Une nouvelle fois nous retrouvons notre glandeur favori qui comme à son habitude ces derniers temps était très occupé. Aujourd'hui, l'occupation principale de William était sa tarte au chocolat. En effet, l'ancien agent du FBI était au mess en train de terminer tranquillement son repas. Il avait été de garde pendant la pause déjeuner, ce qui expliquait qu'il mangeait seul dans le réfectoire, quasiment vide. De plus, depuis son arrivée il n'avait pas eu l'occasion de rencontrer beaucoup de monde. William n'avait toujours pas eu la joie de franchir la fameuse et prodigieuse porte des étoiles. Pas de mission en dehors de la planète, jusqu'à lors. Mais, dans les secondes qui suivirent cela allait changer. Le jeune homme venait à peine de terminer sa tarte que les alarmes se déclenchèrent et que les différentes lumières rouges s'activèrent. Tout ce joli spectacle de sons et lumières fut rapidement suivit par la voix de l'opérateur de la porte des étoiles.

«Activation non programmée de la porte des étoiles.»

Will reconnut là la voix du Sergent Harriman qu'il avait rencontré à plusieurs reprises devant le bureau du Général O'Neill. Il alla déposer son plateau à l'endroit adéquat attendant d'en apprendre plus sur cette fameuse activation de l'appareil extraterrestre. Si nouvelles il y avait. En effet, cela n'était pas rare qu'on n'annonçait rien de plus sur les haut-parleurs. Parfois il s'agissait d'une équipe qui était obligée de rentrer plutôt ou une visite impromptue d'un des alliés de la planète bleue. Mais cette fois, toute la base eue des nouvelles du Sergent en charge de la porte des étoiles.

«Une équipe médicale est demandée en salle d'embarquement ainsi qu'un groupe de soldats. Tout le monde doit être équipé pour partir sur PX6-412 dans cinq minutes.»

Le Sergent Sanders faisait partie du groupe de garde du jour. William partit au pas de course vers l'armurerie pour s'équiper. Il prit une nouvelle radio, une veste tactique ainsi qu'un M4, arme de prédilection de la plupart des Marines. Il avait déjà sur lui son couteau et son 9mm. Ce dernier était celui qu'il avait eu à son entrée au FBI, il y tenait beaucoup. L'ancien agent avait obtenu l'autorisation de le conserver et même de l'avoir au sein du SGC. Une fois équipé et paré, il se dirigea vers la salle d'embarquement située au niveau 28. Will était le dernier membre de l'équipe de garde à arriver. Un Caporal, du nom de O'Leary d'après son plastron s'adressa à lui.

«Il ne manque plus que l'équipe médicale.»

A peine eut-il terminé sa phrase que l'équipe arriva, avec à sa tête une petite brune. Personne n'eut le temps de se présenter que le Sergent Harriman depuis son poste d'observation activa les haut-parleurs de la salle d'embarquement.

«SG-17 et SG-22 sont sur PX6-412. SG-17 et SG-22 étaient en exploration quand ils sont tombés sur une troupe de Jaffas. Plusieurs blessés sont à déplorer et les deux équipes sont bloqués. Ce sont les deux hommes postés à la porte des étoiles qui nous ont prévenu. Votre mission est de les sortir de cette situation. Bonne chance !»

Pendant le court briefing, l'anneau s'activa enclenchant chacun des chevrons les uns après les autres. Ce n'était pas la première fois que William voyait la porte s'activer, il avait déjà eu cette occasion lorsque des équipes SG rentraient. A chaque fois il s'était demandé quand il aurait enfin le privilège de la traverser, et maintenant le moment était venu. Ce n'était certes pas dans les meilleures conditions mais il allait devoir s'en accommoder.
Finalement la porte des étoiles s'activa devant ses yeux, l'équipe de sauvetage était prête à partir.

Abbygaëlle était tranquillement dans son bureau en train de réfléchir devant les radios du lieutenant Frimer.  Ce crétin s’était cassé le bras en trois endroits différents. Juste pour impressionner une jeune paysanne d’une planète quelconque… Décidément ces militaires ce n’étaient plus ce que c’étaient ! Ils étaient de plus en plus guidés par leurs hormones ! Elle tapotait son bureau du bout de ses doigts. Une opération chirurgicale était donc de mise, comme si elle avait besoin de ça ? Elle sortit de son bureau pour se balader entre les différents lits de patients, vérifier si tout était en ordre : bref la routine.

Instinctivement elle leva les yeux vers la lanterne rouge un «  activation non programmée » retentit faiblement dans l’infirmerie.  Elle soupira se demandant ce qui se passait encore… Une nouvelle menace de destruction de la terre peut-être ? Quoiqu’il en soit elle restait sur ses gardes, il fallait toujours être prêts dans ce genre de situation sait-on jamais.  Soudain les haut-parleurs de l’infirmerie retentirent de nouveau. Il fallait une équipe médicale dans la salle d’embarquement. L’adrénaline monta en elle.  Elle se dépêcha de rejoindre ses congénères pour donner ses instructions.

