Bastet fut satisfaite de voir le regard de Taténen – qui était le plus souvent impénétrable à son grand dam – briller un instant. Enfin, elle crut et cela lui donna du baume au cœur. Elle avait comme l'impression que c'était comme s'il se débloquait. Qu'il se laissait -tout comme elle – apprivoiser et montrer sa véritable nature. Ou alors il était bon comédien !
C'était étrange de se sentir ainsi attiré par un goa'uld. Étrange et normal d'un coté. Elle arrivait à fermer les yeux et a quasiment envisager une vie à deux. Quasiment car il était trop tôt et qu'elle avait encore un quelque chose qui bloquait en elle.

La beauté n'allait pas de pair avec les compétences ? Vraiment ? Pourtant .. et eux ? Ou alors est-ce qu'il ne comptait pas car ils étaient deux parasites ? Pourtant elle avait connue des beautés compétentes : Aya déjà, Dey aussi -bien qu'il avait son petit caractère  n'était pas mal dans son genre – bien qu'il ne l'attirait absolument pas. Question attirance… elle devait reconnaître contre l'avis de Taténen que le physique ET les compétences y jouaient pour elle. Le visage d'un terrien qui fut son amant revient dans son esprit. Liam. Lui aussi avait un caractère trés… brrr ! Mais il était compétent et beau. Pas la même beauté que Taténen bien que c'était le même genre d'homme : grand, athlétique, brun aux yeux bleu-gris du genre ténébreux… et surtout avec un caractère bien trempé. Et là, c'était le jour et la nuit : d'un coté on avait un humain basique et de l'autre un goa'uld, chacun avec ses aspirations, ses rêves et des envies propres. Il lui était plus facile d' "imposer" sa volonté à l'humain qu'a Taténen, mais elle ne le reverrait sûrement jamais. Quant à Taténen, son cher et vieil ami suscitait tout autant son intérêt, même plus : celui-ci grandissait à mesure qu'elle était prés de lui. Elle n'arrivait pas à lire en lui réellement, cela l'angoissait un peu comme lui plaisait énormément. Il ne se laissait pas faire, il menait le jeu… et c'était excitant. Elle sourit à ces pensées et ses yeux pétillèrent quand elle tendit sa main à Taténen et se leva pour le rejoindre. Perdue dans ses pensées, elle ne disait rien.
Peut être que c'était ça qu'elle aimait, le caractère. Quel intérêt pouvait-on trouver à vivre avec quelqu'un de fade et totalement dénué de caractère ? Elle ne savait pas et ne le concevait pas. D'un autre coté… il valait mieux avoir un peu de caractère pour lui tenir tête, car sans être caractérielle elle avait un petit caractère bien à elle qui faisait – elle en était certaine – son charme.

Ayant rejoint Taténen sur le balcon, Bastet le regarda amusée et intriguée un instant. Elle aussi aimait l'extérieur, les grand espaces, mais pas quand il faisait froid. Elle n'avait qu'une envie dans ses cas là : resté dans une chambre chauffée, couchée dans son lit, sous de grosses couettes et attendre le retour des bonnes températures.  Heureusement ce n'était pas le cas grâce à la technologie de Taténen, car vu le ciel dégagé, elle pariait qu'elle serait morte de froid dans la minute.
Elle l'écouta et haussa un sourcil. Parlait-il de d'Étoile Filante ?

-"Des Tal'Pat'ryn" Dit-elle en souriant doucement.
[Tal'Pat'ryn = étoile filantes en goa]

Bastet leva sa frimousse vers le ciel et observa le ciel parsemé d'éclats d'or. A chaque fois, cela lui faisait penser à des fils d'or. Écoutant Taténen elle sourit en se disant que chaque monde avait ses coutumes, si étranges soient elle.
Elle allait lui répondre que sur Bubastis, une pluie d'étoiles donnait lieux à une grande fête, populaire et religieuse. Sur sa planète, lorsque les "larmes des dieux" tombaient pour purifier les hommes, c'était un moment de joie, de convivialité et surtout le moment ou l'on pouvait adresser ses prières aux dieux dans le but de voir un vœu exaucé.
Une coutume tout autant désuète que celle en vigueur sur Amun't mais les humains, les jaffas, tous avaient besoin de croire en quelque chose de supérieur, de divin. Cela les rassurait et leur permettait d'avancer. Et après, on leur en voulait à eux qui ne faisait que combler un vide, un désir des peuples… des fois la galaxie ne tournait pas rond, enfin bon…
Tout cela, elle s’apprêtait à le dire. Oui, mais voilà. Taténen reprit la parole et surtout se glissant derrière elle la fit frissonner. Sentir ses mains sur ses hanches la fit se cambrer et chauffa d'autant plus son corps… Quand à son murmure, il enflamma ses sens. Elle était le trésor qu'il convoitait tan ? Réellement ? Oh comme elle avait envie d'y croire en cet instant… elle n'allait quand même pas faire un vœu aux  Tal'Pat'ryn quand même ? Mais en son fort intérieur put-elle s'en empêcher ?
Elle ne répondit rien, se laissant attirer à lui, contre lui, sentant ses mains prendre possession de son corps, et même avec le tissus entre eux, elle n'en frissonna pas moins de plaisir de se savoir désirer et de désir aussi.
Un baiser dans le cou, des mains qui caressait son ventre et ses formes alors qu'elle se retournait pour lui faire face… Bastet en rougissait presque sur le coup.

