Une mission diplomatique des plus mouvementée [PV MILES /CERISE]

Tiens donc ? Il devenait plus mielleux d'un seul coup ! Est-ce que ces arguments avaient fait mouche ? La mise à la retraite certainement. On doutait qu'il souhaite d'ailleurs y être à la retraite, peut-être pour cela qu'il se calma d'un coup, tant mieux, il n'avait pas envie de lui hurler dessus de toute manière. Il en avait bien assez marre de son comportement comme ça pour ne pas avoir à de nouveau élever la voix. Cela devenait lassant à force de toute manière. Il haussa simplement un sourcil, à la manière de Teal'C en l'écoutant. Visiblement, il essayait de noyer le poisson, de trouver une excuse à son comportement. Est-ce que cela marchait ? Est-ce que cela ne marchait pas ? Tout était un peu trop bancale dans ses explications, mais bon, au moins il faisait des efforts visiblement.

"Ca ne passe jamais avec vous Colonel, il y a toujours des moments ou vous nous pétez une durite. Alors ne me dites pas que ça passe et que tout va bien. Ce n'est pas la première fois que cela arrive à la base, j'ai fait abstraction jusqu'à maintenant. Et pour cette mission, si tu as été envoyé là-bas, bien que je sache parfaitement bien que tu étais capable de tout faire foirer, c'était plutôt dans un rôle de garde du corps. Et qui mieux que le chef d'équipe de SG-4 ? Mais visiblement, me serais-je trompé en te faisant pour une fois confiance Miles ?"

Il ne le jugeait pas, mais il le mettait devant le fait accompli. Il lui avait confié une mission, pensant qu'il prendrait son rôle à coeur, enfin surtout avec professionnalisme malgré son sens inné de la diplomatie inexistant, et apparemment cela n'avait pas vraiment fonctionné. Dans ce cas, comment lui faire confiance pour la suite ?

"Oui, eh bien le Colonel Carter n'avait rien à faire dans cette discussion et tu le savais parfaitement. Et tu ne demandes jamais de nouvelles de personne, il n'y a que ta petite personne qui compte la plupart du temps, alors évites de me sortir le couplet concernant les frères d'armes et tout le toutim."

Ouais, il avait surtout essayé de noyer le poisson en parlant de Carter. Vous allez me dire, cela aurait pu marcher, cela avait même fait son petit effet en quelque sorte, bien qu'on s'était retenu, mais on ne se laisserait pas prendre à ce petit jeu de toute manière.

"Et faim ou pas, vous sortirez de là quand je vous jugerais sincère Colonel."

Enfin de toute manière, il ne pouvait malgré tout pas le laisser dans cette cellule à longueur de temps. Malgré tout, il venait de l'avertir, bien que cela ne serait pas la dernière fois, il ne doutait pas que Miles allait vite oublier ce comportement d'ange pour redevenir le diablotin qu'on connaissait. Soupirant il se releva, frappant à la porte de la cellule pour qu'on leur ouvre. Il se retourna une dernière fois vers Miles.

"Tu es libre Miles. Concernant tes excuses, cela attendra demain. Tu vas aller te prendre une bonne douche bien froide, te reposer et nous verrons demain pour les excuses. Tu es en sursis actuellement. Je ne crois pas à ton excuse bidon, mais même si j'ai terriblement envie de t'en coller une, tu es un bon officier et SG-4 a besoin d'avoir son chef opérationnel. Cependant, si j'ai une seule mais une seule remarque de n'importe qui dans cette base te concernant, ton attitude, ton comportement, ton manque de respect pour les autres, je n'hésiterais pas à envoyer cette demande de mise à la retraite pour toi qui traine dans mon bureau. Te voilà prévenu. Compris ? Bien bon garçon, maintenant sors de là et interdiction formelle jusqu'à demain matin d'aller voir le Docteur Mercier. Elle se repose, elle l'a mérité pour t'avoir côtoyé durant toute cette mission.

