Les Rois du Désert [ Mission : Tyler, Cerise, Wiwi et Liam ]

Dernière édition par Cerise Mercier le Lun 21 Oct 2013, 19:58, édité 1 fois

Les Rois du Désert
♥ Feat:Tyler, Liam et Wiwi ♥

Cerise regardait Liam qui avait l'air si sur de lui, oui, elle se disait que c'était vraiment un homme brave et courageux. Il lui serra l'épaule un instant et elle posa sa main sur la sienne en lui rendant son regard, tentant de sourire un peu.

En le voyant s'approcher de la plume, un frisson la parcourue et elle leva les yeux au ciel en tentant de ne pas repenser a tout ce qu'elle avait vu, surtout la fin, avec Miles. Leur histoire était compliqué, c'était comme une drogue et personne ne pourrait la comprendre si ?
Elle déglutit en tentant de penser a autre chose, et elle se remit encore une fois a traduire les glyphe au mur, pour se détendre et c'est là qu'il vit... enfin qu'elle crus voir mais tout allait vite, quelques secondes peut être ? Et un mini-film sur le mur. Elle comprit que c'était les souvenir de Liam et vu les images glauques se dit que sa vie avait dut être dure. Oui, leurs vies n'avait rien en commun, se dit-elle, elle son plus gros soucis était de savoir ou elle en était avec Miles, s'ils étaient ensembles ou si c'était purement sexuel. Ou iraient-ils ? Comment... Sa bouche se mit a former un O , et ses yeux s’écarquillèrent. Elle venait de voir ce qu'il avait vu non ? Alors lui... lui aussi ?!
Son sang se glaça dans ses veines et elle ferma les yeux en tentant de déglutir. Il avait dit que ça ne fessait qu'une seconde qu'elle avait touché la plume... il était sérieux ? Ou avait-il dis ça juste pour évité d'abordé le sujet ? Elle le voyait mal dire : « Ah bien Cerise vous vous tapez le colonel. Bravo !! Non mais vous êtes sérieuse ? »

-" Hein ? Euh... oui, ça a … marché..."

Le regard hagard Cerise était... perdue, regardant Liam comme si c'était un extraterrestre. Savait-il?ou non ? Le cachait-il ? Elle déglutit encore en le regardant dans les yeux cherchant des réponses. Elle le suivit du regard alors qu'il avançait vers la porte enfin ouverte ouvrant la bouche pour parler mais incapable de prononcer un mot. Ce n'était pas le moment, pas le lieux et en même temps ça la perturbait énormément.

-" Je... Je ne m’éloigne ...as"
Sa voix s’étrangla au fond de sa gorge, elle avait du mal a parler et ça s'entendit bien sur.
Elle se dit qu'elle serait vite fixé non ? Si Liam le savait il le dirais, ou ferait une allusion, bref, quelque chose, un signe, pour le lui faire comprendre non ?

Cerise tenta de se reprendre, mais ça se voyait qu'elle était perturbée et inquiète. Elle suivit Liam et resta sagement derrière lui, après tout on ne savait pas ou on allait, mais a voir les armes rangées contre les murs, c'était peut être une armurerie, ou plus : le tombeau peut être ? Mais pour être fixé, il fallait... avancer.

Cerise se demandait comment aller les autres. S'ils étaient encore en haut, et les cherchaient ou s'ils étaient eux aussi ici, quelques part, mais elle espérait qu'ils aillent bien.

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Le Docteur Mercier avait l'air....perturbé ? On peut dire ça comme ça en fin de compte, même s'il ne savait pas pourquoi. Est-ce qu'elle avait "vu" quelque chose durant le moment où il avait touché la plume ? Si c'était le cas, visiblement, cela l'avait touchée, mais il ne ferait pas d'allusions à sa vie, ce qui était passé, était passé, on ne reviendrait pas là-dessus. Et puis s'il restait ancré dans le passé, cela me rongerait de l'intérieur, déjà qu'il n'était pas vraiment l'homme le plus aimable, sympathique et sociable du monde, alors si en plus on en rajoutait une couche. Non, ou alors, c'était à propos d'autre chose qu'elle était perturbée, il ne saurait dire, il faudrait peut-être crever l'abcès vous me direz, cela serait utile dans tous les cas. Mais il se voyait mal commencer la conversation, surtout que tout ceci avait été assez....personnel en fin de compte.

Enfin pour le moment, on était arrivé dans une sorte d'armurerie, du moins c'est ce qui laissait à penser. Des lances jaffas dans des râteliers d'armes, des zats, il y avait également une sorte de grande étagère avant ce qui semblait être des rouleaux, des papyrus, ou quelque chose approchant, dans des tubes, des plans peut-être ? Va savoir, mais s'il y avait des armes, il y avait peut-être des sécurités aux alentours, il valait mieux ne pas trop ou toucher directement, tant qu'on ne savait rien sur l'endroit, s'il était piégé ou non. Il se contentait d'observer, essayant de savoir également s'il y avait une autre sortie, et si celle-ci pouvait s'ouvrir en fin de compte. Mais, il aimerait quand même que le Docteur Mercier se concentre sur la mission. Bien, on dirait qu'on avait pas vraiment le choix on dirait.