Blottie depuis quelques secondes contre lui, Bastet n'en était pas moins détendue. C'était bizarre car elle appréhendait toujours une rencontre avec un congénère, elle jouait le jeu des politiques, elle tenait tête oh oui… mais avec Taténen, le jeu des politiques avec Taténen avait dériver en un jeu plus sensuel, plus intriguant et plus passionnant au fil de leur rencontre comme quoi. Ce n'était pas la première fois qu'elle jouait à cela, avec un goa'uld ! Mais la tête de se dernier ornait l'un des murs de son palais pour rappeler a tous qu'il ne valait mieux pas chercher à la berner et pour elle… qu'elle ne devait avoir confiance en personne. Mais étonnamment, elle avait envie de retenter l'expérience, de faire confiance en Taténen. Pourquoi pas ? Elle avait envie de le croire. Elle releva la tête et riva son regard dans le sien, voyant encore la pluie d'étoile au dessus d'eux. C'était un cadre idyllique non ? Ils étaient bien mis tout deux, sur un balcon solitaire, perdus sous un ciel étoilé constellé d'une pluie d'étoile…
Leurs lèvres se joignirent en un tendre baiser… Un baiser quelque peu chaste, comme s'ils n'osaient pas aller plus loin, comme s'ils refrénaient leurs envie et leur passion. Mais une attraction couvait entre eux, un attrait sensuel qui ne put s’empêcher de s'exprimer dans ce baiser . Leurs langues commencèrent à se chercher, passant leur lèvres pour venir entamer une danse sensuelle qui fit naître des frissons électriques dans le creux des reins de la belle qui se cambrant contre Taténen.
Ses mains venant en une longue caresse trouver la nuque de Taténen, pour l'attirer a elle et réduire l'espace – inexistant - entre eux . Bastet ne put s’empêcher de ronronner doucement… enfin ronronner, c'était entre un gémissement et un grognement de plaisir, un léger bruit guttural, qu'elle n'était pas sure qu'il entende, ou ressente -quoique ainsi proche et s'embrassant il aurait été dur de ne pas s'en rendre compte -  mais d'un coté ce n'était pas pour lui qu'elle le faisait s'était incontrôlable, instinctif.

Comment était-il possible qu'il soit ainsi ? Elle n'avait pas osé le penser. Pour elle, il serait toujours un peu froid, toujours avec cette distance réservée entre eux… mais il n'en était rien et en plus de l'étonner, il la ravissait.
Bastet leva une main, si petite et fine finalement contre le large torse de Taténen et souriant aux anges, elle la fit glisser pour trouver son épaule et venir avec délicatesse et doigté déposer une caresse dans son cou. Elle le regarda droit dans les yeux avec passion et désir. Oui, il suscitait son intérêt et son désir, c'était ainsi. Et elle ne pus s’empêcher de venir poser un instant son front contre lui, fermant les yeux et se gavant de son odeur si virile… Son odeur la rassurait en un sens, même si elle ne pouvait expliquer pourquoi. Ainsi là, dans les bras de Taténen, Bastet se laissé aller, ce qui était rare pour elle ! Non, elle ne laissait jamais personne lui être supérieure, mais c'était normal en un sens, c'était des humains. Inférieur en un sens. Quand aux goa'ulds… Elle n'était entouré que de ces "enfants" cela était donc logique qu'en reine-mère elle soit supérieure.. enfin dans son esprit.
Là, contre Taténen, Bastet soupira de satisfaction et finit par grogner doucement en sentant les mains de son amant la caresser et de ce fait, faire glisser le tissus de sa robe sous ses doigts…
Elle était son trésor ? Alors qu'il ne l'avait pas encore vu dans le plus bel des apparats dont elle pouvait disposer… enfin ça, se serait pour le jour de leur noce. Si ce jour arrivait, il comprendrait oui, qu'il avait le plus beau des trésor entre les mains se dit-elle avec délice, et cela fit glousser son hôte et elle l'emmura loin. En cet instant elle ne voulait pas être dérangé, elle voulait profiter de cet instant, se laisser guider par Taténen, voir ce qui allait se passer, ce qu'il avait planifier. Elle trouvait un certains goût a se laisser charmer ainsi, par les mots, les gestes et toute les surprise qu'il prévoyait.