C'est ta dernière chance, je te préviens."

Avant de le laisser là et d'aller reprendre ses activités de Général.....d'ailleurs cela consistait en quoi ? Ah oui, il devait aller embêter Carter...ou Daniel. Des trucs de Général en somme.

Miles s'en était pas trop mal sorti mais maintenant il allait devoir tenir ses promesses, choses qui ne lui plaisait pas tant que ça en fin de compte. Mais sa carrière était en jeu, alors si il devait présenter ses excuses à Cerise, il allait le faire. De toute façon il voulait s'expliquer avec elle, c'était important, ils en venaient à un point où ils pouvaient mettre leurs vies en danger, mais aussi celle de l'équipe. Enfin ils … c'était surtout lui. Mais Cerise avait du répondant et ne se laissait pas marcher dessus et c'est quelques parts ce qu'il adorait tant chez elle. Il était tiraillé entre ses sentiments pour elle, ainsi que les reproches de son abandon.

Miles se dirigea vers la sortie, lâchant un grand soupir de soulagement. Jack l'avait lâché pour la soirée, on remettait ça demain par contre … Enfin Miles était confiant, une fois ça de fait, il aurait la paix. Le Colonel prit ses affaires et se rendit dans ses quartiers pour prendre une bonne et très longue douche. Après la prison et la mission, les deux étant une pénitence, Miles avait besoin de repos, de beaucoup de repos. Malheureusement, il n'y arrivait pas. Qu'allait-il dire demain à Cerise ? Désolé de m'être conduit en salaud car tu m'as laissé en plan comme une merde après m'avoir fait croire le bonheur ? Mhmm … il n'était pas certain que Jack apprécierait. Oh, il n'est pas con, il est juste … lui. C'est bien ça le drame, Jack général c'est moins pire que Miles général, mais ça reste pire quand même !

Le Colonel se leva tôt du coup, c'était l'heure de partir à la salle d’entraînement, ça lui permettrait de changer ses idées et de mieux réfléchir. Après plusieurs tractions, pompes, haltères et tout le tsoin-tsoin, Miles rentra chez lui pour prendre une douche, mettre du sens-bon, alias parfum, Jack n'apprécierait pas non plus qu'il pue la transpiration et se rendit au Mess prendre une pomme et un petit couteau pour s'en couper des tranchelettes.

Le Colonel Quaritch regarda sa montre, c'était l'heure, le Général O'neill, avec deux « l », devait l'attendre devant la porte. Prenant ses cou … son courage à deux mains (), il s'y rendit en sifflant un air de : « C'est un joyeux camarades ! ».

- Bonjour mon Général.

Miles frappa à la porte et attendit que la française ouvre la porte. Lorsque ce fût fait, Miles salua la française et lui dit :

- Mademoiselle Mercier, je viens vous présenter mes plus plates excuses. Mon comportement envers vous était inadmissible. Je vous pris de me pardonner.

Miles sait dire ça ? Oui ! Il s'est entraîné toute la nuit pour le faire !

Cerise s'était couchée tôt, donc elle se réveilla tôt, mais comme une fleur, bien reposée. Toujours en pyjama elle fit des étirement sur son lit, puis prit sur PC portable pour taper son rapport. Elle retapa 3 fois son introduction... avant de tout supprimer ne sachant comment présenter la chose. Après s'être levée et avoir 15 fois le tour de sa chambre en tournant en rond, elle décida d'aller prendre une douche et de prendre soin d'elle. Un gel douche parfumé a la framboise et un shampoing assortit; un brushing léger pour garder ses cheveux légèrement bouclés sur les pointes et pour finir un maquillage autour de ses grand yeux bleus eurent raison de son stress et lui permis de réfléchir clairement a la situation.
On aurait put pensé qu'elle était superficielle... mais non: Cerise profita de ce moment d'attention personnelle pour réfléchir à son rapport de mission et à sa relation avec Miles. Elle se demandait que faire, que marquer dans son son rapport, si elle devait être neutre, méchante ou indulgente... Bref, elle réfléchissait beaucoup de chose, installée confortablement sur son lit.