"Détendez vous Docteur. Je ne parlerais pas de ce qui a pu être vu ou non."

Après tout ce n'était pas ses affaires. Certes, il avait dis que cela n'avait duré qu'une fraction de secondes, ce qui était vrai en fin de compte, certes, on n'avait rien vu, enfin il faisait comme s'il n'avait rien vu surtout, cela ne le concernait en rien. Après tout une civile et un militaire, rien ne les empêchait d'être ensembles à ce qu'on sache. C'était certainement cela qui la gênait, le fait qu'il sache. Mais ce n'était pas comme s'il allait le crier sur tous les toits de toute manière. Il n'allait faire qu'une seule remarque à vrai dire là-dessus.

"Mais....Quaritch est un vrai salopard."

Après tout, il avait bien remarqué comment le Colonel l'avait traité en mission, et maintenant sachant tout ceci, on trouvait cela dérangeant. Enfin, fin de l'histoire, de la petite aparté du moment, il avait dit ce qu'il avait à dire, pas besoin d'en rajouter une autre couche. Bien pour le moment, il repartit à l'exploration de la zone, cherchant un quelconque déclencheur en cas d'alarme ou de piège, mais visiblement ce n'était pas le cas on dirait. Une arme, quelque chose en tout cas, trainait en plein milieu de cette armurerie, sur un socle, il s'approcha, essayant de savoir de quoi il pouvait bien s'agir. On devait bien y avoir des plans dans les parages ou des schémas non ? Vraiment, pour des scientifiques en armement ce serait le paradis mais comme aucun des deux n'était des spécialistes là-dedans.

"On dirait qu'on a trouvé de quoi faire extasier nos spécialistes en armement en tout cas."

Il y avait bien une porte par la suite vous me direz, au fond, mais va savoir où cela allait les mener, il faudrait déjà faire le tour des environs, savoir ce qu'il en était, et ce qu'on pouvait emporter de suite. Si on pouvait dégoter quelques schémas expliquant comment fabriquer quelques boucliers ou autres armes, c'était toujours bon à prendre avant de s'enfoncer plus loin dans ce tombeau.

Les Rois du Désert
♥ Feat:Tyler, Liam et Wiwi ♥

Cerise écouta Liam. Se detendre ? Oh s'il savait... Elle se demanda s'il savait mais ce qu'il disait tendait à dire non. Elle respira mieux, libéré d'un poids. Ils avançaient et Cerise se concentra sur des rouleaux de papyrus qui lui tendaient les bras. Paappyyyrrrrrrruuussssss , disait son esprit oowwwiiiIIIiii<3. Elle était tellement absorbé par sa contemplation que ses yeux brillaient de milles feu en imaginant les milles et un secret ici présent qui n'attendait qu'elle, qu'elle écouta entendit distraitement Liam recommencer a parle. " Mais..." Oui, mais il y avait toujours quelques choses de toute façon qui l’empêchait de s'adonner a son activité favorite, lire et traduire des documents ainsi.. ces militaires étaient quand même bien pénible. Elle allait répliquer qu'elle devait y jeter un œil quand Il traita Miles de salopard et son sang se figeât. Elle resta un instant interdite, les yeux grands ouvert tout comme sa bouche, cherchant que dire, que faire avant que les larmes montent à ses yeux.
Elle manqua de s’étouffer en avalant de travers et finit par fermer les yeux espérant que ce soit un cauchemar, mais non, il n'en était rien.

-"Hh... Vous... vous avez vu ?"
Sa voix finit en un espèce de murmure couinant tellement sa gorge était nouée. Les larmes lui montèrent aux yeux et elle se mit a trembler avant de se laisser aller à genoux par terre.
Alors voilà, c'était finit. Liam le savait, il finirait par le dire a Catlin, et de fil en aiguilles tout le monde saurait. Caitlin ne lui parlerais plus jamais, ses collègues la regarderait bizarrement et elle passerait pour la catin de service, ce qu'elle n'était pas.

-"Oh non... non Liam, s'il vous plaît ne .. ne dites rien.. je vous en pris. Je tiens trop a Kitty et.. et je sais que c'est... bizarre ? Mais.. mais... c'est compliqué, croyez-moi. "
Elle le regarda de ses grands yeux inondés de larmes. Cette épreuve l'avait vraiment fragilisé et elle avait craqué. Elle regarda le sol un instant en lâchant un sanglot qu'elle essayait de retenir.

-"Je.. au début c'était juste... comme ça, et on s'est mal quitter, fin ça a été tendu mais... depuis quelques temps on... On se fréquente et... Liam, je sais comment il est, si vous saviez le nombre de fois que je me suis énervée contre lui, mais... mais il est différent quand on est tout les deux, c'est... différent. "
Elle n'arrivait pas a relever la tête pour le regarder, elle avait l'impression de sentir un regard accusateur sur elle.

