèvres continuaient son exploration minutieuse de sa nuque. Elle soupira d’aisance, de contentement. Se laissant faire, pour le moment. L'une de ses mains se fraya un chemin sinueux vers sa poitrine, sa chaleur transperçait le tissu. Elle sentait ces ondes de chaleur la parcourir, centralisant toutes ses sensations.
Lentement elle sentit les lèvres de son amant remonter, elle s'empara alors de sa bouche, lui faisant comprendre son envie, son désir. Elle lui mordilla la lèvre inférieur, délicatement, avant d'approfondir le baiser. Ses mains caressaient toujours le bas de sa nuque, tandis que son amant s'attaquait à se débarrasser de son haut. Elle l'aida se décollant du mur, levant les bras pour être enfin libéré de cette barrière de tissus qui se faisait de plus en plus de trop. Son cœur continuait d'accélérer, sa respiration plus courte, ses gestes plus rapide. Elle resserrait son étreinte, mais le fait qu'il porte encore sa chemise ne lui donnait pas entière satisfaction. Elle voulait sentir sa peau contre la sienne. Un sourire amusé apparut à ses paroles. Jack n'était pas l'homme le plus doué en mot cela était sure, mais elle comprenait ce qu'il voulait dire. Mais ce compliment resta sans réponse, que dire ? Rien. Elle se contenta de lui sourire amoureusement et de délicatement déposer un baiser sur ses lèvres pour le faire taire. Ses mains commencèrent doucement à descendre sur ses épaules pour venir s'attaquer à ses boutons de chemises, continuant son baiser avec douceur. Tandis que sa main droite faisait le boulot le plus technique, l'autre s'insinuait sous le tissus, caressant la moindre parcelle de peau. Ses lèvres quittèrent les siennes pour venir déposer de doux baisers sur son cou, puis ses épaules. Elle réussit enfin à se débarrasser de cette chemise devenu gênante qui rejoignit son pauvre tee-shirt. Ils étaient à présent à arme également.
Elle resserra son étreinte, le sentant enfin contre elle. Leur deux peaux n'ayant presque plus de barrière, elle pouvait goûter à sa peau sans limite. Ses mains se faisaient plus entreprenantes descendant le long de sa colonne vertébrale. Tandis que l'une faisait des cercles dans son dos, l'autre descendit un peu plus bas, commençant à jouer entre le fin espace entre son pantalon et sa peau, longeant doucement cette partie sensible, glissant de quelques millimètres doucement ses doigts sous le tissu par occasion.
Petit à petit, ils tombaient dans les limbes de la passion, oubliant tout, y compris l'extérieur. Ce n'était plus deux militaires qui commettaient une faute, c'était deux âmes, deux corps qui se trouvaient enfin dans une harmonie des plus parfaite.
Jonathan "Jack" O'Neill
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Messages : 5197 Date d'inscription : 01/01/2013 Age : 41 Localisation : Chalet au Minnesota Feuille de personnage Affectation: VOIE LACTEE Equipe: Stargate Command Gène: Ancien naturel.
Sujet: Re: Amenez la bouffe, j'ai la bière ! [ La Team SG-1 : Sam, Teal'C, Daniel ] [ - 16 ANS ] [ Suppression de Sam ] Sam 18 Jan 2014, 09:41
Ils n'étaient pas deux personnes transgressant un règlement. Ils n'étaient pas deux bêtes assoiffées d'une quelconque envie bestiale. Ce n'était pas non plus l'évacuation d'une tension remontant à plus de huit ans. C'était....beaucoup plus que cela. Il serait bien difficile de mettre des mots sur ce qui se passait actuellement entre eux. Si, on en serait capable, après tout, les faits et gestes de chacun montraient clairement ce qu'il en était. Mais il fallait voir également au-delà du côté physique. Car ce n'était pas que cela entre eux. C'était bien plus. C'était plus profond. Bien ancré au fond d'eux depuis des années, enfermé, quelque chose qui désormais s'exprimait dans toute sa splendeur. Ou commençait doucement à s'exprimer. Un amour, un amour fort et intense qui avait germé, on pouvait le dire, depuis leur première rencontre, laissant ses graines pousser pour en arriver à cet instant présent.
