Appuyée contre l’épaule de Taténen, Bastet avait son regard rivé sur la fleur qu’elle lui avait offert en signe de présent. Cela avait été un geste diplomatique, mais surtout une marque de sympathie. Ce qu’elle avait dit au messager de Taténen lui revint en mémoire…
"Voici un gage de mon amitié pour ton cher maître. Malgré les différences entre nos mondes, il constatera qu'il est possible de s'adapter. "
Elle sourit doucement en se rendant compte qu’inconsciemment ou pas, elle avait pressentit ce qui allait se passer entre eux. Une simple alliance ? Non, plus. Peut-être le souhaitait-elle même pour offrir cette fleur… elle ne savait que dire.  C’était tout naturellement que le choix de cette magnifique fleur c’était imposé à elle.  
Cette fleur aux pétales blanc–rose s’épanouissait très bien ici. Le sol et les conditions devaient être à son gout, comme quoi elle ne regretterait pas la serre ou elle était enfermée dans le palais de Bastet. Élégante et distinguée, celle-ci lançait ses hampes florales vers le ciel avec une force de vitalité remarquable.  Rose… un subtil mélange de Blanc et de Rouge… Le blanc pour la joie, la pureté et du rouge, couleur de la victoire, de la vigueur et de la sensualité. L’union des deux avait été longtemps symbole de royauté… Après tout, La couronne de Râ n’avait-elle pas été justement l’emboitement d’une couronne blanche et rouge ?
Enfin, en tout cas, elle n’avait pas hésité : dès qu’elle l’avait vu elle avait su qu’elle voulait lui envoyé cette fleur.

Bastet et Taténen étaient assis l’un à côté de l’autre paisiblement plongé dans leurs pensées. Elle avait du mal à prendre conscience qu’elle était assise à côté d’un autre goa’uld et qu’ils étaient bien. Juste bien. C’était étrange. Elle ne s’était pas attendue à cela avec un membre de son espèce, elle avait toujours cru que ce serait que faux semblant, utilité… mais en fait, elle appréciait de pouvoir juste être là et de se sentir bien. Elle se sentait reposée, quoique non... C’était plutôt un nouveau souffle et c’était agréable. Pas besoin, de chercher un sujet, de songer à telle ou telle chose, de parler même… Ou parler simplement de « banalités » sans arrière-pensées sans trouver cela ennuyeux… c’était agréable.

-"Hum ?!"  

Le lieu était propice à ce calme détendu entre eux et a l’introspection. Bastet se retourna vers Taténen et sourit à sa question. Elle le regarda d’un air amusée en réfléchissant qu’elle venait d’y penser. Elle sentit le rouge lui monter doucement aux joues alors qu’il l’observait avec un de ces regards… irrésistiblement attirant par sa sincérité.
Elle n’eut pas le temps de parler qu’il lui prit la main et la caressa tendrement. Elle sourit d’autant plus à ce geste. Elle retient sa main qui se levait pour venir lui caresser le visage et se contenta de la poser délicatement sur celle de Taténen. Elle l’observa les yeux dans les yeux, avant de pencher la tête, ce qui fit glisser ses longs cheveux en une cascade ondulé sur son épaule.

-"Alors si c’est sincèrement….."

Ne voyant rien d’autre que la caresse sur sa main arrivé, elle leva finalement la main et posa son index sur le bout du nez de Taténen.

-" ne te rappelle donc tu pas ce que je t’ai dit le premier soir ?"

Bastet bougea et prit l’initiative de se lever et de venir face à Taténen. Posant ses mains sur ses épaules, elle vint s'installer sur lui, à califourchon, tout comme ce fameux soir. Elle laissa glisser une main sur le torse de Taténen, le tissus entre eux en plus que ce soir-là et leva ses yeux qui suivait sa main pour les river dans ceux de Taténen d’un air exigeant et impérieux, car elle était ainsi ( ).
Elle se pencha pour venir murmurer à son oreille, sans réussir a se rappeler avec exactitude des mots.

-"Cela fait… longtemps que je n’ai pas eu ce genre d’intimité avec un goa’uld... mais… ."

Bastet espérait qu’en même temps qu’elle parlait, il se remémora la scène… Assis sur le bord du lit, elle à califourchon sur lui,  dans un instant où ils avaient ressenti le besoin d’exprimer leur doute, mais surtout ce qu’ils voulaient…

-" … tu sauras  être doux et aimant. Alors…"

Elle se redressa pour river son regard  azur amoureux mais impérieux dans ceux de Taténen.
Se rappelait-il ? Elle lui avait dit qu’elle lui offrait son corps et son affection. C’était un début certes, mais la connaissant : L’affection ? C’était beaucoup! C’ était comme se laisser tomber en arrière sachant qu’il la rattraperait. Il lui avait promis d’en être digne et reconnaissant. La reconnaissance elle s’en moquait bien. Elle voulait qu’il soit sincère, qu’il soit digne d’elle et la chérisse. Et de ce côté-là, elle n’avait pas à se plaindre, malgré son côté guindé, il l’avait couvert de baisers, de caresses et elle ne pouvait dire le contraire, elle s’était endormie contre lui comblée de plaisir et de bonheur.