TOC TOC TOC

Cerise se leva, intriguée, vêtue d'un débardeur blanc et d'un petit short turquoise, et ne prit pas la peine de mettre ses chaussons. Elle ouvrit la porte en replaçant une mèche de cheveux derrière son oreille et elle resta d'un coup étonnée et sur la défensive en découvrant Miles. Elle fronça les sourcils en le voyant "raide", puis elle aperçut Jack du coin de l’œil et se demanda en quel honneur ils étaient là: Miles avait-il craché le morceau? Avait-il dit à Jack quelques sournoiseries sinon sur elle... Elle les regarda alternativement sans trop comprendre.

- Mademoiselle Mercier, je viens vous présenter mes plus plates excuses. Mon comportement envers vous était inadmissible. Je vous pris de me pardonner.

What?? Cerise regarda Miles sans comprendre, la bouche légèrement entrouverte. Elle aurait bien parler mais comment dire... Elle était sciée. Depuis quand c'était "mademoiselle"? et puis... "plates excuses"? Miles connaissait vraiment le terme:" inadmissible"?
Vraiment, Cerise en resta baba pendant de longues secondes.
-"Euh... Waouh... euh...".
Cerise se tâtait: Devait-elle le démonter? Lui laissé passer? L'excuser ou non.... Elle était abasourdie et perdue.
Puis elle se décida et parla avec une voix calme et toute petite.
-"Hurm! Euh... Si... Si c'est sincère... je... j'accepte vos excuses Miles... en espérant que ce soit sincère bien sur et que... Non rien.".
Cerise allait dire: si vous recommencez pas, mais elle sentait que c'était de trop, et pas sure qu'il comprendrais, ou qu'il s'y tiendrait. Elle décida d'un compromis, et choisi de tenter une chance.
-" Merci Miles.".
Puis elle s'accola a l'encadrement de la porte, en bougeant ses petits orteils frigoriés et regarda Jack en lui fessant un sourire plein de reconnaissance. Elle savait qu'il comprendrait: elle le remerciait intérieurement car même si c'était seulement une fois et que ce n'était pas sincère peut être ça lui fessait plaisir pour une fois, hors de leur relation, il l'a traitait bien et même.. depuis leur rupture, mais ça c'était une autre histoire .

Elle les regarda en attendant de voir ce qui allait se passer.

On pouvait difficilement commencer une journée aussi bien que par cela. Certes la fin de la dernière n'avait pas été de tout repos. Entre le Colonel "Vaut mieux faire sauter tout ce qui bouge" Quaritch, plus les quelques soucis annexes, on ne pouvait pas dire qu'il avait eu une excellente fin de soirée en fin de compte. Mais rien que de penser à ce qui allait se passer ce matin, cela lui mit du baume au coeur. Combien de fois avait-on pu voir Miles s'excuser publiquement ? Déjà s'excuser tout simplement était un fait assez rare pour le souligner en fin de compte, peut-être pour cela qu'il était de si bonne humeur et que personne ne pourrait entacher cette humeur pour le moment, pas même ce qui l'attendait dans son bureau pour le moment. Adosser contre le mur adjacent aux quartiers du Docteur Mercier, il attendait patiemment ce cher Miles, qui apparemment, ne connaissait pas encore tout à fait le sens du mot ponctuel, mais cela viendrait.

On n'allait pas trop lui en demander. Il regarda sa montre en remarquant l'arrivée de ce cher Colonel, bien visiblement, il avait quand même compris le principal, un minimum de respect, c'était déjà bien de sa part. Il n'en attendait pas moins de sa part, pour une fois dirons nous, il ne doutait pas que de toute manière, dès qu'il aurait le dos tourné, il allait recommencer son petit manège. Il espérait sincèrement pour lui que cela ne lui viendrait pas aux oreilles.