«  Dépêchez-vous.  » dit-elle calmement en donnant ses dernières instructions. Elle se tourna alors vers Matthew. C’était elle qui devait partir de l’autre côté de la porte. «  Je te confie le fort Darling. » ajouta-t-elle.

Elle commença alors à courir prenant les en malles de secours qui étaient déjà pré-faite comme d’habitude. Suivie de deux infirmiers, ils se dirigèrent vers l’armurerie. Leur chemin se sépara, elle allant dans le vestiaire des femmes. Elle se dépêcha et se fut avec une efficacité impressionnante qu’elle était prête. Elle avait donc lâché sa célèbre blouse blanche pour sa veste kaki et son gilet pare balle. Abby s’était biensure armé, sait-on jamais. Un 9mm et un P-90. Rien de folichon. Bien qu’elle préférait ne pas à avoir utilisé ses armes, elle était prête à tout.  Après tout elle était là pour soigner non pour tuer.  Elle inspira un grand coup et tira sur son gilet pour ensuite sortir de l’armurerie et se diriger vers la salle de l’embarquement où les attendait une équipe militaire commandée par le Caporal O’Leary. Elle lui jeta un coup d’œil et le salua poliment pour ensuite poser son regard sur la porte des étoiles qui commençait à s’activer. Elle écouta ensuite attentivement les dernières informations de la bouche de Walter.  Elle essayait d’évaluer la situation de l’autre côté de la porte, mais ils n’avaient pas beaucoup de détails. Il fallait voir sur place.  Leur mission les sortir de là ? Sans blague… De préférence elle espérait aussi revenir en vie ! L’adrénaline continuait de monter, mais la concentration était toujours là.

Le caporal prit alors la parole tant dis que la porte s’ouvrait de son bruit caractéristique.

«  Sanders, Blomer et Drener.  Vous passez en dernier et vous trouvez les blessés. Direction Ouest. Le reste vous rester avec moi on va soutenir les équipes pour garder la porte. Des questions ? »

Chacun semblait bien sérieux. Apparemment personne n’avait des questions, il était donc temps d’aller secourir leur compagnon. Abby identifia le dénommé Sanders dont O’Leary avait parlé. Elle connaissait déjà Blomer qui n’était que l’infirmier qu’elle avait apporté avec elle. Ils étaient tous prêts à partir. Armée de ses malles elle était prête à passer la porte. Ils se mirent tous en position et au top, tous partir en courant vers le flot bleu sans siller.
De l’autre côté, les tirs étaient déjà dru, mais il en fallait plus pour arrêter l’équipe de sauvetage.

«  A couvert dans la forêt » cria O’Leary. Ils se dirigèrent tous dans la forêt tandis que l’équipe militaire continuait de tirer. Apparemment la situation était encore plus mauvaise qu’il le leur avait été reporté. Abbygaëlle se saisit de sa radio.

// Ici le Docteur Drener. Nous sommes venus vous secourir, donnez nous votre position. // Ordonna-t-elle alors.

La radio s’activa, un certain Lieutenant Riller leur indiqua leur position. Elle se tourna vers Bromer et Sanders.

«  Bon et bien… Je crois qu’il est temps de partir en petite balade de santé. » lança-t-elle prenant la suite de Sanders.

Le Caporal O'Leary donna quelques ordres avant le départ, malgré le fait que William soit plus haut gradé que O'Leary, possédant le grade de Sergent. Ce dernier haussa simplement des épaules, il n'allait pas en faire tout un fromage, de toute manière la chaîne de commandement ne lui importait que très peu. Pendant que plusieurs membres de l'équipe de sauvetage allait couvrir les alentours de la zone de la porte, l'ancien agent du FBI, un soldat et un médecin seraient envoyés pour secourir les équipes SG.

Le Sergent retira le chargeur de son M4 avant de le réengager dans son fusil. William n'eut pas l'occasion de vraiment apprécier le passage par la porte des étoiles, juste avant de franchir le seuil, le Marine se rappela qu'il était conseiller d'inspirer puisque le réflexe une fois de l'autre côté était d'expirer. L'équipe arriva instantanément sur la planète. Will ne put se permettre le luxe de profiter de la vue de la nouvelle planète. En effet, une troupe de Jaffas ouvrit le feu. Il courut en direction de la foret, en tirant vers les forces ennemis et en prenant soin de vérifier que la jeune docteur était toujours à ses côtés. Sans elle, personne ne pourrait correctement soigner les blessés.

Le Docteur passa une communication afin de déterminer précisément la position des équipes. La réponse fut immédiate. William mémorisa les indications du Lieutenant, heureusement il avait un bon sens de l'orientation. Il s'adressa en réponse à la jeune Docteur.

