Il était tôt mais les faibles rayons du soleil levant éclairait déjà le grand miroir posé sur un meuble en marqueterie fines. Une main fine attrapa un crayon noir posé là, alors que l'autre se posait au coin d'un œil. D' un geste léger et adroit le crayon entreprit de dessiner un trait fin pour habiller ce regard bleu clair comme un ciel sans nuage. Une fois le deuxième œil maquillé, la main reposa le crayon alors qu'un bruissement se fit entendre et Bastet regarda la forme assisse par terre au pied d'une tenture derrière elle.

"- N'y allez pas."

"-  J'ai besoin de ta permission?"

Bastet passa du rouge sur ses lèvres et accrocha des boucles d'oreilles décorées certes, mais très visiblement en toc à ses oreilles.

"- N'y allez pas."

Elle se tourna sur son pouf, pour faire face à la personne face à elle. Elle sourit a Mahés d'un air doux.
"-  Que craint tu? N'a tu pas confiance? Me crois tu si.. démunie?"

Sortant de l'ombre Mahés se leva, et se dirigea vers elle avant de glisser ses bras autour de son cou, posant son front contre celui de Bastet

"- j'ai faillit vous perdre mére... deux fois et..."

"- ça n'arrivera pas! "

Elle se leva, défaisant cette étreinte afin de finir de se préparer. Elle ouvrit une large porte et finit par sortir des vêtements peu commun, enfin pour elle. Un corset en cuir beige quelque peu élimé, ainsi qu'une mini-jupe noir abîmée de même, qui laissait voir des coupure d'usure sur les bords. Elle devait avoir l'apparence d'une simple jaffa, et engageante était le mieux. Mahés la regarda l'air grave sans parler, comme réfléchissant. Il savait comme elle était, il était pareil, quoi qu'il dise elle n'écouterait pas, enfin pas lui en tout cas.

"- Mais dis moi, toujours pas lassé de cet hôte?!"

"- Il vous met mal à l'aise … “mére”?"

Bastet dévisagea un instant Mahés.. Oui, mais non elle ne lui dirait pas, c'était son choix. Même si c'était quand même rare de prendre des hôtes si petit, s'il le désirait... Et elle se doutait qu'il ne tiendrait pas dans le temps, quoique c''était plus simple a vrai dire de mener des missions incognito, qui soupçonnerait un enfant après tout?

"- Non je suis juste étonné toi qui avait tant aimé les hote à forte musculature cet enfant et... enfin c'est ton choix ."

Son haut passé, elle serra la jupe avec une ceinture et attrapa de grande bottes qu'elle passa après s'être rassise sur son pouf.  Elle le regarda fermement, d'un regard de glace qui lui ressemblait si peu, et pourtant. Depuis quelques temps Bastet songeait, au futur, au présent... au passé. Fallait-il s'y réfugier ou en apprendre pour ne pas répéter les même erreurs ? Elle avait envie d'aller de l'avant, mais elle avait besoin d'un retour aux sources pour cela.

Légèrement agacée elle reposa bruyamment sa dernière botte au sol sans le quitter des yeux avant e se lever rapidement, faisant voler ses cheveux en halo autour de ses épaules. Elle attrapa un long imperméable tout aussi « miteux » que son costume et l'enfilant en le boutonnant juste sous la poitrine. Agacée. Elle n'avait pas envie qu'on lui fasse la morale surtout de la part de son ashrak, et surtout de celui qui lui ressemblait tan.

"-  De toute façon, tu as fait ton tour?!"

"- … Oui."

"- Alors si tu as fait ton travail, je ne risque rien! Et même, je suis assez grande pour me débrouiller seule."

"-  Hum... C'est sur!  Alors il ne me reste qu'a vous souhaitez bon vent et réussite?
Que les étoiles vous soit profitables et que votre chemin soit lumineux."

Elle le regarda avant d'accepter finalement de s'approcher et le laissa lui faire un câlin. C'était son nouveau truc depuis qu'il avait prit cet enfant comme hôte. Elle se recula et attrapa un sac en bandoulière qu'elle passa sur ses épaules avant d’attraper son bracelet dont elle ne se séparait que rarement. Une sorte de petit poignet de force décoré de boules métallique telles de grelots.
Une fois cela fait elle s’élança vers la terrasse de ses appartements, avant que Mahés ne l'appelle légèrement perturbé.

"-  Que faite vous?! Oh... vous vous faite encore la malle?
Vous n'avez prévenu personne?!"

Elle s'arreta avant de lui rendre un sourire radieux.

"-  Si... toi!"

Il se crispa avant de soupirer et de pouffer.

"- Laissez moi devinez, encore à martyriser votre lothar?"

"- Peut être. Mais qu'il se débrouille, Aya le faisait bien."

Bastet le regarda un instant avant d'attraper un voile dans son sac et de se voiler la tête puis, partit comme si de rien n'était d'un pas preste dans les jardins. Elle connaissait ce temple et il ne lui fallut que quelques minutes pour se retrouver devant le Chap'pai. Elle qui croyait avoir réussit son coup, c'était sans compter son prima qui attendait droit comme un “i” devant l'anneau, comme planté dans le sol, entouré de 6 gardes Anubis. Elle sourit et s'approcha nonchalante en croisant les bras.

Il baissa la tête avant de la regarder de haut, mais a la vue de sa grande taille c'était logique d'un coté.

"-  Anack Kre Shell !"

Les jaffas présents baissèrent la tête alors que Bastet  s'approcha jusqu'au DHD vers lequel son prima s'approcha.

"-  Ba'ja'kalma'te  Ma dame. Dans combien de temps nous recontactez-nous?"

Ah ça, ça lui parlait a Bastet: simplicité, efficacité. Il avait comprit qu'elle préparait quelque chose mais il n'avait rien dit, rien fait qui pouvait l'ennuyer, aprés tout elle était sa déesse, et elle était "revenue" d'entre les morts. D'un coté n'avait-elle pas 9 vies? Et puis, il faut dire que vu qu'elle s'entrainait avec lui depuis quelque temps, il savait qu'elle était largement capable de se débrouiller, faisait preuve non pas de force, mais  d'une débrouillardise et d'une excellente agilité et souplesse au vue de son entrainement de danseuse.

"-  D'ici 3 lunes."

"-  Bien."

Quand elle parlait de simplicité, son prima ne la décevait jamais. Il activa le Chap'pai et celle-ci passa le vortex formé. Après le sffouf caractéristique, celle-ci se désactiva derrière elle.
Elle fit un pas, puis deux, le regard river sur la pyramide au cône étincelant qu'elle voyait au loin. Ses yeux furent comme aspirés. Que de souvenir lui virent en tête et elle se fit songeuse, son regard se voilant même alors qu'elle avancé sur le chemin sans quitter la pyramide des yeux.
Elle revoyait les grands couloirs, les sculptures, les muret extérieurs, les bassins... Elle s'arréta un instant en revoyant le peuple prostré au sol devant Râ, son “père”. C'était si loin... et pourtant elle avait l'impression que c'était juste hier.
Bastet déglutit en sentant une douce chaleur en elle la rassurer et elle se reprit. Quel goa'uld faisait-elle pour laisser son hôte la cajoler et l'entourer ainsi? Certes, Aya était.. spéciale. Son ancienne lothar avait été volontaire et s'était montré audacieuse, téméraire, se faisait même passé un temps pour elle quand elle était trop faible...mais bon! Glissant légèrement sur un caillou,un  peu grand, plat et lisse, elle se reprit et allât de l'avant. Le passé, c’était le passé et on devait le laisser derrière...  
Elle passa une main dans son col et retira des mèches coincées de cheveux d'un geste impérieux avant de se remettre en marche. Son pas était net, comme décidé et d'être pensive lui donnait un petit coté détaché et hautain certes, mais pas grave, vu ses vêtements se ne serait surement pas sa tête qui serait regardé en premier.

