Into Dark Ages

A l'encouragement de Cerise, Sam se contenta d'une réponse plus que laconique.
- Ca marche!

Et elle lança son équipe le long du cimetière pour continuer en bordure de village. Bien vite une agréable odeur envahie l'atmosphère, rendant l'endroit d'un coup plus chaleureux.
- Bon sang, ça donne faim! Dit-elle plus pour elle même mais toutefois de manière tout à fait audible.

Plus ils avançaient, et plus la bonne odeur de pain emplissait l'air. Il ne faisait guère de doutes qu'ils allaient croiser quelques âmes bien vite.

Mais le regard de Sam fut attiré par d'étranges constructions en hauteur à l'extérieur du village.
- Bizarres ces cabanes, là-bas. Montra-t-elle d'un vague signe, ses bras accoudés nonchalamment sur son P90 accroché comme à son habitude sur son gilet tactique.

Elle hésitait à présent pour orienter leur exploration. Cerise et Daniel s'occupant déjà de lier connaissance avec les villageois, les militaires pourraient peut-être aller voir de quoi il en retournait. Ce n'était pas si loin, en cas de problème, ils auraient vite fait aussi de rejoindre le groupe des archéologues au besoin.

Du regard, Sam chercha vers ses collègues un avis sur la question.

Tandis que l’équipe s’éloignait peu à peu des deux archéologues, Shawn continuait de suivre Carter tandis qu’il commençait à sérieusement s’ennuyer et qu’une odeur familière vint lui chatouiller les narines, odeur qu’il n’était pas le seul à avoir senti d’ailleurs.

« Oui… hum dites Sam ? Par pure curiosité, selon vous quelles sont les chances que le peuple d’une autre planète ait aussi des boulangeries sans pour autant avoir été directement influencé par notre culture ? »

Question purement rhétorique à vrai dire puisqu’en principe ça devrait être statistiquement presque impossible tout comme le fait qu’il s’agisse d’humains à la base, conclusion ? Et bien il paraissait évident que l’inconnu de l’équation qui a pu apporter le fameux appareil sur cette planète ait aussi potentiellement visité notre planète ou alors que d’une manière ou l’autre les goa’ulds soit indirectement responsables de cette anomalie. Bref ce n’était que pure spéculation mais ça occupait l’esprit de Shawn le temps que le véritable objet de sa présence soit enfin à portée de mains.

Enfin tout du moins jusqu’à ce qu’un nouveau sujet d’interrogation n’entre en ligne de compte et ait interpelé un membre de l’équipe. Des cabanes hors du village, intrigant certes mais hors de propos, ils n’étaient pas vraiment venus pour ça à la base et ça impliquerait d’encore plus s’éloigner des deux archéologues dans un village peuplé d’habitant pas forcément très amicales avec les étrangers.

Shawn fit rapidement un tour d’horizon et constatait qu’encore une fois les rues étaient désertes, peut-être une coïncidence mais la prudence restait de mise, il posa donc ses mains sur son arme, légèrement inquiet et fatigué par la nuit qu’ils venaient de passer.

« Peut-être, en tous cas si elles sont hors du village ce n’est probablement pas par hasard. Néanmoins aussi expérimenté que puisse être le docteur Jackson et peut-être même le docteur Mercier dans ce genre de mission, je doute que trop s’éloigner de ces deux-là ne soit une excellente idée dans la mesure où on n’est toujours pas fixés sur les futures intentions des habitants de cette planète à notre égard. Après bien évidement c’est vous qui voyez. »

Dit-il d’un air légèrement ennuyé, après tout ils commençaient à perdre beaucoup de temps pour un résultat qui pourrait s’avérer plus handicapant qu’autre chose, qu’ils avaient laissés de côté toute forme de précautions à l’égard de cette prise de contact et que le temps continuait de filer. Bref ! Mis à part son appréhension de la situation il était tout de même curieux de savoir à qui ils devaient la présence de ce village sur cette planète par la même la présence de l’appareil qui semblait les protéger.