«Rien de mieux qu'une petite balade en foret poursuit par une horde de Jaffa pour terminer la journée...»

William prit donc la tête du groupe, arme prête à faire feu si nécessaire. Le soldat Bromer fermait la marche, de cette manière le docteur était en sécurité. Bien que le jeune homme se doutait qu'elle n'avait pas vraiment besoin de protections. C'était l'impression qu'elle lui donna. Les équipes SG étaient à quelques minutes de marche, le petit groupe pressa le pas, les bruits des combats proches de la porte s'éloignant.

«Excusez-moi mademoiselle, d'habitude je laisse passer les dames d'abord, mais vous comprenez que dans la situation actuelle, je ne peux pas exécuter ce souhait. Au fait, vous êtes drôlement bien armées pour un médecin.»

En effet, le docteur Drener, d'après son appel radio, possédait un P-90 et un M4 qui étaient deux armes d'assauts. Même lui ne possédait qu'une arme d'assaut et une arme de secours.
William gardait un œil sur les alentours, faisant attention à tout mouvement suspect.

«Ce n'est pas le meilleur moment, mais je ne crois pas qu'on est eu le plaisir d'être présentés. Agen...heu... Sergent William Sanders.»

Décidément, l'ancien agent avait du mal à se détacher de cette veille habitude prise au sien du FBI. Alors que le soleil commençait à décliner, le petit groupe sortit de la foret. Ils étaient en hauteur et un petit chemin permettait de descendre en contre-bas. En bas, on pouvait apercevoir les Jaffas. Il fit signe à ses deux compagnons de s'allonger. William demanda ensuite les jumelles du soldat Blomer pour observer ce qui se passait.

Les équipes SG étaient situées sur une petite colline au centre de la cuvette que formait le paysage alentour. Cette colline présentait plusieurs ruines anciennes d'un vieux bâtiment, où se cachaient les membres de l'équipe d'exploration. Le commandant du groupe était malin, c'étaient une position idéale pour défendre un point. Ils étaient en hauteur et bénéficiaient des ruines pour se défendre. William jeta ensuite un coup d’œil aux troupes des Jaffas. Il en compta au total une quinzaine qui se regroupaient au sud de la position des équipes SG pour mener un nouvel assaut. Le Sergent prit immédiatement sa radio.

«Ici Sanders pour Syra Golf 17 et Syra Golf 22. Nous sommes en lisière de la foret en hauteur au sud de votre position. Les Jaffas se regroupent en bas de votre colline, au sud. Ils font bientôt lancer un assaut. Quelle est votre situation ? A vous.»

Quelques instants après avoir expliqué la situation aux équipes, le Lieutenant Riller répondit.

«Nous n'avons presque plus de munitions, il y a un mort et deux blessés dont un grave. Nous ne tiendrons pas à ce nouvel assaut.»

«Reçu lieutenant, nous allons vous tirer d'affaires. Tenez bon.»

William enclencha tous ses neurones. Il fit les comptes. Quatre personnes étaient aptes à se battre en bas, et trois ici. Cela ferait un rapport de un contre deux pour les terriens. Mais, il avait l'avantage des positions, aussi bien pour les équipes SG que pour l'équipe de sauvetage. Sans compte l'effet de surprise que possédait cette dernière. Blomer possédait d'ailleurs un fusil de précision. Ils étaient positionner derrière les Jaffas ce qui offrait une position idéale pour un tireur isolé. William s'adressa à la jolie docteur.

«Vous sauriez manier un fusil de précision ? Comme ça, vous pouvez échanger vos armes avec le soldat Blomer et prendre position ici pendant que lui et moi descendons.»

Cela permettrait à la jeune femme de les aider tout en restant plus ou moins à l'abri. Les hommes avaient besoin d'elle et si elle était touchée pendant le sauvetage, cela n'allait pas être l'idéal pour s'occuper des soldats. William s'attendait à un refus de la jeune homme.

Même si c’était pour secourir une équipe SG, Abbygaëlle était heureuse de voir le ciel. Lorsqu’elle se retrouva de l’autre côté de la porte elle prit une grande inspiration. Ce n’était pas son premier voyage, mais c’était toujours impressionnant et perturbant de passer la porte. De l’autre côté se trouvait une petit plaine où en plus milieu s’édifiait la porte des étoiles, quant aux alentours tout n’était que forêt. Le temps n’était pas au beau fixe, un vent violent soufflait et le ciel se teintait d’une couleur noir qui n’était pas des plus rassurants. La Doctoresse n’eut cependant pas le loisir d’observer la nature opérait, il fallait déjà se mettre à couvert.