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Cela faisait déjà quelques heures qu'elle était sur place. Elle avait fait le tour de la ville, laissant ses souvenir ressurgir et manquant de décapité surtout une statue à effigie de Hathor. Rien que la statue lui fit grincer des dents, enfin heureusement celle-ci était morte, belle et bie morte et elle non. Belle victoire au final.
En tout cas, elle avait décidé d'observer le grand sphinx devant la pyramide, et comment cela tournait ici bas avant d'entrer dans le palais. Vous croyez peut-être qu'elle n'y arriverais pas? Pourtant ce n'était pas très difficile. Pour l'instant elle s'était installer à la table d'un bar de quartier qui lui permettait de voir d’où elle était la pyramide et l'allée centrale et elle avait attendu que l'on  vienne lui tenir compagnie. Elle se fit offrir un verre, avant que d'un souffle sur la main de son bon samaritain elle ne l’envoie aller acheter je-ne-sais-quoi à l'autre bout de la ville. Ce qui la laisserait tranquille longtemps.

L'alcool était fort certe, mais en tans que goa'uld, elle en annihilait les effets, ce qui au final lui laissait un arrière gout. Si elle pouvait au moins assoupir son esprit avec l'alcool, comme les humain ou les jaffas, de temps en temps cela pourrait aider a se sentir.. mieux? A oublier.
Elle reposa sa chuppe en soupirant un instant, croisant et décroisant ses jambes en se demandant pour ou commencer son exploration près de la pyramide. Elle avait envie d'y aller de “voir”. Depuis le temps qu'elle n'était venue des choses avaient bien changé après tout... Ne serait ce que tout ce qui avait rapport a Egeria. Elle se demandait si a part sur le mur de son temple, on trouvait encore évocation de sa reine mère, et non de cette pouf d'Hathor de malheurs. Quoiqu'il en soit elle sourit et rit toute seule finalement en se disant que Râ n(avait vraiment jamais su se choisir ses reines, car au final, elles l'avaient toutes deux trahir, bien que leurs buts fut différents.

Elle passa la main dans ses cheveux long et finalement se remit a observer les passants, les jaffas. Puis elle se leva et décida de s'approcher de la pyramide. Elle décida de s'approcher du sphinx se qui eut le don de lui refaire encore revenir des flash de souvenir a l'esprit. Peut-être était elle mélancolique, après tout cela faisait si longtemps qu'elle n'était venue. Elle se rappela le faste de l'époque, la cour, le protocole... des visages lui revinrent en mémoire et elle porta une main au front avant de s'assoir finalement sur le bord d'un muret un peu écroulé. L'air légèrement frais la fit frissonner un instant ou était-ce tout ses souvenirs en tout cas, elle ne passa pas inapercue dans cette partie peut passante de la cité, enfin c'est ce qu'on pouvait se dire en voyant trois gaillard s'approcher d'elle en souriant d'aise...

Assise sur son muret, seule dans ce quartier ci, Bastet en profita pour fermer les yeux un instant. Peut-être qu'elle n'aurait pas du venir. Elle en aurait presque les larmes aux yeux si elle avait été plus... humaine. C'était à cause de cette rencontre il y avait peu, avec son vassal Hotpeh qui l'avait chamboulé pour quelques mots, prononcé sans mal avec grande douceur, et justement c'était ça peut être, le contexte. Elle? Troublée d'être la fille de la lignée d'Egeria? Peut-être, ou pas, en tout cas cela la faisait beaucoup réfléchir, trop, alors elle avait décidée d'en avoir le coeur net, de faire un “pélerinage”, mais elle ne pensait pas que cela la mettrait dans cet état.
Elle devait pensé à autre chose, elle n'aurait pas du venir seule. De la compagine l'aurait distrait, l'aurait aidé a être moins seule avec elle même.

De la compagnie justement il s'en profilait a l'horizon. Elle vit les hommes s'approcher d'elle, et eut un sourire en coin en soupirant reconnaisssait un groupe qu'elle avait appercut à la taverne plus tot. Finalement, si elle avait sut qu'elle se serait sentit “mal” elle aurait opté pour une tenue plus basique, moins visible, mais elle n'allait pas rentrer pour se changer, ça servait toujours pour détourner l'attention.

En tout cas ils l'abordérent sans trop de tact au final, que les bonnes manières se perdaient.

-” Alors ma jolie besoin de compagnie?!

Celui qui venait de prendre la parole ne la quitta pas des yeux et lui désigna d'un geste de la tête ses confréres.

-” Et t'es chanceuse, ma beauté, car on est trois beaux mecs, c'est plus que nécéssaires.”

Elle grimaça mi amusée mi-écoeurée par ces trois hommes. Aucune classe, ils sentaient l'alcool et... bref, passons pour le reste, mais il était certains qu'ils avaient écumés les bars. Et puis, elle se crispa en reconnaissant leur habits malgrés leur état pitoyable. Des luxiens! Mais ils étaient partout ceux-là c'était fou! Car ils ne pouvaient pas être là pour elle? Pas encore? Pas déjà? C'était impossible que l'alliance ai sut ou elle se rendait aprés tout, elle psychotait.

-”Laisse moi réfléchir? …. Hum... Par ce que tu crois que même à trois des crétins congénitaux pourraient... laissez moi rire XD ”

Elle se moqua ouvertement d'eux ce qui ne leur plus pas réellement mais bon elle ils ne lui faisaient pas peur, quoiqu'il la surprit de sa rapidité alors qu'il lui attrapa le poignet se faisait plus insistant, la faisait glisser du mur et qu'elle manqua de tomber en glissant sur un léger éboulit sous son pieds.
Elle fut destabilisée et se retrouva contre lui en grimaçant, non pas de douleur mais pour l'odeur. Beurk. Elle le repoussa agacée. Bon, cette situation suffisait! Elle en avait marre, mais est-ce qu'il y avait d'autre personne car se battre n'était pas commun pour les femmes jaffas et elle devait voir si...

D'un coup son “agresseur” tomba par terre et elle resta là, debout, droite, septique sur ce qu'il venait de se passer avant de voir qu'elle avait été... sauvé?

Elle regarda l'homme face à elle en se demandant ce que voulait cet homme? Elle le détailla, étonné qu'il l'ai défendu a vrai dire, quelle bonnes manières, et pourtant c'était un... Elle fronça son petit nez en se demandant ce qu'elle avait en face d'elle en fait, dubitative.
Une large tunique, manteau composite pauvre usé, elle n'arrivait pas a voir à quoi était censé ressembler ce bossus. Puis elle le sentit et riva ses yeux dans les siens. Un jaffa tiens, mais drole d'accoutrement. Vieux? Peut-être vu son physique peu avenant, et avec sa capuche qui le cachait elle n'aurait su dire en fait.