[HRP]:

Le groupe avait pris la décision de se scindé en deux pour éviter que la population ne se sente agresser par nous. Très franchement, je comprends pas très bien la décision. Quelles sont les chances que la population sache que ce que nous portons sont des armes ? Et puis, ironiquement quand nous étions dans le cimetière il fallait absolument rester grouper et maintenant il fallait absolument se séparer. Je sens que cette mission va être pleine de rebondissement !
Pendant que je naviguait dans mes pensés j'entendais le reste de mon équipe parler d'une odeur de pain. Instinctivement je me mis à renifler et j'en vins à la même conclusion: il y a bien une odeur de pain.
Cette odeur fit travailler l'esprit du Dr. Anderson. On pouvait voir à son expression facial que celui-ci se posait certaines questions. Etait-il possible qu'une civilisation n'ayant jamais été en contact avec la notre puisse faire du pain ?
En tant qu'archéologue je pouvais lui apporter une certaine réponse.

Il est possible de produire de pain sans jamais avoir été en contact avec notre culture Dr.Anderson. Déjà sur Terre les hommes produisaient leur propre pain selon les continents où ils vivaient. Les européens produisaient du pain à base d'avoine, de froment et autres. Les sud-américains à base de maïs. En orient et en Afrique avec de la semoule.
Néanmoins la question que l'on peut se poser est : le pain est-il une denrée qui s'est diffusé avec l'homme ou est-il une denrée utilisé après la diffusion de l'homme dans le monde ?

Tout en disant cela et bien que j'avais terminé, le Lieutenant-Colonel nous interrompit pour nous informer qu'elle avait en visuel des cabanes suspendus.
En les regardant, j'avais l'impression d'être dans l'épisode VI de la Saga Star Wars. Allions-nous rencontrer des Ewok's ? Un rêve se réaliserait!
Mais, revenant à la réalité et mettant fin à mes pensés rêveuses je donnais mon avis au groupe.

Personnellement je pense que nous devrions aller y jeter un coup d'oeil. On est pas venu pour rester planter comme des arbres. On est venu ici pour faire de l'exploration alors explorons. Encore un forgeron je veux bien comprendre qu'il peut y avoir un petit danger. Mais, un boulanger ? A part nous attaquer avec du pain et de la farine je penses pas que l'on risque grand chose.

Profil Messages : 23 Date d'inscription : 11/03/2015

GROUPE 1 - DANIEL JACKSON/CERISE MERCIER

La présentation du Docteur Jackson ne semble pas avoir d’effet sur le garçon qui reste l’air un peu hagard. Il vous regarde les yeux grand ouvert et commence à trembler légèrement sur ses jambes. Le garçon commence alors à prononcer des mots dans une langue qui de prime abord est incompréhensible… Mais vous repérez dans son accent des sonorités proches du gaélique parlé dans le nord de l’Ecosse et en Irlande.

Alors qu’un craquement de planche en provenance de l’intérieur de la maison retentit, le garçon lâche la manivelle laissant ainsi le seau tomber avec fracas dans le puit. Visiblement surpris, le garçon panique et s’enfuit en retournant de là où il est venu. Dans sa fuite le garçon prononce ces mots :

« Athaïri !! Athaïri !! » (Version locale du mot gaélique qui veut dire « papa »)

Vous ne restez pas seul longtemps… Un homme arrive avec précipitation avec une masse de forge à la main, aussi longue que son bras. L’homme porte un tablier de cuir très usé ainsi qu’une épaisse tunique cloutée avec des bottes de cuirs brossières. L’homme est quelque peu menaçant et semble prêt à se défendre au cas où, mais semble aussi incrédule que le garçon. Restant sur le pas de sa porte, il vous dit :

« Cé go bhfuil tú ? » (Qui êtes-vous ?)

GROUPE 2 - SAMANTHA CARTER/FILIPPO SILVA/SHAWN ANDERSON

Alors que vous observez les cabanes, vous remarquez une groupe d’homme en train de marcher non loin de vous se dirigeant vers les dites structures… Leurs sont nonchalants. Ils sont quatre en tout. Chacun porte comme une cape sombre, encapuchonnant leur tête. Vous remarquez qu’ils portent tous un arc long sur le côté gauche et un carquois bien fournis sur le côté droit.

C’est alors que vous entendez au loin voix d’un garçon en train de crier… Non loin de là où le groupe s’est séparé.

Vous remarquez alors qu’un homme sort de chacune des cabanes, équipé et armé de la même manière. Alors que l’homme occupant la cabane la plus proche de vous sort, il s’arrête et regarde soudainement dans votre direction.