Elle suivit les deux soldats qui devaient l’emmener aux blessés sans broncher. Dans ce genre de moment elle n’était pas chiante, elle s’appliquait à suivre la troupe pour éviter que quelqu’un ne soit blessé par sa faute. Elle montrait une efficacité et une détermination redoutable, en même temps lorsqu’on faisait ce métier on était un peu obligé… Une fois à l’abri la jeune femme décida qu’il était temps de contacter l’équipe qu’ils étaient venus secourir pour connaître leur position. Le Lieutenant Riller lui répondit : direction nord. Elle ne put s’empêcher de lâcher une petite plaisanterie, pour se détendre. Le sergent qui l’accompagnait, Sanders si sa mémoire était bonne, poursuivit dans son sens ce qui lui valut un demi-sourire de la doc avant qu’il ne prenne les devants pour se diriger vers l’équipe en détresse.

Elle était bien entourée quand elle y pensait. Il fallait dire qu’avec sa balise et son sac de secours sur le dos elle n’était pas réellement prête en cas d’attaque… Elle devrait alors lâcher la valise et prendre son P-90 qui pendouiller négligemment sur son flanc. Au elle le tenait bien un peu, mais niveau précision et recul de l’arme ça ne lui permettait pas de riposter comme elle savait si bien le faire avec ou sans arme. Ils commencèrent une petite course contre la montre : il fallait se dépêcher avant que les jaffas ne trouvent leur blessé, mais aussi avant qu’ils ne perdent la porte de étoile.

Ses sens étaient en alerte lors de leur progression, elle porta alors son attention au sergent qui lui adressait la parole. Il l’avait appelé Mademoiselle c’était un bon début ! Elle détestait qu’on l’appelle Madame. Quoiqu’il en soit il tentait apparemment de la mettre à l’aise et ça marchait. Rien de mieux que des petits boutades pour motiver ses troupes.

« Ne vous inquiétez pas Sergent, je ne vais pas m’en formaliser pour une fois ! Mais si vous y tenez temps je passerai la porte des étoiles avant vous ça vous convient ? » Demanda-t-elle avec son ironie habituelle. Ce n'était pas méchant, c’était juste Abby et elle espérait que le militaire allait le comprendre.

En effet ils n’avaient pas eu le loisir d’être présenté l’un à l’autre. Etrangement faire preuve d’autant de banalité dans une situation comme celle-là plaisait à la doctoresse.

« Docteur Abbygaëlle Drener, je vous aurais bien dis heureuse de vous rencontrer, mais vous comprendrez que vu la situation ça attendra ? » lâcha-t-elle toujours avec le même cynisme, mais cette fois-ci accompagnait de l’ombre d’un sourire. Elle avait bien remarqué qu’il avait commencé par dire «  agent », mais ce n’était pas vraiment le moment de lui demander pourquoi.

Alors que le soleil commençait à décliner sous les nuages sombres, la fine équipe était enfin sortit de la forêt et se trouvaient à présent au sommet d’une sorte de colline. Au premier signe de Sanders, la jeune femme se baissa et lâchant sa balise un peu plus loin elle s’avança, son P-90 entre le main. En bas se trouvait quelques jaffas. Les deux officiers s’échangèrent les jumelles pour voir avec plus de précision la suite des évènements si ils descendaient plus bas. A ce que la doc avait compris les équipes se cachaient dans les bâtiments en ruine qui s’élevaient devant eux un peu plus loin… Le problème était ces jaffas qui patrouillaient. Elle écouta d’une oreille attentive la conversation entre Sanders et les deux équipes SG. Apparemment il fallait agir et vite. Tout cela n’allait pas être facile.


La doc aurait bien aimé savoir ce que voulait dire le lieutenant par «  blessés graves », mais pour l’instant le plus important était de les sortir de là. Elle se tourna vers Sanders, le regard interrogatif, après tout c’était lui qui dirigeait la mission elle n’était que là pour faire le côté pratique. Sa question la surprise. Elle fronça les sourcils et finit par comprendre où il venait en venir.

« Et bien écoutez en va faire avec ça devrait aller. » dit-elle en échangeant son P-90 et ses munitions avec Blomer. «  De toute façon je crois qu’on à pas le choix ? » dit-elle en observant le fusil qu’elle connaissait déjà. Elle n’était pas la plus forte en tir de précision, mais elle se débrouillait c’était déjà ça.

«  Vous avez un plan précis ? » demanda-t-elle à Sanders.  « Ou vous êtes du genre on tire dans le tas et on réfléchit après ? »

Ce n’était pas méchant encore une fois, c’était juste une question… après tout autant savoir à qui elle avait affaire !

La jeune médecin se présenta suite aux paroles de William. Abbygaëlle, c'était joli. Il n'avait jamais rencontré quelqu'un possédant ce prénom. Le Sergent avait d'ailleurs sourit à sa remarque, celle qu'elle aurait été enchantée dans d'autres conditions. Il espérait que les conditions allaient bientôt évoluer, pour s'arranger. La jeune femme expliqua qu'elle allait se débrouiller comme elle le pouvait d'en haut. L'ancien agent du FBI ne put s'empêcher de dire.