-"Disons que dans ce cas… à force d’attention et de patience, je n’en serais nullement étonnée…."
Il avait cette retenue … qui lui faisait cruellement défaut à elle quand ils étaient ensemble. En public cela ne la gênait pas, mais elle ressentait un besoin irrépressible de le toucher, de rester pré de lui… elle voulait se souler de ses caresses, de ses regards, sachant qu’elle repartirait bientôt, même si l’envie de partir, bien que tapie en elle, luttait contre cette envie de rester là, près de lui.  Enfin près de lui… ça c’était plutôt le genre de Taténen, elle, elle était plus… fougueuse, moins « carré »  et ça lui allait bien car elle était très bien là sur ses genoux. Elle l’observa de son regard  tendre mais fier : elle attendait quelque chose de sa part : un geste, une parole…

-"Au pire…."  Elle se mordit la lèvre d’un air amusée et sensuel. - … prie ta « déesse », si tu es assez pratiquant, je pense qu’ « elle » t’accordera ton souhait..."  Elle joua un instant à se mordiller les lèvres en haussant un sourcil d’un air… coquin.

Musique d’ambiance :


Tout en parlant, Bastet lui faisait les yeux doux avec un brin de provocation et Taténen, lui, l’écoutait avec une certaine déférence, qu’elle appréciait. Son regard laissait suggérer qu’il se remémorait la scène et son sourire qu’il ne pensait en cet instant qu’à elle, ce qui l’émoustilla quelques peu.
Assis ainsi – Bastet à califourchon sur Taténen - les deux goa’ulds partageaient un moment de tendresse seuls dans la serre, cachés de tous.
Les caresses de Taténen finirent de la rendre chose et elle en ronronna de plaisir en l’écoutant parler. Elle soupira et frissonna de sentir les mains de Taténen sur elle : avait-il comprit ce qu’elle le désirait ou désirait-il aussi la tenir contre lui ? Elle frissonna de se sentir ainsi contre lui, dans l’écrin rassurant de ses bras, leurs regards l’un dans l’autre… Plus rien ne comptait d’autre qu’eux à ses yeux.  Peut-être pour cela qu’elle eut du mal à reprendre la parole lorsqu’il parla de faire appel à sa clémence et à mansuétude, elle se cambra et peina à réprimander un sourire amusé. Elle leva les yeux en l’air un instant avant de baisser vers lui son visage illuminé d’un magnifique sourire chaleureux.
Bastet gloussa et  leva une main pour venir caresser d’un doigt expert le bout du nez de Taténen, puis le laissa glisser doucement sur les lèvres de Taténen, le détaillant et le dévorant d’un regard amusé mais sensuel. Ils s’amusaient tous deux en cet instant, sans cesser de se couver d’un regard tendre et d’une attitude attentionnée.

Bastet humecta ses lèvres en faisait glisser doucement sa langue dessus sensuellement en frissonnant quand il raffermit son étreinte sur elle. Un instant elle se perdit dans les yeux gris bleu de son amant.
Il était si doux, si… elle n’arrivait pas à dire tout ce qu’il était en fait, c’était un tout. Amour. Ce devait être cela, chaque moment passé à ses côtés la faisait aimer plus encore celui qu’elle découvrait au fur et à mesure, malgré leur différence de caractère.
Jamais au grand jamais elle n’avait songé à trouver cette complicité avec un mâle. Elle avait eu quelques aventures où elle s’était laissé aller, un peu, mais justement qu’un peu. Avec aucun elle n’avait pu réellement être elle-même : ne pas s’imposer, pouvoir souffler, parler, partager, s’aimer platoniquement ou/et charnellement…Mais en cet instant, elle se sentait bien dans les bras de Taténen, apaisée.
Apaisée ? En un sens c’était le cas : son esprit n’était plus torturé par les « que dira-t-on », « que faire », « comment », « que dire » etc. Mais d’un autre coté Taténen était délibérément en train de l’électriser, faisant naitre le désir sur sa peau. Cela faisait partie des choses qui  l’étonnait car elle le découvrait ainsi, mais surtout, cela la ravissait et suscitait sa passion en embrassant ses sens.
Au début, elle avait songé qu’il souhaitait lui proposer un mariage de convenance, une alliance ou leurs royaumes se retrouver liés par un mariage… platonique. Mais elle découvrait qu’il la désirait, souhaitait la posséder totalement et cela la rendait encore plus tendre  et amoureuse de lui.  

Elle lui fit un large sourire alors qu’il parlait de faire appel à sa clémence et pouffa quelques secondes avant de venir poser ses mains sur les joues de Taténen, l’attirant à elle en lui rendant son baiser.  Leurs langues se trouvant sans effort, leurs corps se rapprochèrent dans une étreinte naturelle, signe de leur attachement et  de la flamme qui les animait.
Le baiser cessant, Bastet vient poser son front contre celui de Taténen en reprenant doucement son souffle, laissant une main glisser entre eux, sur le torse de Taténen. Elle riva son regard fièvreux et adoratif sur lui avant de murmurer avec un ton légèrement amusé…

-"Hum… tu sais, je la connais personnellement. Elle peut se montrer très compréhensive.
Il te suffit de faire montre d’assiduité et de lui prouver ton affection, ton… amour…»  

Bastet vient glisser ses bras sur les épaules de Taténen et vient lui rendre la pareille, lui donnant un baiser tout aussi vif et passionné qu’il ne venait de le faire. Elle se sentait fiévreuse, ce qui l’aurait perturbé quelques jours plus tôt, mais plus maintenant. Elle se sentait à sa place dans le cocon des bras de Taténen, collé contre lui, en sécurité, elle avait confiance en lui. Ses pensées furent embrouillées un instant par les caresses qu’il s’appliquait à faire dans son dos et elle cessa le baiser pour gémir doucement avant de river son regard passionné dans le sien.