Ne voyons pas seulement dans leurs gestes plus que pressés, cherchant toujours plus à se découvrir l'un l'autre, une simple envie physique de l'autre. Car oui, certes, il y avait de cela, mais c'était beaucoup plus. Et bien que chacun des gestes étaient incroyablement emplis d'un besoin physique de sentir l'autre, de toucher l'autre, il y avait bien plus derrière cela. Il y avait cette communication entre eux, par ces gestes, par les regards, qui voulait tout dire. Pas besoin de paroles à l'heure qu'il est. Ce n'était pas comme s'ils en avaient vraiment eu besoin au cours de ces dernières années, mais cette fois, ils avaient passé une toute autre barrière en tout cas.
La sentir se laisser aller, réagir au traitement qu'il lui faisait subir, ses lèvres trouvant les siennes à chaque fois, ces baisers passionnés mais emplis de cet amour l'un pour l'autre, il en sauterait de joie s'il n'était pas occupé à autre chose. Elle se voulait joueuse, aimante, en la sentant lui mordiller légèrement la lèvre alors que le baiser se faisait plus profond entre eux. Cela ne put que le faire réagir. Il ne la connaissait pas dans l'intimité, et inversement vous me direz, c'était un apprentissage de l'autre actuellement. Une découverte. La respiration saccadée, il essayait tant bien que mal de garder un certain contrôle de ses actes, mais le pouvait-il vraiment ? Face à la femme de sa vie ? Face à Sam ? Non, il avait plongé les deux pieds en premier dans ces sensations, maintenant, il ne pourrait plus s'en passer. Pas sans elle.
Il aurait pu dire d'autre chose - une fois qu'il commençait visiblement, il n'était pas prêt de s'arrêter - mais elle le stoppa de la plus belle des façons, avec ce baiser et ce sourire. Un sourire qu'on apprenait à connaître, à adorer, le sourire d'une femme aimante. Il se demandait encore comment elle pouvait l'aimer lui, un vieux militaire bourru, elle, une femme si parfaite à son goût. Il avait une seconde chance d'aimer, et d'être aimé, cette fois, il ne gâcherait rien. Il ferait son bonheur, en tout cas, il ferait tout pour. Sa respiration s'accéléra d'avantage, son coeur frappant durement contre sa poitrine, sentant ses mains sur lui, sur sa chemise, commençant doucement à l'enlever, enfin l'une de ses mains, l'autre visiblement, avait d'autres projets. Un simple toucher, et ce fut comme une sensation électrique, leur étreinte se resserrant, comme attiré par cette chaleur, par ce simple toucher.
Il aida du mieux qu'il put pour que la chemise rejoigne le sol accompagnant ce pauvre t-shirt alors que le baiser s'était prolongé, doux, tendre, passionné, profond, un mélange de sensations. Chaque touché de sa part, sa main dans son dos, traçant des cercles, il en soupira d'aise, avant de se raidir légèrement en sentant son autre main jouer au niveau de l'espace entre son pantalon et sa peau avant qu'elle ne s'y glisse. Il déglutit, son corps réagissant désormais à la moindre occasion que leurs corps se touchaient, se frôlaient, son pantalon devenant d'ailleurs bien trop serré pour l'occasion.
Il en grogna, autant d'impatience que d'appréciation suite à ce traitement, mais ils avaient le temps, ce n'était pas que du sexe, pas qu'une partie de jambe en l'air en fin de compte, ils n'avaient pas besoin d'aller si vite n'est-ce pas ? Le regard lubrique, chaleureux, noir de désir, il récupéra à l'aide d'une de ses mains celle baladeuse du moment avant d'apporter ses doigts à sa bouche, les embrassant quelques instants. Prenons notre temps Sam, ils avaient toute la nuit pour se découvrir, pour parfaire la connaissance de l'autre, voilà à peu près ce qu'on pouvait lire dans son regard.