-"... mais je... je ne suis pas prête a le dire, car je ne sais pas vers ou on va et... ça me fait un peu peur... Je ne sais pas si vous me comprenez , mais je ne veut pas perdre tout ce que j'ai... "
Cerise releva timidement la tête vers Liam, la gorge nouée, espérant qu'il soit un homme bon et qu'il ne la jugerais pas aussi mal qu'elle le fessait en ce moment. La différence d'age entre eux, le caractère de Miles et sa réputation de con finit... oui, elle savait tout cela, et c'est pour ça qu'au début elle avait bien tenue a ce que ça reste secret, mais leur relation évoluait non ? Peut être en bien, peut être en mal. Elle ne pouvait dire encore ce que demain lui resservait mais n’empêche qu'elle savait que Miles avait été là pour elle, même si en public on avait surtout l'impression qu'il la méprisait. C'était étrange mais pourquoi tout les hommes avec qui elle avait vécu la méprisait autant? pourquoi tout n'était pas simple. Ou était donc le preux chevalier en armure des contes que son père lui lisait et qui devait l'aimer, la chérir etc, jusqu’à la fin de sa vie?
Cerise poussa un soupir alors que sa crise de larme s’arrêtait .

-"Ne me.. jugez pas mal, s'il vous plaît... Liam T.T"

Cerise en le regardant repéra par dessus l'épaule de Liam un cartouche contre une colonne et les yeux embrumés de larmes elle ne pouvait pas être précise, mais elle avait l'impression qu'il s'agissait d'une sorte de... digicode non?

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Il y avait des moments où il ferait vraiment mieux de se taire quand même, de rester muet, comme il en avait l'habitude. Non mais quelle idée aussi de balancer cela, elle allait comprendre, et elle avait compris qu'il avait vu. Bon ce n'était pas la mort non plus, il ne jugeait pas vous me direz, enfin si, mais pas elle, plutôt le comportement de Quaritch. Pas la peine d'en faire toute une histoire, de plus, cela ne le regardait strictement pas. La vie privée des autres, très peu pour lui, déjà qu'il avait du mal avec la sienne....qui était inexistante avouons le, alors celle des autres. Enfin il aurait quand même mieux fait de la fermer, il venait de faire une boulette. Alors qu'il était prêt à se concentrer sur l'armement présent, à observer les nouveaux joujoux du coin, il fit désarçonné en voyant le Docteur Mercier s'effondrer au sol.

Bon qu'est-ce qu'il avait encore fait de mal ? Il savait qu'il pouvait être brusque, anti-social et on en passe, mais de là à faire pleurer les femmes, il y avait une marge en tout cas. Bon, il avait du manquer de sensibilité, de tact dans ses propos, mais bon, ce n'était pas de sa faute, c'était sa première impression par rapport à ce qu'il avait vu au travers des images. Il n'était, personnellement, pas le genre d'hommes à traiter une femme ainsi, enfin pas une femme avec laquelle il aurait des liens, ou aurait eu des liens, cela ne se faisait pas, même si on était un vieil ours mal léché vous me direz. Alors il avait réagi du tact au tact voilà tout. Et maintenant, il se retrouvait avec une archéologue qui se justifiait. Il n'avait rien demandé, elle n'était vraiment pas obligé de lui expliquer les tenants et aboutissements de sa relation avec le Colonel. C'en était même...dérangeant à vrai dire. Surtout que c'était son supérieur hiérarchique.

Cela en devenait compliqué d'un coup quand même. Et que venait faire Mademoiselle Spencer dans l'histoire ? Il avait tout vu, ou presque, mais pour autant, il n'allait pas raconter cela à tout le monde, il savait tenir sa langue, il allait devoir la jouer psychanalyste on dirait, ou quelque chose approchant, et ce qu'on aimait par dessus tout, c'était la psychanalyse bien entendu - merci l'ironie - il était déjà passé devant des psys, et on ne pouvait pas dire que cela faisait bon ménage. Et là, il allait devoir jouer ce rôle ? Ou quelque chose approchant ? Misère. Enfin en tout cas, pour l'instant, il ne pouvait ignorer l'état de "détresse" psychologique de la part du Docteur Mercier. De plus, ils n'étaient pas aux pièces, visiblement, aucun ennemi aux alentours, ils avaient le temps pour découvrir ce que cachait cette pièce n'est-ce pas ? Aller, qu'il fasse sa bonne action de la journée.

"J'ai vu en effet."

Oui, bon, il pouvait faire mieux quand même. Enfin toujours est-il qu'il n'avait pas vraiment le temps d'en rajouter que le Docteur Mercier continuait ses explications ou ses justifications, à voir, il ne la jugeait pas pour autant, au contraire, à vrai dire, on ne saurait dire ce qu'il pensait à cet instant, il n'en montrait rien. Juste, que tout ceci, ce n'était pas ses affaires. Les affaires de coeur de toute manière, il n'était pas doué dedans, il avait assez perdu, et franchement, il n'était pas de bons conseils là-dessus, donc, qu'elle ne se justifie pas de ses actions ou de sa relation avec le Colonel Quaritch. Du moment que sur le terrain, ils ne partaient pas faire leur affaire en les laissant explorer la planète, ça lui allait.

Il s'accroupit légèrement, vu que Cerise était tombée à genou désormais. Pourquoi il la jugerait ? Chacun menait sa vie comme il l'entendait après tout, qui était-il pour juger celle des autres quand il savait comment avait tourné la sienne en fin de compte.

