| Jonathan "Jack" O'Neill Profil Messages : 5197 Date d'inscription : 01/01/2013 Age : 41 Localisation : Chalet au Minnesota
Feuille de personnage Affectation: VOIE LACTEE Equipe: Stargate Command Gène: Ancien naturel. | |
| Sujet: Re: Amenez la bouffe, j'ai la bière ! [ La Team SG-1 : Sam, Teal'C, Daniel ] [ - 16 ANS ] [ Suppression de Sam ] Jeu 13 Mar 2014, 13:07 | |
| Dire au final que c’était tout ce qu’il avait toujours rêvé, cela serait peut-être un peu présomptueux, mais malgré tout, il n’aurait jamais pensé, pouvoir enfin se laisser aller de la sorte. Tout du moins de se retrouver dans cette situation avec elle. La femme qu’il aimait. Bien qu’il ne l’ait pas dit, étant donné ses capacités à exprimer ses sentiments, il le montrait dans les gestes qu’il avait depuis toute à l’heure. Mais malgré tout, il n’aurait jamais pensé que cela arriverait. Bien sûr, il l’avait espéré, au cours de ces huit dernières années, pour autant, cela avait été comme une chimère quelque part. Et pourtant, désormais, ils se retrouvaient là, l’un contre l’autre, se laissant porter par leurs émotions, leurs sensations.
Il avait encore quelque part, bien du mal à réaliser que tout ceci était réel. Et surtout que cela aille si vite. Enfin vite. Tout est relatif. Disons simplement qu’il avait simplement fallu de quelques mots, quelques paroles échangées, pour qu’ils s’abandonnent l’un à l’autre. En tout cas, huit ans de frustration se traduisait actuellement par ce début de corps à corps endiablé, mais en même temps, tendre, aimant, hésitant même. Après tout, c’était leur « première fois » en quelque sorte, à deux. Certes, il se laissait guider, s’enivrant de sa présence contre lui, de ses lèvres contre les siennes, de son toucher, sentir sa main sur sa peau, causant des frissons alors que malgré tout la chaleur montait entre eux.
Elle était parfaite pour lui, selon lui, magnifique, un ange blond au final, et lui ? Lui, il était vieux, usé, il était aussi assez renfermé dans un sens, et bien que sa part d’ « ombre » se soit estompée depuis ces huit dernières années, notamment par sa présence, cela restait bien présent. Il ne voulait pas gâcher sa chance, et surtout, il ne souhaitait pas la décevoir à vrai dire. Il avait peur de la décevoir. Après tout, c’était actuellement, faire l’amour à la femme qu’il aimait, ce n’était pas simplement qu’une partie de jambes en l’air, si cela n’avait été que cela, nul doute qu’ils auraient certainement succombé bien avant, comme par exemple dans ces vestiaires quand elle était sous l’emprise de ce virus.
Malgré sa « peur » de la décevoir, de ne pas être à la « hauteur », cela ne l’avait pas arrêté dans son entreprise, dans sa démarche actuellement de les rendre plus « légers » en perdant quelques éléments vestimentaires en cours de route. En tout cas le fait qu’il se démène comme un beau diable, et également son léger empressement à les faire arriver à la chambre, cela eut l’air de l’amuser, ou alors c’était simplement sa façon de faire. Peut-être les deux. Mais il y avait plus que de l’amusement. Chaque regard qu’ils échangeaient, chaque baiser qu’il y avait entre eux, chaque caresse, tout cela montrait clairement l’amour qu’ils avaient l’un pour l’autre.
Il suffisait actuellement de voir, à chaque fois qu’il plongeait son regard dans le sien, ses caresses, sa main sur son corps, ce n’était pas du dégoût, ce n’était pas simplement un instinct primaire qui prenait place, c’était simplement ce qu’il y avait entre eux. Des sourires échangés en fin de compte avant que les choses ne deviennent beaucoup plus « sérieuses », l’un comme l’autre cherchant finalement à rendre fou l’autre. Bien sûr, il avait eu l’avantage pendant un moment, le temps d’aller à la découverte de ce corps dont désormais, il n’arrivait plus à se passer. Dingue qu’après huit ans à avoir réussi à éviter toute sorte de contact trop physique, à éviter toute implication émotionnelle, il n’avait suffi qu’une discussion, d’un baiser et il était perdu. Et sans nul doute que désormais, il ne pourrait plus s’en passer.
