Bastet suivit d'un pas souple, aérien et un brin alerte vu ses hauts talons et la neige. Le froid était là, mais ce n'était pas si terrible, le soleil qui apparaissait réchauffait de ses rayons. Bastet sourit en regardant les nuages.

-"Un signe de bonne augure pour cette fête en l'honneur de mon père, son Ka nous accompagne."

Elle avait faillit dire que le soleil l'avait accompagné toute sa vie, une allusion à Râ son père, mais cette phrase lui sembla plus solennelle.
Au "6heures de marches" Bastet se raidit un instant en haussant un sourcil : s'il comptait qu'elle passe 6h dans la neige, ils pouvaient directement faire demi-tour de suite. Alec'to ne manqua pas de la rassurer et elle s'avança derrière lui, en silence, occupé a regarder autour d'elle. Bastet n'était pas une grande bavarde, enfin cela dépendait des situations et avec qui.

Quelques instants plus tard, ils furent téléportés dans un autre endroit, la capitale a voir les bâtiments entourant. Son regard se porta vite sur le cortège qui l'attendait et elle ne manqua pas d'avoir un sourire en coin. Taténen avait mis les petits plats dans les grands pour elle, se dit-elle. Elle fut intriguée par les chariots flottants mais plus encore par les espèces de choses reptiliennes qui semblaient tirer cela. Ces choses la répugnait mais elle garda son visage de porcelaine sans expression : à chaque monde ses animaux, mais elle avait toujours détesté les reptiles, la preuve : jamais ô grand jamais elle n'avait possédée un Unas, elle avait préférée un Sekhmet. Des souvenir lui revinrent alors et elle ronronna un instant en souriant. Ni le vent sur son pelage, ni le froid ou le chaud ne l'indisposait à l’époque et cette souplesse, l’élasticité des muscles, les chasses la nuit, roder, observer, accepter le monde autour de soi... Un air de grand calme et de douce paix anima son visage et elle fit un grand sourire à Alec'to quand il l'invita à les suivre.

Bastet s’installa dans la calèche un sourire en coin. Rendre hommage ? C'était... intéressant. Peu de "Dieu" aurait accepté que leur peuple fasse cela avec un autre goa'uld et Bastet se demanda comment le prendre. Quoique chez elle, c'était tout aussi possible puisque son peuple vénérait le panthéon et non elle exclusivement... peut être avait-il fait de même.

Elle entendait de la musique plus loin et étrangement -non pas qu'elle détestait cela- mais elle aurait voulu que cela soit déjà passé : elle pensait à autre chose. Comment était le palais de Taténen? Ou l'attendait-il? Comment serait-elle reçut? Ferait-il chaud ? Y aurait-il du monde, ou seraient-ils seuls? et si oui... que feraient-ils alors de nouveau face à face.
Elle ne savait pas si elle souriant de nervosité, d’appréhension ou d'envie... Elle se reconnecta à la réalité pour constater que Dey la dévisageait un instant. Le regard qu'elle lui lança le fit doucement sourire et il se contenta de tourner la tête pour regarder la foule.
Bastet fit de même, observant les allées, les ponts ou la foule agglutinait pour la voir. Elle était flattée, surtout vu la neige alentour et se permit de lever un peu la main pour saluer les gens. Quand elle vit l’œil de Râ, son cœur marqua un temps.
Cela faisait longtemps a vrai dire qu'elle n'avait pas vu ce symbole, et finalement cela lui manquait pour tout ce que cela lui évoquait comme souvenirs..

-"Un temple qui fait honneur à mon père à n'en pas douter."

Le cortège s’avançait inexorablement vers le palais et Bastet sourit en voyant son emblème flotter au vent. Elle leva la main pour chasser une mèche de cheveux qui, à cause justement de ce même léger vent, était sortit de sa coiffure. Dey la vit faire et délicatement, d'un doigt expert la refixa dans la barrette.

-"C'est un bel endroit. Ma foi, si mon séjour le permet j'aimerais voir sur quoi porte cet ... enseignement."

Elle regarda les arbres déneigés, les grands bâtiments, les hautes façades... Taténen n'avait lésiné sur rien : il se préparait à construire une ville gigantesque, peuplée. Il bâtissait un empire à n'en pas douter.
Elle sourit en voyant la vapeur s'échapper des fontaines, un instant elle espéra que c'était pour elle qu'il avait fait chauffer l'eau et non que c'était tout le temps ainsi.
Elle écouta encore et toujours Alec'to avec grand calme, d'un air concentré bien que tout ce qu'elle souhaitait était qu'ils arrivent rapidement, n'y tenant plus, surtout maintenant qu'elle apercevait le palais, ses yeux pétillèrent un instant : c'était grand et grandiose...
Rapidement ils furent devant le palais. Enfin. Elle observa la haie d'honneur en souriant, flattée par l’accueil et plus encore quand les applaudissement retentirent.

Bastet descendit de la calèche et attendit quelque instant que ses suivants soient descendus, de façon a ce que le peuple puisse aussi la voir. Dommage se dit-elle qu'il faisait si froid car bien que très joli, ce manteau cachait sa toilette raffinée, même si sa coiffure en disant long, c'était quand même dommage de ne voir que cela. Sur qu'ils auraient été étonnés et peut être ébahis par ses vêtements, mais elle n'était pas là pour le peuple, mais pour Taténen qui l'avait invité.
C'est au son des cors qu'elle gravit les marches, avec une lenteur calculée, un pas souple et aérien, toute habituée des cérémonies qu'elle était : elle rentra dans le jeu pour que ces gens en aient pour leur désir.