«On a toujours le choix. La plupart du temps, seule une issue nous semble convenable.»

Mais qu'est ce qu'il racontait ? Ce n'était pas vraiment le moment de faire de la pseudo-philosophie. Abbygaëlle et le soldat Blomer échangèrent donc leur arme et leurs munitions. Au moins, leur docteur serait en sécurité le temps des combats. Elle s'inquiéta d'ailleurs au sujet d'un plan d'attaque.

«Malheureusement, nous ne pourrons éviter des échanges de tirs. Je le crains. Mais, j'ai tout de même un plan.»

Ce n'était pas le genre de William de foncer dans le tas sans réfléchir ou encore de tirer et de poser les questions après. Il avait réfléchit à un petit plan d'attaque. Le jeune homme l'expliqua à ses camarades de sauvetage.

«Les Jaffas sont en train de prendre position pour attaquer les positions de SG-17 et SG-22. Blomer et moi-même allons descendre, nous serons derrière les troupes ennemis. Vous, Mademoiselle Drener, vous attendez ici. Je ne suis pas fou pour tenter une attaque de front à deux contre quinze, malgré le soutien d'un tireur isolé, en l'occurrence vous Docteur. Nous allons attendre que les Jaffas lancent l'assaut sur les équpes SG, pour les prendre à revers. J'espère que pendant quelques secondes ils seront déstabilisés par notre attaque. Ils seront prit entre les tirs des équipes SG et de nous trois. Vous n'aurez qu'à attendre le début des combats pour ouvrir le feu.»

La dernière phrase, il l'avait prononcée en regardant Abbygaëlle. Ce n'était peut être pas le plan idéal mais il espérait que cela suffirait. En l'ayant expliqué à voix haute, cela ne paraissait peut être pas être une si mauvaise idée. L'effet de surprise était leur plus grand avantage, cette possibilité de les prendre à revers sans qu'ils s'en rendent compte était l'atout du groupe de sauvetage. William passa une communication au Lieutenant pour lui expliquer son plan. Ce dernier lui répondit après quelques instants.

«J'espère que votre plan fonctionnera Sanders, sinon nous sommes tous morts là haut. Nous nous tenons prêts. Bonne chance.»

Le combat qui allait suivre était très risqué. Bon, ce n'était pas comme si aucun combat n'était risqué, mais ils étaient en infériorité numérique, les premières secondes du combat allaient être cruciales. Le Sergent espérait fortement que les Jaffas allaient être déstabilisés quelques instants, instants suffisant pour faire pencher la balance en leur faveur. Cela faisait beaucoup de "si" mais l'ancien agent du FBI n'avait pas le temps de mettre en place un nouveau plan et encore moins d'y réfléchir.

Il se tourna vers leur médecin, pour voir sa réaction. Si les choses tournaient mal, la jeune femme n'aurait qu'un fusil de précision pour se défendre et son 9mm. Ce n'était pas vraiment l'idéal, le fusil ne saurait pas très efficace en combat rapproché. William mit la main à son holster d'où il retira son propre 9mm.

«Tenez au cas où, je vous le confit. C'est une sorte de porte-bonheur pour moi, vous me le rendrez plus tard.»

Will fit signe à Blomer de se mettre en marche pour descendre la colline le plus discrètement possible. Juste avant d'être hors de portée de la jeune femme, il lâcha.

«Et Docteur, évitez de me coller une balle dans les fesses. J'y tiens !»

Il n'était pas certain que la jeune femme apprécierait la blague, mais au moins cela avait pour finalité de le décontracter lui ainsi que Blomer qui esquissa un sourire.

L'ancien agent du FBI descendit discrètement aux côtés du soldat Blomer. Les deux hommes parvinrent rapidement en bas de la colline. Ils se placèrent à une distance raisonnable des Jaffas, assez proche pour faire feu et assez loin pour ne pas se faire remarquer. Le juste milieu en somme. Maintenant, ils n'avaient plus qu'à patienter. Plusieurs minutes s'écoulèrent dans l'attente, minutes qui semblèrent des heures aux deux hommes.. William détestait l'attente, mais ses années au sein du FBI l'avait un peu habitué à patienter, bien que ce ne soit toujours pas son fort dans certaine situation. Il fallait être patient pour les interrogatoires, patient pour les enquêtes. Heureusement, William loupait rarement des détails ce qui lui avait permis plusieurs fois d’accélérer les choses.

Puis finalement, les Jaffas se lancèrent à l'assaut de la petite colline où étaient réfugiées les équipes SG. Will et Blomer sortirent de leur cachette en ouvrant le feu sur les troupes Jaffas qui progressaient sur la colline. Le combat venait de commencer.