- Je suis persuadé qu’elle sera sensible à ton charme redoutable."  

Elle vient poser son front contre cela de Taténen en souriant d’un air admiratif et amoureux.
Elle n'avait jamais pensé que la proposition d'alliance avec Taténen prendrait cette direction. Elle avait bien songé a lui sauter dessus, il aurait fallut être bête pour ne pas éprouvé cela. Il était sexy et sa prestance n'en rajoutait que plus encore à son charme.
Des fois, elle avait l'impression qu'il menait le jeu et qu'elle ne faisait que suivre des pas qu'il avait déjà décidé... et bizarrement elle trouvait cela un brin excitant dans ce cas, car cela voudrait dire qu'il la connaissait sur le bout des doigts!
Elle se rappela son séjour sur Bubastis : elle avait eut l'impression qu'il n'était pas réellement réceptif à son charme, malgré tout ses gestes... ce qui l'avait un chouïa exaspéré. Mais au final, c'était elle qui était resté abasourdie quand il l'avait embrassé avant de partir. Elle en avait été un brin désarçonnée. On pouvait dire qu'il avait réussit son coup cette fois là, il avait suscité un vif intérêt de sa part, un intérêt se muant en une affection grandissante, se muant en amour ...

Musique d’ambiance :


Oh que Bastet aimait quand Taténen était assidu. Tellement qu’elle en gloussa amoureusement alors que leurs fronts étaient collés l’un contre l’autre. Se penchant vers lui, elle vient répondre à son baiser enflammé. Elle ronronna en sentant la passion de son aimé grandir tout contre elle, puis elle se mit à bouger doucement sous les gestes de Taténen, se cambrant contre lui en frissonnant.  Les caresses de Taténen se faisaient plus forte, plus précises malgré les vêtements.   Malgré une pudeur latente, Taténen était doux, sensuel et affriolant.  
Elle ferma les yeux pour mieux ressentir la progression des mains de Taténen sur son corps. Les hanches, les cotes, les épaules… elle soupira de plaisir.  Le souffle court, elle frissonna contre lui en glissant ses mains dans le dos de Taténen et sur ses épaules, le serrant sous ses mains, le serrant contre son cœur.
Le baiser laissa la reine de Bubastis pantelante et émoustillée. Rougissante sous l’attention assidue de son tendre ami. Bastet se mordit la lèvre inférieure en le sentant se lever et la porter contre lui. Elle resserra son étreinte, serrant ses jambes autour de ses hanches, passant ses bras fins sur les épaules de Taténen. Fort, viril et désirable, Bastet profita de cet intermède pour savourer la musculature de Taténen.

Bastet se sentait bien ainsi enlacée contre lui, portée dans ses bras fort. Elle ne se retourna pas  pour voir où il la menait, mais le fixa en souriant agréablement amusée par la situation. Elle sentit tout d’abord la douceur et le moelleux de l’herbe grasse contre son dos. Puis, elle aperçut au-dessus d’elle les frondaisons de l’arbre si majestueux, avant que son Taténen adoré ne vienne emplir son champ de vision. Tout cela prenait une tournure tendre, complice et excitante.  Elle lui sourit en passant ses mains sur ses joues en l’attirant à elle. Elle bougea doucement pour qu’il vienne se coucher sur elle, tout en l’embrassant encore passionnément. Elle avait chaud, si chaud d’un coup et grogna lorsqu’il se mit à la caresser. Les gestes  sensuels de Taténen augmentaient d’autant plus son envie de lui. Lorsque cela se fit plus insistant, elle soupira en se mordant doucement sa lèvre inférieure sous ses caresses qui la faisait frissonner. Elle laissa ses yeux se perdre dans les branches hautes de l’arbre alors qu’il venait murmurer à son oreille. À cet instant précis, elle aurait pu dire tout ce qu’il voulait, accepté tout. Elle n’était pas dans un état second mais pas loin, et les mots qu’il prononça, si empreint de vérité à en croire sa voix, lui firent l’effet d’une bombe.  
Elle vient trouver ses lèvres et l’embrassa avec une passion décuplée. Lorsqu’elle cessa, elle se redressa un peu et vint prendre son menton dans une main et elle imprima une douce caresse a son amant avant de prendre la parole.

-"Oh mon aimé …
Ne doute pas de mon amour pour toi mon roi.»  