Elle fut étonée de s'être trompé en entendant sa voix. Claire, nette, précise, non ce n'était pas une voix de vieillard. Il l'intriga en succitat son interêt, cela la fit sourire. Mais il n'avait pas tord au final, elle devait être plus prudente non?
Il succita son interêt elle n'aurait sut dire vraiment pourquoi, peut être car il était mystérieux, elle avait l'impression que c'était un déguisement mais pourquoi? Qu'est ce qu'elle était curieuse des fois. En tout cas elle n'eut pas vraiment le temps de s'attrader qu'il continuait son chemin.
Il ne voulait rien? Pas d'argent en échange de son acte rien? Encore plus étrange, les bons samaritains c'était trés rare de nos jours, ou alors c'était un jaffa qui avait un code de l'honneur? Tout aussi rare et appréciable de nos jours.

Il l'avait regardé un instant, baissant les yeux, peut être qu'il la juga téméraire vu ses vétement mais c'était quand même habits courant (voir la 1er fois qu'on voit Drey'oc), en tout cas, il n'attendit pas pour se détourner son attention d'elle et elle leva un instant les yeux au ciel en se mordant lègérement la langue.  

"-Hey! Vous... vous n'attendez même pas que je vous remercie?"

Elle s'avanca vers lui, les bras croisés sous la poitrine, un petit sourire aux lèvres en emjambant les types au sol.

"- Vous m'avez sauvé, ce n'était pas rien."

Ce qui n'était pas faux au final non? S'il savait qu'il avait “sauvé” une reine... Bon, peut-être qu'il le regretterait aprés tout, elle ne savait pas son allégence, s'il detestait les goa'ulds ou autre.... bref, elle ne dirait rien, sa couverture d'abord.

"-  Je n'était pas trés... attentive, c'est vrai.... Mais merci! Je serais plus prudente... promis."

Elle lui sourit mais ne put réellement le dévisager sa capuche cachant trop son visage. Peut-être était-il défiguré aprés tout?

"- Vous ne voulez rien en échange? vraiment... hein?! oh...non!"
Elle avait été tout sourire, curieuse, le détaillant largement, cherchant à "voir" pendant tout ce temps, mais pour finir elle avait été éblouie par... par quoi? Elle avait tourné la tête vivement, faisait voleter ses cheveux fins autour des épaules avant de faire une moue ennuyée. Des gardes! Ils arrivaient, on venait des les appercevoir entre deux maisons.

"- Il ne faut pas rester ici! Venez!"

Non, il valait mieux pas. Expliquez la sitation à l'autorité aurait été non pas compliqué mais longue et pas vraiment intéréssante et si jamais ils se rendaient compte qu'elle n'étaient pas une jaffa, ce serait... plus que problématique. Mieux valait se carapater non?

En tout cas elle s'elanca dans une fine ruelle et se retourna et avança en reculant un instant, fixant son "sauveur" de son regard bleu et pénétrant l'invitant à la suivre d'un signe de la main.
Il serait dommage qu'aprés l'avoir sauvé il ai des soucis non? Ou qu'il ne dise ce qui s'était passé et qu'on la recherche... Oui cela serait été d'un ennui.

Elle regarda rapidement autour d'elle en entendant la troupe arrivée sur la placette. Zut! la rue était bien droite et étroite, on allait les voir non? Quoiqu'on dirait bien un petit renforcement là? Devant la porte de cette habitation, peut être que... Elle se retourna vivement se demandant s'il l'avais suivit, finalement.

Finalement il l'avait suivit et ils se retrouvaient tout les deux là, se cachant dans ce renforcement pour ne pas être vu. C'était.. bizarre comme situation nous en conviendrons, mais elle ne comptait pas se faire prendre, ça mettrait son plan en l'air. En tout cas il y avait un long et lourd silence entre eux. Du au fait qu'ils se faisaient très discret pour ne pas être vu, et que de toute façon que dire? En temps normal, elle ne se serait pas embarrasser de lui, mais avec toute les rondes, pas la peine déclencher l'état d'alerte.
N’empêche que cela la fit sourire en tout cas, ça l'amusait oui cette situation. Elle pencha légèrement la tête pour voir si elle pouvait voir quelque chose mais c'était peine perdue et elle reconcentra son attention sur le jaffa face à elle. Il avait de ses yeux, difficile là de dire la couleur exacte dans la pénombre, mais en tout cas, il avait un truc. Force de caractère? Détermination ? Allez savoir, mais en tout cas, pour ce qu'elle vit, il n'avait pas l'air défiguré, loin de là. Non il se cachait juste la face, cela n’éveilla pas plus ses soupçons que cela, bien d'autres faisaient ainsi.

Elle tendit l'oreille en entendant les gardes, satisfaite finalement qu'on ne se doute pas de la vraie cause de leur KO. Maintenant faillit-il qu'ils s'en aillent pour que chacun reprenne ses activités. Elle sa petite incursion et lui... bah qu'il vaque a son occupation elle s'en moquait bien, même s'il avait de beaux yeux elle n'allait pas rester là a le regarder faire.
Justement on aurait dit qu'il avait la même idée qu'elle sur l'instant et cela la fit sourire.

"- Pas d'inquiétude à ce sujet. Je rajouterais même que nous ne nous sommes même... jamais croisé . D'accord? "

Malgré un sourire engageant son regard lui était perçant. N’empêche qu'ils en mettait du temps a virer les “ivrognes”. Elle se mit a réfléchir à ce qu'elle allait faire après. Il y avait plus d'habitation que dans ses souvenirs, il lui fallait trouvé le moyen de se retrouver maintenant.
Sa question lui fit lever un sourcil, tiens, sa tenue l'interpellait? Elle sourit énigmatique.

"- Je suis de... passage. Et ce sont des vêtements courant par chez moi. Mais … le style ne vous plait pas on dirais.
Vous préfériez que je porte une large robe, ainsi qu'un voile... et que je me taise, accessoirement?"

Il n'avait certes rien dis de tel, mais elle était tellement habitué a ce que les jaffas “femmes” soit oppressées qu'elle n'attendait pas autre chose de la part d'un jaffa, ou alors il trouvait juste ses vêtements étonnants? Agréables a regarder? Allez savoir, elle ne lisait pas dans les pensées. En tout cas elle riva son regard d'opale dans le sien, curieuse.

Puis elle remarqua le silence, et se tut a l'affut, avant de finalement se pencher pour voir. Ils étaient partis. Leur proximité était elle qu'elle le frôla en sortant de leur cachette, mais il n'y avait pas de mal si?
En tout cas, elle se planta au milieu de la rue, satisfaite en regardant vers la place qu'il n'y avait plus rien. Puis d'un geste souple, elle se retourna vers lui, sourire aux lèvres.

"- Et bien voilà. Tout est réglé je crois.
Je ne vous dis pas a bientot donc...Adieu."

Elle accrocha son regard au sien en passant prêt de lui, puis reprit sa marche le long de la ruelle de son pas décidé et preste. Elle leva les yeux pour voir le ciel et jugea la hauteur des habitations, ce qui lui donna une idée. Elle vit un entassement de caisses plus loin, presque a la sortie de la ruelle même. Ni une, ni deux, elle s’élança prestement, s'en servit comme support pour atteindre le bord d'un toit, avant de finalement se hisser sans trop de soucis sur celui-ci.
Assise sur le rebord, elle jaugea déjà s'il y avait des gardes en hauteur, mais les quelques tours de garde étaient loin. Elle se redressa donc et sauta sur le toit en face avant de se diriger vers un groupe de cheminées pour s'installer un instant à leur ombre et observer la ville et son organisation.
Elle s'installa là, invisible au final et étudia tout cela en prenant le soleil... que c'était agréable en fait.