Cessant le baiser pour respirer, Bastet vint glisser ses mains entre eux, le long du torse musclé de Taténen, savourant sa musculature sous ses doigts et leva les yeux vers les siens, le regardant avec admiration et passion.

-"Moi ... un trésor?
C'est la première fois que l'on me dit cela..."

Elle était sincère et se mordit sensuellement la lèvre inférieur en le dévisageant d'un air conquis. Taténen exerçait une certain magnétisme sur elle, elle devait l'avouer, mais il fallait reconnaître aussi qu'il était charmant, séduisant, beau parleur et quasiment débordant de vérité quand il lui parlait. Elle avait l'impression de pouvoir le croire quand il parlait d'eux… Là, quand il lui avait dit qu'elle était SON trésor, elle n'avait pas eut peur, pas fait un geste pour s'éloigner de lui. C'était différent de la veille ou il l'avait limite effrayé et ou elle avait pesé le pour ou le contre entre s'éclipser discrètement ou rester avec lui. Le choix avec été dur sur l'instant, mais finalement elle avait écouté son instinct et sûrement avait prit la bonne décision. Elle voyait Taténen comme sortir doucement de son carcan, ou s'était son imagination ? Disons qu'elle le voyait tellement différent de ce que l'image sobre et sévère qu'elle s'était faite de lui. Et en même temps, après avoir vu un regard de son lothar sur lui, cela avait l'air d'être inhabituel. Peut être qu'il se laissait allé lui aussi avec elle. En tout cas, elle ne se lassait pas de se laisser courtiser, elle avait envie de lui plaire, de s'attacher son affection… oui, elle décida de faire fit de Sobek, de passer a autre chose et de laisser sa chance à son vieux professeurs de jadis qui était dorénavant son amant et si cela continuait en ce sens son futur roi...

En étendant la réponse de Taténen concernant le pourquoi on ne l'avait jamais appelé Trésor, Bastet pencha la tête en avant un instant, en déglutissant. Il ne cessait de la complimenté et elle avait de plus en plus de mal à se persuadé qu'il pouvait mentir...
Telle qu'elle était vraiment ? Était-elle si transparente à ses yeux ? Elle rougit légèrement avec une certaine satisfaction. Et que dire de la caresse sur son visage… tout était fait avec une grande douceur, un tel soin ! Elle avait eu l'impression que Taténen serait collet monté, voir même … psychorigide, et au final, elle se rendait compte que non. Il avait un respect de l'intimité sûrement oui, il ne voulait pas qu'on interfère dedans, mais il n'était pas aussi rigide et guindé qu'il ne semblait au premier abord.
Elle releva la tête en le fixant de ses yeux pétillants et ne dit rien, elle se laissa aller entre ses bras, savourant le confort de ses bras et se perdit dans le baiser intense qui en suivit.
Le néant. Son esprit était emplit de néant. Mais inexorablement le baiser prit fin, et tout deux séparèrent leurs lèvres pour respirer. Bastet se sentit frissonner entre la poigne forte de Taténen, même s'il se montrait tendre et doux. Bastet a.do.rait : ce côté viril et fort, avec ce petit côté réservé… elle appréciait tout simplement. Elle avait craint que trop rigide, il ne la veille comme reine que de nom, ou sans attachement réel... En 24h il avait fait naître des doutes et continuait à l’émerveiller. Ses doigts glissant contre elle, dans ses cheveux, faisant naitre milles frissons de plaisir et d'anticipation.

Bastet ne put que voir les étoiles filantes et le ciel en l'observant, lui si grand. Le ciel était magnifique c'était un cadre tout à fait romantique et elle se demandait s'il l''avait programmé ainsi. Elle mordit inconsciemment sa lèvre inférieure à nouveau alors que Taténen sous-entendait qu'elle était une splendeur…
Qu'il était agréable et doux de se faire courtiser ainsi. Cela changeait des mariages d’intérêt qu'ils pouvaient faire qui tenaient plus d'une alliance et sans attachements. Quoiqu'elle en avait vu des mariages affectueux ou amoureux : Ra et Egeria au début, Isis et Osiris… Ou des humains qui tentait – sans savoir qui elle était – de la draguer comme une le faisait avec une simple humaine lambda sans y mettre les formes.