Arrivée en haut, elle s’arrêta devant un jeune homme Dénéris que lui présenta Alect'o. Celui-ci s'inclina devant elle. Bastet fit un léger geste de la tête, signifiant qu'il pouvait faire. Au vu du dialogue elle se douta qu'il s'agissait du lothar de Taténen, comme Dey qui l'observa et inclina la tête aussi vers l'homme plus jeune que lui.
Un instant en l'écoutant, un sourire naquit sur les lèvres de Bastet. Juste pour l’embêter elle aurait été tenté, très tenté, de lui répondre : "Je ne permets pas, en fait, il fait trop froid, je crois que je vais rentrer." mais elle doutait que le jeune homme ne goûte à cet humour sarcastique comme lui fit remarquer Aya.
Par contre, partageant ses pensées avec son hôte, elles rigolèrent un instant, mais Bastet ne dit rien, ne fit rien a part sourire d'un air bienveillant vers l'homme alors qu'Aya chantonnait qu'elles étaient ENFIN arrivées au chaud.

-"Ké. Conduis moi à ton maître."

Elle emboîta le pas à Dénéris et soupira d'aise une fois les portes passées et la chaleur réchauffant la peau de son visage frigorifié. Son teint était pâle et ses joues légèrement rougies par le froid, mais cela disparaîtrait rapidement avec cette douce chaleur. Aya gloussa contente en disant qu'elle avait bien intuité du coup pour sa tenue du jour.
Dey s'approcha d'elle par derrière et entrepris de lui retirer son manteau. Elle se laissa faire en écartant légèrement les bras. Cela se voyait qu'ils avaient déjà répétés ces gestes plus d'une fois.
Il donna le manteau de Bastet à l'un des serviteurs avant de prestement retirer le sien et faire de même. Puis il se baissa derrière Bastet pour libérer la traine de sa tenue qui avait été replié pour éviter de se salir dehors, avant de se porter à droite et en retrait de sa reine et déesse.

Que Bastet se sentait mieux sans le poids de ce manteau si qu'utile. Elle se sentait plus libre de ses mouvements, cela venant du fait que sa tenue était composée de plusieurs épaisseurs qui s'était retrouvées comprimées. Enfin elle redressa la tête avant d'avancer, ses pas résonnant sur le carrelage de marbre.
Elle suivit Dénéris d'un pas décidé, la tête haute, un sourire charmeur aux lèvres, sans avoir rien hautain bien qu'elle savait en impressionner par son attitude, sa prestance et sa tenue.

La porte de la salle du trône s'ouvrit alors qu'elle arrivait et une fois annoncée, elle avança. Un certain trac la prit un instant, mais elle ne le montra pas, après tout, elle était venu de son plein grès et elle avait confiance en celui qu'elle apercevait de loin sur son trône imposant.
C'était un trône unique, qui mettait en évidence celui qui était dessus et n'admettait pas qu'on s'approche du fauteuil. Elle le trouva démesuré, mais chacun ses goûts.

Bastet riva son regard sur Taténen alors que tous mirent genoux devant elle. C'était flatteur et plaisant d'être ainsi honoré et elle sourit à Taténen avec un petit regard pétillant et charmeur.
Elle continua à avancer vers lui, sans le quitter du regard, marchant solennellement avec le plus de grâce possible, jouant le jeu, dans le bruit léger de ses talons et de sa traîne qui glissait sur le sol.

Elle sourit amusé en regardant Taténen, se disant qu'il était bien mit dans cette tenue – de toute façon elle savait que les uniformes lui allait parfaitement - par contre ils était diamétralement opposé dans leurs tenues : lui qui était vêtu de noir, de gris et de doré, faisait dans la sobriété classieuse et élégante. Elle en revanche, brillait de milles feux : Le diadème d'or et de diamants posé sur sa tête rappelait son rang, alors que ses longs cheveux bouclés avaient été travaillés à l'aide de barrettes d'or et diamants pour tomber en cascade dans sa nuque. Les manches de son manteau bleu nuit orné de fils d'or et de diamants tombaient légèrement sur ses biceps, mettant ainsi la finesse de ses épaules en valeur. Un collier délicat, portant son symbole en or patiné était le seul ornement de son décolleté. Une touche de couleur rehaussait le bleu nuit piqué de doré en la présence de la longue robe rouge qu'elle portait dessous, ce qui faisait ressortir le rouge de ses lèvres et de ses joues encore rougies de froid.

Visuel de la robe:

Bastet arriva au pied du trône imposant qui mettait son possesseur bien au dessus de ses invités. Elle s'arréta, attendit quelques secondes puis joignit ses mains devant elle avant de délicatement incliner la tête et le haut du buste pour le saluer.

-"Bajamata'ke mon bon ami. Comment refuser une telle invitation?
Je te remercie Taténen pour ton hospitalité et gage que ce séjour sera des plus ... riche.
J'ai put observer ton domaine en arrivant, par ce que j'ai pu voir, ta capitale sera une ville florissante et plaisante, digne d'un grand monarque et dans laquelle il fera bon vivre."