"Colonel, quasiment à l'heure, un exploit."

Il attendit tout comme lui que le Docteur Mercier ouvre la porte, mais il resta silencieux, il n'était là que pour vérifier qu'il tiendrait parole à vrai dire, ce qu'il fit. bon bien sur, vu la vitesse ou il avait débité cela, et surtout le fait qu'il n'y avait pas de temps mort, on aurait dit qu'il s'agissait d'une simple récitation mais bon, il allait certainement devoir s'en contenter pour l'instant, il avait déjà fait un pas. On n'allait pas non plus lui demander de sauter du pont par la suite. Il observa la réaction de la deuxième protagoniste. Tiens, on dirait qu'elle ne s'y attendait pas vraiment, mais pas du tout, comme quoi, il était encore capable de faire preuve d'autorité sur ses hommes pour les obliger à faire quelque chose qu'ils ne voulaient pas.

Il était assez amusé, à vrai dire, sachant le caractère de cochon de Miles, et certainement que le Docteur Mercier en savait autant que lui, le voir s'excuser. Un exploit, un miracle, une de ses plus brillantes idées ? Bien, il hocha simplement de la tête en direction de Cerise, il n'y avait pas de quoi, son but était surtout de maintenir la cohésion dans le groupe et pas d'envenimer les choses.

"Bon, bien que cela ait l'air très récité tout ça, on va prendre pour argent comptant. Je sais combien cela vous a coûté de dire ces quelques mots Colonel."

Légère tape amicale sur l'épaule, il était fier de lui. Enfin fier, disons qu'au moins il n'était pas totalement un abruti, il y avait peut-être encore quelque chose à sauver. Mais bon, il allait les laisser désormais régler leurs petits problèmes de cohésion au sein de SG-4, maintenant, ce n'était plus son problème. Pour l'instant.

"Bien maintenant les tourtereaux, vous allez pouvoir enterrer la hache de guerre et reprendre une activité normale n'est-ce pas ? Je n'aimerais pas mettre SG-4 hors jeu plus longtemps. Essayez de ne pas vous entre-tuer, ça fait trop de paperasse. Et pas de bêtises, il y a des caméras dans les couloirs."

Il était fier de ses petits sarcasmes, blagues, enfin en tout cas, maintenant qu'il avait vu cela, il allait les laisser. D'ailleurs, il partit mains dans les poches, sifflotant gaiement, que cela avait du bon d'être Général parfois. Peut-être que la prochaine fois on demanderait à Quaritch de se mettre à genou pour faire ses excuses ? Idée à creuser tiens, car à n'en pas douter, il y aurait d'autres occasions concernant le lascar. Mais désormais, cette histoire était derrière lui, à eux deux de régler cela en interne si on peut dire. Lui, il avait sa paperasse qui l'attendait. Ô joie !

Miles regardait Cerise dans les yeux, il voulait voir sa réaction. L'aimait-elle encore ou non ? Et surtout, s'attendait-elle à ça ? Probablement pas, même à lui, si on lui avait dit ça il n'y aurait pas cru. Ah ça non. Jamais même, ce n'était pas son genre de s'excuser et encore moins devant Cerise Mercier. Mais que dire … pas grand chose. Miles avait fait un beau discours, ou plutôt il avait récité un beau discours. Oh il n'est pas si con que ça et sait ce que chaque mots signifient et peut tout de même aligner trois mots « respectueux », mais ça lui demandait un très grand effort, lui qui est de nature pénible. Mais là, il devait avouer que pour le mot « inadmissible », il avait du réfléchir un très long moment, ce n'est pas un terme qu'il a l'habitude de dire, et pardonner encore moins. Mais Jack ne lui laissait malheureusement pas le choix.