Bastet suivit Taténen alors que celui-ci la guida à l'intérieur et sourit. Non, elle n'avait pas peur. Après tout ... s'endormir contre lui cette nuit n'était-ce pas plus dangereux ? Il aurait pu la tuer .... S'endormir ainsi n’était-ce pas une preuve de confiance ? Elle bougea sa main dans la sienne, mêlant leurs doigts alors qu'ils marchaient le long du passage "secret", ses pas résonnant contre la pierre du mur. Elle s'en amusa même un instant : Bastet avait toujours trouvé que lors d'une entrevue et autre, tout devait être calculé. Le bruit des pas pouvait entrés en jeu pour elle. Ce bruit s'imposait par le rythme et dénotait aussi une certains puissance et jouait sur la prestance. Bien sûr, si le but était de passé inaperçue, mieux valait opté pour des semelles en cuir plutôt que des escarpins effilés et qui faisaient des jambes galbées et extra-longues.

Alors que le mur s'ouvrait pour laisser apparaître de l'autre côté, les appartements de Taténen, Bastet sourit amusée. Elle n'avait rien su sur leur destination : Il aurait pu l'emmener sur un autre balcon voir les étoiles, visiter un atelier etc. … mais il n’en était rien et elle était contente d’être là. En cet instant, tout le feu qu'il avait fait naître et fait croître en lui était bien présent, elle remarqua de suite la luminosité douce été agréable, et sourit d’un air complice à son amoureux lorsqu’il lui annonça sans préambule qu’il l’aimait.
Il était trop tôt dans son esprit à elle pour lui répondre la même chose avec sincérité. Bien sûr, elle aurait pu le dire comme ça, mais elle avait l’impression à ce moment précis qu’elle ne pouvait pas. Quand elle le dira à Taténen ce serait qu’elle acceptait totalement l’engagement à long terme que cela impliquait. Pour l’instant, elle avait l’impression que c’était insurmontable de lui dire en totalement vérité. C’était accepté de s’engager avec lui en renonçant à ce qu’elle avait été jusqu’à présent, à sa vie ... un conflit entre ses peurs et son aspiration.
Elle leva une main et le regardant avec une tendresse et un amour non feint, elle vient déposer un baiser contre ses lèvres. Elle ne dit rien mais fit passer dans ce baiser ce qu’elle ressentait pour lui. Car non, elle ne se jouait pas de lui, absolument pas. Il devait être étrange de la voir réagir ainsi, elle qui avait tout de la femme fatale osant tout et quelques peu agressive dans ses approches, mais là ce n’était pas un « jeu » pour elle. Elle pouvait dire je t’aime sans que ce soit vrai, mais là, elle ne pouvait pas le dire par ce qu’elle voulait que ce soit vrai. C’était compliqué…
Et puis… Est-ce qu’elle serait seulement à la hauteur des attentes de Taténen ? Il semblait attendre d’elle tellement … et elle était si peu sure d’y arriver ou d’être capable de répondre à ses attentes. S’il était déçu ?
Bastet paniqua un peu intérieurement et cessant le baiser, elle leva une main et défit l’un de ses pendants de ses boucles d’oreilles qu’elle posa sur un meuble à coté et retira l’autre en se retournant un instant, soufflant un peu et faisant le vide en elle. Ne pas paniquer, cela ne servait à rien. Laisser faire et attendre et surtout, être soit même. Elle pourrait faire des efforts, mais ne pourrait jamais changer complètement sa personne. Au fur et à mesure que leur relation évoluerait, elle verrait bien ce qu’il en était. Et puis... Leur première rencontre sur Amonos avait bien montré à Taténen qu’elle genre de personnage haut en couleur elle pouvait être ! À cette idée elle pouffa de rire et se détendit, puis, la boucle d’oreille posée, elle se retourna et lorsque Taténen se rapprocha de nouveau d’elle, elle se laissa aller en arrière jusqu’à reposer contre son torse viril. Le sourire aux lèvres, elle respira calmement, glissant ses bras sur ceux de Taténen, puis, elle bougea pour se caler face à lui, dans ses bras, appréciant de nouveau le contact de ma main de Taténen sur sa hanche : elle sentait la chaleur de sa paume au travers du tissu et se cala plus encore contre lui pour augmenter le contact entre eux. Elle leva les mains et le dévisagea un instant. Oui, elle devait lâcher prise et le laisser faire aussi. De toute façon, elle avait envie de le laissé faire, de SE laisser faire pour voir ce que Taténen pouvait faire, voulait, attendait d’elle, d’eux.
Bastet lui avait déjà dit qu’elle ne se sentait pas prête actuellement à passer cette étape, elle avait besoin de temps. Elle n’allait pas se répéter cela était inutile. Ils cherchaient tous les deux à se rassurer et à s’assurer l’affection de l’autre, mais de manière différente. Quoiqu’elle n’était pas insensible à la technique de Taténen et avait l’impression qu’elle pourrait même s’y faire très très vite. Elle appréciait quand il l’appelait ma reine. Cela lui faisait naitre des picotements sur la peau et accentuait cette sensation de papillons dansant dans son bas ventre. Elle avait envie de l’embrasser, de le caresser, de le chérir oui, jusqu’à être souler de toute cela, jusqu’à n’en plus pouvoir et rester allongée à ses côtés, lové dans ses bras en soupirant de bonheur. C’était tentant… très… peut être que c’était pour cela qu’elle se cambrant contre lui en venant l’embrasser de nouveau, le souffle court, les yeux pétillants… Oui, elle parlait peu, mais ces gestes ne parlaient-ils pas- même inconsciemment - pour elle ?