Elle glissa ses mains contre lui, déboutonnant délicatement mais fermement sa chemise. Puis, elle bougea pour retirer vivement sa longue veste : ce serait plus simple de se débarrasser de sa robe sans non ?
Elle s’amusa de son moment, regarda Taténen avec un sourire chaud et sensuel alors qu’elle le déshabillait méthodiquement, s’amusant même à faire durer quelque peu, pour l’exciter un peu au passage et le faire « râler ». Après tout, s’ils devaient être époux et amants, elle comptait bien que cela ne soit absolument pas monotone. Elle voulait que chaque jour soit désiré, que chaque moment en amoureux soit  tendre, complice et passionné, car c’était aussi ce qu’elle était. Elle qui avait failli prendre la fuite quatre jours plus tôt, lorsqu’il avait énoncé tout cela, n’y songeait plus du tout. Il avait su, avec ses attentions et ses manières, calmer ses peurs. Il avait même réussit à ce qu’elle se sente bien, détendue et maintenant, elle se sentait naturellement à sa place à ses côtés oui. Son cher vieil ami, son si tendre et doux adoré. Même maintenant, elle avait encore cette image de lui en elle, peut-être pour cela qu’il avait un certain ascendant sur elle, cela et surement aussi toute ses tendres attentions, sa prévenance à son égard. Elle se sentait choyée, protégée, aimée… Et elle l’aimait en retour. Un instant, elle faillit lui dire, mais finalement, elle ne dit rien, se disant qu’elle attendrait d’en être plus certaine encore et que ce soit le bon moment.
Le bon moment… Elle  ne savait pas pourquoi, mais la salle du trône de Taténen avec cet énorme trône unique et doré lui revient en mémoire. À ce moment-là, il faudrait alors discuter sans ambiguïté de l’avenir… LEUR avenir. Et qu’en serait-il ? Elle avait un peu de mal à se dire qu’elle accepterait sa volonté sans broncher, par ce que d’un côté vu son caractère ce n’était pas gagné. Elle espérait qu’il ne s’attendait pas à cela de sa part, qu’elle soit docile et soumise. Non, elle voulait gouverner à ces côtés, elle voulait pouvoir discuter des politiques avec lui, avoir un poids dans la balance, sans devoir le faire plier sur l’oreiller… quoique cela pourrait être marrant, mais un temps, cela la lasserait vite.
Mais pour l’instant, ses pensées se perdirent dans les sensations qu’il faisait naitre en elle. Elle n’en était pas en reste : glissa ses mains sur sa peau nue, elle dessina de ses doigts fins des arabesques, serra un peu la peau entre ses doigts et le caressa, tout en l’embrassant... sa bouche, son cou, ses épaules, toutes parcelles de peau passant à portée de sa bouche. Elle voulait le marquer de son empreinte, tout autant qu’il le faisait sur elle. Elle voulait qu’il n’aime qu’elle, qu’il ne veille qu’elle et que lorsqu’elle sera partie loin de lui, il ne songe qu’a elle et ces moments tendre et complice passés l’un avec l’autre. Elle voulait, curieuse, voir aussi comment serait les retrouvailles, comment ils réagiraient en se retrouvant l’un, l’autre. Mais pour l’instant Bastet se cambra en gémissant sous le doigté de son amant qui avait de surcroit très vite apprit comment elle fonctionnait. Dieu qu’elle l’adorait son Taténen et qu’en cet instant de grâce, elle ne souhaitait nullement être loin de lui, son amant, son roi…
Alors… ça faisait ça d’avoir un roi ?

Sentir les mains de Bastet sur sa peau nue, en train de lui prodiguer la plus grande attention, provoquait chez Taténen des frissons ne faisant qu'amplifier la passion l'animant. L'entendre dire qu'il ne devait pas douter de son amour pour lui provoqua comme une vague de soulagement qui se propagea dans tout son être. Il n'y avait rien à y répondre... A présent, seuls les marques d'attention et les caresses seraient maîtres de la situation.

Poursuivant ses caresses, Taténen commença tout doucement à s'attaquer aux attaches de la robe de Bastet. Son regard profond plongeait littéralement dans celui de son amante... Un à un, il dénoua le liens fermant le haut de sa tenue sublime...

Lorsque le buste de sa bien aimée commença à devenir plus accessible, Taténen avança un peu plus sa tête vers son cou, afin d'y déposer de multiples baisers. De son cou, Taténen commença ensuite à descendre vers le milieu de son torse, poursuivant à la couvrir de baiser.

A cet instant, plus rien ne comptait pour Taténen, plus rien n'avait d'autre importance que prodiguer les meilleurs attentions à Bastet, de lui faire plaisir... de lui faire comprendre son amour et son désir... Au milieu de cette nature s’accommodant de cet environnement artificiel, le goa'uld se sentait parfaitement en confiance. Après tout, il était chez lui... Mais cela ne comptait pas, se serait-il trouvé sur un monde inconnu en sa compagnie que ses sentiments auraient été identiques.

Couvrant Bastet d'attentions, Taténen en profita pour subtilement se séparer de ses bottes... Vu la manière dont la situation évoluait, il jugeait bon de devoir s'en séparer... n'en trouvant aucune utilité. Après un instant à contempler les yeux de Bastet, Taténen s'avança à nouveau pour l'embrasser... Peu avant de séparer ses lèvres des siennes, Taténen glissa sensuellement une main sur le ventre à présent découvert de Bastet, décrivant de petites vagues avec le dos de sa main avant de faire jouer le bout de ses doigts sur sa douce peau.

En cet instant plus rien ne comptait : le palais, les serviteurs qui y grouillaient, la proposition d’alliance… ils étaient si loin de tout cela, dans un monde qui n’était qu’à eux. Bastet et Taténen, deux goa’ulds… Ils avaient pourtant su s’apprivoiser. Peut-être  grâce à leur passif  commun. Elle qui ne croyait pas que le « bonheur » était réellement possible, enfin… au sein de leur race surtout, le découvrait petit à petit avec son ancien professeur … comme quoi elle n’était finalement encore qu’une enfant sur certain point et qu’elle avait peut-être encore beaucoup à apprendre.