Que de civilités entre eux, mais c'était le jeu du protocole. Les langues seront sûrement moins obligés et pompeuses hors de cette salle ou il y avait tans de monde.
Bastet se permit un petit regard par dessus son épaule droite en direction de Dey et fit un regard doucement amusé a ceux qui l'observait, elle qui se tenait là devant leur dieu dans sa parure et avec une suite composée exclusivement de femmes si on excluait son lothar qui en soit, était même une aberration sur Bubastis...

Déliora qui avait demander l'autorisation de l'accompagner, avait le regard perdu dans l'exploration de la salle et souriait. Elle en avait vu des mondes, mais elle trouvait ce palais plus joli que d'autres ou elle était aller au nom de Bastet. Bastet... Elle regarda le dos de sa déesse et se demanda un instant à quoi elle pouvait bien songer, en tout cas, il n'y avait aucune animosité dans l'air, mais plutôt l’excitation de la fête à venir.

Bastet, elle ne quittait pas son homologue de son regard d'azur en affichant un petit sourire dés plus charmeur.

Bastet et Taténen se regardèrent un instant, avant de commencer la danse des mondanités. Il était très drôle de les voir faire en sachant que l'un comme l'autre n'aimait pas réellement cela. Quoique Bastet y était plus habituée que lui très certainement, cela lui venait plus facilement.

La majorité de ce qui était dit l'était plus pour le peuple que pour eux et l'un comme l'autre le savait. C'était pour leur faire prendre mesure de leur rôle respectif et aussi comment eux devaient réagir. C'était une partie d'échec ou les coups devaient être soigneusement portés pour parvenir à un but précis.

Elle l'observa, le fixa en se disant qu'il semblait fermé, elle avait du mal à lire en lui ce qui l'ennuyait et en même temps l'intriguait au point de l’intéresser. Elle regarda du coin de l’œil un homme apparaître et venir à Taténen.

Comme Taténen reprenait la parole, Bastet revient à lui et écouta en souriant au fur et à mesure. Il était galant dans son attitude à avoir fait le nécessaire pour son séjour, d'autres lui auraient simplement dit de prendre plus d'épaisseur, ou carrément : ils n'auraient rien dit. Elle fronça un instant les sourcils d'un air malicieux en se demandant si c'était de la prévenance, ou si ce n'était que le jeu de pouvoir pour obtenir une alliance.

À la fin de sa phrase sur Râ, elle laissa échapper un petit gloussement et un sourire radieux. Une touche particulière ? Réellement ? Elle riva son regard dans le sien pour lire son âme...

-"Je suis honorée d'avoir été invitée à cette fête en l'honneur Râ, mon père. Gageons que cette cérémonie se déroulera sous les meilleurs hospices probable mon bon ami."

Elle se permis de se tourner légèrement quand Taténen parla, pour voir la salle commencer a se vider. Elle se retourna vers son hôte que lorsqu'il fut a sa hauteur, prés d'elle et elle lui sourit chaleureusement.
Une heure ? Oh elle n'allait donc pas réellement profiter de beaucoup de temps. Elle sourit en réfléchissant à des questions basiques.

-"Bien entendu mon bon ami, je te suit avec plaisir."

C'était étrange de se retrouver ainsi et elle ne put s’empêcher de minauder un instant quand leurs regards s'étaient accrochés. En tout cas, elle suivit Taténen en faisant signe à Dey de rester avec sa suite.

-" Dis moi... ce temple est-il chauffé ? J'avais prévu une tenue pour cette cérémonie, et j'aimerais être certaine de pouvoir la porter sans me transformer en statue de glace..."

Bien entendu, Bastet se moquait gentiment de Taténen comme le montrait son sourire.
Ils se mirent a arpenter les couloirs, et Bastet savoura le décors très clair et lumineux.

-"Ton palais est impressionnant... Comme tu as du te sentir déplacé en mon domaine... cette luminosité, si j'avais de si grande arcades je pense que mon palais serait suffocant hihi. Enfin c'est un autre style et celui-ci est très agréable."

Un compliment qu'elle pensait. C'était une chose presque impossible sur son monde. Il faisait chaud là ou se tenait sa capitale et il y avait des centaines d'arbres, de plantes, d'ombres pour rafraîchir. C'était une autre ambiance, et elle ne détestait pas celle-ci. Elle s’arrêta un instant pour contempler les énorme lion de pierre et passant prés d'un se permis de laisser sa main courir sur le marbre froid.

-"Un bien bel ouvrage.. peut être aurais-je dus emmener Shymera ? Elle aurait put servir de modèle supplémentaire."

Elle rit un instant et lui fit un regard malicieux. Qu'il ne s’inquiète pas, elle n'aurait allait pas lâcher son animal dans une ville inconnue.

-" Quoique je crois que j'aurais perdu mon chaton dés l'arrivée. Toute cette neige... je suis sure qu'elle serait partie gambader sans se soucier de moi.
Hihi... "

Elle posa délicatement sa main sur son bras en souriant aimablement.

-"Trêve de plaisanterie mon ami, je ne l'aurais pas amener, je n'allais pas perturber ton peuple avec elle... surtout que je suis quasiment certaine qu'elle aurait attaquer tes montures. Cela n'aurait pas été du meilleur effet pour nos retrouvailles."

Elle retira sa main délicatement avant de continuer à marcher a ses cotés. Apercevant des serviteurs non loin, elle en déduit qu'ils arrivaient.