-"Oh mon aimé…"

Pour finir sa phrase Bastet vient embrasser Taténen en se haussant sur la pointe des pieds malgré la hauteur de ses talons. Un baiser empreint d’une grande douceur après celui enflammé qu’elle venait de lui faire. Mais dans lequel on sentait cette passion qui couvait, qui n’attendait qu’un geste, un signe pour s’enflammer et dévorer l’être aimé par sa puissance.
Lover contre lui, elle l’attira encore plus, jusqu’à ce qu’elle frémisse sous la caresse du tissus entre eux, bougeant a chacun de leur mouvement. Ses mains, d’abord agrippées au gilet de Taténen, glissèrent vers les boutons et après une légère hésitation, les firent sauter avec dextérité un par un… jusqu’à ce que ses doigts puissent glisser sur le tissu soyeux dont était fait la chemise de Taténen.

Bien au chaud dans une longue veste d’intérieur confortable et jolie, Bastet s’approcha de Taténen et vient poser ses mains contre son large dos, entre eux.

-"Tu as l’air bien songeur mon adoré, tout va comme tu le souhaite ? "

Puis, l’entourant de ses bras, elle se laissa glisser tout contre lui et posa sa tête contre son dos.

-" Tu as un souci ? Ou… Es-tu perdu dans tes rêveries ? "

Elle s’écarta juste assez pour venir se caler à ses côtés contre la rambarde, puis elle haussa un sourcil d’un air interrogateur. Elle croisa ses bras sur la pierre froide, mais ne sentit pas la morsure grâce à la longue veste épaisse et toute douce, chaude et souple comme un duvet.

-"Est-ce que cela me concernait ? Humm ? »

Bastet s’approcha de lui et vint frôler son nez dans un baiser esquimau avant de déposer un petit bisou sur ses lèvres. Elle l’observa et le détailla un instant un grand sourire radieux.
Elle se rapprocha un instant de lui, frôlant ses lèvres avant de continuer.

-" Si cela me concerne, peut-être devrais-je te laisser dans tes rêves... "

Elle vient alors caresser sa joue avec une tendresse non feinte. Bastet était bien. Elle se sentait bien là, et ces seuls quatre jours lui semblaient non pas une éternité mais un long moment tans elle s’était vite adaptée au mode de vie du palais de Taténen. Elle prit un air taquin avant de parler.

-" Quoique … Je doute être ton seul centre d’intérêt... "  

Elle gloussa doucement en posant un doux baiser sur ses lèvres avant de reprendre d’un air amusé et ravi.

-" ... même si je dois avouer que depuis mon arrivée, j’ai pu douter du contraire... "

Bastet sourit en reprenant une petite distance, venant de caler de nouveau à la rambarde en regardant le paysage, dans une attitude qui faisait genre « non non… j’ai rien dit d’important voyons »
Elle resta un instant penchée à regarder ce monde si blanc sous elle qui était inhabitée à cela. Elle ne manifestait plus cette répugnance quand à ce paysage, ou du moins, c’était moins visible.
Baster s’était établie dans la région la plus propice - de son point de vue – sur sa planète : température chaude, et pour l'humidité juste ce qu’il fallait pour que la végétation croisse avec luxuriance. Elle était bien chez elle
oui, mais n’avait jamais négligé d’entrainer ses soldates aux milieux extrêmes et la neige en faisait partie. Elle connaissait sans aimer ça réellement : c’était… blanc, humide et froid et solitaire. Mais Taténen semblait adorer cela, la neige, l’hiver et le froid...
Bastet remarqua alors la tasse à côté de Taténen et sourit amusée. Se retournant dos à la rambarde et tournant la tête vers lui avec un petit air mutin

-" Il manque quelque chose sur cette terrasse : Un petit salon, ou tout au moins une table et des chaises. Pour pouvoir profiter de la vue en dégustant un thé ou… autre chose.»