De plus, ils n'allaient pas rester là, contre ce mur, pas pour lui faire l'amour. Car oui, c'était lui faire l'amour qu'il voulait, une communion des sens, des âmes et du corps. Le mélange parfait entre deux êtres. Atteindre en quelque sorte une perfection. Douce torture qu'était les baisers de Sam sur sa peau, frissonnant mais en même temps ayant incroyablement chaud, un contraste étonnant en fin de compte. Il finit par lâcher la main qu'on avait pris au piège dans la sienne avant de replacer ses deux mains sur son fessier, le mur du couloir n'était pas vraiment l'endroit indiqué pour ce qui allait suivre. Ce n'était pas digne de ce qu'il y avait entre eux, bien que si on suivait ses envies, son désir, il la ferait sienne à l'instant. Mais ce ne serait pas....comment dire....l'expression correcte de cette relation entre eux, de ce début de relation.
Reprenant ses lèvres d'assaut, passant le barrage de ses lèvres pour approfondir le baiser, mélangeant leur souffle, sa langue cherchant la sienne, il reprit laborieusement le chemin vers un lieu plus indiqué. Sa chambre. Fort heureusement, pas d'étage à monter, ils y arrivèrent en fin de compte, profitant simplement de quelques arrêts pour reprendre son souffle avant de reprendre ses lèvres pour des baisers toujours aussi enflammés. Il ne pouvait plus s'empêcher de la goûter, de sentir ses lèvres sur les siennes.
Pénétrant dans sa chambre, refermant la porte d'un coup de pied en arrière, histoire de leur donner un peu de cette intimité longuement recherché, il avança vers son lit avant de la déposer doucement dessus, s'appuyant légèrement sur ses coudes pour qu'elle ne supporte pas son corps, tout son poids. Un regard, tendre, amoureux avec cette lueur au fond des yeux qui se reflétait dans le sien, une caresse sur sa joue, quelques instants, pour mieux imprimer dans son cerveau son visage, cette expression qu'elle avait, il voulait voir cela tous les jours jusqu'à la fin de sa vie, avant de venir effleurer légèrement ses lèvres, quelques instants, jouant presque avec.
Il se débarrassa de ses chaussures, tout du moins de ce qu'il avait aux pieds, n'importe comment, envoyant valser le tout dans la chambre, ne cherchant pas où cela pouvait atterrir de toute manière, ses lèvres étant occupé actuellement à tracer un un filon partant de sa nuque, descendant lentement, effleurant sa peau, l'embrassant par endroit. Il voulait la découvrir en entier, l'aimer en entier, connaître tout d'elle. Ses mains s'activèrent à nouveau, pour l'instant bien sage, descendirent rapidement vers son jean, pantalon, qu'importe, déboutonnant le premier bouton, seulement celui-ci enfin de compte, avant que l'une d'entre elles ne passe sous la barrière de ce vêtement. Ses lèvres trouvant rapidement le chemin en direction de sa poitrine, et malgré la barrière de tissu, il apprit à la découvrir, à la sentir, à y goûter, par pure gourmandise. De légers baisers qui s'enflammèrent, titillant un de ses seins, l'autre étant "malmené" par l'autre main.
Il était fou d'elle, il était complètement accroc, encore plus maintenant qu'auparavant. C'était comme s'il était dans un rêve en quelque sorte. Oublions l'histoire finalement de la boucle temporelle avec le baiser volé, c'était plus cette fois. Pas de grades, pas de barrières pour les empêcher de s'aimer. Ils avaient assez joué durant ces années pour mettre tout cela au placard. Passion, désir, amour, tout se mélangeait durant l'instant, entre ces deux êtes qui avaient mis tant de temps à se trouver. Mais l'amour trouvait toujours son chemin entre deux êtres. Il était temps cette fois qu'il s'exprime, de la plus belle des manières. Sans interruption, sans faux semblant. C'était tout simplement Sam et Jack, et personne d'autre. Un amour entre deux êtres qui n'attendaient que l'instant présent pour se concrétiser.