Le Colonel poussa un soupir, c'était dur à encaisser pour son égo et son amour propre … très dur. Mais il y était parvenu pour garder son job, en effet, bien qu'il était proche de la retraite, il avait encore quelques années à tenir avant de se faire virer … car il allait se faire virer tôt ou tard, le jour où il partira, ce sera en beauté. Celui lui demanda en quelques sortes si c'était sincère, oui, ça l'était, mais pas au point de lui avouer, il lui restait encore un peu de fierté tout de même. Néanmoins, la partie de jambe en l'air de la nuit passé l'avait fait réfléchir, il éprouvait encore des sentiments pour elle, et il est assez probable que ce soit aussi son cas. Mais dans ce cas pourquoi être parti ? Miles se posait tant de question, son pauvre petit cerveau ne pouvait pas traiter autant d'information à la fois … Miles s'attendait à ce qu'elle le casse, mais non, elle se contenta de s'excuser après une brève hésitation.

- De rien Miss Mercier.

Le Général lui fit une tape amical sur l'épaule, comme si il était fier de lui. Miles sentait la honte sur ses épaules et rougissait légèrement … il n'était pas dans une situation agréable, bien au contraire. Jack partit, leurs faisant comprendre qu'il ne tolérait plus aucun dérapage, mais Miles le connaissait assez pour savoir qu'il s'en fichait un peu beaucoup au fond. Miles était seul face à Cerise qui s'était accolait dans l'encadrement de la porte. Tout deux se regardaient, ne sachant quoi dire à l'autre. Miles dit seulement quatre mots.

- Pourquoi es-tu parti ?

Le Colonel la regardait droit dans les yeux, son regard glacé la traversait. Il voulait savoir, il voulait enfin savoir. Les raisons ainsi que le reste. Mais il savait aussi une autre chose qu'on leurs apprenait à l'armée à son époque :A la fin on est seul, on est toujours tout seul. Personne vient nous sauver.

Cerise regardait Miles dans les yeux sans ciller en réfléchissant un instant: elle était prise au dépourvue sur ce coup là et perplexe.
Pourquoi était-elle partie en fin de compte? ... Par ce qu' elle voulait savoir s'il tenait à elle ou non? Pour savoir si elle était si bien que cela au SGC? Si sa vie avait une importance quelconque? Ou simplement car elle avait été mutée et que comme c'était spécifié dans son contrat elle n'avait pas trouvé comment rester... Et sans raison valable qu'aurait-elle put faire? Prétexter une allergie à la neige? Non sérieusement comment aurait-elle put se défiler... A part en les prévenant qu'elle partait de très mauvaise foi et qu'elle serait fortement invivable car le froid polaire et la neige lui filait des boutons pas grand chose.

Elle hocha doucement la tête puis releva doucement sa frimousse vers Miles, un regard indécis.
-" Miles... nous...".
Elle aperçut un de ses collègues qui sortait d'une chambre plus loin et arrivait vers eux, elle lui fit un signe de la main rapide, pour lui montrer qu'elle était occupée et ne voulant pas de scène dans le couloir elle dit ce qu'elle était en train de penser:

-"... serions plus a l'aise assis pour discuter de cette mission. ".
Elle se mordit délicatement les lèvres et rentra dans sa chambre en tenant la porte, qu'elle referma une fois que Miles fut rentré.

Un silence s'installa et Cerise essayait de réfléchir rapidement mais c'était dur:
-" Pourquoi je suis parti ....
Pourquoi tu le demande? Pourquoi maintenant? Qu'est ce que ça peut faire? ".
Cerise avait beau faire ce qu'elle voulait, elle restait une personne sensible, trop et des larmes lui montaient déjà aux yeux. Elle s’essuyât du revers de la main, puis elle serra ses bras contre elle et se tourna dos a lui et se dirigât vers son lit avant d’attraper un coussin et de s'assoir sur la couette ce coussin sur les genoux. C n'était qu'un coussin mais elle se sentait plus " en sécurité" avec , comme un enfant avec son doudou.

-" Je... Je suis désolé mais...".
La pression était trop grande et depuis trop longtemps et Cerise n'en pouvait plus de tout ce stress, ces angoisses même nocturnes: elle était a bout de nerf.