Bastet resta là une bonne demi-heure à observer, étudier les rondes, les habitudes finalement avant de décider de bouger. Elle se redressa, épousseta sa jupe avant de marcher calmement et avec précaution sur les toits. Elle fit de son mieux pour rester dans les zones visibles des tours, avançant baissée par endroit.

Finalement elle s’arrêta derrière une nouvelle cheminée en arrivant prêt de temple. Elle regarda le Sphinx un instant. Des flashs lui virent. Elle marchant dans les jardins autour du temple avec Râ, discutant de l'éducation du peuple jaffa, de chose et d'autre, vu qu'elle était toujours curieuse, cherchant toujours à tout savoir. Cela la fit sourire. Qu'il était loin ce temps là.

Elle s'approcha au maximum d'une ruelle excentrée prés du temple et descendit des toits, s'aidant du bord du toit et de rebords de fenêtres fermées.

Elle sauta au sol agilement, et se frotta les mains avant de s'avancer l'air de rien vers les jardins à proximité. Elle longea un grand murs et passa une grille qui bloquait l’accès, manquant finalement d'y laisser un bout de manteau en l'escaladant. Arrivée au sol de l'autre coté, accroupie, elle écouta, mais n'entendit que le bruit d'une rue plus loin. Bien, au moins elle ne serait pas déranger non?
Ce jardin là n'était pas entretenu, en fait il avait tout l'air d'être a l'abandon mais elle, elle le revoyait comme à l'époque. Souvenirs, souvenirs.
Elle se demandait dans quel état serait l’intérieur du temple au final et eut un pincement au cœur un instant. En tout cas présentement, elle apprécia la tranquillité du lieu alors qu'on entendait le bruit de la ville plus loin, coupé par les murs.

Bastet croisa la route d'un banc cachée derrière de gros buissons et s'y installa quelques minutes, les yeux rivés sur la pyramide face à elle.
Maintenant, il suffisait de réussir a approcher de “sa majesté”.
 Elle porta la main a son cou, et sortit la chainette au bout de laquelle pendait une pierre ronde et ambrée. Un bijou accessoirement, mais c'était avant tout une clé, restait à savoir si le passage auquel elle pensait existait toujours, ou non. S'il était accessible et bien il suffisait de réussir a l'approcher sans être vue, sinon, elle allait devoir jouer de son charme pour rentrer.
Elle préférait agir en silence, mais bon, aux grand mots les grands remèdes. Elle sourit en se disant que bien que peu réceptif aux phéromones, les jaffas l'était en tout cas par le physique de son hôte, c'était déjà ça.

En parlant de jaffa.... elle se rappela là de celui qu'elle avait croisé plus tôt. Oh bien sur, elle ne se demandait pas ce qu'il faisait et autre, non, elle eut juste une pensée en regardant le bleu du ciel. Bleu? gris? Vert-gris? N’empêche, quel beau regard...

Taténen eut comme un petit sourire intérieur lorsqu’il imagina la jeune femme en longue robe et la tête recouverte par un voile. Il est vrai que traditionnellement les femmes Jaffas portaient des tenues relativement sobres et peu encline à mettre en valeur leur beauté. Encore que cela dépendait dans mondes et des usages locaux et surtout de la position social de la personne. En y repesant, Taténen se disait que cette belle jeune femme qu’il venait de quitter quelques instants plutôt ne serait pas en phase avec cette sobriété vestimentaire… Mais il, n’y pensait presque déjà plus. Cet imprévu danbs son programme venait de se clore… il pouvait maintenant sans soucis se concentrer sur sa visite.

Taténen poursuivait ses déambulations dans le quartier du palais, jusqu’à ce qu’il arrive sur une petite place au centre de laquelle se trouvait un obélisque. A y regarder de plus près, les symboles racontait comment Râ, dans sa bienveillance et se bonté, avait fait cadeau de sa protection au peuple de ce monde. L’ancien serviteur de l’empereur ne s’attarda pas… il connaissait que trop bien ces histoires, ces mythes et ces légendes qui n’étaient rien d’autres que des supercheries afin de maintenir le commun sous contrôle et obéissance. Il prit un instant pour se repérer, par rapport au sommet de la pyramide. Il n’était plus très éloigné de son objectif.

Il parcourut les ruelles du quartier pendant plusieurs minutes encore, n’hésitant pas à se mêler à la foule, à faire des pauses pour s’attarder sur des choses sans importance, mais absolument nécessaire pour qui veux passer inaperçu. Son objectif était en vue. Il était là, comme dans son souvenir… A ceci près que la simple maison qu’il voulait retrouver était devenu un atelier de tissage… cela compliquait les choses. Jadis, lorsque Râ venait sur ce monde en résidence, cette simple maison dissimulait l’entrée d’un tunnel secret conduisant jusqu’à la pyramide. Un tunnel qui n’était pas emprunté par Râ et ses dignitaires. Non. Il s’agissait d’un tunnel annexe, que les gardes Jaffas pouvaient emprunter afin de facilement se déployer dans la ville en cas d’attaque ou encore en cas d’insurrection. C’est alors que son oreille fut soudainement intriguée.

Non loin de lui, deux Jaffas en âge avancé se tenaient assis sur un banc, tranquillement en train de discuter.

« C’est bien dommage… »

« De quoi est-ce que tu parles ? »

« De Mad’an. Tu n’es pas au courant ? Il s’est attrapé avec Kord, l’administrateur du village au l’auberge de la grande échoppe. Il paraît que c’était du grand spectacle ! »

« Pour quelle raison ?»

« Une histoire de jeu… Râ n’était pas avec Mad’an ce soir-là, ni les dés ! L’inconscient doit une si grande somme à Kord, qu’il a mis en vente plusieurs de ses ateliers, y compris son atelier de tissage. »

« C’est triste… »

Tout comme le vieillard, Taténen n’avait cure du sort du dit Mad’an… Mais, une chose était importante. L’atelier était donc en vente… C’est alors que Taténen eut une idée. Au détour d’une maison, le goa’uld commença par réarranger un peu sa tenue. Il enleva la capuche de sa tête d’abord. Il enleva ensuite la ceinture de cuir qui portait autour de son pantalon. Il enleva ensuite son long vêtement de dessus et le mis à l’envers, de manière à ce que l’intérieur se retrouve à l’intérieur. Refermant sa veste, Taténen remit ensuite sa ceinture autour de sa taille mais au-dessus de son long vêtement. Il n’avait plus l’aspect tellement un aspect misérable. Certes, son sac lui donnait toujours cet aspect de bossu, mais il semblait un peu plus respectable d’apparence.

C’est ainsi nouvellement déguisé qu’il se dirigea vers l’atelier. Deux ouvriers étaient en train de travailler. Voyant ce nouvel arrivant s’attarder, l’un deux l’interpella. Il semblait assez jeune.

« J’peux vous aider, m’sieur ? Si vous voulez acheter du tissu, faut vous en aller à la grande échoppe, on ne vend pas direct’ment. C’est Mad’an qui s’en occupe. »

Un si beau vocabulaire… Taténen se restreint à ne pas afficher un regard consterné. Il répondit ; commençant son jeu.

« Je ne viens pas pour ça… J’ai appris pour Mad’an et Kord. Il paraît que l’endroit est à vendre ? Je pourrais être intéressé. »

Le garçon observait son interlocuteur d’un air étrange. A dire vrai, il n’était pas à l’aise du tout. Il ne savait pas quoi répondre, cela devenait trop compliqué, plus compliqué pour lui que de trier le fil tissé.