Bastet observa Taténen un instant, le regard pétillant, avant de se retourner de nouveau et observer le paysage sous eux.  Il régnait ce calme caractéristique et elle appréciait cela. Tout était calme et détendu en cet instant autour d'eux.
Ce n’était pas le cas tout le temps, surtout depuis qu’il avait été évident pour tout le monde dans le palais - ou presque - qu’il se tramait quelque chose entre eux.
D’un côté, elle n’occupait quasiment plus sa chambre, et elle comptait bien passer ses nuits dans les quartiers de Taténen… et ce qui en découlait… tans que celui-ci le voulait bien entendu.
Ce qui avait provoqué un certain « émoi » diront-nous.
Dey s’était montré très adaptatif, reléguant les taches que Dérénis jugeait inapproprié ou à faire différemment à celui-ci. Pour lui, c’était quasiment des vacances, bien qu’il fut très troublé du comportement d'attachement de sa reine et la surveille…  
Quant aux jaffas de Bastet, au début, elles étaient un peu crispées et curieuses il n’en était pas moins qu’elles se détendaient quelque peu : elles suscitaient l’intérêt dès qu’elles se promenaient dehors vu leurs tenues de cuirs et fourrures, et puis, les guerrières s’était pas courant ici.

Bastet quant à elle s’en moquait, elle profitait. Profitait du séjour, du palais et de la compagnie de son amant et... futur roi.
Fermant les yeux quelque secondes, des flashbacks lui revinrent…  Les grandes mains de Taténen qui glissaient sur ses vêtements, les lui retirant avec force mais délicatesse, un vase qui au passage se serait brisé en mille morceaux s’il n’était tombé, à leur passage précipité, sur l’épais tapis. La chemise de Taténen qui volait en l’air pour rejoindre la robe de Bastet qui gisait froissée par terre, rejoint plus tard par ses bas et… tout le reste.  Il régnait un certain désordre lorsque Dénéris était venu au matin... Un désordre qui avait semblé le surprendre un peu.
D’ailleurs s’il n’était que cela. Dans le feu de l’action, alors que Taténen s’était montré très vigoureux, s’appliquant à la combler de plaisir, elle avait murmuré : « oh mon roi … oui !», mais ils n’en avaient pas parlé plus tard, et elle ne savait pas s’il l’avait réellement entendu ou pas. Elle en rougirait, confuse rien que de penser sur l’instant là à ces derniers jours... mais elle ne regrettait pas.  

Quatre jour qui semblaient une éternité sur certains points : elle s’habituait très bien aux serviteurs, à la nourriture et surtout à la présence et aux attentions de Taténen. Ce point-là, elle ne s’en lassait pas. Ce n’était pas quelque chose de naturel pour elle, mais elle appréciait les moments qu’ils passaient ensemble, bien que parfois, leurs avis divergeaient, cela ne provoquait pas de crise.
Elle regarda Taténen et sourit tendrement en se disant qu’il allait quand même lui falloir rentrer.
D’un côté, c’était aussi un test : une fois chacun chez soi… qu’adviendrait-il ? Se manqueraient-ils une fois séparés ou non ? Elle se dit que cela allait aussi lui faire bizarre de retourner vers son harem… bien qu’attentionnés ils n’égalaient pas Taténen. Elle soupira avant de s’appuyer d’un coude contre la rambarde en le dévisageant.  Viendrait-il la trouver ? Ou devrait-elle venir pour espérer le voir ?
Elle avait milles questions en tête, certains concernant le traité certes, mais ce n’était pas les première à lui venir en tête… C’était bête, elle le savait, elle ne devrait pas, mais elle pensait principalement à eux. Cela la rendait un peu euphorique. Le temps lui prouverait si elle avait raison ou non, mais pour l’instant elle ne regrettait en rien sa décision de s’offrir à Taténen.

Elle le regarda d’un air détendue et amoureuse avant de pencher la tête sur le côté.

-"Tout va bien ? J’espère que ce n’est pas mon cortège qui met la pagaille ?"

Bastet frissonna un instant avant de passer ses mains le long de ses bras puis leva son charmant minois vers Taténen avec un sourire aux lèvres.

-"Hum, au fait... J'apprécie énormément ton nouveau cadeau. Cette veste est tellement douce,confortable et chaude que j'en oublierais presque l'inconfort de ce temps."

Bastet avait gouté un peu du breuvage que Taténen avait avancé vers elle. Elle renifla doucement la tasse, trouvant l’odeur… étonnante. Elle n’arrivait pas à définir de quoi il s’agissait, mais le gout était bon. Sucré, épais, chaud et goûtu. Elle apprécia, mais n’en prit qu’une gorgée pour laisser à Taténen sa tasse.

Bastet resta un instant subjugué par le regard que Taténen posait sur elle. Elle était flattée, et se sentait si belle quand il l’observait ainsi. Elle lui sourit tendrement en gloussant un peu et vint se caler contre lui, contre son épaule.