"Je ne vous juge pas Docteur. Cela n'a jamais été mon intention."

Que voulez-vous qu'il dise dans pareilles situations ? Il n'était pas psy ! Il était un de ces bourrins de militaires comme les civils aimaient les appeler. Et parler, ce n'était pas son fort après tout. Il posa une main sur son épaule, la tapotant légèrement, maladroitement, il n'était pas doué pour remonter le moral ou pour réconforter les autres. Oui, il s'y prenait comme un manche, mais que voulez-vous, on ne pouvait pas être doué dans tous les domaines après tout ! Lui, il avait oublié de passer l'examen concernant le social de toute manière.

"Et je n'allais pas en parler. Votre histoire avec Quaritch ne me regarde en aucune façon. Je n'ai en aucun cas mon mot à dire là-dedans. Simplement....c'est un connard. A vous de voir si ça vaut la peine de se battre pour ce que vous avez avec actuellement, ou pas."

Bon il était un peu direct, mais il ne savait pas vraiment trop quoi dire de toute manière. Et il doutait véritablement que ce qu'il venait de dire, cela allait aider, bien au contraire. Mais bon, il avait essayé n'est-ce pas ? Non mais vraiment, faire dans la psychologie et le réconfort en pleine mission, vraiment, on aura tout vu avec cette affectation au SG-C en tout cas.

"Vous trouverez...un jour...ce que vous voulez vraiment, et à ce moment-là, vous saurez quoi faire concernant tout ce foin."

Vachement profond en tout cas ! Enfin, après ce petit moment un peu trop tendre à son goût, il se redressa, après une dernière pression sur son épaule en signe de soutien avant de retourner son attention vers la salle. Bon il en était où ? Vivement qu'on rentre, ou qu'il puisse tirer sur quelque chose. Non vraiment ce genre d'exercice, le social tout ça, il n'était pas à l'aise.

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Après que Cerise ait activé un mécanisme, Tyler et le reste du groupe tombèrent dans un tunnel qui sépara le groupe en deux. Le colonel O'Brien se retrouva avec William et espérait que les deux autres allaient se porter bien. Tyler n'avait rien de casser et fort heureusement, cela aurait pu les ralentir pour sortir de ce trou à rat. Au moins ils étaient entrés dans le tombeau. Maintenant il fallait trouver un moyen de s'en échapper car le colonel avait comme un mauvais pressentiment. Et aussi retrouver le reste du groupe. Tyler s'assura, avant tout, que son coéquipier allait bien après cette chute.

« Je vais bien merci Sergent ! Bon rejoignons le capitaine et Mercier. »

Ils se mirent en marche dans un long couloir qui menait vers une destination inconnue pour l'instant. Heureusement pour les deux militaires, il y avait un peu de lumières qui permettaient de ne pas se prendre les murs. Mais quelques pas à peine effectué dans le couloir que le colonel O'Brien remarqua deux yeux jaunes. Et le colonel avait presque de suite vu que c'était une bête. Mais quoi ? Une bête inconnue aux yeux de Tyler lorsqu'elle sortit de sa cachette et qu'elle se mit à poursuivre. Les balles ne firent aucun effet sur la bête et le colonel eut la brillante idée de lancer une grenade pour faire effondrer le sol. Et William exécuta l'ordre et le sol s'effondra pour bloquer la bête. Mais Sander semblait être blessé et Tyler vint voir les dégâts.

« Vous savez les chiens peuvent être dressés donc vous n'avez qu'à en prendre un. Mais ouais un poisson rouge aurait été mieux, ça n'aurait pas fait autant de dégâts. Toujours de grosse bête ou des bêtes mortelles. Jamais de gentille ! »

Il regarda sa blessure et lui passa alors des bandages et de la morphine. Il prit la seringue et la mit dans sa jambe pour diminuer la douleur avant de l'aider à faire son bandage. S'il le fallait, le colonel l'aiderait à marcher en le faisant s'appuyer sur son épaule.

« Comment vous sentez vous maintenant ? Mieux ? Vous pouvez marcher ? »

Le laissant voir s'il arriverait à marcher, il regarda autour de lui et remarqua une grande statue avec une lancer qui ressemblait à celle des jaffas. Un signe qui montrait bien que ce tombeau était celui d'un goa'uld. De plus la bête semblait être doté d'une grande intelligence, enfin assez pour essayer de creuser un trou sous les rochers qui formaient le barrage. Ils devaient donc trouver un moyen de sortir de cette pièce avant de se faire manger.

« Hm je pense qu'il y a un rapport avec la lance pour trouver la sortie. Attendez je vais essayer quelque chose. »

Il s'avança vers la statue et prit la lance mais rien ne se passa. Tyler pensait qu'un mécanisme allait s'activer mais rien. Remettant la lance où elle était il remarqua qu'un doigt de la statue semblait instable. Il fit une deuxième tentative en tirant la lance vers le bas, le doigt qui était l'index vint avec la lance. Un tremblement se fit sentir, la statue se tourna sur elle même. Mais la bête allait bientôt avoir fini de creuser son trou.