« Bin vous allez d’voir revenir plus tard, m’sieur. Faut voir ça avec Mad’an directement, moi j’peux pas vous renseigner. »

« Je vois… Mais est ce qu’il serait possible que je fasse un peu le tour de l’atelier ? Manière de voir s’il s’agit vraiment d’une affaire intéressante… »

« Bin, j’sais pas trop… J’ai encore du travail et si Mad’an le sait, bah il me paiera pas. »

(i]Une étincelle illumina l’œil du goa’uld… Esquissant un petit sourire mâlin, Taténen s’approcha du garçon et lui dit.[/i]

« Je comprends… Mais tu sais, moi aussi j’ai des ouvriers et des commerces, je suis très occupé et si je vais voir Mad’an pour lui acheter cet atelier, je veux y aller directement avec une proposition… Mais pour que faire une proposition, je dois voir ce qu’il y a là-dedans. »

Taténen glissa alors sa main dans sa poche et la tendit ensuite au garçon. Deux ronds de bronze se trouvaient dans sa paume.

« Voilà ce qu’on va faire… Tu vas prendre ces pièces. Il y en a une pour toi et une pour l’autre… Je crois que ça devrais largement payer votre journée de travail. En échange, tu me laisse faire le tour de l’atelier histoire que je puisse régler cette affaire avec Mad’an ensuite… Il ne saura même pas que je suis passé et que nous nous sommes parlé… Ça te convient ? »

Le garçon n’était pas certain d’avoir tout saisi… Cependant, les deux pièces de bronze étaient sans équivoque pour lui et semblait avoir compris l’essentiel. L’argent contre son silence et celui du visiteur. Taténen usait d’un jeu de scène impressionnant. Utilisant diverses expressions du visage afin de prendre peu à peu l’emprise sur son interlocuteur afin de l’influencer. Il faut dire que la tâche n’était guère difficile. Les deux pièces disparurent de la main du goa’uld.

Satisfait, Taténen se dirigea vers l’intérieur de l’atelier en souriant et en donnant une tape amicale sur l’épaule du garçon… Si influençable. Tanénen observa l’endroit avec attention, ce qu’il cherchait se trouvait à un endroit précis, un endroit qu’il devait trouver au milieu d’un désordre impressionnant. De vieux outils, des caisses en bois, et d’autres choses vieillissantes et hors d’usage étaient stockés là. Essayant d’être le plus discret possible, Taténen se dirigea vers le fond de la pièce, en déblayant un peu sur son passage. La poussière était affreusement présente. Le goa’uld enleva comme un genre de métier à tisser afin de dégager un endroit au sol, un endroit où un œil attentif pouvait remarquer des irrégularités dans le plancher. Il passa alors sa main afin d’enlever un peu de poussière… C’est ainsi qu’il trouva comme une poignée, parfaitement dissimulée et se confondant parfaitement avec le revêtement, lui permettant de relever la trappe cachée. L’ouverture était assez grande en largeur pour laisser passer deux hommes en armes. Signe qu’il était au bon endroit et que la chose avait été étudiée, des escaliers en pierre permettait de descendre sous la maison, là où se trouverai une simple échelle d’ordinaire. Calmement, Taténen commença à descendre les marches tout en prenant soin de refermer la trappe sans faire de bruit. Les escaliers étaient assez abrupts. Dans le noir complet, Taténen enleva son long manteau afin de de pouvoir accéder à son sac rigide d’aspect. Tout en gardant le sac dans son dos, il glissa sa main en dessous du sac. Un compartiment s’ouvrit alors laissant s’échapper une sphère semblable à une grenade à choc. Taténen pressa alors son extrémité supérieure. De suite, les rainures nombreuses de la sphère commencèrent à scintiller de manière à produire de la lumière vive. Taténen lâcha alors la sphère de lumière qui se mit à flotter dans les airs à ses côtés. Il était dans une petite pièce, les murs semblaient faits de roche massive. Se dirigeant sur le pan faisant face à l’escalier, Taténen commença à passer sa main sur le côté droit du mur, comme s’il cherchait quelque chose. Il stoppa net sa main lorsqu’il ressenti des aspérités. Pressent légèrement la roche, Taténen fit apparaître un cadrant doré, comportant six symboles goa’ulds. Il dû s’y prendre à quatre reprises avant de trouver la bonne combinaison. Immédiatement, le mur commença à trembler très légèrement avant de se diviser en deux et de disparaître de part et d’autres dans la paroi. Une longue rangée de lumière s’allumèrent alors formant comme une grande ligne droite. Taténen s’engouffra alors dans le tunnel qui s’ouvrait à lui, la sphère lumineuse le suivant tout en flottant. Il ne faisait aucun doute que l’endroit était de conception goa’uld. Si les parois du tunnel étaient à même le sol creusé, les poutres, les différents maintiens ainsi que l’éclairage en témoignaient.

Une vingtaine de mètres plus tard, Taténen arriva devant une porte en forme de losange, elle aussi d’aspect goa’uld. Cette fois, il n’eut besoin d’aucun cadran… Elle s’ouvrit d’elle-même lorsqu’il se présenta devant. Cette nouvelle pièce était de forme circulaire… une pièce semblable dans l’aspect à celle que l’on pouvait trouver dans un Ha’tak. Un grand cercle argenté était dessiné sur le sol noir en son centre. Glissant sa main à nouveau en dessous de son sac, de l’autre côté cette fois, Taténen s’équipa de son arme de poing dorée et alla se placé au centre du cercle. Activant le cristal de son arme, Taténen libéra les anneaux de transports dissimulés dans le plafond.

Le goa’uld se trouvait à présent dans une pièce assez spacieuse. La lumière de sa sphère était devenu superflu dans la mesure où des ouvertures donnait sur l’extérieur, laissant ainsi entrer la lumière du jour. Il reprit sa sphère en main, la désactiva et la replaça dans son sac de la même manière. De grandes colonnes mauves usées par le temps trônaient à divers endroit de la pièce. L’endroit était très poussiéreux. Le visiteur n’était pas dépaysé. Il était certes dans un palais, une pyramide comme il en existait des milliers dans le domaine goa’uld, mais surtout il y était déjà venu autre fois, il y avait même travaillé un temps. C’est ce dernier détail qui avait justifié sa visite d’aujourd’hui.

Attentif, Taténen se dirigea vers la sortie de la pièce arrivant dans un couloir. Si ces souvenirs ne le trahissait pas, il se trouvait au rez-de-chaussée de la pyramide, non loin de la salle du trône de l’époque et de l’entrée principale… L’endroit ne semblait guère vivant, pour ne pas dire abandonné. Taténen souhaitait atteindre le deuxième niveau. Pour cela il commença à emprunter un couloir menant jusqu’à la salle du trône qu’il allait devoir traverser.

Bastet était restée là un long moment. Combien de temps au juste? Elle ne savait pas, perdue dans ses pensées et déconnectée du temps. Son hôte n'arrangeait rien en plus, insatiable de tout savoir. Car il arrivait souvent, vu qu'elle ne forçait que peu voir pas pour la posséder que la frontière entre leurs esprits soit mince, mais en contrepartie, cela lui permettait d'économiser des forces et d'éviter le sarcophage. Cela leur permettait de discourir, débattre, de se tenir compagnie en soit et d'un côté ça lui plaisait, surtout qu'il s'agissait de son ancienne lothar qu'elle avait éduquée et eut à ses côtés depuis presque un demi-siècle, et puis Aya se montrait si curieuse au final de tout ce qu'elle pouvait apprendre et comprendre sur sa déesse adorée et adulée.
Elles étaient donc restées là, diront-nous, un long moment, Bastet revivant par la pensée de l'évènement de son histoire. Des jeux dans les jardins, des discutions animées avec Egeria ou Râ, des cortèges, des processions aussi alors qu'elle avait commencé à mettre en place la religion jaffa à l'honneur de la grandeur de Râ et finalement de ceux de ses congénères qui le méritaient.