-"Me prêter ton lothar ?"
Elle le regarda malicieusement en souriant, et vit que Dey pouffait silencieusement. Ils avaient pensé certainement la même chose et échangèrent un regard, mais non.

-"Je te remercie, mais Dey se mettra en relation avec lui et je suis certaine qui se débrouilleront très bien ensemble."

Quand à la chambre... un instant elle marqua un temps. Elle n'avait pas l'habitude d'avoir ses servants hors de portée de voix, mais pour ce séjour, elle s'y plierait Dey allait faire plus de sport que d'habitude pour la peine !

-"En ce qui concerne les visites, nous verront cela plus tard si tu permets ? J'aimerais bien oui, visiter... mais chaque chose en son temps et nous l’avons, ce temps... "

Il n'avait pas dit combien de temps durerait la fête, et Bastet ne savait pas combien de temps elle pourrait/devrait/serait autorisé a rester, mais si elle avait le temps, elle aimerait bien voir ce monde.

-"Alors je te dis a tout a l'heure mon ami."

Sa voix glissa telle une caresse sur ce dernier mot alors qu'elle s’avançait dans la chambre pour découvrir un décors qu'elle jugea très rapidement digne d'elle. C'était quand même étrange autant de luminosité, surtout si blanche, mais c'était beau. Elle laissa une main glisser sur la table avant de se diriger vers la chambre qui la fit sourire : une pure merveille.

-"Si je peux me permettre ma reine ? Une heure pour vous préparer sera court.. Je fais ranger vos affaires et je reviens pour vous aider a vous changer."

-"Bien. Fais."
Pendant ce temps, elle se dirigea vers le fenêtre prés du lit et observa le paysage avant de l'ouvrir et de sortir sur un petit balcon. Elle s'accouda et regarda les montagne au loin avant de revenir aux alentour du palais.
Elle finit par rentrer frigorifiée et fut rapidement prise en main par Dey qui l'aida a changer son vêtement de voyage et de confort pour quelque chose de plus cérémoniel.
Quand elle se vit dans la glace, elle sourit en rajustant son rouge a lèvre : Râ aurait adoré sa robe c'était certain. Maintenant, restait à voir si elle était du goût de son hôte et de sa cours. Elle passa un chapelet de bracelet fin d'or a son poignet droit alors que Dey l'informa qu'il était temps. Il l'aida a passer le manteau que Taténen lui avait offert et quelques minutes plus tard, elle l'avait rejoint.
Une fois sur place Dey se dirigea vers le lothar de Taténen avec qui il souhaitait régler quelques détails et Bastet l'ignora : qu'ils viennent ou non, elle s'en moquait un peu.

-"Je dois dire que ces appartements sont splendide, je risque d'avoir du mal a m'en séparer."

Son ton était amusé, mais montrait bien qu'elle les trouvait à son goût. Elle aperçut Deliora qui comme d'habitude avait l'air absente , semblait étudier les plafonds.

-" J'espère que cela ne te contrarie pas, mais Déliora a demander a venir pour étudier vos coutumes au travers de cette fête religieuse. Elle ne dira rien, mais en temps que prêtresse et préposé à ton accueil elle était très enthousiaste. Et il faut dire ce qu'il est : elle n'est as très encombrante."

La jeune blonde était toujours là, comme déconnectée du monde, mais elle suivit le mouvement sans retard quand on s’avança vers le temple...

-" Hum... Je te remercie pour ton invitation. Cela sera agréable pour une fois d'être spectatrice d'une cérémonie sans devoir intervenir.
Entre cela et les appartements à ma disposition c'est comme si j'étais en vacances. J'espère que ton cuisinier n'est pas trop doué ou je risquerait de ne pas vouloir repartir."

Elle gloussa en se rappelant que Taténen avait mentionner lui qu'il aurait bien kidnappé son maître cuisiniers sur Bubastis. Bastet resserra son col en fourrure et suivit Taténen...

Spoiler:

Bastet sourit lorsque Taténen parla de déclarer une guerre pour garder son chef cuisinier. Elle passa sa langue sur ses lèvres avant de susurrer à Taténen avec un regard chaud et charmeur.

-"Tu déclencherais une guerre... contre moi ?"

Son ton était légèrement ingénu et son air boudeur, elle en jouait. Mais elle plaisantait avec Taténen, et ça se voyait.
En tout cas, elle se plaça dans le cercle au sol en tenant entre ses doigts la fourrure du col bien haute autour de son cou, pour se protéger du froid qu'il allait y avoir.

La lumière du transfert les enveloppa et ils se retrouvèrent sur le parvis du temple, devant un nombres très importants de gens. Bastet leur fit un geste de la main en souriant aimablement malgré son air supérieur. Puis son regard se porta vers le grand tapis rouge montant vers l'entrée du temple.
Elle écouta Taténen sans réagir, gardant son air de poupée de porcelaine.

-"Tu joue sur les mots mon bon ami. Tes héréni sont des être supérieurs d'essences divines ? Chez certains cela suffit à en faire des dieux."

Elle sourit amusée avant de lui toucher délicatement le bras, comme si elle cherchait une aide pour monter les marches.

-"Mais ne t'inquiète pas. Je me tiendrais à ma place de fille de Râ... si cela te convient que je le soit bien entendu.