-" Je comprend pas. Qu'est ce que tu veux de moi? Qu'est ce que tu attend donc?
Pourquoi je suis partie? Mais est ce que j'avais seulement le choix de rester a ton avis? Et en parlant de ça....".
Cerise se demandait pourquoi elle devait toujours être elle la seule responsable, la seule malheureuse et elle se redressa a coté du lit en fessant face a Miles, la colère commençant a obscurcir ses doux yeux bleus.

-"... Que JE SACHE , Ok, j'ai été mutée TEMPORAIREMENT, MAIS toi.... TOI? M'as tu retenue? M'as tu dis seulement quelques chose?

Ah si... qu'est ce que c'était déjà? "D'accord, bon voyage alors ".
Cerise commençait a s’énerver un peu et sa voix devenait un peu aiguë. Elle se reprit et le fixa avant de continuer.
-" Alors tout était dit non? J'avais qu'a partir!
De toute façon je doute que j'ai un peu compté pour toi. Sinon... Sinon ça ne se serait pas passé comme ça.
T'était seulement contente de te tirer une jeunette non?! Et après m'avoir fait souffrir, m'avoir humiliée, rabaissée depuis mon retour, tu viens et tu me demande pourquoi je suis partit avec une tête de pittbull?!
Ya pas un truc qui cloche à ton avis Miles ?!!".
Elle lui tourna le dos alors que les larmes roulaient sur le bord de son visage, et continua: elle devait vider son sac.
-" Ben alors désolé... Désolé d'être parti, désolé d'avoir été trop conne et d'avoir crus que tu pouvais m'aimer, Désolé d'avoir cru que... ".
Elle passa les mains sur son visage et se retourna, en colère contre elle même plus que contre lui: après tout que lui avait-il promis? Rien.
-"
Alors maintenant que je suis plus bas que terre, tu va faire quoi? Prendre une photo pour exhibé comment tu as gagné? ".

Oui... Bon d'accord elle était énervée, malheureuse, dépressive, alors a quoi pouvait-on s'attendre? C'est pas comme si elle avait recouchée avec son ex qui l'avais ( pour elle ) jet& comme une vielle chaussette et qu'il était tout le temps sur son dos, tout les jours, a lui rappeler ce qu'elle avait perdu, aurait put avoir en la vannant constamment si? $

Ah ben si en fait Surprised

Tout deux se regardaient dans les yeux, sans sourciller, sans bouger. C'était pas un affrontement du regard, mais une façon de deviner les sentiments de l'autre et ce à quoi il pense. Miles l'aimait encore, mais il ne comprenait pas. Le rejet systématique et la méchanceté sont une façon pour lui de se protéger de ses sentiments. Il était prêt à tout lui donner et elle avait choisi de partir, le laissant seul et le cœur brisé.

Le Colonel attendait des explications, mais le couloir n'était pas le lieu propice, Cerise l'invita donc à rentrer. Miles avait l'impression que ça faisait des décennies qu'il n'était pas rentré dans sa chambre, qu'il ne l'avait pas tenu dans ses bras.

S'en suivit du discours d'une femme déchirait, au cœur brisé. Lui ne voyait pas les choses sous cette angle et s'efforçait de comprendre. Pourquoi maintenant ? Peut être parce qu'il avait failli perdre son job il y a quelques heures … ou parce qu'il veut comprendre pourquoi il est de nouveau seul. En voyant Cerise pleurait, sa gorge se noua. Miles était trop fière pour pleurer, mais il se sentait mal, seulement, il avait besoin de savoir.

Le choix ? Bien-sur qu'elle avait le choix ! On l'a toujours … Quand à lui … qu'aurait-il pu dire ? La supplier de ne pas partir ? Elle avait fait son choix en âme et conscience, tout en sachant ce qu'elle allait perdre. Mais si elle savait comment elle se trompait, personne d'autre qu'elle n'avait trouvé grâce à ses yeux.