Au final, Bastet était restée à regarder le ciel et la pyramide un temps, et elle sourit à la vue devant-elle. Cette rencontre avec son vassal il y avait peu de temps, l'avait chamboulé, bousculé même et malgré les apparences elle n'avait pas prit la fuite, mais, avait eu besoin de revenir aux sources, même si taries elles étaient depuis longtemps.
Bastet avait besoin de faire le point, de retrouver ses racines, de se recentrer pour avancer.
Vers ou? Nul n'était devin. Dieux peut être et encore... même si c'était son idée la religion jaffa, elle n'était pas assez stupide pour y croire. Se prendre au jeu, certes c'était le but. En jouer et le pousser à son paroxysme pour son intérêt? Pourquoi pas.
Mais jamais elle n'oublierait ce qu'elle était et qui elle était, surtout vu le rôle qu'elle pouvait/aurait à jouer pour sa race. Elle n'était surement pas la dernière reine en vie, mais ils étaient dorénavant si peu…

Elle dépliât ses longues jambes en laissant le collier d'ambre rejoindre sa poitrine. Elle allait bien finir par y rentrer à l'intérieur de cette pyramide face à elle bien entendu mais disons que l'extérieur lui rappelait déjà milles souvenir, à elle qui avait vécue ici un temps, et elle avait le temps, tout le temps devant elle.
Après tout elle pouvait rester là techniquement des milliers d'années non? Et regarder le monde tourner. Mais ça serait d'un ennui… mortel.
Cette pensée la fit frissonner et reprendre du poil de la bête. D'où elle allait rester là? D'où elle devrait observer sans rien faire?! Ok... c'était sa façon de faire quelque fois, mais aujourd'hui elle avait envie de se balader. Elle se releva et s'étira quelques peu avant de se remettre en marche vers la pyramide.
Tout allait mieux, tout était plus clair. Le passé n'était que passé, chose qui n'avait plus de raison d'être mais elle, elle savait. Elle savait que le passé était aussi porteur d'essais, d'erreurs, et donc qu'il ne fallait pas l'oublier. Il fallait s'en servir pour aller plus loin, plus haut.

Elle pénétra un épais bosquet sachant vers ou elle se dirigeait et commença à tiquer a force d'accrocher son manteau dans les branches, mais c'était bientôt finit. Elle entendit des bruits de discussion et, avant de sortir de sa cachette, et s'accroupie à l'affut et avancé précautionneusement.

Bastet vit deux hommes, surement des jaffas qui faisaient une… ronde? Pas sûr se dit-elle en fronçant les sourcils. Leurs pas étaient trainants, ils avaient plutôt l'air de discuter au calme et cela ne l'arrangeait pas. Elle voyait la peinture murale qu'elle cherchait, les hiéroglyphes sculptés juste à côté d'eux.
Elle souffla et se positionna plus à l'aise, prenant son mal en patience, attendant qu'ils ne s'en aillent. Mais au bout d'une vingtaine de minutes l'un d'eux sortit une jatte et elle comprit qu'ils en auraient pour la nuit. Enfin la nuit... On se comprenait et elle elle n'allait pas attendre là des lustres.

Elle recula et fit le tour du bosquet, époussetant ses vêtements, remettant sa jupe correctement et se recoiffant, contrariée par la tournure des choses. Gonflant de ses doigts ses cheveux libres, elle soupira en se mettant à marcher finalement d'un bon pas preste qui la faisait se déhancher un peu trop peut être par l'allure rapide. Elle rejoignit l'allée gravillonnée et la remonta vers les deux jaffas, un petit air grave et ailleurs sur son doux visage, donnant l'impression d'être une jeune femme troublée et perdue dans ses pensées.
Les deux hommes ne manquèrent pas de la repérer et se redressèrent, après tous ces jardins étaient “hors limites”, interdits. L'un deux se releva plus prompt et sec dans son attitude, et légèrement agressif. L'autre la regarde étonné et la détaillant largement certes mais en bien plus passif. Surement que le souci dont il venait discuter le concernait lui.

- Be'nial ! Korush'Nai ! Shal'Ke!

Elle leva les mains en signe d'apaisement mais ne s'arrêta pas d'avancer pour autant

"- Sha.... Mel Kalaa ? Toka'ree... Toka'ree... "

Bastet les détailla rapidement: pas d'armes, des vêtements élimés, enfin pas trop non plus... Peut-être des gardes hors de leur service. En tout cas cela ne l'arrangeait pas elle avait à faire là, juste là. Elle leur fit un grand sourire doux en s'approchant, montrant d'un geste leur boisson.

-Va! On a besoin de cal...

- De la compagnie serait.. agréable Skar.

-T'es certain? N'agit pas à la va vite.

- Ne t'inquiète pas pour moi ça va!

-D'accord.

Ils burent de la boisson chacun à tour de rôle et discutèrent l'air de rien, enfin elle voulait juste les faire partir mais ça n'avait pas l'air d'être dans leur priorité tant pis alors...

-Ya'ani... Satta !

"-Hein?! Pff! Ya'Man Oy .. Shel Pac Herac !"

Non mais encore… Ok, elle s'était habillée de façon à paraître accessible, mais dieu que les hommes pensaient tous pareils quelque soit la race. Elle finit par se dire que le jaffa- son bon samaritain plus tôt avait raison sur un point, elle aurait dû s'habiller plus "classiquement" mais elle st le classique… ou alors les classique goa'uld! Mais pareil, pas du meilleur effet pour passer inapercue. Prestement elle le repoussa de ses mains ce qui n'eut pas l'air de plaire à son collègue qui tenta de lui attraper le bras alors que le balourd se retrouvait dans son dos...
Bastet donna un coup de coude dans l'estomac de celui derrière elle avant de lui attraper le bras, de tourner autour de lui, pour le lui bloquer et le lui déboiter avant de l'envoyé bouler lourdement contre le mur à côté.
L'autre était moins bête mais le couteau qu'il sortit ne lui fut pas d'une grande aide à part pour lui faire une belle entaille le long de la jambe droite.

Elle grinça des dents avant de finalement se mettre en posture de défense.
Il tourna vite, vociférant, mécontent et souhaitant se venger d'une simple femelle. Elle sourit en songeant qu'il aurait surement eut plus mal si elle avait laissé son hôte se débrouiller avec lui, mais passons. Elle finit par lui attraper le bras, passer par dessous pour lui écraser le nez de la paume de sa main et enchaina par un coup de poing dans le ventre qui écrasa son symbiote.
Tout avait été vite, et elle écouta le silence revenir : personne n'avait pu entendre mais elle souffla énervée de voir les corps au sol. Personne ne devait savoir, surtout qu'elle ne savait pas combien de temps elle resterait par là. Puis elle attrapa son collier pour le caler dans un emplacement sur l'unes des gravures du mur, ce qui le fit briller et activa un mécanisme ouvrant une ouverture cachée.