Aussi étonnant que cela puisse paraitre, elle qui avait l’habitude de mener la danse, se surprenait à apprécier laisser les initiatives a Taténen. Elle avait même envie de le laisser faire, de se laisser surprendre…
S’abandonnant complétement à Taténen, Bastet savourait chaque caresse, chaque baiser dans une extase des plus agréables. Elle sentit les mains remonter contre ses cotes alors qu’il jouait avec sa robe. Jouait oui, car il se mit à embrasser chaque centimètre carré de sa peau finalement libérée du tissu. Un jeu qui la fit grogner et se cambrer.
Ses mains virent se perdre dans les cheveux de Taténen et les attentions de celui-ci sur sa poitrine lui arrachèrent de profonds soupirs, perdus entre plaisir et frustration.

Elle qui se montrait attachée à son peuple, qui donnait l’impression d’être douce et compatissante, en cet instant où elle soupirant de désir et de plaisir dans les bras de Taténen se rendait compte qu’elle l’était sans réellement l’être. Tout n’était que mensonge. Comment comparer une vie à survivre aux humains, à les voir naitre, grandir et mourir, inlassablement à une vie satisfaisante ? Leur vie à eux – Bastet et Taténen – était quasiment immuable. Qui mieux qu’un goa’uld pour en comprendre un autre ? Le même système de valeur, la même vision de la vie et  la même échelle de temps. Elle se rendait compte qu’elle vivait déphaser, hors de leur monde –de ses sujets a elle- depuis très longtemps. C’était comme si des dizaines et des dizaines de générations naissaient, vivaient et mourraient alors qu’elle n’avait fait que de battre des cils. Déphasée, elle était déphasée dans une société d’être limités et passagers.
Mais là, en cet instant, dans les bras de Taténen elle se sentait vivante, et en phase avec lui. Elle pouvait sentir le sang qui battait ses tempes, leurs souffles courts, et leurs regards… Ce rythme identique, ce même feu intérieur, cette même envie…. Elle finit même par soupirer sous ses caresses en le suppliant de ne pas cesser…

Alors que Taténen se faisait plus insistant, la débarrassant de ses derniers vêtements, Bastet se contorsionna légèrement pour lui faciliter la tâche : le jeu n’avait que trop durer. Elle se sentait submergé par ce feu intérieur qui menaçait de tout bruler. Une envie viscérale et innée, primitive par certains côtés.  Elle avait envie de le griffer pour ensuite venir apaiser sa douleur par un baiser. La souffrance et le plaisir mêlés oui… mais elle n’en fit rien. C’était à cause de l’arbre, de l’herbe, de cette « fausse » nature, elle le sentait bien. Cela faisait ressortir en elle un certain coté « animal », mais ils étaient plus que cela, et puis… elle n’était pas réellement certaine qu’il apprécie ! Et pourtant… cela pourrait être très excitant…

Un moment de relâche de la part de Taténen qui se tortilla lorsqu’il ôtait ses bottes et elle recouvra sa raison, dirons-nous. Elle se redressa et l’aida à retirer son pantalon, après quoi elle se débarrassa avec langueur et doigté de ses derniers vêtements, qui aussi sexy soient-ils étaient de trop.
Bastet frissonna d’anticipation alors qu’ils se trouvaient enfin à égalité, parés tous deux de leur seule nudité.  Elle s’avança face à lui et vient l’embrasser, calmement. Cette fois-ci, comme le soir ou ils avaient « scellé » leur alliance, ils prenaient moins de temps, ils étaient moins dans le jeu, plus dans une sorte de besoin, d’envie.

Des caresses…  
Elle se contenta un instant de pouvoir caresser ce corps musclé sous ses doigts, de sentir cette peau chaude et désirée frémir sous ses doigts, avant de céder la place à sa bouche. Envieuse et bien décidé à venir déposer milles baisers, elle laissa du bout de la langue une douce trainée sur le corps de son tendre aimé… Déposant des baiser sur sa bouche, son menton, son cou, sa clavicule, son torse avant de descendre plus bas vers sa masculinité pour lui faire découvrir ce que pouvait être le paradis.
Mais joueuse, elle ne lui donna qu’un avant-gout ! Une douce torture n’est-ce pas ? Quoiqu’il pouvait être fier car Bastet ne s'était jamais plié a faire cela a un homme, c'était humiliant pour elle et surtout... auncun ne méritait cela. Mais il avait dit qu'elle était son trésor, sa future reine… Alors c’était différent.

Ses lèvres, viles coquines, se firent plus avide par instant et elle revint poser milles baisers enflammés sur la peau de son amant. Arrivé a son épaule, n’y tenant plus, elle le mordit légèrement, avant de passer sa langue délicatement dessus et vient ensuite déposer un tendre baiser pour apaiser cette morsure…
Elle leva vers lui sa belle frimousse, un regard farouche mais admiratif et elle l’attira à elle, avec elle alors qu'elle entreprit de se réinstaller dans l’herbe, son compagnon l’aidant à se recoucher, lui sur elle, comme avant leur effeuillage.

Ainsi installés l’un sur l’autre, les mains se firent plus pressantes, plus envahissants et plus intimes. Bastet ronronna sous les caresses plus précises et expertes de son amant. Elle attrapa son visage et l’attira à elle pour l’embrasser.
Leurs lèvres se scellèrent en un nouveau baiser passionné alors que leurs corps se mouvaient, se cherchaient sans ne faire qu’un.