Cerise écouta Daniel prendre contact avec le jeune homme. Elle regardait le jeune garçon qui semblait... figé. Bon, allez comme dis la pub : Essaye encore ! La première approche n'était visiblement pas la bonne alors maintenant fallait innover. Elle n'eut pas réellement de dire quoique ce soit que l'enfant partit en courant..

-" Ça doit être l'anneau des ancêtres ça..."

Cerise avait posé une main sur la hanche et regardait Danny d'un air désabusé en secouant sa tête un instant... Ah, ce qu'elle était taquine cette Cerise !

-".. par contr j'aimerais ne pas être prise pour un ancêtre... j'ai pas encore l'age d'être sa mère quoi." ( Razz

)

Oui, bon , si on pouvait pas rire un peu hein...

-"Hum.. Daniel ? Par contre, j'ai rien compris à ce qu'il a dit, et toi ?

Oh Mon Dieu."

En voyant le forgeron arriver Cerise eut un réflexe tout cerisien : Elle se cacha derrière Daniel en se faisant toute petite. Cachée derrière lui, elle avait posé ses mains dans le haut du dos de Daniel et avait passé la tête au dessus de l'épaule de celui-ci.

-"Daniel ! Dis lui de baisser son arme, vite !
"Sé go quoi ?" Je comprend rien … Mais j'ai peur !"

Cerise ferma les yeux un instant.

-"Un jour, une plage, des cocotiers.. et des femmes charmantes ! Et non des bourrins congénitaux qui songent qu'a nous aplatir en crêpes suzette ! ."

Cerise n'aimait pas la situation. Cette grosse brute qui s'était limite jetée sur eux avec ce marteau en l'air... ou ça l'effrayait.

-"S'il vous plaît... amis. On est des amis." dit-elle au forgeron en le regardant de ses grand yeux verts un peu apeurés.

Le premier contact avec l'enfant ne semblait pas avoir été très réussi, celui-ci partant en courant vers ce qui paraissait être sa maison. L'échec de Daniel attira alors l'humour de sa collègue Mercier et l'archéologue émit alors un rire forcé.

« Honnêtement, je pense surtout qu'il n'a rien compris à ce que j'ai dis. Alors je doute qu'il te prenne pour une ancêtre. Dis toi que si c'était le cas, tu serais l'une des plus jeunes ancêtres que la galaxie ait pu connaitre. » Fit-il avec une légère pointe d'humour.

Daniel avait entendu les deux mêmes mots prononcés par le jeune garçon et cela lui rappelait alors un langage terrien. Quant à Cerise, elle n'avait rien compris. En même temps, la langue à laquelle pensée Jackson n'était pas très parlé non plus. Ce n'était pas de l'anglais, ni du français, ni du russe et ni de l'arabe. Alors c'était un peu normal que Cerise ne comprenne pas un traitre mot du garçon.

« A première vue, je dirai qu'il vient de parler irlandais. Il vient de dire papa. Ce qui signifie que l'on va pas tarder à voir son père débarquer. »

Sitôt dit, sitôt fait vu que le père sortit de la demeure avec un marteau à la main et vue l'expression de son visage, il n'était pas très enclin à coopérer, mais plutôt à avoir des réponses. Cerise se mit alors à paniquer, Daniel gardant son calme. Le docteur Mercier essaya de parler irlandais, mais autant dire que ce n'était pas ça qui était ça et elle se mit à prononcer des paroles assez étonnante vue la situation dans laquelle il se trouvait.

« Cerise ? Je ne crois pas que c'est l'heure de chanter ou de faire une sorte de prière propre à vous. »

Daniel esquissa alors un sourire en direction des deux villageois avant de faire deux pas en avant. Il allait tenter une approche avec le père, espérant que son irlandais n'allait pas être trop rouillé.

« Tá mé Daniel. Is é seo mo chara Cerise. Tháinig muid i síocháin. Labhraíonn tú ár dteanga ? » (Je suis Daniel. C'est mon amie Cerise. Nous sommes venus en ami. Vous parlez notre langue ?)

Daniel tourna la tête légèrement en direction de Cerise pour lui traduire ce qu'il venait de dire.

« Je viens de nous présenter et je lui ai dis qu'on était venu en ami. Et je viens de lui demander s'il parlait notre langue aussi, cela faciliterait la conversation. »

Daniel regarda alors à nouveau l'homme, se disant qu'il serait aussi judicieux de lui demander de baisser son marteau pour qu'il n'y ait aucun blessé.