William sortit de sa cachette accompagné de prêt par son équipier pour cette mission de sauvetage. Ils tirèrent plusieurs rafales en direction des Jaffas qui prenaient la colline d'assaut. En même temps que les deux militaires dévoilaient leur position, les équipes SG firent également feu sur les Jaffas qui tentaient de prendre leurs positions.

Comme l'ancien agent du FBI l'avait espéré, les Jaffas furent déstabilisés quelques instants. Leurs ennemis n'étaient pas tellement surprit par la riposte des équipes SG, mais ils ne s'attendaient pas à se faire prendre à revers. Ils étaient totalement à découvert. Alors qu'ils étaient désorganisés, William parvint à éliminer deux Jaffas. Plusieurs autres tombèrent sous le feu des équipes SG. Mais rapidement, les soldats ennemis reprirent les choses en main. Une poignée de l'arrière garde se retourna pour ouvrir le feu sur les deux militaires qui les avaient prit à revers.

Le Sergent plongea à l'abri derrière une pierre. Alors qu'il se mettait à couvert, un tir de lance Jaffa vint frôler son avant bras gauche. Cette sensation n'était pas agréable, il était brûlé sur une petite zone de l'avant bras. Rien de méchant. Plusieurs tirs vinrent percuter sa cachette. Il ne pouvait pas sortir la tête sous peine de se faire instantanément descendre. William en profita pour changer le chargeur de son M4. Il fouilla dans une des poches de son gilet tactique, il prit un rouleau de bandages et entoura sa blessure. Cela suffirait en attendant. Il entendit Blomer crier :

«Couvrez-moi Sergent, je vais les distraire !»

A peine avait-il terminé cette phrase, que le soldat sortit de sa propre cachette. Les tirs sur la position de l'ancien agent du FBI était moins important. Il sortit tant bien que mal pour tirer sur les troupes ennemis. Alors que Blomer était engagé dans une foule course poursuite pour se mettre à l'abri, un tir de lance Jaffa le toucha de plein fouet sur le flanc droit. William abattit le Jaffa à l'origine du tir. Quelques secondes après, les derniers Jaffas étaient éliminés. Le Sergent ignorait s'il y avait des blessés du côté des équipes d'exploration qui étaient prises au piège, mais il se précipita vers Blomer qui gémissait. William prit sa radio pour contacter leur tireuse isolée.

«Docteur, la voie est libre. Faites vite, Blomer est touché, il a besoin d'aide.»

L’intéressé gémit doucement.

«De quoi... ça à...l'air ?»

L'ancien agent du FBI n'était pas médecin, mais il n'était pas nécessaire d'en être un pour s'apercevoir que la blessure était grave, très grave. Il tenta de le rassurer.

«Je suis certain que vous avez connu pire. Le médecin arrive tenez bon.»
«Non... je me rappelle pas... d'une situation... com...me celle-ci»

Le soldat tenta de se redresser pour observer sa blessure, mais William le maintient doucement dans sa position sur le dos.

«Restez tranquille.»

L'ancien agent du FBI craignait que le temps que Abbygaëlle arrive qu'il soit trop tard...

Le combat n’était pas équilibré c’était un fait. En même temps les jaffas étaient beaucoup plus nombreux que les tauris. Abby craignait qu’il n’y ait que trop de blessé, voir pire que leur plan échoue… Elle serait alors la seule survivante de ce massacre du haut de sa colline et cela n’était pas acceptable pour la doctoresse. Leur ennemi avait beau être plus nombreux, ils avaient réussi à jouer de leur effet de surprise. En effet les jaffas étaient déboussolés par la prise en revers faite par William et Blomer. Quant à elle dès que ses deux coéquipiers avaient commencé à ouvrir le feu elle en avait fait de même. Ses mains étaient légèrement tremblante au début, mais elle souffla un bon coup et reprit tout le sang-froid dont elle savait faire preuve. Elle tira sur plusieurs jaffas, du mieux quelle put. Elle ne réussissait peut-être pas à les blesser, mais au moins elle les faisait se replier et se mettre à l’abri. Sanders avait eu une bonne idée en mettant un tireur isolé.

Les jaffas étaient donc pris entre deux feu, plus le sien. La situation devait être des plus chaotiques en bas, mais elle faisait confiance à ses collègues pour prendre le dessus sur la situation. Mais la situation changea quand leurs ennemis commencèrent à comprendre ce qui leur arrivait. L’arrière garde se retournait alors vers Blomer et Sander.  Abby tenta tant bien que mal de tirer dans le tas, elle réussit surement à en toucher un ou deux tout au plus. Les deux militaires c’était mis à couvert tandis qu’elle continuait de tirer sur les assaillants. Il ne fallait pas qu’elle utilise toutes ses minutions car le retour allait surement être délicat.  