Le souffle court, haletant même, Bastet grognât entre plaisir et souffrance de sentir durer ce prélude… Le souffle court, le visage en feu, Bastet le dévora d'un regard ardent à damner un saint... Brulant de désir l’un comme l’autre perdirent le sens des réalités, si tant est qu’ils l’aient encore. Ils se perdirent même tous deux, dans un tourbillon de tendresse et de plaisir sur ce lit simplement fait d’herbe grasse.
Leurs sens enflammés n’en pouvaient plus de tan de voluptés et ne désiraient qu’une chose : épancher leur soif dans la fusion de leur corps, exprimer leur désirs, comme si c’était naturellement ainsi que tout devait être.
Et ce fut un moment sacré lors qu’enfin l’un contre l’autre, doucement, ils ne firent plus qu’un.
Cette sensation particulière de le sentir enfin en elle la laissa chancelante. Doucement, tendrement pour ne pas aller trop vite, profiter de l’instant avec douceur et délicatesse, un nouveau baiser fut échangé, un baiser passionné la laissa pantelant, le regard noir de désir, sensuel et farouche alors qu’elle se sentait  tremblante sous les gestes de Taténen.
Puis se ressaisissant quelque peu, elle vient encourager son amant par des caresses et baisers fiévreux.
Elle était habitué à mieux : un cadre luxueux et confortable, mais elle se dit qu’elle ne s’était jamais sentit aussi « reine » qu’en cet instant, couchée sur ce parterre fait d’herbe, à frémir sous son tendre Taténen.

Leur étreinte au début douce et tendre sous le grand arbre se fit plus profonde, fougueuse, jusqu’à devenir érotique et endiablée à mesure qu’ils se laissaient aller à leur passion et amour. Comme si, n’en pouvant plus, leurs corps ondulaient dans une danse harmonieuse cherchant à gagner une course effrénée vaine car l’amour les laisseraient tout deux vainqueurs.
L'union charnelle de leur deux êtres… rien ne comptait plus que de ne faire qu’un, encore et encore, le plus possible avant que fatalement, la passion atteignant son apogée on ne puisse plus lutter.
Elle sentait qu’il luttait pour repousser l’échéance de cette union, le moment ou cela prendrait fin, encore, et où toute la pression, la passion trouverait son accomplissement.  Se cambrant sous la vigueur de son amant, Bastet en oublia même la reine de Bubastis, pour n’être plus que la reine de Taténen, celle qu’il honorait en cet instant, l’aimant encore et encore.

Murmurant des mots doux, Bastet ne résista pas à l’appeler son roi. Oui, cela sonnait si doux à son oreille et c’était une promesse… Alors, dans un dernier souffle, Bastet ne put plus lutter plus encore contre les assauts langoureux et viril de son amant. Sentant la délivrance arrivée elle se redressa pour happer ses lèvres et l’embrassa goulument, avant de ne plus pouvoir résister et se laisser envahir par  toute cette pression qui s’était accumulé en elle. Libérant cette passion à son paroxysme, elle laissa cette  chaleur entêtante et cuisante exploser en elle, l’électrisant des pieds à la tête, l’emplissant d’une béatitude sans pareil.  Alors, elle se laissa aller contre lui, tremblante de plaisir et le serrant fort contre elle en gémissant son nom. Gémissant ou criant, elle ne savait pas, elle n’en avait pas conscience. Tout comme elle n’eut pas réellement conscience des minutes qui suivirent tans le plaisir lui fit perdre le sens des réalités.

Perdue dans l’extase, Bastet ferma les yeux et laissa cette sensation de bien-être perdurer en caressant son aimé, l’apaisant de ses caresses sur sa peau luisante et en embrassant son épaule avec une douceur retrouvée salutaire. Elle trouva de ses doigts la main de Taténen et souriante et détendue, perdue dans ses sensations, elle mena ses doigts aux siens en le serrant contre elle.  Un instant envoutant, passionné, une manière des plus belles de se dire je t’aime dans un langage qu’ils pouvaient tout deux parler sans craintes et faux semblant.

Extatique, Bastet poussa un profond soupire libérateur en reprenant pieds sur terre. Ok, elle l’acceptait : laissé Taténen décider et mener le jeu en la possédant comme il le désirait avait un charme fou et l’excitait au plus haut point…

Elle vient déposer des baisers dans son cou, ses lèvres frôlant sa peau brûlante, savourant son odeur, sa chaleur. Oh dieu ! elle n’y pensait pas en cet instant, mais plus tard, elle regrettera cette étreinte dans ce lieu insolite. Insolite mais si agréable, unique, un lieu rien qu’à eux…
Elle regarda au-dessus d’eux un instant et sourit merveilleusement bien et détendue. Comment cela pouvait-il seulement être possible ? Pourquoi avait-elle attendue si longtemps ? Non, ça elle n’y pouvait rien, tout arrivait quand il le devait. Aussi étonnant que cela puisse paraitre à certains, si Bastet jouait si bien avec la religion, c’est que d’un certain point, elle pouvait être considéré comme croyante, mais cela, elle ne l’avouerait jamais ! En tout cas, en cet instant de grâce, dans les bras de son aimé dieu qu’elle se sentait bien et surtout… à sa place.

Elle le laissa se placer dans l’herbe à ses cotés avant d’amoureusement venir se lover contre lui, sans ses bras, la tête posée contre son épaule en soupirant de bonheur…  Elle se sentait fragile tout contre lui… elle avait besoin de le sentir tout contre elle, besoin qu’il la caresse, la rassure.
Bastet laissa sa main vagabonder sur le large torse de Taténen, caressant et dessinant des arabesques du bout de ses doigts. Elle ne donnant pas cher de sa peau… pourrait-elle réellement résister longtemps avant de lui accorder sa main ? S’il mettait tan de ferveur à la combler ses désirs, elle ne pensait pas.