« An féidir leat níos ísle do casúr ? » (Pouvez-vous baisser votre marteau ?)

Profil Messages : 23 Date d'inscription : 11/03/2015

Vous pouvez continuer. On fera une Mj différée pour l'autre groupe Wink

Sam laissa Shawn et Filippo épiloguer sur la civilisation et l’avènement de la production panifère chez les hominidés évolués... Elle préférait porter quasi exclusivement son attention sur ce qui les entourait.

Comme à chaque fois en pareilles circonstances, les sentiments de Lieutenant-colonel étaient mitigés. Elle avait toujours détesté séparer les équipes. Et à présent elle était encore plus partagée :
- D'un côté ces gens et ces cabanes pour le moins singulières.
- De l'autre ces haussements de voix, là où ils avaient laissé Daniel et Cerise.

L'odeur appétissante avait vite été oubliée d'un coup. Sam était de l'avis de son collègue scientifique, peut-être valait-il mieux rejoindre les archéologues. Pour autant, les militaro-scientifiques s'étaient fait remarquer et la façon dont les autochtones se comportaient faisait tressaillirent l'échine de la militaire d'une façon qui n'augurait rien de bon.

Leurs armes étaient sommaires, certes, mais ils en étaient pas moins armés.
- Bon, je sens qu'on va être vite fixé sur la suite.

Deux choses l'une. Soit ça s'envenimait du côté de Daniel et Cerise, auquel cas, le regroupement stratégique s'imposait, soit ils devraient engager la conversation avec ces chasseurs. Il restait à savoir si ça resterait verbal ou plus vindicatif.

A toutes fins utiles, Sam tenta un salut de la main qui se voulait amical vers l'homme qui les fixait.
- Bonjour!

Si le sourire qui accompagnait son mot était un rien crispé, elle espérait en savoir vite plus sur les intentions de leurs hôtes.

Finalement la situation commençait à nous échapper. Nous n'aurions pas dû nous séparer en deux groupes. Désormais on pouvait voir de notre côté un groupe d'hommes s'approcher et du côté des historiens on pouvait entendre des cris. Dans les deux cas, ça n’augurait rien de bon....
Par réflexe je pris fermement mon arme en mains. Automatiquement le code orange c'était activé dans ma tête. Ce code orange est ce que l'on apprend à l'école militaire. Le vert désigne une situation calme et sécurisée, le code orange désigne une situation instable mais encore sous contrôle, le code orange désigne une situation incontrôlée et dangereuse pouvant mettre en péril des vies humaines. Il existe d'autres niveaux de codes rouges qui décrivent le degré de dangerosité de la situation.
Pour le moment, le code orange me paraît être le bon. Mais, la situation pouvait vite dégénéré en code rouge. Surtout que Sam avait choisit de discuter avec le groupe d'hommes qui arrivait en face. Personnellement je m'inquiétais de la situation de l'autre groupe. Des cris c'est jamais bon signe.... Néanmoins, face à nous se n'était guère mieux. N'arrivant pas à les distinguer clairement j'avais des doutes sur ce qu'ils tenaient en mains. J'avais comme l'impression qu'ils arrivaient droit vers nous armées jusqu'aux dents. Peut-être que c'est l'excitation qui parle mais, il est préférable de penser à toutes les éventualités possibles. Et vue comme nous hommes armées je vois mal comment on pourrait bien réagir. Se serait chez nous, on serait déjà en guerre....

J'adressais alors quelques mots au Lieutenant-Colonel :

Excusez-moi Lieutenant-Colonel mais, vous êtes sur qu'il ne serait pas mieux de rejoindre le Dr. Mercier et le Dr. Jackson ? J'ai comme un mauvais pré-sentiment....

Le Papa irlandais faisait un peu peur a Cerise. A, comme elle regretta de n'avoir accepté l'invitation de Ivan a un séjour linguistique en Irlande... ou était-ce Luke ?Tom ou Frank? ... Bon, secouant la tête Cerise reviens a ses moutons, enfin irlandais si Daniel disait juste !

Cerise se calma un peu avant de rajouter.

-"J'ai toujours tendance a paniquer quand je suis menacer par un marteau géant ! Vous avez vu la taille de ce machin ? "

Reprenant son calme, Cerise se déplaça à coté de Daniel et tenta de faire un sourire charmant au forgeron.

-" Comment on dit ... bonjour ?"

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