« Bon Sander, j'ai notre première porte de sortir. Attendez je vais vous aider. »

Alors qu'il prit Sander sur son épaule, la bête refit surface et Tyler alla le plus vie possible vers l'entrée, derrière la statue. Un passage plus petit ce qui empêcha la bête de pouvoir les suivre. Ils venaient d'échapper à une mort certaine.

« On a eu chaud là ! Bon continuons maintenant et retrouvons le capitaine et Cerise. »

Ils se remirent en marche, espérant trouver le reste du groupe assez vite ...

Messages : 126 Date d'inscription : 06/09/2013

La bête ne pouvait pas les suivre dans ce tunnel. A vrai dire, ce tunnel, également éclairé, il menait vers un endroit bien précis. Au moins pour le moment, ils étaient sains et saufs dirons nous, de ce côté-ci. En avançant, au fur et à mesure de leurs avancées dans ce tunnel, ils allaient finir par arriver à un cul de sac, un autre mur, mais visiblement ce mur s'ouvrit de lui-même, à croire qu'une fois qu'on avait ouvert de l'autre côté, celui-ci s'ouvrait automatiquement quand on s'approchait. Ils venaient de débouler en fin de compte dans l'armurerie, de l'autre côté, de l'endroit où se situait le Docteur Mercier et le Capitaine Matheson. L'endroit où il semblait y avoir un digicode, ou quelque chose approchant. Visiblement, tous les chemins menaient au même endroit on dirait.

Nul doute que maintenant qu'on avait trouvé la poule aux œufs d'or, tout irait beaucoup mieux n'est-ce pas ? C'était ce qu'on croyait. Au centre de la pièce toujours, sur une sorte de socle, une arme, triangulaire à première vu, en tout cas, le canon était triangulaire, la poigne était somme toute basique, mais le canon avait une forme triangulaire, aller savoir de quoi cette arme était capable. En tout cas, malgré le fait que tout le monde se retrouver, qu'il n'y avait plus de "menaces" de cette petite bestiole dans les environs, c'était bien trop facile n'est-ce pas ? Nul doute. Peut-être pour cela que la terre commença légèrement à trembler. Non, il ne s'agissait pas d'un tremblement de terre actuellement, au contraire, il s'agissait simplement que dans la salle précédente, là où avait eu lieu le test pour le Docteur Mercier et le Capitaine Matheson, une large porte s'était ouverte, une porte incrustée dans l'un des murs, et visiblement, quelque chose venait d'en sortir, quand on entendit une sorte de grognement.

Si on retournait dans la salle, la bestiole n'était pas si petite que cela. A vrai dire, elle dépassait nos amis d'une bonne tête, et en largeur n'en parlons pas. Des écailles sur la peau, une peau visiblement assez épaisse, une tête, on dirait presque une tête de lion en quelque sorte, une queue, qui ressemblait plus à celle d'un scorpion. En gros, c'était une sorte de chimère, création génétique certainement, mais comment avait-elle survécu ? Enfin il y avait plus urgent. La chimère reniflait, visiblement, elle avait capté une odeur particulière on dirait. L'odeur de la chair humaine, elle était entrain de s'énerver on dirait, et ce n'était pas bon pour eux.

Sanders, qui avait été touché par la bestiole, pouvait, par moment, sentir comme quelques vertiges, rien de bien dangereux en tout cas, et on pourrait mettre cela sur le compte de l'adrénaline, et de la morphine, mais va savoir, en tout cas, les murs tremblaient, la bestiole était entrain de s'énerver, s'avançant dans la pièce. La porte par laquelle, elle était passée, était restée ouverte, mais difficile de pouvoir s'y faufiler avec ce monstre qui était prêt à les manger tout cru on dirait.

Bien la minute émotion, sensibilité et on en passe était passée en tout cas. Il y avait mieux à faire, de plus, il n'était pas doué pour remonter le moral des gens ou jouer le genre de gars qui était capable de réconforter. Il préféra en tout cas se concentrer sur la mission, et alors qu'on s'approchait du socle où trônait une sorte d'arme, enfin quelque chose qui y approchait, si on en jugeait par le fait qu'elle possédait une détente, une gâchette, une porte face à eux, de l'autre côté de l'armurerie, s'ouvrit pour laisser passer nos deux compères disparus. Finalement, on avait réussi à tous se retrouver tous ensembles, sans certainement le vouloir. Et en tout cas, ils avaient l'air d'avoir plus subi qu'eux. Ils avaient dû avoir à affronter la partie "physique" des énigmes ou quelque chose approchant en tout cas.

"Colonel, Sergent, content de vous revoir."