-"Une certaine impression? Aurions-nous provoqué des vocations dans la population féminine de tes… sujets ?
Quant à toi mon amour… sache qu’en un sens c’est partagé. Je te l’ai dit...."  Elle leva une main et la laissa glisser contre la joue de Taténen et lui souriant tendrement. -"Cela faisait longtemps que je n’avais plus confiance dans mes congénères…
J’ai redécouvert ça … ainsi que d’autres choses…." Elle sourit amusée en haussant un sourcil en serrant la main de Taténen dans la sienne.

Puis ils parlèrent d’un salon d’été, sur cette terrasse et elle sourit en s’appuyant d’un coude sur la balustrade et posa son menton dans une main. Quel intérêt d’avoir une vue sublime s’il fallait rester debout pour en profiter ? Elle se voyait bien elle, là, caler contre lui dans un grand fauteuil à regarder le ciel se teinter d’or…
Elle regarda vers Taténen qui était en train d’en parler justement. Est-ce qu’il songeait à cela lui aussi ?  Elle leva vers lui son regard azur ou brillait une pointe de passion et d’adoration. Oui, elle aussi s’y faisait à ce quotidien qui s’installait entre eux. Bien qu’il commençait à se faire sentir que ses obligations l’attendaient. Elle se dit que cela pouvait attendre encore un peu, un tout petit peu non ?

-"Je vote pour. Ainsi tu seras obligé de me réinviter..."

Elle tendit ses bras à Taténen pour qu’il prenne ses mains et se rapproche d’elle. Elle n’avait pas très très froid, mais commencer à  sentir la morsure du froid dans son cou, elle commençait à être un peu rouge aussi. Elle avait bien envie de se caler dans les bras de Taténen, genre se caler son dos contre le torse chaud et rassurant de Taténen, se cacher dans ses bras… Elle s’ébroua mentalement : elle ne savait pas trop encore s’il était fan ou pas de ce genre de marque d’affection… mais le regard qu’elle lui fit laissait présager qu’elle, elle n’allait pas résister à venir se lover contre lui ! d’accord ou pas
Elle sourit amusée en haussant un sourcil en serrant les mains de Taténen dans les sienne.

-" Tu pourras toujours venir en mon palais en attentant, comme tu as pu le constater ma terrasse est aménagée. Comme l’un de mes kiosques dans le jardin et ma piscine…"

Elle lui sourit amusée, en se demandant qui serait à l’initiative de leur prochaine rencontre… Puis, elle réfléchit qu’ils ne se reverraient peut être pas avant des semaines voir… des mois ! Elle une moue boudeuse un instant.

-" Mon palais, mes gens... Hum...
Je crains que mon harem ne me semble … insipide dorénavant…"

Elle rigolait, quoique… elle se plaisait réellement à s’endormir contre lui, dans ses bras, à pouvoir discuter de quasiment tout, de passer du temps ensemble et de se laisser réellement faire par lui. Choses qu’elle n’aurait permise à aucun mâle du harem.

-"Enfin, je ne repars pas de suite, nous pouvons encore profiter de nous un moment… qu’en pense tu hum ?"

Bastet avait haussé les sourcils fasse à la petite pique jalouse de Taténen. Elle gloussa en se mordant doucement la lèvre amusée par le comportement de son amant. Il était jaloux de simple humain rohh…
De la saveur… hum… pas vraiment, mais c’était mieux que rien du tout.

-"Serais-tu jaloux? Hihi…
Oh mon amour... je t’assure tu n’as rien à craindre d’eux!
Mais disons que… j’apprécie quand on s’occupe de moi et… j’ai une grande préférence pour les saveurs intenses. Je trouve cela plus… passionnant, exquis et captivant! "

Elle aussi jouait sur les mots mais pas que. Sur les gestes aussi : elle glissa doucement vers lui, se cambrant doucement, en lui rendant son regard avec une pointe d’amusement et un je-ne-sais-quoi d’irrésistible et de connotation qu’il serait forcé de comprendre. Après tout, comment revenir au vin après avoir gouter à l’ambroisie ? C’était difficile et vous laissait à jamais un goût de regret.
Il était amusant de voir comment ils mettaient de la chaleur entre eux, jouaient avec leur sentiments c’était si agréable ce petit jeu que le regard de Bastet en brillait d’admiration et de passion.
Un erzat de câlin qui la fit glousser de plaisir… Oui, elle était tentée de tout envoyé valser pour rester là. C’était si tentant, si doux de se perdre dans ses bras. C’était déstabilisant et en même temps ravissant !
Mais Taténen avait dans l’idée de les promener aujourd’hui, alors elle le suivit sans discuter, appréciant la musculature de son chéri contre elle quand il l’attira a lui et la guida ensuite hors de la terrasse.