La situation agaçait Drener. Elle avait l’impression de ne rien contrôler, d’être comme une spectatrice qui n’avait pas un mot à dire sur l’histoire. C’était des plus déplaisants. Elle faisait de son mieux pour les seconder, mais les jaffas étaient nombreux bien que leur nombre était fortement diminué. C’est alors qu’elle cru voir à travers son viseur Bomer jouant les héros. Quel imbécile ! La bataille allait presque être terminée ! Le militaire se prit alors un coup de lance jaffa. La doc retient sa respiration… Elle espérait qu’il tiendrait le coup le temps qu’ils éliminent les derniers jaffas et qu’elle descende lui porter secours. Quelques secondes plus tard l’ennemi fut neutraliser et elle reçut un appel radio de Sanders qui lui demandait de descendre au plus vite.

L’adrénaline monta en elle. Elle n’avait pas rêvé Blomer s’était bien fait tirer dessus. Elle se releva tenant toujours son arme entre les mains et se précipita vers son sac de secours qu’elle mit rapidement sur son dos avant de courir à la rencontre des deux militaires dévalant la colline, prenant tout de même bien soin de ne pas s’exploser les chevilles dans sa précipitation. Abbygaëlle fut rapidement en bas et continua sa course pour arriver enfin à la hauteur des deux militaires. Elle s’accroupit et observa avec attention les blessures de Blomer.

«  Alors Sergent on a voulu jouer aux héros ? »demanda-t-elle tentant de le détendre et surtout de voir si il était toujours conscient. Sa blessure était grave, toute la partie droite de son flanc était brulé par le coup porté de la lance. Il saignait abondamment et Abby n’était pas sure de réussir à le sauver. Elle enfila rapidement ses gants en plastique et appuya avec une compresse sur la blessure pour limiter le saignement. Alors qu’elle ouvrait son sac pour prendre des bandages pour arrêter le saignement elle annonça.

«  Sanders ? Contactez les équipes SG pour savoir s’ils n’ont pas de blessé. Si c’est le cas on se tire de là rapidos. »

Elle se tourna ensuite vers Blomer toujours appuyant sur sa blessure ce qui le faisait grimaçait et gémir de douleur. Abby savait bien que c’était douloureux, mais il fallait souffrir pour rester en vie et la sentir encore. Elle tentait de se montrer rassurante, bien que sa blessure n’annonçait rien de bon.

«  Bon je vous préviens ça va faire mal. Mais c’est pour limiter la perte de sang. Ne vous inquiétez pas Blomer ça va aller. »
 
Elle prit ensuite une solution d’alcool et en versa une petit dose sur la blessure ce qui valut un cri de douleur de la part du sergent qui la traita avec un langage plus ou moins fleuri. Elle continuait tout de même à appuyer sur la blessure, ne se laissant pas démonter par les insultes qui fusaient : au moins cela signifiait qu’il était en vie !

William était toujours au côté du soldat Blomer qui était mal en point. Heureusement, notre chère doctoresse qui avait fait office de tireuse d'élite le temps du combat arriva rapidement. A peine était-elle arrivée que tout son matériel était déjà prêt à être utiliser. Abbygaëlle posa une question au blessé à laquelle ce dernier donna une réponse incompréhensible tellement il était faible. La petite brune se tourna ensuite vers l'ancien agent du FBI pour qu'il aille aux nouvelles des deux équipes d'exploration qui étaient prises au piège jusqu'à l'intervention des équipes de secours.

«Je ne pense pas que ce soit la peine de les contacter.»

En effet, dernière eux, les hommes étaient sortit des ruines une fois le combat finit. Un officier avançait dans leur direction. William se leva et s'éloigna du blessé de la jeune femme pour que cette dernière puisse s'occuper de Blomer dans les meilleures conditions.
Il s'approcha du militaire qui descendait le flanc de la colline.

«Lieutenant Riller je suppose?»
«C'est exact. On vous doit une fière chandelle Sanders.»
«Oui. Enfin, on est pas encore rentrer à la base. Quel est l'état de vos hommes ?»

Le visage du Lieutenant s'assombrit lorsqu'il commença à répondre à la question qu'avait posé l'ancien agent du FBI.

«Nous avons deux morts. L'un est mort au cours de la première embuscade et le second des suites de ses blessures. Nous avons également un blessé léger, il s'est cassé la cheville.»

Riller désigna le haut de la colline où un homme était maintenu par une jeune militaire qui l'aidait à avancer. Derrière eux, le soleil était presque couché, la nuit n'allait pas tarder à tomber.

«Désolé pour vos hommes Lieutenant.»

Ce dernier hocha simplement de la tête en signe de remerciement avant de s'adresser une nouvelle fois à William. Il fit un mouvement de la tête en direction du soldat Blomer qui venait de lâcher un cris.