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Sujet: Re: Amenez la bouffe, j'ai la bière ! [ La Team SG-1 : Sam, Teal'C, Daniel ] [ - 16 ANS ] [ Suppression de Sam ] Mer 12 Mar 2014, 23:01
Elle avait déjà rêvé ce genre de moments un nombre incalculable de fois. Ce jour où ils finiraient par s'abandonner l'un à l'autre. Ce jour où ils accepteraient enfin d'exprimer leurs véritables sentiments, leurs véritables désirs... Tout les deux n'étaient pas facile a cerner lorsqu'il s'agissait de leurs vie privée, mais cette fois l'un ferait parti de la vie de l'autre d'une nouvelle manière. Il ne sera plus jamais simplement son supérieur qu'elle appréciait, il sera l'homme qu'elle aime depuis huit et avec qui elle allait enfin construire quelque chose de vrai et d'unique.
Leurs mains parcouraient le corps de l'autre, tentant d'en marquer les courbes. Chacun frissonnait sous les caresses de l'autre. Au fond, ils avaient beau se connaître depuis si longtemps c'était une nouvelle rencontre, comme si ils ne s'étaient jamais vu auparavant. Ils se découvraient à chaque secondes que le temps laissait passer et pourtant, la jeune femme ne le voyait pas filer. Ses gestes étaient doux et aimants, elle était sûre d'être entre de bonnes mains, elle se laissait aller petit à petit dans ses bras. Elle fut débarrassée de son Tee-shirt qui se faisait de trop pour l'occasion, tandis qu'elle entreprenait le même sort pour sa chemise. Ils étaient enfin à armes égales. Elle pouvait le détailler, observer son torse musclé et viril. Sam remarqua également quelques cicatrices, mais cela ne la rebutait pas, elle savait qu'il avait vécu des choses difficiles dans sa vie et cela faisait parti de lui. Elle le caressait du bout des doigts, savourant leur proximité nouvelle. Répondant à ses baisers avec passion et tendresse.
Chacun était attentif à l'autre, tentant de savoir ce qu'il lui plairait de recevoir. C'était une façon de s'apprivoiser, un exercice délicat, mais tellement magique. Elle cherchait le contact, se cambrant légèrement pour que la moindre partielle de leur corps se touche tout en continuant de l'embrasser avec amour. Doucement, son désir augmentait. Doucement, elle en voulait plus. Ses mains parcouraient son dos et s'amusait avec sa ceinture de son pantalon. De ses doigts elle caressait sa peau avec délicatesse. Son grognement la fit sourire et l'amusa et remonta doucement sa main le long de son flanc. C'est à ce moment là qu'il réussit à s'emparer de cette main sournoise. Apparemment, elle lui faisait un certain effet ce qui ne pouvait que la satisfaire. Au fond d'elle, elle avait peur. Peur de ne pas être à la hauteur de leur amour. Mais, elle savait que ses gestes seraient maladroit, après tout une première fois c'était une découverte... Mais elle voulait que ce soit parfait, ils n'avaient pas attendus aussi longtemps pour bâcler leur première fois.