-" Je crains de devenir jalouse de ta déesse si tu persiste à te montrer si assidu à faire appel à sa clémence..."  

Elle sourit et gloussa…

-"En tout cas, si elle ne se montre pas réceptive, moi je dois reconnaitre que je le suis complétement « mon roi »..."  

Elle déposa un baiser sur l’épaule de Taténen en souriant et se recala dans les bras.

-"Je dois t’avouer quelque chose…
Je ne pensais pas réellement possible de trouver… « Quelqu’un rien que pour moi ». Je ne pense pas que tu comprennes mais…."  

"Je t’aime". Ce mot s'imposa dans son esprit... Aya ou Bastet? La goa'uld ne sut pas réellement mais il resta coincé au fond de sa gorge. Ses yeux l’exprimèrent avec force alors qu'elle le regardait amoureusement. Pour ne pas laisser de malaise ou de doute, elle vient déposer un baiser chaste sur les lèvres de Taténen. Un baiser tendre et doux, mais réellement désiré, signe que la passion laissait place à une tendresse, une complicité unique.

-"Nos retrouvailles sur Amônos ont changé la donne. Maintenant, j’appréhende demain en aspirant dorénavant à une vie plus passionnée, douce et pourquoi pas… partagée."  

Son regard brilla d’amusement et mutine, elle vient mordiller son épaule avant de l’embrasser par-dessus doucement. Non, elle ne dirait rien de plus, elle n’était pas prête, elle voulait juste qu’il sache. Doucement, lentement, elle baissait ses barrières et l’envie de partager sa vie s’imposait doucement, comme le doux rêve d’un futur tendre, aimait et surtout vivant.

Un pincement au cœur lui vint en sachant qu'elle rentrerait bientôt sur Bubastis, peut-être pas aujourd'hui, mais elle ne pourrait pas reporter éternellement son retour.
Un jour? Deux grand maximum avant que son absence, dans ces circonstances actuelles ne devienne suspecte. Elle ferma les yeux et se détendit sous les tendre attentions de son aimé, voulant en profiter au maximum, avant de devoir partir et l’abandonner.
C'était un mal nécessaire, un "test" aussi de cette passion naissante. Éprouveraient-ils un manque ? Et une grande joie à se retrouver ou non ?
Elle ne voulait pas y penser, pas encore.
C’était étrange comme quelque chose de si nouveau pouvait devenir quasi vitale en si peu de temps… elle se demanda si Taténen ressentait la même chose. Si c’était ce qu’il ressentait depuis qu’il s’était déclaré à elle, elle espéra alors qu’il ne souffrirait pas trop de son absence … enfin, elle doutait qu’il ne se laisse dépérir non plus.
Leurs mondes n’étaient pas si éloignés grâce au chap’pai, ils pouvaient se voir quand ils le désiraient et surtout ...  S’ILS le désiraient.
Une consolation avant de songer à plus encore. Vivre ensemble… ou ? Quand ? Comment ? Et régler tous les détails de leurs empires…

Pour l’instant, notre belle reine s’étira dans une attitude toute  féline et se contenta de l’empire qui était sous ses doigts, à savoir le corps de son tendre et doux Taténen. Son si prévenant et dévoué Taténen. Et pourtant… il savait très bien se montrer impérieux et dominateur avec elle. Et étonnamment, il n’y avait pas à dire : elle n’en était que plus encore sous le charme.

Bastet soupira d’aise quand à son hôte… elle se sentait divinement bien enfin… Elles même. En ce moment il était difficile de tellement savoir laquelle des deux ressentait quoi.

Bastet écouta ce que disait Taténen en bougeant doucement contre lui, se lovant, se cambrant en le frôlant délibérément pour venir déposer ses lèvres contre sa peau. Des baisers doux et tendres contre sa peau nue pour le détendre plus encore et se faire plaisir, car elle en avait envie. Elle s’amusa aussi à laisser ses mains déposer de douces caresses par sur son buste avant de les appuyer pour faire naitre des frissons.
Qu’il était doux de se retrouver ainsi dans ses bras. Elle se sentait câline maintenant, elle avait envie d’un câlin, de douceur, après ce moment intense ou ils s’étaient laissé aller à leur passion, et de façon assez... vigoureuse il fallait l’avouer. Elle soupira de plaisir dans cet état de pure béatitude et s’étira. Taténen avait l’air détendu par l’acte mais malgré tout, elle sentait une certaine amertume en lui qui gâchait cet état extatique dans lequel ils étaient. Elle sentit que c’était sa faute, bien que ce ne fut pas du tout ce qu’elle voulait dire. Elle avait pensé avenir quand lui pensait passer. Deux visions opposées.
Bastet soupira un brin exaspéré et se redressa. Elle vient s’installer entre les jambes de Taténen, posant sa tête sur son torse et le regarda avec ce regard particulier qui vous faisait sentir fort et puissant : le seul existant à ses yeux. Oui, car en cet instant elle l’admirait et elle voulait qu’il le sache. Après tout, elle ne pouvait qu’admirer son futur roi non ?
Futur roi… cela la fit se sentir bien et elle gloussa en souriant.

-"Et bien… j’ai comme l’impression que tu n’as plus à chercher dorénavant… si ? Bienheureux a été le destin mon amour."