C'était une phrase bateau vous me direz, mais au moins elle avait été dite. Bon et d'un côté, on était "content" qu'ils s'en soient sortis, enfin content, disons qu'il n'aurait pas aimé devoir ajouter dans son rapport qu'on avait encore perdu des hommes. Enfin pour le moment, outre les retrouvailles, il y avait autre chose. On aurait presque cru à un tremblement de terre, mais en tendant l'oreille, on pouvait entendre comme les grincements d'une porte qui s'ouvre, le mécanisme d'ouverture, et visiblement, si une porte venait de s'ouvrir, cela ne voulait pas forcément dire que c'était bon. On préféra en tout cas aller jeter un coup d'oeil, sans pour autant foncer dans le tas. Il n'était pas suicidaire, au contraire. En allant jusqu'à la porte, sortant légèrement pour jeter un coup d'oeil, on eut un léger recul en voyant la bestiole. Visiblement, en la voyant humer l'air comme cela, on dirait qu'elle sentait quelque chose, eux ? Peut-être va savoir, en tout cas, il ne fallait pas tenter le diable.

Il revint à l'intérieur de l'armurerie, observant tout le monde pendant un court instant. On leur disait ce qui se passait ? Ce serait mieux en tout cas.

"On a un problème. Une bestiole dans la salle d'à côté. Et pas une petite."

Le problème c'est qu'on ne pouvait visiblement pas la contourner du peu qu'on avait pu voir à vrai dire, sans oublier qu'avec leurs bruits et le reste, certainement, qu'elle serait sur eux, en deux temps, trois mouvements. Et vu la taille, et l'aspect de la créature, on doutait qu'elle soit si simple à tuer en fin de compte. Bien au grand mot, les grands remèdes, si ce socle était mis en avant dans la salle, avec ce qui était dessus, c'est bien pour servir à quelque chose non ? Il abandonna son M4A1, qu'il laissa pendouiller par l'attache contre lui, avant de prendre d'office l'arme qui trônait sur ce socle. Elle n'avait rien d'exceptionnelle à première vue, certes, on devait la prendre à deux mains, l'une au niveau de la poignée, doigt sur la gâchette, l'autre sur l'armature, mais on se demandait bien pourquoi le canon était aussi rectangulaire en tout cas.

Il ne restait plus qu'à affronter cette bestiole désormais. Plus facile à dire qu'à faire n'est-ce pas ? Mais bon, on ne pouvait pas rester dans les parages, ce n'était pas sécurisé et à un moment ou à un autre, la bestiole finirait bien par la déloger non ?

"Bon, je ne sais pas pour vous, mais je compte pas être le poisson qui se fait gober dans son bocal."

Qui m'aime me suive ! Ou que celui qui était suicidaire le suive alors qu'il partait pour affronter la bestiole du moment. Vraiment, on avait jamais de chance quand on sortait de la base, il allait finir par s'enfermer dans ses quartiers tiens !

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William observa sa blessure. Bien que cela ne soit pas très beau à voir, il aurait pu servir d'entrée pour le repas de la créature, donc il pouvait en un certain sens s'estimer heureux. Le Colonel O'Brien s'approcha pour constater les dégâts tout en expliquant que les chiens pouvaient être dressés.

«Certes. Dans ce cas, mon Colonel, je vous laisserais le plaisir de dresser notre nouvelle amie ! En ce qui me concerne, j'ai déjà donné.»

L'ancien agent du FBI se posait quelques questions au sujet de la créature. D'où venait-elle ? Etait-elle le résultat de manipulations génétiques effectuées par un Goa'uld ? William avait déjà entendu d'une Goa'uld, dont le nom lui échappait à l'heure actuelle, qui était experte en modification génétique. Il se demanda également comment cette créature avait survécu. Etant donné les résistances naturelles de la bestiole, le Sergent n'aurait pas été qu'elle eut survécu pendant de très longues années. Mais comment s'était-elle nourrit ? Les paroles du contact de Epps lui revinrent en mémoire : les rares personnes s'étant aventurées dans le tombeau auraient été dévoré par une mystérieuse créature. Maintenant, William avait sa réponse, les mythes étaient fondés, et ce, bien plus qu'il n'aurait souhaité.

Une piqûre dans la jambe vînt le sortir de ses pensées. Son supérieur venait de lui injecter de la morphine suite à sa demande. Avec son aide, l'ancien agent du FBI parvint à faire un bandage qui, avec un peu de chances, arrêterait les saignements. O'Brien s’inquiéta de son état. William tenta de le rassurer.

«Merci mon Colonel. Oui, ça devrait aller, par contre ne vous attendez pas à ce que je batte Usain Bolt au 100 mètres.»

William observa rapidement la pièce dans laquelle les deux hommes étaient bloqués. Il n'y avait pas grand chose, une statue et des pierres, pleins de pierres. Le Colonel s'approcha tel Indiana Jones de la statue pour s'amuser avec la lance que tenait la représentation en pierre. Un tremblement de terre suivit le mouvement du supérieur du Sergent. Ce dernier s'attendait à ce qu'elle boule en pierre géante tombe du plafond et se mettait à les courser, mais au lieu de cela, une ouverture se dessina dans le mur. Le passage était étroit, mais il permit aux deux équipiers de se faufiler à l'intérieur. De plus, le passage semblait ne pas pouvoir accueillir la créature qui les poursuivait. Enfin, une bonne nouvelle.

Ils avancèrent de longues minutes dans le tunnel qui finit par les mener à... un cul de sac. Cela n'étonna qu'à peine le militaire. Il n'aurait même pas été surpris s'il tombait directement dans un trou. Mais, lorsque le Colonel s'approcha assez une nouvelle ouverture se dessina dans le mur. Elle mena dans une nouvelle pièce où ils retrouvèrent le Docteur Mercier et le Capitaine Matheson.