Comme de ce baiser qu’elle vint de lui donner, comme pour le remercier du traitement qu’il venait de lui donner, il se laissa emporter, l’embrassant, fougueusement, laissant leurs langues se mêler dans un ballet de virtuoses, se cherchant, se taquinant, se complétant, pas de domination, juste une certaine osmose en fin de compte. Mais il fallait reprendre sa respiration malgré tout, d’autant, que sa chère et tendre ne restait pas en reste. Notamment en sentant sa main jouer entre le tissu et sa peau au niveau de son bas-ventre, cela le prit bien par surprise pour le coup.
Nul doute que bien qu’étant déjà assez « excité » par tout ce qui avait, le simple fait de sentir sa main, puis sa jambe, qui se frottait de façon un peu trop malicieuse contre ses parties intimes, cela ne faisait qu’éveiller d’avantage sa virilité. Le pantalon commençait vraiment à être de trop pour le coup. Il se retint d’ailleurs de gémir, pour autant, il ne put s’empêcher de venir mordiller légèrement son coup. Douce torture que voilà n’est-ce pas ? Elle allait le rendre dingue, si ce n’était pas déjà fait après tout. Il la voulait, c’était certain, mais il ne voulait pas que cela se passe trop vite en fin de compte.
Mais elle ne l’aidait pas à garder une certaine retenue. Il s’écouterait, ou écouterait la partie un peu trop imbu de lui-même à cet instant, il la ferait sienne de suite, juste pour son bon plaisir. Mais ils n’étaient pas là pour cela, mais pour communiquer, pour exprimer ce trop-plein de sentiments cachés durant toutes ces années. Il fallait faire durer le plaisir, le plus longtemps, il ne voulait tout simplement pas la décevoir. En tout cas, ce qui est certain, c’est que même en ayant plus de cinquante ans, sa libido, avec elle, ne devait pas dépasser les vingt ans, vu à quel point il réagissait. L’effet qu’elle lui faisait, était particulièrement visible, et sensible après tout.
Malgré tout, il ne put se retenir plus longtemps de pousser un léger grognement, d’appréciation suite à ce traitement. Le regard perdu dans le sien, un mélange de désir, de passion, d’amour et de tendresse, le tout mixé dans ce regard légèrement assombri par cette recrudescence de sensations. Il vint délicatement, au premier abord, prendre de nouveau possession de ses lèvres, ne pouvant s’en empêcher, avant de « pousser » ce baiser plus long, l’approfondissant, laissant leurs langues se mêler, tandis que ses propres mains s’activer, notamment sur son propre pantalon qui, après quelques gigotements de sa part, se retrouva également au sol. Mais ne lui demandez pas où, il ne saurait le dire, bien trop concentré sur sa tâche actuelle qui était d’embrasser l’être aimé.
Bien évidemment, il ne pouvait rester les lèvres scotchées aux siennes, il fallait respirer, pour autant, il gardait ses lèvres près des siennes, un court instant, jouant d’ailleurs à attiser cette envie, s’approchant, avant de se reculer, effleurant ses lèvres. Elle était tellement désirable à cet instant. Son regard l’exprimait clairement. Tout ce qu’il n’avait pu exprimer pendant huit ans à vrai dire. Pour autant, il ne s’arrêta pas là dans ses manœuvres, maintenant qu’il était un tant soit peu libre de ses mouvements, se retrouvant simplement en boxer, un boxer légèrement tendu de part une proéminence au niveau du bas ventre, il serait bon, qu’ils soient à égalité non ?
Un sourire malicieux, alors que ses lèvres suivaient le tracé de sa gorge, descendant lentement, retraçant le contour de sa poitrine à nouveau, titillant quelques instants celle-ci avant de descendre d’avantage, ses mains traçant le contour de son corps, touchant sa peau, jusqu’à atteindre ce jean qu’il avait commencé à déboutonner. Relevant quelques instants la tête, ce sourire, non pas pervers, mais malicieux, gourmand, sa tâche commença à être accomplie, lui faisant descendre lentement son propre jean tandis que ses lèvres venaient effleurer la peau de ses cuisses, puis de ses mollets, avant d’envoyer valser ce jean bien trop encombrant à son goût.
Il remonta doucement, faisant subir ce même traitement qu’à l’aller, ses mains étant du voyage avant de l’embrasser tendrement. Ce n’était pas que du sexe, loin de là. Se collant contre elle, leurs peaux quasiment nues l’une contre lui, simplement séparées par une fine barrière de tissu, sa propre « masculinité » se frottant contre sa féminité, en quelque sorte, causant quelques frictions qui ne faisaient qu’attiser d’avantage ce désir de la faire sienne, de la proclamer sienne, d’être enfin unis après toutes ces années. Il jouait avec le feu, il le savait, il était en feu, mais il voulait que ce moment dure et que tous les deux, malgré leurs hésitations, leurs peurs, ils puissent en profiter un maximum et s’y épanouissent. |
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