Bastet attrapa les cadavres et les traina à l'intérieur du couloir maintenant visible et dont l'ouverture se referma derrière elle dans un choc sonore: pas de corps pas de crime.

Un système se mit en route et des flambeaux s'allumèrent les uns après les autres le long d'un couloir très coloré. Elle avança, écoutant ses pas résonnant et laissant ses doigts glisser à quelques endroits sur les peintures de lotus, roseaux et autres poissons ou goa'ulds.
Ce couloir était long et montait en pente douce, tournant à angle droit 2 fois. Arrivé en haut elle vit une impasse. S'approchant elle leva de nouveau le collier et le mis dans l'emplacement prévue à cet effet, ouvrant de nouveau une porte dérobée mais cette fois ci en silence, enfin presque.

Elle écouta le silence de nouveau avant de s'avancer dans une salle annexe à la salle du trône, du côté des appartements privés de Râ et de sa “famille”. Elle fut surprise, agréablement surprise même de voir que ce n'était pas tombé en décrépitude. Sans dire que c'était soigné, les tentures n'étaient pas délavées, et il n'y avait pas de la poussière à laisser des traces en marchant.
Il aurait bien manqué des fleurs, des parfums... mais bon, il n'y avait plus de dieu non plus actuellement.


Elle s'avança, revoyant en flash la grandeur des lieux autre fois. C'était nostalgique et dur au final de constater la déchéance... en tout cas elle s'avança vers les quartiers privés, ouvrant une lourde porte en grand et avança dans la lumière qui perçait d'un grand balcon dans une très grande pièce au fond du couloir. Elle s'avança observant que chaque pièces qu'elle voyait de chaque côté du couloir étaient vides. C'était étrange de visiter ces lieux ainsi... dans le silence, la semi obscurité, on se serait cru dans une sépulture. Finalement, elle fut attirée par la pièce du fond qu'elle connaissait bien.

Grande mais aussi plus intimiste que la salle du trône, il s'agissait de la salle de banquet qui était souvent utilisée et qui disposait d'un grand balcon ou Râ se montrait au peuple quand il le souhaitait et qui leur permettaient à eux, à l'époque de profiter de la vue sans être vue grâce aux moucharabiés escamotables ou non mais bien présent là.

Un peu perdue dans ses pensées elle sourit tristement revoyant la silhouette de Râ avec son grand masque de dos alors qu'elle était si… “petite”. Elle se retourna face au trône, plus petit que celui de la salle de trône mais pas moins imposant par sa qualité d'ouvrage, situé sur une estrade de quelques marches. Elle s'avança jusqu'à toucher le fauteuil: tout semblait attendre là. On aurait pu croire que l'on s'était absenté quelques temps mais que tout pouvait reprendre en un colin d'œil. Un sourire triste s'étira sur ses lèvres et lasse et tout à ses pensées, Baste décida de s'asseoir là, sur l'épais tapis couvrant les marches, relevant ses genoux vers elle et laissant ses bras les enserrer mollement en passant doucement un doigt délicat en grimaçant sur l'estafilade ensanglantée qui courrait le long de sa jambe.

Bastet réfléchissait à tout ce qui fut pendant longtemps, avant que la Tau'ri ne retrouve le Chapa'ai et ne joue aux sauveurs de la galaxie. A cause d'eux tout leur écosystème avait été perturbé. Alliance, guerre, déstructuration.. La carte géopolitique de la galaxie avait souffert. Elle pouvait les comprendre carte, mais d'un côté, elle aimerait savoir qui ils étaient pour les juger. Elle s'occupait bien de ses fidèles, personne ne se plaignaient, mais certes certains goau'ld étaient plus cruels. Elle se posait des fois la question de savoir comment les t'aurais faisaient sur terre. Un jour si elle avait le courage ou l'envie, elle prendrait un hatak et irait voir, et constater. Peut-être comprendrait-elle mieux comment les gérer de loin. Si seulement notre reine savait que sur terre, certes ils n'y avaient pas de goa'ulds, mais des humains aussi tyrannique voire même pire qu'eux, pas sûr qu'elle les comprend au final.

Bastet en tout cas, perdue dans sa réflexion, resta là, assise sur les marches devant le trône de Râ, la lumière déclinant éclairant la scène de sa douce lumière orange, donnant un air mystique, hors du temps a la scène

"- Arek Ren Kree Ol'Nac... "

La pas du goa’uld était prudent mais déterminé le long de la coursive menant jusqu’à la salle du trône. Son vieux manteau usé, Taténen l’avait replié avec soin et rangé à l’intérieur de son sac. Sa main gauche était équipée de son gant de seigneur. Il s’agissait certes là d’un manque cruel de discrétion. Quiconque tombera sur lui identifiera de suite sa véritable nature, car cette arme ne peut être utilisée que par une catégorie bien spécifique de créature. Cependant, depuis son entrée dans la pyramide, la discrétion n’était plus réellement la priorité de notre visiteur.

Taténen observait son environnement. Des souvenirs lui revenaient en mémoire. Le goa’uld n’était guère sensible à la nostalgie, non. Il se souvenait simplement. Jadis, cette longue coursive était jonché de vasques flamboyantes la nuit tandis que le jour, la lumière de l’étoile du système venait frapper les tentures et les voiles immenses servant à la décoration. Il y avait toujours au moins quatre gardes suprêmes en poste le long de cet endroit. Les gardes Horus reconnaissable à leur casque si caractéristique. Taténen avait foulé ce sol lorsqu’il était à la cour de Râ… Lorsqu’il mettait son intelligence et ses compétences à son service… Râ savait se montrer reconnaissant à son égard… Etre admis à la cour de l’empereur des goa’uld était un privilège que même certains Grands maîtres ne pouvaient prétendre bénéficier. Alors qu’il s’approchait de l’entrée de la salle du trône, Taténen perçu comme des sons, des bruits de pas émanant de la grande pièce. Avec prudence, il se mit légèrement en retrait en ralentissant le pas. Taténen se trouvait à l’entrée donnant sur la partie arrière de la salle.

D’un œil attentif, Taténen observa ce qui se passait à l’intérieur… Ses yeux trahissaient sa surprise. La jeune femme qu’il avait sauvée et quittée précédemment était en train de déambuler non loin du trône vide. Comment étais-ce possible ? Et surtout pourquoi était-elle ici ? Une chasseuse d’artefacts ? Taténen en avait déjà rencontré sur certains mondes. Depuis que l’empire goa’uld était tombé, les mondes anciennement sous son contrôle était laissé à l’abandon, sans surveillance, ni autorité. La technologie goa’uld utilisant essentiellement le naquada, les objets, les appareils goa’uld se révélait être de véritable petites sources de profits une fois revendus.

Le goa’uld hésita un instant. Il observait la jeune femme qui était en train de s’intéresser de plus prêt au trône de son défunt suzerain. Le chemin jusqu’aux niveaux supérieurs passait par cette salle, il n’avait pas le choix. Plus il regardait la jeune femme et plus quelque chose l’intriguait dans son comportement. Elle n’agissait pas comme les autres chasseurs. Elle semblait plus détachée comme plus détachée, comme si sa priorité n’était pas de retrouver des artefacts. Un chasseur consciencieux aurait été plus entreprenant, plus curieux et aurait déjà fait plusieurs fois le tour de la salle. Non. Son, comportement était plus qu’étrange.