Je ne peux par contre te promettre que ma suite ne me donne pas le titre de déesse... mais malgré cette divinité pour eux, "nous" ne somme que des envoyés de Râ pour les diriger vers le droit chemin.
Ni omniscient, ni omnipotent, juste supérieurs... On pourrait dire que cela fait de nous des … héréni ? Non ?"

Son ton était suave et doux comme une caresse.

Arrivé à l'entrée du temple Dey s'approcha d'elle pour la libérer de son manteau. Elle le laissa faire en luttant contre l'envie de regarder si sa robe était bien mise, et elle avança dans les volutes rouge et orange de sa robe longue aux cotés de Taténen pour rejoindre les places qui étaient les leurs.

robe pour la cérémonie:

Elle regarda la grande statue de Râ au fur et a mesure qu'elle approchait, et ne put que glisser sa main a son cou ou était maintenant accroché un pendentif au dessin de l’œil de Râ. Elle baisa les yeux un instant en se perdant dans ses pensées avant de relever les yeux et croiser ceux de Taténen. Elle sourit et regarda un instant la foule autour d'eux, redressant sa tête dans un port de tête princier.

Le fait de voir deux trônes l'un a coté de l'autre ainsi la fit penser à autre chose, et elle sourit. Ce sourire chassa ses mauvaises pensées qui lui étaient venus depuis l'entrée en ce temple et illumina son visage. Il fallait dire que lors du séjour de Taténen, ils -elle, lui et hotep- vit les fantômes de Râ, Egeria et Khali, et elle ne gardait pas réellement un bon souvenir de sa rencontre avec son père.
En tout cas, elle se laissa bercer par la voix du prêtre tout en arborant cet air si intéressé et passionné qu'elle avait vite apprit a avoir vis a vis des prêtres, de la foule... de tout ceux qui la regardait. On ne pouvait se douter qu'elle songeait à autre chose que ce qui se déroulait, certains diraient peut être même qu'en elle on voyait la ferveur. Elle inclina même la tête quand son nom fut évoqué ... des siècles d’entraînement et de répétitions !

En sentant un regard se poser sur elle - un regard proche – elle tourna doucement la tête vers Taténen. Elle sourit en coin en entendant cette voix humaine légèrement grave. Elle leva un sourcil étonnée alors qu'il lui parlait de la cérémonie.

*Aya  - Hein!? Réformer ? Comment ?! En quel sens ?  *

Bastet regarda Taténen et leva une main affectueusement

-"Troublée ? Moi ? Non..Bien sur que non."

[color:2bb4=##ba6d47]*Aya  - Envoyons Déliora enquêter !*

Sans rien en laisser paraître, Bastet remis mentalement son hôte en place... ou presque.

*Bastet - Chuttt !!  - Soupire désespéré- *
*Aya  - mais... j'ai tord ?*
*Bastet - Non mais là, tu me file juste la migraine … *
*Aya  - Arrêtez de penser à cette rencontre avec Râ surtout ma dame, il n'en vaut pas la peine ...*

Revenant a Taténen, Bastet échangea avec lui un regard doux avant de continuer a lui répondre avec la voix d'Aya.

-"Je comprends et j'accepte. Je dois par contre te dire qu'il est quasiment certain que Déliora à dans l'idée de s'entretenir avec tes prêtres. Enfin, si cela ne te pose aucun soucis. Sinon peut être que ton intendant pourrait lui parler, si tu a peur qu'elle n'interfère dans ton dogme. Cet humain à l'air quelque peu sage."

Bastet *Ce n'est pas faux, Déliora n'aura qu'à aller constater cela. Peut être qu'on pourra en utiliser une partie... En tout cas, c'est intéressant dans le fond, surtout s'il ne modifie en rien l'histoire.*
Aya * Et vous pourrez faire des choses plus intéressantes pendant ce temps.*

Bastet sourit à Taténen, d'un air délicat avant de rajouter alors qu'Aya se taisait

-"Mais si tu veux m'en parler, j'accepte volontiers de deviser avec toi, à condition que cela soit  d'une humeur agréable et pourquoi pas, autour d'une collation chaude."

Bastet ne bougea pas plus et suivait le protocole, enfin Taténen plutôt pour le coup, ne sachant ce qu'elle devait faire. Alors elle resta assisse, droite, un sourire d'une grande douceur aux lèvres, frissonnant un instant alors qu'un léger courant d'air lui caressa les bras nus. Elle espérait bien être sublime dans sa robe, car c'était le but. Cette robe avait été confectionnée par ses couturière sur le thème du Dieu soleil, il en était ressortit une robe légère mais chaleureuse comme le soleil et vaporeuse, car telle était la chaleur de l'astre solaire. Seule contrainte de Bastet : quelle ne soit pas dorée, car elle ne voulait pas non plus être clinquante. Elle trouvait que les couturières avait sut capté l'essence de l'été, du soleil dans cette robe. Elle la remettrait, mais il était aussi vrai qu'elle pourrait avoir peu froid sur ses épaules nues. Enfin là, cela ne dura as longtemps. Une porte, par laquelle était rentrée le courant d'air fut vite refermée et ne l'importuna plus.