Sa voix se fit sensuelle et son regard limite innocent quand elle dit cela en jouant de ses mains sur ses pectoraux en jouant avec ses pied en l’air. N’avait-elle pas l’air parfaite en cet instant, n’était-elle pas faite pour être son seul point d’intérêt ? Pourrait-il réellement résister à ses battements de cils, rideaux noirs sur l’azur de ses yeux profonds ?
En tout cas, elle fit tout ce qu’il était possible, usa de tous ses charmes pour qu’il sorte de cette torpeur malsaine pour revenir vers elle, à elle. Elle se moquait de sa vie d’avant, de toute façon, elle doutait qu’il veuille entendre la sienne. Ils avaient leurs vécus respectifs et l’acceptaient. Enfin… elle voulait bien en parler s’il le désirait, mais pas si cela devait entrainer une période de dépression. Si cela pouvait les aider à se comprendre oui, sinon, était-il nécessaire de raviver de vielles blessures ?

Elle le vit se rembrunir et fit la moue. Non non… Elle ne voulait pas de cela. Elle voulait un câlin, des caresses, du repos contre lui, en profiter avant de devoir s’en aller…

Elle l’écouta reprendre la parole en souriant tendrement. Puis elle fronça les sourcils un instant. Comment ça semblait ? Il avait eu l’air plus sûr de lui quand il lui avait fait ses avance, demander indirectement sa main… alors pourquoi ? Elle haussa les sourcils en entendant la suite de sa phrase et ne put que sourire sincèrement et tendrement.
Son discourt la fit rougir un peu, mais ce n’était pas tout, il la toucha, elle en frissonna et ses yeux pétillèrent un instant.
Elle vient caresser son visage et l’embrassa chastement.

-"Pour cela il faudra déjà qu’il y ai de la place pour mettre un trône à côté du tien, car n’espère pas que je resterais debout sur les marches comme une simple… Subordonnée." Un instant elle faillit dire "une simple esclave". Son regard se fit un brin farouche. Non, jamais au grand jamais elle ne s’humilierait de la sorte.
-" Cette union sera un équilibre des puissances. Surtout que techniquement actuellement je suis bien plus puissante que toi." Tout en disant cela elle vient toucher le bout du nez de Taténen en souriant d’un air amusé mais ferme.

Ne disait-on pas qu’après l’amour les langues se déliaient et que l’on pouvait parler plus librement grâce à l’action de molécule chimique inhibitrice ?
Alors qu’il en soit ainsi, ils allaient mettre les pieds dans le plat, aplanir des angles dès à présent pour partir sur des bases sereines.

-" Si je dois être ta reine, alors, tu seras mon roi n’est-ce pas ? Si nous sommes pleinement l’un à côté de l’autre, il est hors de question que je ne sois pas à ton niveau."

Elle lui fit un petit sourire entendu sans le quitter de son regard froid et factuel. Mais elle s’adoucit subitement, comme si la tempête qui s’était levée avait reflué pour laisser place à la tranquillité d’un lac. Elle vient poser sa tête contre son cœur en jouant à mêler ses doigts si petits, si fins à ceux de Taténen.

-"Oui… Tu me protégeras réellement n’est-ce pas ?"
Elle ne voulait pas qu’il voit ses yeux, car ils la trahissaient en cet instant. Elle ne pouvait lui avouer là, qu’elle était plus qu’une reine de titre comme il l’entendait… tellement plus.
Elle déglutit en se demandant comme réagirait celui qui avait décidé d’user de la technologie pour se passer d’une reine et de ses congénères. Combien y avait-il de goa’ulds sur cette planète ? Seulement Taténen et celui que portait son prima. Alors… comment accueillerait-il la chose ? Elle déglutit encore. Elle avait peur. Oui. Peur qu’il la regrette : il pouvait se passer d’elle. Ou peur qu’au contraire il ne cherche à l’exploiter. Pour cela qu’elle voulait attendre pour lui dire. Et pourtant… elle ne pouvait s’empêcher de penser que leurs petits seraient d’un parfaite facture, oui.

-"Taténen ?" Sa voix était basse, très basse et d’une grande douceur. Aussi douces que les caresses qu’elle déposait du bout de ses doigts sur son torse. -" Raconte-moi : comment tu vois ce jour où nous règneront ensemble…"
Elle releva vers lui sa bouille légèrement confuse. Elle ne chercha pas à le cacher… autant qu’il sache que bien qu’elle ait grandit, une partie d’elle, cette partie qui avait été blessée il y avait si longtemps par Ra, Egeria et Sobek, était toujours là et en cet instant demandait à être rassurer.
Elle voulait savoir non pas par curiosité : elle ne lui demandait pas de sortir un planning, elle avait juste besoin de… rêver.
Vivraient-ils ensemble ou séparés ? Et si ensemble… ou ?
Referait-il un trône pour eux deux ?
Garderaient-ils son lit ? Elle qui se passait depuis un long moment d’un sarcophage n’en appréciait pas moins cette version moins efficace mais plus agréable.
Comment géreraient-ils le personnel ? Et l’administration et… Elle sourit faiblement, un instant émue, perdue dans ses pensées avant de relever de nouveau son regard pour le river dans celui de Taténen. Oui, elle voulait savoir. N’était-ce pas de nouveau un signe d’acceptation, un nouveau pas vers lui ? Petit à petit, elle se laissait aller.
Bastet reposa sa tête contre son cœur et le tam-tam l’apaisa rapidement. Elle ferma doucement les yeux avant de reprendre la parole.

-"Dis-moi quel avenir entrevois-tu pour nous deux mon bien aimé, lorsque je serais ta reine ?"