«Il va s'en sortir ?»

L'ancien agent du FBI resta muet. Il n'était pas médecin, et il ne préférait pas donner de faux espoirs. Bien que William était convaincu que Abbygaëlle allait faire le maximum pour sauver la vie du soldat. La première impression que lui donnait la jeune femme était qu'il s'agissait d'une personne qui ne lâchait pas l'affaire. Le Sergent s'éloigna du Lieutenant pour aller informer la doctoresse.
William attendit le meilleur moment pour ne pas la déranger avant de l'informer.

«Les équipes ont perdu deux hommes. Un autre s'est juste casser la cheville.»

Il marqua une pause avant de lui demander, en parlant de Blomer.

«Comment va t-il ?»

Il observa la blessure du soldat pour essayer de déterminer l'état du blessé. Mais, n'étant pas médecin, il n'aurait pu déterminer les chances du jeune homme. Alors que William attendait la réponse de Abbygaëlle, une communication radio se répercuta dans toutes les radios allumées.

«Ici le Caporal O'Leary.... nous... sommes contraints d’abandonner... la porte des étoiles. Nous retournons au SGC... Trop d'ennemis... Ne pouvons pas tenir la positi....»

Au cours de la communication radio, de nombreux tirs se firent entendre, rendant le message compliqué à comprendre. Le groupe de sauvetage était dorénavant prit au piège, la porte des étoiles sous le contrôle des Jaffas.

Malheureusement le soldat était faible... Il savait a peine parler ce qui n'était pas très bon pour son état cérébral... Le cerveau était sûrement moins irrigué et donc ses paroles étaient incompréhensibles, il marchait au ralenti. Ce n'était vraiment pas bon. Drener tentait de faire son possible pour les maintenir en vie. Il fallait stopper l’hémorragie dans un premier temps et surtout le maintenir éveillé.

Elle demanda également au sergent d'aller demander si il n'y avait pas de blesser de l'autre côté des hommes. Elle leva alors les yeux lorsqu'il termina sa phrase. Les hommes arrivaient, descendant doucement des ruines. Un officier s'avança tandis que la doctoresse tentait encore et toujours de garder en vie Blomer ce qui n'était pas une mince affaire.

«  Allez Blomer on s'accroche. On rentre bientôt à la maison alors rester éveiller mon vieux. » dit-elle en serrant les dents. Elle était inquiète, elle sentait la situation lui échapper et elle n'aimait pas ça, pire elle détestait ça. Elle entendit rapidement la conversation des deux autres hommes. Pas de blessés grave.. Bien qu'il eut un mort. Mais elle ne devait pas s'arrêter à ça, ils devaient déguerpir d'ici et le plus rapidement possible. Ils n'avaient plus le temps de taper la discut.  Sanders vient alors doucement vers elle alors qu'elle administrait à Blomer un sédatif contre le douleur...  Elle releva les yeux vers lui, son regard avec changé, il était plus sombre et elle était tendue. Elle acquiesça de la tête lorsqu'il confirma ce qu'elle avait cru entendre. Et c'est lorsqu'il lui demanda comment il allait son cœur rata un mouvement. Elle posa une main sur le front brulant du militaire.
" Il est en très mauvais état... Il faut faire vite. "dit-elle d'une voix froide. Elle mettait toujours de la distance entre elle et les événements lorsqu'elle avait peur d'être submergé par les émotions... ça lui avait toujours réussi. Elle se releva pour demander à un des officiers de s'avancer. Il devait l'aider à le porter. Elle sortit du dos de son sac une sorte de brancard dépliant et l'installa à terre. Soudain ils furent interrompu par une conversation radio. Elle leva son regard vers Sanders, elle était inquiète... Ils venaient de perdre la porte des étoiles..

« Bon sang c'est pas vrai... » murmura-t-elle pour elle même... L'adrénaline ne la quittait plus... Elle se tourna alors vers l'officier.

« Maintenez bien les chevilles. A mon signal vous le soulevez délicatement et vous le mettez sur le brancard. A trois. Un, deux trois. » Ils le soulevèrent d'un seul homme, Abby faisant attention à la nuque de Blomer qui gémi de douleur suite à son transport... au moins il était assez en vie pour sentir la douleur. Alors qu'elle le sanglait au brancard  elle se tourna vers Sanders.

«  Vous avez encore l'un de vos supers plans ? Il ne nous faut pas rester ici... Ils savent qu'on est là les trouve ont sûrement prévenu les autres.  Il faut qu'on trouve une autre cachette dans la forêt et surtout qu'on trouve une solution pour quitter cette fichue planète... » ajouta-t-elle.

Elle reposa alors les yeux sur Blomer qui était a l'article de la mort.

« Et il faut se dépêcher si on veut qu'il ait une chance de s'en sortir.... »

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