Taténen entra donc discrètement dans la salle, en s’approchant lentement du trône. C’est alors qu’il entendit les paroles de la jeune femme… Je ne suis jamais perdu… Ces paroles étaient étranges, mais venait conforter Taténen dans son idée. Elle n’était visiblement pas une chasseuse. Il hésitait sur la manière d’approcher… Ce rappelant de la relative faiblesse dont elle était frappé, Taténen se dit qu’il ne servait à rien d’user d’une approche violente, mais plutôt intimidante… Taténen commença alors à croiser les bras derrière lui et s’avança le buste bien droit, les épaules larges et le regard impressionnant, perçant. Il dit avec sa voix humaine.

« Hel… Kel’Amrok ! Iria Ol’Ana Kree’Sha’Lo ? Kal’Ko’Na ? Kal’Tai’No ? » (Tiens… Quelle surprise ! Est-ce que vous me suivez ? Qu’est-ce que vous faites ici ? Qui êtes-vous ?)

Taténen fixait la jeune femme dans les yeux. Il avait une allure impérieuse. Le but étant de prendre une certaine emprise, une certaine ascendance sur la jeune femme afin qu’elle lui révèle ce qu’il voulait savoir.

Elle n'avait prononcé ces quelques mots que pour elle et le silence mélancolique qui finalement l'entourait dans cette ancienne demeure de Râ . Tout avait l'air si vide de sens. Tellement dans son monde elle n'avait pas ressentit sur le moment la présence goa'uld prés d'elle, non. Elle était perdue un peu dans ses flashs, regardant les tentures défraichies se mouvant au vent avant de finalement laisser sa tête pencher en avant pour venir poser son front sur ses genoux.

Tan de temps elle avait attendue avant d'affronter ses démons, trop peu être. Elle était comme tout les autres, fière, imbue de sa personne aussi au final, et surtout qu'aurait-elle put faire? S'énerver, casser tout dans le palais de rage contre Râ? Jusqu’à être exilée, voir être jugée “corrompue”? N'avait-elle pas fait au final au mieux pour elle... et ses descendants? Oui, il fuir pour survivre, fuir pour rester en vie, pour voir, attendre, comprendre et agir.

Une voix s'adressa a elle en goa'uld d'un coup, sans prévenir.

"- Hum?! !"

Bastet rouvrit ses yeux bleus rapidement, surprise et mécontente d'elle, de s'être laissé aller et de n'avoir fait attention. De surprise ses yeux brillèrent un court instant, alors qu'elle relevait la tête face à elle. Sans bouger, sans se tourner elle écouta la voix de l'autre avant de froncer les sourcils la reconnaissant nettement. Ils n'étaient pas restés longtemps ensemble mais assez et surtout assez pret pour qu'elle retienne sa voix et sa physionomie. Elle plissa les yeux se concentrant sur son ouïe pour le repérer.

Elle le regarda intriguée et se demandant comment réagir. Faux semblant ou jouer un rôle? Elle le jaugea..

"-  Hump! Kel'Amrok .."

Que de questions en si peu de temps... Il attendait quoi? Qu'elle lui réponde sur l'instant? Elle leva la tête en voyant les pieds apparaitre dans son champs de vision et leva les yeux jusqu'a les river dans les siens. Pourquoi cela lui tirait un léger sourire? Son air suffisant et autoritaire. Elle laissa un sourire étirer ses lévres. Il était intéréssant au final avec ses grands airs.
Elle continua de le regarde un instant comme interdite de son regard profond, mais réfléchissant. Elle passa sa langue sur sa lèvre inférieure avant de se relever souplement malgré la blessure a la jambe qui tirait un peu.

"-  Il est très impoli, je le crains, de demander ainsi le nom d'une dame sans se présenter avant.
Après tout qui peut me dire quel genre de personne tu es? "

Elle leva un sourcil en croisant légèrement les bras sous sa poitrine, se cambrant pour le regarder d'aussi haut qu'elle le pouvait, enfin il n'en restait pas moins plus grand qu'elle, mais elle était de ce genre fière...
Son regard se fit plus insistant quand elle le détailla des pieds a la tête avant de se mettre a marcher, elle passa une main dans ses cheveux comme si elle reflechissait a ce qu'elle allait faire. Lui répondre ou pas? Elle ne quittait pas ses yeux gris-bleu... et dans le doute plaça sa main droite plus basse, de façon a ce que les grelots de son bracelet ne soient à portée de ses doigts.

"- Aya. Tu peux m’appelez ainsi. Pour le reste je te retourne la question. Que fait tu dans l'enceinte du palais et... ici. "

Elle manqua de dire autre chose. “Que fait tu dans cette zone privée et interdite” mais même si sa langue fourcha une seconde elle se reprit vite pour finir sur “ici”. Plus simple, plus concis. Et puis elle se voyait mal lui dire de vider les lieux, bien que... mais elle n'était pas chez elle.

Bastet ne lâchait pas son regard, presque de façon hypnotique, marchant doucement vers la droite puis vers la gauche, presque en décrivant un demi cercle autour de lui.

"-  N'empéche que je te trouve bien mieux sans ton ... déguisement. "

Est-ce qu'elle le narguait? Oui et non, qui sait. En tout cas, il était sur qu'elle soutenait son regard sans sourciller nullement. Aprés tout rare étaient ceux qui avaient eut une ascendance sur elle. Râ, Egeria même... Yu ou Kali? Non, eux, c'était des rapports amicaux et de statut co, ce qui leur avaient permis d'avoir une bonne entente.
Elle n'était pas dans son état normal. Elle était là pour quelque chose d'important pour elle, renouer avec ses racines, faire le points et pouvoir allez de l'avant plus clairement. Et la voilà là a faire face à son bon samaritain de plus tôt. Enfin il n'en avait plus l'air. Fini le bossu, fini de cacher son visage, ce qu'elle apprécia au passage, mais ils étaient là a se regarder en chien de faillance.
Elle crispa la mâchoire en sentant une pointe dans la jambe droite. Comme quoi, ce n'était peut être pas qu'une simple éraflure. Elle devrait chercher un bracelet de soin, il devait bien en avoir un quelque part non? En tout cas elle s’arrêta face à lui, a quelques pas, et s'appuya plus sur sa jambe gauche.

"-  Tu ne devrais pas être ici jaffa, cette zone est... "

Le mot se bloqua dans sa gorge un instant mais elle se reprit en souriant un peu gênée peut être et crispée.

"-  Cet endroit est privé et interdit!
Mais c'est peut-être, ce que tu cherche? Un endroit riche pour piller? Voler?
Mais je crains que tu te trompe... "

Elle bougea et souffrit un instant d’élancement à la jambe et manqua comme de tomber mais se rattrapa vite. Dans son mouvement, son pendentif en ambre sortit de son décolleté. En ambre.. enfin de la même matière utilisée pour la pierre rouge au centre des gantelet goa'uld, presque identique a celle qui était aussi pendue a son bracelet.


Bastet releva la tête vers lui et le regarda. Intriguée, interpelée.. mais au final qui était donc celui qui jouait au grand chef face a elle? Après, elle aurait put dire que cela aurait été le comportement de tout homme, s'il n'était pas intervenu plus tôt et s'ils n'avaient pas un peu discuter.
Non, il y avait autre chose.  Et puis il suffisait de voir le changement dans son attitude, un chef de guerre? Un ancien jaffa qui était d'ici?
Elle n'aurait sut dire en fait... la seule chose qu'elle savait c'est qu'elle avait mal à la jambe et qu'elle était déphasée actuellement, trop perdue dans ses souvenirs...