Liz était entrain d’étudier les bestioles présentes dans l’aquarium sans en savoir plus. D’un coup un pic un nouveau pic d’énergie vint affoler ses capteurs. Et ce dernier ne venait pas de l’espèce de poulpe.

« Hum Liam… je détecte un pic d’énergie inexpliqué et… »

Puis d’un coup se fut la pièce qui se chargea d’énergie, coupant la parole de la jeune femme, comme si la pièce s’animait. La porte menant à leur salle d’arrivée commença à se fermer derrière eux suite à ce flux d’énergie. Elle vit Marie se précipiter vers la porte en tentant de la bloquer avec son arme. Mais ce fut trop tard.

Encore un hologramme et là un message incompréhensible. Au vu de ce qu’il commençait à se passer et des squelettes déjà présents, elle se doutait que leur sort aller dépendre de ce qui allait suivre et que ce ne serait surement pas une promenade de santé. Liz n’eu pas le temps de se poser plus de question que les problèmes continuaient à s’enchainer. Un homme de plus de deux mètres, s’avançait vers eux une lance à la main et pas de manière pacifique aux premiers abords.
Mais Liz fut plus surprise par les boules d’énergie qui sortaient de l’aquarium. Apparemment ces bestioles avaient plus que des tentacules. Étaient-elles faites d’énergie ? La jeune femme n’eu pas le temps de réfléchir plus longtemps, étant la plus proches d’une des vitres, elle eu juste le temps de courir vers un des hauts piliers avant qu’une des boules ne passent à coté d’elle.

Prenant le zat qui était attaché à sa cuisse, elle l’enclencha, rangeant en parallèle son instrument de mesure. Elle se tourne vers les deux militaires qui avaient déjà pris leurs armes plus habitués à ces situations. Puis elle jeta un coup d’œil vers l’Ancien qui s’avançait vers eux. Les boules d’énergie lui traversaient le corps de part en part ne lui faisant ni chaud ni froid.

Mais qu’est-ce qu’elle était bête ! Elle parlait du risque que ces bestioles sortent, et paf ! Elles sortaient. Franchement, des fois il faudrait qu’elle apprenne à se taire. Surtout que plein de drônes sortaient de nulle part et les prenaient pour cible. Elle était en vie seulement parce qu’elle avait eu l’heureux réflexe de se jeter par terre en fermant les yeux. Et lorsqu’elle les rouvrit, elle vit un gigantesque monsieur tout nu qui parla en ancien. Elle n’avait rien vu de plus bizarre dans sa vie. Surtout qu’elle se prit à espérer qu’il les sortent de cette galère. Comme c’est beau l’espoir ! Et non, la seule chose qu’il leur fit, ce fut de dire une phrase à deux balles. Se recouvrant la tête suite à une explosion qui avait eu lieu juste au dessus d’elle, elle se mit à crier :

-Ah oui ! Et comment tu veux qu’on fasse ? Qu’on se mette à prier en espérant que ça marche ?!

A chaque explosion, Gabrielle laissait échapper un petit cri. Il fallait qu’elle trouve un endroit où s’abriter. Rampant jusqu’à un endroit où elle était abrité, elle se rendit compte que c’était les bestioles qui les attaquaient. Criant à l’adresse des autres, elle demanda :

-Mais c’est quoi ces trucs ?

Puis, elle se rendit compte qu’elle n’avait pas traduit la phrase de l’autre nudiste, ce qui ne pouvait pas les aider :

-Ah en fait, d’après l’autre géant, "Il est venu le temps pour que vous montriez votre foi envers les Grands. Laissez-vous guider par celle-ci et vous trouverez la force et la connaissance pour accéder à leurs mémoires." Si vous voyez ce que je veux dire.

Tout en rampant, elle se dirigea vers Liam et se mit derrière lui. Au moins, elle se sentait plus en sécurité. Pourquoi avait-elle quitté ses cachettes ?