Elle plongea son regard dans le sien, ses yeux reflétant son désir. Un fin sourire tendre se dessinait sur ses lèvres tandis qu'elle le laissait embrasser ses doigts. Une fois sa douce torture passait, elle entrelaça leur doigt pour finalement déposer un baiser sur le dos de sa main, souriant contre, l'observant droit dans les yeux. Il lui dégagea sa main pour la reposer sous elle, elle comprit qu'il voulait reprendre leur difficile progression vers la chambre. Elle se redressa, se détachant du mur et passant ses bras autour de son cou pour ne pas tomber. Il la tenait fermement et l'embrassa avec exaltation ce auquel elle répondit. Il approfondit son baiser pour son plus grand plaisir, mêlant leur langue dans un ballet des plus sensuelle. Elle resserrait son étreinte, passant avec délicatesse l'une de ses mains au bas de sa nuque. Biensure ils devaient reprendre leur souffle, ce qu'ils firent mais pas pour bien longtemps, continuant de s'embrasser avec ivresse.
Enfin ils réussirent à accéder à la chambre, un sourire amusé s'afficha sur son visage lorsqu'il referma la porte d'un coup de pieds. Délicatement il la déposa sur le lit, se retrouvant au-dessus. Quelques instants ils se stoppèrent, s'observant comme pour demander l'autorisation silencieuse d'aller plus loin. Cette lueur de désir qu'elle pouvait lire dans les yeux de son amant ne lui donnait qu'envie de continuer leur nouvelle exploration. Sa main vint tendrement caressait sa joue, elle ferma les yeux appréciant ce doux contact, posant ensuite sa main sur la sienne pour entrelacer de nouveau leur doigt. Elle rouvrit les yeux, demandant silencieusement un nouveau baiser. Comme si il lisait dans ses pensées, il se pencha vers elle, effleurant ses lèvres, mais n'allant pas jusqu'au contact. Il jouait avec elle, jouant avec son désir.
Elle glissa sa main le long de son flanc droit, le caressant du bout des doigts, tandis que son autre main était en bas de sa nuque, faisant de léger cercle avec son pouce. Il se débarrassa de ses chaussures et elle fit de même, les laissant tomber négligemment sur le sol. Elle continuait de l'observer, inévitablement attiré par sa bouche, ses yeux. Elle ferma les yeux tandis qu'il se fondait sur sa nuque, y déposant quelques baisers fiévreux. Elle frissonna légèrement, étrange au vu de la chaleur qui montait doucement en elle. Sa main descendait quant à elle pour se trouvait sur son épaule, quant à l'autre elle avait pris sa place au creux de ses reins, effleurant délicatement le haut du tissu de son pantalon. Mais Jack commença à passer à la vitesse supérieur, l'une de ses mains vint déboutonner le premier bouton de son jean avant de venir la caresser. Elle se cambra légèrement sous cet agréable contact, cherchant de nouveau à sentir son torse contre sa poitrine. Elle rejeta sa tête légèrement en arrière, tandis que ses lèvres parcouraient son corps et descendait dangereusement vers sa poitrine généreuse. Elle soupira face à ce traitement des plus agréables. Il allait la rendre folle à ce rythme là.
Les yeux fermaient elle se laisser bercer par les sensations délicieuses que lui procurait son supérieur. Mais bientôt, elle voulait elle aussi le torturer. Elle posa un main contre son couse, le poussant légèrement pour qu'il revienne à sa hauteur avant de lui donner un baiser passionné comme pour le remercier et lui faire comprendre que le traitement lui avait plus. Son autrement se fit plus sournoise, caressant le bas de son ventre avec sensualité, parcourant le long de son ceinture l'espace infime entre le tissu et sa peau. Quand à sa jambe, elle la releva délicatement effectuant une légère pression sur l'entre-jambe de son amant. Elle pouvait alors sentir à travers le tissu la virilité de Jack, ce qui ne faisait qu'augmenter son propre désir.
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Sujet: Re: Amenez la bouffe, j'ai la bière ! [ La Team SG-1 : Sam, Teal'C, Daniel ] [ - 16 ANS ] [ Suppression de Sam ]
Amenez la bouffe, j'ai la bière ! [ La Team SG-1 : Sam, Teal'C, Daniel ] [ - 16 ANS ] [ Suppression de Sam ]