«De même Capitaine.»

William observa rapidement l'archéologue et le militaire pour voir s'ils avaient connu certains désagréments (comme par exemple une créature féroce), mais ils semblaient tout deux en bon état. L'ancien agent du FBI observa la nouvelle pièce. Une arme semblait y trôner. Non sérieusement ? Vraisemblablement, quelqu'un avait conçu cet endroit pour qu'une bonne partie des chemins mènent à cette pièce, puisqu'ils avaient par tout se rejoindre. Et cela dans le but de leur fournir une arme ? Généralement, ce genre de tombeau était conçu pour que les aventuriers en herbe s'y perdent. De plus, il y avait une créature pour en faire son quatre heure.

Une nouvelle porte s'ouvrit. William commençait à apprécier cela de moins en moins. On aurait dit que quelqu'un s'amusait à les mener là où il ou elle souhaitait. Et le Sergent détestait être manipulé.
Matheson alla jeter un coup d’œil à la pièce adjacente à celle des membres de l'équipe. Et les informations qu'il amena ne plurent guère à William. Une créature était présente.

«On a croisé une bestio....» à cet instant, la seconde créature montra le bout de son nez. Elle était bien plus immense, et la première chose que fit le cerveau de l'ancien agent du FBI fut de l'associer à une Chimère.«Ah non, laissez tomber. Ça, c'est la maman.»

William fut alors prit d'un vertige. Il s'appuya contre le mur le temps de se sentir un peu mieux. Avait-il perdu trop de sang ? Etait-ce la morphine ? Autre chose ? Il n'avait pas vraiment le temps de trouver la réponse à cette question. Une pensée traversa l'esprit du Sergent, la créature pouvait t-elle sentir le sang frais ? Si c'était le cas, il connaissait déjà la première cible de maman-bestiole.
Le Capitaine prit alors l'arme qui trônait dans la pièce pour aller affronter la créature. William n'était pas convaincu qu'utiliser cette arme soit la meilleure chose à faire malgré le fait que leurs propres armes soient sans doute inutiles face à la créature. Ils ne connaissaient pas les effets de l'arme, et cela ne rassurait pas William.

«Heu... vous êtes de vouloir utiliser cette arme ?»

Mais, le Ranger semblait être décidé. Le franco-américain avait du mal à se concentrer. Il sortit une grenade aveuglante pour la lancer au niveau des yeux de la créature au moins où Matheson engagerait le combat. Avec un peu de chances, cela faisait de nombreuses années que la créature n'avait pas vu une lumière aussi forte.

Messages : 126 Date d'inscription : 06/09/2013

Le grenade aveuglante avait fait son effet, aveuglant temporairement la bestiole. D'ailleurs le Colonel O'Brien qui tenta bien une percée pour servir en quelque sorte d'appât à notre chère "maman" se retrouva bien vite dans une fâcheuse posture, peut-être qu'il n'aurait pas du foncer dans le tas, parce que la bestiole, énervée par cette grenade en pleine figure avait bougé la tête dans tous les sens, le corps également, et sa queue frappa le Colonel en pleine poitrine l'envoyant valser contre l'un des murs en fin de compte, le rendant inconscient sur le moment. Ce fut rapide, sans douleur, mais bon, il n'était qu'inconscient finalement.

Sanders bien qu'il ait eu quelques vertiges, ne ressentit plus rien, c'était juste un mauvais moment, ou quelque chose approchant en tout cas, il pouvait engager le combat. Le Docteur Mercier avait été laissée à l'intérieur de l'armurerie, il ne valait mieux pas qu'un civil soit engagé dans ce genre de combat, en tout cas, si on se servait de l'arme emprunté sur le socle dans l'armurerie, on pouvait remarquer, si on y prêtait attention qu'il y avait plusieurs "mode de tirs", on pouvait sélectionner celui qu'on souhaitait, allant simplement d'une simple petite décharge, à vraiment l'épuisement de toute l'énergie de l'arme en un seul tir. En gros, ce "mode de tir" permettait surtout de faire varier la puissance de l'arme au moment de tirer. Quand on appuyait sur la gâchette de l'arme, le canon, rectangulaire, s'ouvrait légèrement, créant un arc électrique avant de dégager une onde électrique, un électrochoc en direction de la cible.

Mais la bestiole actuellement, avait l'air farouche, pas prête à se laisser avoir, d'autant plus qu'elle les sentait. Elle ne sentait pas le sang, mais plutôt l'odeur, l'odeur humaine, l'odeur d'un être vivant, pas besoin des yeux pour savoir où se trouvait les êtres humains, et sa queue frappa. Tout du moins essaya de frapper, vu qu'elle fut bloqué par les poutres assez épaisses qui maintenaient le plafond. Cela laissait toujours un peu de répit à nos amis pour l'abattre. S'ils y arrivaient.