Essayer de déchiffrer les symboles ! Il en avait des bonnes le major. Et comment était-elle censé se concentrer ? En mettant de la musique ? Grognant, elle essaya de se rapprocher d’un mur pour pouvoir lire clairement les inscriptions. Sursautant furieusement à chaque coup, elle se dit qu’en fait, moisir dans son bureau n’était pas si mal. Au moins, là-bas, elle était sûre de rester en vie. Ce qui n’était pas le cas ici. Alors qu’elle venait de traduire quelques inscriptions, une histoire d’homme, d’épreuves, bref, il fallait attendre la suite pour comprendre, le nudiste ancien se remit à parler. OK, donc, il s’ennuyait chez lui et il s’est dit : « Tiens, si je pouvais embêter quelques petits terriens, ça serait amusant… » Et pof, il apparaissait devant eux, demandant un « élu » pour se battre avec lui. Et tout était parfaitement normal. Continuant à déchiffrer les inscriptions anciennes, elle fit rapidement le lien entre celles-ci et les paroles de l’autre gugusse.

- Alors, il dit qu’il est le gardien du savoir et qu’il faut l’affronter. Et les inscriptions semblent dirent que cet hologramme est une sorte d’épreuve pour accéder au « savoir des Anciens ». Par contre, le vaincre n’arrêtera pas les drônes, enfin, si j’ai bien lu.

Relisant la phrase pour être sûre de ne pas avoir échappé d’informations – ce serait trop bête de mourir parce qu’on n’avait pas lu qu’avant, il fallait appuyer sur un boutons pour ne pas finir en miettes- elle se tourna vers ses coéquipiers.

- Bien, qui se sent d’attaque pour un petit combat ?

Le plus logique serait qu’un des militaires s’y colle. En fait, elle espérait juste qu’ils ne tirent pas à la courte paille, avec sa chance, elle serait encore choisie. Mais il fallait être logique, personne n’arriverait à battre l’hologramme avec les drônes qui fusaient de partout. Il fallait les arrêter.

- Eliz’, t’as une idée de comment arrêter ces trucs ?

Des explosions, toujours des explosions. Du bruit, toujours du bruit. Même se boucher les oreilles ne changeait rien. Et c’était très pénible de sursauter tout le temps en poussant un petit cri. Vite ! Que ça se termine, histoire qu’elle arrête de se ridiculiser.

Un à un ses compagnons d'infortune faisait le rapport de leurs avancées. Enfin si on pouvait appeler ça comme ça, car pour l'instant ça ne menait pas à grand chose, hélas, avec le peu qu'ils avaient.

Ce que Gabrielle avait réussi à traduire laissait Marie quelque peu perplexe. Elle, qui pourtant était habituée à récolter d'infimes indices pour démêler les choses, était un rien sur l'expectative face à ce joyeux bordel. Tout ceci avait un côté Faustien qui ne lui plaisait guère. Pourquoi pouvoir accéder à la connaissance devait forcément passer par un sacrifice?! Qu'il faille montrer pattes blanches pour prétendre à un tel pouvoir, soit, mais perdre la vie parce qu'on avait pas compris une obscure énigme d'un autre temps, c'était quand même fort peu charitable et indigne du si grand peuple que prétendait être les Anciens! (HRP : Et -Pan!- dans ta face!)

Marie n'enviait pas vraiment Liam qu'elle trouva bien téméraire vue la situation. Déjà, l'autre exhibitionniste n'avait pas l’air commode, mais en plus devoir composer avec les drones, ce n'était plus du talent, ni de la chance, mais du suicide si ça ne se terminait pas très très vite ce petit duel!

Une nouvelle fois, ou dernière fois peut-être, Marie essaya de mettre en place tous les éléments qu'ils avaient pour tenter d'en sortir quelque chose de tangible. Mais son attention était irrémédiablement focalisée sur ce cercle rouge qui brillait au dessus de l'arche devant elle.

Toujours à terre, la militaire vérifia rapidement que les deux civils étaient à l'abri, enfin autant qu'on puisse l'être dans cet endroit à cet instant. Elle obtempéra sans broncher à l'ordre de Liam, pas tout à fait convaincue que la meilleure solution soit le tir au pigeon. Mais à vrai dire, elle ne voyait pas trop quoi faire d'autre non plus, d'autant que son supérieur n'avait pas grande chance, selon elle, dans ce combat disproportionné.
Elle rangea donc son Beretta, et opta pour le P90 qu'elle mit en mode coup par coup d'un geste sûr. S'il s'agissait de dégommer une cible fixe dont on ignorait la résistance, autant y aller franco.

Dans un soupire, plus de concentration que de réelle résignation, la jeune femme bloqua sa respiration, ajusta son tir, et tira deux coups l'un derrière l'autre, à son sens dans le mil'!