Un frisson parcourut de suite l’échine de Taténen lorsque la main de Bastet se posa sur son avant-bras. La sensation était curieuse et pour le moins inhabituelle… Non pas qu’il n’avait jamais ressenti pareil sensation, non. Mais la signification de cette sensation, et ce qu’elle impliquait, le laissait pensif. Mais l’heure ne se prêtait pas à une introspection en règle… un de plus.

Le grand prêtre s’appliquait plus que de raison et faisait preuve d’une ferveur remarquable. Bien qu’en discussion avec son invité, Taténen gardait une oreille attentive sur le déroulement de la cérémonie qui se déroulait comme prévu. Organisation, rigueur et précision… Trois mots qui régissaient, dans l’ombre, ces festivités. Rien n’avait été laissé au hasard dans l’esprit du goa’uld. Il voulait que tout soit parfait et il y veillait… Taténen glissa à nouveau quelques mots à Bastet suivant ce qu’elle avait dit précédemment.

« Je ne vois rien qui s’oppose à ce que ta prêtresse s’entretienne avec les miens, au contraire. Même si je suis certain qu’Alec’to se fera un plaisir de la renseigner aussi. Il se mettra en relation avec elle au plus vite. »

Lorsque les dernières paroles de la prière à Râ furent prononcées, tous ceux présents se levèrent. C’est alors que Taténen se leva de toute sa superbe, invitant Bastet et faire comme lui, et s’inclina légèrement devant la statue de Râ, concluant ainsi la cérémonie religieuse. Reprenant sa voix symbiotique, Taténen lui expliqua pourquoi tous deux devaient eux aussi s’incliner. Tous deux n’étant pas des dieux mais de simples « envoyés » eux aussi se devaient de rendre hommage et montrer leur respect envers le dieu soleil. Il abandonna Bastet l’espace d’un instant afin d’aller donner quelques mots d’encouragements et de félicitation au grand prêtre. Revenant auprès de Bastet, il dit.

« Si tu le veux bien à présent, une petite surprise a été préparée… Pour le peuple, mais aussi pour nous. Saches que je n’en sais pas plus… Mais je sais mon prima suffisamment sage et compétent pour lui donner ma confiance. »

Taténen invita alors Bastet à prendre le chemin de la sortie. Un serviteur attendait avec le manteau de Bastet prêt à être porté. Devant les grandes portes du temple, se trouvaient deux trônes, identiques à ceux qui se trouvaient à l’intérieur, légèrement surélevé. La foule nombreuse était en masse devant le temple et observait. Taténen invita encore une fois Bastet à prendre place. C’est alors qu’un taténos se présenta devant les deux goa’ulds. Pas n’importe lequel… Il s’agissait de Na’Alep, le prima de Taténen. Posant un genou au sol, il s’inclina et dit en s’adressant aux deux.

« Mon seigneur, Votre Altesse… La garde suprême toute entière se joint à moi afin de vous souhaiter une belle Fête du soleil.

Mon seigneur, si vous le permettez, afin de vous rendre hommage et vous montrez combien vos gardes sont honorés de vous servir, une démonstration de pilotage va vous être présentée. »

Taténen était dans son rôle de souverain, un rôle qu’il jouait à la perfection. Inclinant la tête face aux propos de Na’Alep, lui répondit simplement.

« Il me tarde de voir ça ! »

Des cors et des trompettes se mirent alors à raisonner tout autour d’eux. C’est alors que trois planeurs de la mort, comme venu de nulle part, se mirent à survoler le temple en formation serrée, la trajectoire allant face aux deux goa’ulds. Le bruit de leur moteur était pleinement audible une fois les cors et les trompettes devenus muets. Le planeur de tête, au centre de la formation, fit une embardé et commença une ascension verticale. Les deux autres planeurs s’écartèrent alors, l’un partant à gauche et l’autre à droite, tout aussi promptement. Les yeux de Taténen ne quittait pas la scène des yeux et semblait l’apprécier.

Les trois planeurs venant d’effectuer un demi-tour en réalité, commencèrent à se rejoindre et à suivre une trajectoire en direction du temple. Mais au lieu de reprendre leur formation, les trois planeurs se positionnèrent de manière à former comme un triangle. C’est alors que chaque planeur se mit à rouler sur lui-même… L’espace entre les trois ailes qui se rejoignaient au centre du triangle ne dépassait guère le mètre. Une fois au-dessus du temple, les planeurs rompirent la formation et firent demi-tour. Une fois de nouveau face au temple, et donc face à la foule, la même manœuvre fut mise en œuvre, à ceci près que cette fois, non seulement les trois planeurs roulaient sur eux même, mais en plus chaque planeur se déplaçait de façon coordonnée afin d’exercer une rotation générale dans les sens des aiguilles d’une montre. Devant le spectacle, la foule ne tarda pas à se laisser aller aux applaudissements spontanés. Taténen lui-même avouait en son for intérieur qu’il était impressionné.