Est-ce qu'on avait vraiment le choix franchement de savoir s'il fallait utiliser l'arme ou non ? Vu la bestiole, plus gros était le flingue, mieux cela serait en tout cas. Et nul doute que vu ce qu'on avait quasiment en face de soi, il fallait avoir une artillerie assez importante. De toute manière, on était là aussi pour récupérer de la technologie non ? C'en était une, et le meilleur moyen de savoir ce que cela donnait, c'était de l'essayer, bien que là, cela serait en situation de combat. Mais on ne pouvait pas toujours rêver d'y arriver en simulation, tranquillement, sachant qu'il ne se passerait rien. Il fallait s'adapter tout simplement, et c'est ce qu'on faisait actuellement. Alors, oui, on n'avait pas vraiment le choix à son avis.

"A-t-on vraiment le choix Sergent ? Je ne sais pas pour vous, mais je doute que vu l'épaisseur de cette bestiole nos armes ridicules lui fassent quoique ce soit."

Bon à vrai dire, le Sergent avait l'air de penser la même chose vu qu'il balança une grenade aveuglante, sait-on jamais si cela pouvait servir en fin de compte, et cela servit, visiblement, cela aveugla la bestiole mais il grimaça en constatant qu'en fin de compte, cela n'aidait pas vraiment à rendre la bestiole plus docile ou plus facile à approcher. Pour preuve quand le Colonel tenta sa propre percée vers l'ennemi et qu'il se fit balayer l'air de rien dans les airs pour s'éclater contre le mur. Magnifique, maintenant, on n'était plus que deux, lui et Sanders. On n'allait pas mêler le Docteur Mercier là-dedans, déjà que pour eux, cela serait chaud, alors pour elle. On n'avait pas vraiment le temps de toute manière d'aller vérifier l'état du Colonel, il faudrait voir cela après s'être débarrassé de cette chose...

Bien comment faire ? Ceci était une bonne question, mais ce n'était pas vraiment le temps de réfléchir à tout cela, bien au contraire, il fallait agir vite et bien. Bien, et Sanders qui avait pas eu l'air très bien là, il y a quelques instants. On ne pouvait pas dire de l'envoyer directement sur le front, surtout s'il avait de nouveau quelques pertes dirons nous. Bien, dans ce cas, il se jetterait dans la mêlée. A vrai dire, il ne l'aurait pas vu autrement, il était après tout, l'officier ici non ? Enfin celui qui était encore conscient, on voulait dire. Il allait encore morfler, il le sentait....

Bien, on allait profiter que cette chose ne pouvait pas vraiment utiliser sa queue pour la leur balancer dans la figure, il lança l'arme en direction de Sanders.

"A mon ordre Sergent, vous m'explosez cette chose. N'intervenez pas tant que je ne vous en donne pas l'ordre."

Il s'avança, courant presque, glissant au sol pour éviter quelques coups de pattes, avant de se retrouver face à la bestiole. On ne savait pas vraiment si la bestiole était encore aveugle ou pas, mais on s'en fichait, car visiblement, elle savait où ils se trouvaient, et lui aussi alors qu'il était quasiment face à sa gueule. Bien, c'était le moment de vérité. Soit il se faisait bouffer tout cru, soit on allait jouer au rodéo. On se souhaitait mentalement bonne chance. Il allait encore faire le kamikaze. Cela en devenait une habitude en tout cas.

"Eh toi ! Oui toi la bestiole ! Tu as faim c'est ça ? Alors bouffes moi ! Vas-y ! BOUFFES-MOI !"

Le but étant évident, c'était d'attirer son attention, il ne se voyait pas à finir dans le ventre de cette chose. Il attendit, fléchissant les jambes, attendant que cette bestiole se prépare pour l'avaler, sauter vers lui la gueule ouverte, pour bondir finalement sur le côté, évitant ses crocs ou que sais-je avant de se redresser et d'attraper une de ces piques sur ses écailles, sur sa carapace pour grimper sur cette chose, nul doute que la bestiole allait bouger pour le déloger, d'ailleurs, il se retint d'une main à l'une de ses écailles avant de sortir de l'autre un pain de C4 et de placer un détonateur dessus avant d'essayer de le placer au mieux sur la tête de cette bestiole. Une fois qu'il y arriva, en évitant d'être envoyer valser dans la pièce, il sortit le détonateur avant d'hurler au Sergent.

"Feu Sergent ! Dégommez moi tout ça !"

Il arma le C4 avec le déclencheur, il ne restait plus qu'à appuyer sur un bouton en fin de compte. Essayant de rester encore accroché à la bestiole malgré le fait qu'elle essayait de le déloger de son dos, se retrouvant à moitié dans le vide, il avait quasiment le doigt sur le bouton. Grimaça légèrement, il se força, forçant à atteindre le bouton.

"Bouffes moi ça saloperie !"

Avant de déclencher l'explosif, fermant les yeux, se demandant bien ce qui arriverait ensuite. Espérons en tout cas qu'il n'y resterait pas. Ce serait bête. Il n'avait pas franchement prévu de finir comme ça. Espérons en tout cas que cela fonctionne comme on l'espérait et que Sanders comprenne comment marcher l'engin.

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Les Rois du Désert [ Mission : Tyler, Cerise, Wiwi et Liam ]

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