Il ne leur fallut pas longtemps pour traverser le palais. Dieu qu’il était grand et beau : les jours passant elle se faisait à la lumière blanche de l’extérieur. C’était différent de Bubastis, sur Bubastis, il aurait fait si chaud avec les même dimensions… mais c’était deux mondes différents. Le jour et la nuit.

Bastet marcha aux côtés de Taténen, sans gêne, indifférente aux regards si jamais il avait pu en avoir. Enfin, elle ne douta pas que leur liaison soit connue de tous dorénavant et que de toute façon si quelqu’un avait quelque chose à dire il lui aurait fallu être suicidaire.
Arrivés devant un mur elle laissa sa main à Taténen, absolument pas gêné par ce contact maintenant qu’ils étaient hors de vue : après tout, cela ne regardait personne non plus.
Elle le suivit en se demandant ou est ce qu’il l’emmenait, et fut agréablement surprise en voyant apparaitre un arbre. Un arbre en intérieur ? Une cours intérieure protégée par un champ de force ? Elle se posa la question en regardant en l’air. Dieu que c’était beau. Elle ferma les yeux et respira l’odeur… l’odeur de l’humus, de l’oxygène pur, cette odeur caractéristique de fraicheur naturelle… elle était baba de cette pièce !

-" Quel endroit somptueux…"

Il n’autorisait pas l’accès ? Ce n’est pas plus mal. Cet endroit en serait pollué et ne le méritait pas...
-"Ce lieu est magnifique. Recréer l’écosystème à dut être compliqué, mais le résultat est impressionnant.
Oh… ce lieux à un quelque chose de grand et de reposant…."

Elle s’approcha et vient poser sa main doucement contre l’écorce de l’arbre en levant les yeux vers le haut, la bouche un instant entrouverte
Bastet sourit en regardant Taténen avec admiration et un brin de pureté. Elle adorait la nature et se demandait s’il le savait réellement ou s’il voulait lui montrer son jardin secret. En tout cas, elle le regarda émerveillée et sourit en s’approchant doucement de lui.
Bastet leva doucement une main vers le visage de Taténen sans le quitter des yeux avec une grande tendresse.

-"Voyons… heureusement que tu n’es pas qu’un ingénieur. Moi en tout cas, je vois plus que cela en toi… bien plus."

Elle s’approcha de lui prés, très près, mais sans l’embrasser, le laissant libre ou non d’accepter ce baiser. Elle glissa sa main sur sa joue amoureusement. Si on lui avait dit à son arrivée combien ils se sentiraient proche en ce jour, elle aurait douté. Vraiment. Elle était attirée par lui depuis un long moment, on n’allait pas le cacher. Elle se rappela un épisode dans des prisons luxiennes, alors qu’il l’avait collé contre un mur et qu’il serrait son poignet, un peu brusquement, juste avec ce qu’il fallait pour marquer son autorité… à cet instant il aurait pu faire ce qu’il voulait d’elle, elle l’aurait laissé faire ! C’était à ce moment-là qu’elle s’était réellement rendu compte qu’il l’attirait…. énormément.

-"Je te vois tel que tu es mon amour, simplement…

Mais j’avoue que de savoir que tu n’as pas que des technologies en tête me ravie le cœur. "

En disant cette dernière phrase, sa main glissa le long de la joue de Taténen. Un sourire taquin éclairait son visage et qu’elle reculait pour s’éloigner doucement de lui. Elle s’amusait avec lui, mais elle savait qu’il ne lui en tiendrait pas rigueur. C’était un petit jeu moqueur entre eux. Elle croisa ses mains dans le bas de son dos et finit d’un air amusée de parler :

-" Au moins, je sais qu’il y aura une petite place pour moi dans tes pensées."

Pure taquinerie, il n’y avait qu’à voir le large sourire qu’elle abordait. Elle ne doutait plus de lui, comme elle avait pu le faire au début. Il avait su apaiser ses craintes, avec délicatesse, patience et persévérance. Elle avait adoré ça et le lui avait rendu.

-"Oui. Elle a l’air tout à fait à sa place ici, alors qu’elle vient d’un monde si différent, comme quoi... tout est possible. "

Son regard était tendre et intense en disant ses mots, et elle ne quitta pas Taténen du regard. Oui, il y avait bien un sous-entendu, elle l’assumait. Comme elle assumait cette main tendue vers lui. Peut-être qu’une autre « fleur » de Bubastis arriverait à s’épanouir ici… Quoiqu'en y pensant, n'est-est-ce pas le cas ?
La main de Taténen dans la sienne, Bastet alla vers le banc, s'assit - bien qu'elle aurait préféré rester prés de l'arbre et se cala contre Taténen, les yeux mi-clos profitant du calme et de l'apaisement que procurait ce lieux inattendu et fascinant... tout comme son propriétaire.