Alors que les trois planeurs s’approchaient de plus en plus du temple, ils se séparèrent brusquement. Une fraction de seconde en même temps, un al’kesh camouflé commença à redevenir visible et passa à l’intérieur du cercle éphémère formé par les planeurs au moment de leur séparation. La chose était vraiment impressionnante à voir. Lorsque le bombardier passa au-dessus du temple, deux autres bombardiers apparurent, dans la trajectoire inverse, au-dessus de la foule. Parfaitement alignés, les deux bombardiers se séparèrent, l’un partant à droite et l’autre à gauche. Mais la manœuvre n’avait pas pour but de les séparer… Le changement de direction n’avait lieu d’être que pour initier le mouvement de spirale que les deux appareils effectuaient maintenant. Suivant une ascension verticale là encore, les deux bombardiers se séparèrent alors à une bonne altitude. Au moment même de la séparation, un grand flash de lumière éclat dans le ciel à leur position, l’espace d’un instant. Le flash laissa rapidement place à une représentation géante et incandescente de l’œil de Râ… Flottant dans le ciel quelques secondes, l’œil disparut au profit de la représentation de Taténen, tout aussi géante. Ce que l’on pouvait voir dans le ciel n’était le symbole de Taténen, son emblême, non. Il s’agissait véritablement de son visage, de son portrait, prit dans sa plus belle position et sa plus grande noblesse…

Sans s’en rendre compte, Taténen se laissa aller lui-même à l’applaudissement… Puis se rendant compte de cela, se stoppa rapidement, reprenant une attitude qu’il jugeait plus digne en la circonstance. Enfin, le visage de Taténen se décomposa en milliers de petites boules scintillantes qui se rassemblèrent afin de former l’emblème de Bastet… Un nouveau flash intense apparut alors et le ciel redevint vide de toute lumière… Tandis que la foule continuait d’applaudir, Taténen se tourna vers Bastet.

« N’étais ce pas impressionnant ? Comme sur Bubastis, nous savons honorez les êtres d’exceptions… »

Le regard de Taténen était des plus aimable et des plus tendre, cependant qu’une pointe de fierté cherchait à montrer le bout de son nez…

Tout en écoutant d'une oreille le prêtre faire son sermon, Bastet réfléchissait. Déliora allait pouvoir fureté et se renseigner : elle rentrerait contente d'avoir tan apprit. Entre Alec'to et le clergé de Taténen, Bastet savait que la blonde saurait écouter et synthétiser ce qui était important.

Lorsque le peuple se leva, Bastet jeta un regard en coin vers Taténen et vit qu'il lui fit un signe de tête discret. Elle se leva avec une grâce calculée et  s'avança aux cotés de Taténen -tout en restant légèrement en retrait- et s'inclina devant la statue en se disant que cela faisait longtemps... très longtemps. C'était quand la dernière fois ou elle avait accepté de présider a une cérémonie pour Râ ? Elle n'arrivait pas à s'en rappeler.
Au fur et à mesure que Taténen parlait, Bastet sentait son sourire se glacer. Elle se mit à ressasser le passé, encore et un instant eut cette envie de fuir... Bien sur elle ne bougea pas et on ne pouvait voir son débat intérieur et pourtant Aya était bien à l’œuvre pour la calmer. Quand elle n'était que sa lothar, elle avait tenté de parler avec elle pour que Bastet prenne du recul sur ce sujet épineux qu'était son père... mais depuis qu'elle était son hôte Aya avait prit conscience qu'elle n'était pas de taille. La seule chose qu'elle pouvait faire était de l’apaiser voir de lui secouer les puces ! Après tout quand on était une reine, on avait un rôle à jouer … et c'est ce que Bastet fit.

Cachant ses sentiments au plus profond d'elle, Bastet resta un instant à regarder la statue en tentant de faire la paix avec elle même, mais c'était dur. Elle ne savait pas trop ce qu'elle se reprochait le plus. Elle avait été très proche de Râ, très proche d'Egeria dont elle avait été la lothar -en quelque sorte- . Maintenant, et ce que c'était ce que sa mère avait fait ? La réaction de son père ? Elle ne savait pas, mais elle n'avait plus put continuer a rester à la cours, surtout quand il prit Hathor pour nouvelle épouse. Elle avait prit son du et était partie vivre seule.
Bastet regarda comme absorbée les grands yeux de la statue. Elle se tient droite et fière, sa robe ondulant au grès des courant d'air autour de ses jambes. Est-ce qu'elle aurait pu/du faire quelque chose ? Quand ? Pour qui ? Ou est ce qu'elle avait bien fait ? Il n'y avait personne pour lui donner la réponse lui murmura Aya doucement et cela la fit sourire. Elle avait des fois l'impression qu'Aya était sa conscience plus qu'autre chose, mais cela lui allât car en cet instant elle avait l'impression de la sentir appuyée contre son dos pour la réconforter d'une étreinte. Cela aussi, personne ne pourrait lui dire si c'était normal ou pas et elle n'en parlerait pas non plus, elle n'était pas une tok'ra... A cela Aya répondit cyniquement que c'était certain, sinon elles devraient faire moitié-moitié de temps et cela lui arracha un sourire plus large.

Bastet souriait toujours quand Taténen reviens vers elle. Elle se sentit moins seule d'un coup et se détourna de la statue. "Le passé est derrière, le futur devant " lui murmura Aya et elle avait bien raison.

-"Une surprise ? Bien sur, de toute façon j’affectionne les surprises."

Elle ne fit aucune réflexion sur le prima, mais elle ne doutait pas qu'il ne mettrait pas la vie de son maître en danger. Arrivée prés de l'entrée Bastet ressentit un instant la morsure du froid sur sa peau nue, mais cela ne dura pas car Dey s’empressa de lui mettre son manteau en faisant en sorte de redresser le col quelque peu relever de façon à la protéger un peu avec la fourrure chaude.

Ainsi vêtue, Bastet s'installa dehors auprès de Taténen, sur le trône qu'on avait emmener là. Son regard croisa celui de Taténen un instant et elle le fixa de son regard pétillant et chaud, mais se mit a regarder autre chose quand le prima vint leur parler. Elle se contenta d'un sourire et d'un regard sur le jaffa.

Quand la musique commença, Bastet fut un brin curieuse, regardant d'un air calme vers les joueurs de musique, mais ce n'était pas au sol qu'était le spectacle finalement.
Elle regarda le spectacle acrobatique, premièrement d'un air détaché. Elle en avait déjà vu d'autre après tout et elle leva les mains à son coup pour révéler un peu plus son col de fourrure.
Ils captèrent son attention quand ils commencèrent à  réellement faire des prouesses. Elle les observa avec attention, en souriant amusée, en se disant qu'il ne manquait qu'un peu de... elle n'aurait su dire... lumière ? Fumée ? Bref un petit quelque chose.

Sa bouche fit un O avant de s'étirer en un grand sourire en voyant justement des boules lumineuses. Elle resta un instant quoi en voyant l’effigie de Taténen en hologramme dans le ciel. Il n'y avait pas a dire ses jaffas avaient visés haut.

Bastet fut surprise de voir son symbole s'imprimer dans le ciel. Encore , celui de Râ, elle s'y attendait presque mais le sien ? Cela ne fit qu'ajouter une couche à tout ce qu'elle ressentait. Ce peuple avait l'air d'être généreux et sociable, mais dans sa tête tout avait une symbolique, sûrement pas la même qu'ici, alors elle ne devait pas se formaliser de tout... malgré cela son sourire en coin et son regard pétillant accueillit les propos de Taténen.
Elle l'observa quelques secondes, laissant sans réellement le réaliser planer un silence entre eux, qui se fit sentir malgré le bruit de la foule. Elle pencha la tête un petit peu en réfléchissant, amusé par son air si fier et cette complicité qu'ils avaient l'air d'avoir...
Son sourire s'étira en un franc sourire aussi doux que chaud.

-"Je vois cela et je suis réellement impressionnée, c'était une belle prouesse."

Elle aurait voulu rajouter autre chose, commenter, mais quelque chose en elle lui souffla de stopper là. Et c'est ce qu'elle fit.
Bastet se contenta de le regarder en minaudant légèrement. Un sourire doux mais vrai, sans en faire trop car de toute façon le bruit autour d'eux lui rappelait qu'ils n'étaient pas seul. Il n’empêche qu'elle découvrait une facette de lui qu'elle ignorait, une encore. Il était touchant avec ce air d'enfant fier de lui mais ce n'était pas en enfant qu'elle le regardait, il n'y avait qu'a voir son regard captivant profond et intense , comme s'il était fort et puissant ...

Un instant leurs regards ne semblèrent pas vouloir se détacher. Elle ne remarqua pas son poing, se concentrant sur les mots qu'il prononçait. Par contre, il allait fallait qu'il arrête de jouer sur les mots et de la titiller, car elle serait tentée, très tentée même de lui demander quelles prouesses il était à même de réaliser. C'était Bastet tout crachée, joueuse en toute circonstance, mais l'intensité de son regard gris la laissa un instant rêveuse et elle se tu, quoique son sourire enjôleur un instant n'en disant pas moins que ce qu'elle pensait.

Alors que le prima arriva, Taténen se leva, mettant fin a cette discutions. Bastet en profita pour repérer Dey qui se tenait derrière le trône en observant la foule. Elle regarda la foule un instant en se demandant si elle devait se lever ou non, mais Taténen vient coupé court a ses réflexions en revenant vers elle et lui tendant une main.
Elle eut un sourire en coin et lui tendit la sienne. Une fois debout elle parcourut la foule d'un regard large en écoutant Taténen. De la musique partout et a manger ? Ce genre de festivités lui plaisait bien, on se serait cru sur Bubastis lors des grandes fêtes.
Elle reporta son regard sur lui quand il dit devoir s'absenter et elle lui sourit tendrement en inclinant doucement la tête.

-"Je connais cela mon bon ami, prend le temps qu'il te sera nécessaire pour faire au mieux. Ma présence ne doit en rien gêner le déroulement de ton planning."

Taténen lui dit alors qu'elle pouvait aller voir les salle de classes et cela la fit sourire. Elle ne l'avouerait pas si facilement, mais pour elle on pouvait deviner comment était un peuple et son dirigeant rien qu'a l'éducation fournie.

-" Tout à fait. J'attendrais ton retour en ces lieux."

Elle inclina la tête doucement avant de lui faire un sourire amusé. Puis Alec'to s'avança et l’entraîna à sa suite pour se diriger vers l'école. Bastet, Dey et Déliora suivirent donc l'intendant et finirent par entrer dans un bâtiment, et retirèrent leurs manteaux avant de continuer a suivre Alec'to. Bastet était très curieuse mais dans son rôle de reine - enfin d'hereni ici bas – elle resta calme et posée, marchant avec prestance, faisait voler le tissu orange et rouge qui composait sa robe.

-"Dey ? Déliora.. j'aimerais que vous ne m 'appeliez pas reine ou déesse pendant notre séjour ici."

Les deux répondirent "Oui ma Dame". C'était aussi un autre des titres qu'on lui donnait et cela lui convenait.