Miles la regardait … il ne savait pas quoi dire … ni quoi faire. Mais de tout ceux qui n'ont rien à dire, les plus agréables sont ceux qui se taisent.

- Alors maintenant que je suis plus bas que terre, tu va faire quoi? Prendre une photo pour exhibé comment tu as gagné? ".

Miles s'approcha d'elle et lui demanda simplement.

- Et qu'es-ce que j'aurais du faire selon toi ? Te supplier de rester à mes côtés malgré ton choix ? Non … tu avais choisi en âme et conscience. Qu'aurais-je du faire ? Partir en Russie où j'avais vécu la guerre, la mort … et la tristesse ? Te rejoindre dans ce pays que je déteste alors que tu as fait le choix de me laisser seul ici ? Tu penses vraiment que tu comptais pas pour moi ?

Miles attrapa le visage de Cerise délicatement dans ses mains et posa la tête de la française contre son torse .

- Et selon toi ? Que devrais-je faire pour t'aider à te relever ?

Alors qu'il s'approchait d'elle, Cerise regarda Miles de ses grands yeux humides, ne sachant ce qu'elle voulait: qu'il reste là et qu'ils s'expliquent, ou, qu'il parte sans demander son reste. Le connaissant il allait partir et la laisser encore là, derrière lui, alors elle baissa le regard sur les couture étrangement bien réalisées du coussin. Quand elle vit qu'il ne s'en allait pas mais qu'il se plantait devant elle, Cerise se dit que peu être Miles avait plus de couilles qu'il n'y semblait à premier abord mais elle resta dubitative et septique quand à la suite.

-"Le.... le choix?! Tu oublie la clause de mobilité de notre contrat peut être?! Enfin du moins la mienne et je suis pas la seule! Tous les archéologue du moins l'ont. On peut être affecté n’importe ou, n'importe quand ET on a rien a dire! Désolé si tu l'apprend que Maintenant!! Et si on refuse c'est rupture de contrat et donc :Adieu SGC, Bonjour Chômage et re la France!
Je ne sais pas ce que tu a vécu la-bas.... Tu ne m'en a jamais parlé! D'un coté... c'est pas comme si tu me parlait beaucoup et NON j'ai pas fait le choix de te laisser seul, mais tu aurait put...".
Cerise se mordit la lèvre un peu trop fort et grimaça.
-" Tu... si.... Si vraiment je comptais pour toi... Tu ne me traiterais pas comme ça, tu... tu m'aurais.... attendu?!
Après tout 3 mois c'est quoi? Pour un militaire de surcroit! Dis moi combien de marines tu connais qui ont pas patienté loin de chez eux, de leur femmes et enfants lors d'affectation a l'étranger?! " Eux ils y arrivent alors.... * Toi tu aurait dut aussi T.T *.
Cerise renifla tristement et fit un sourire ou perlait toute sa peine.
-" J'ai.. j'ai été bête. Qu'est ce que je m'imaginais hein... ".
A ce moment là, Miles tendit les mains vers son visage et Cerise eut peur. Peur qu'il la frappe aller savoir Une mission diplomatique des plus mouvementée [PV MILES /CERISE] - Page 6 1355676885

Une mission diplomatique des plus mouvementée [PV MILES /CERISE] - Page 6 1355676885

. Elle devait le gonfler là, de rage il pourrait non? Mais elle le sentit l'attirer contre lui et elle resta paralysé par la surprise.
Elle aurait voulu s’éloigner, le repousser tant elle était malheureuse mais d'un autre coté son torce était si large, si chaud si reposant avec son odeur, son cœur qui battait si doucement. Les larmes coulèrent sur les joues de la pauvre française. Elle qui s'était promis de ne plus tomber amoureuse, de profiter des hommes, pourquoi fallait-il qu'elle soit tombé amoureuse de cet homme là de surcroit? Il l'a rendait aussi malheureuse que heureuse, elle ne savait plus quoi penser, quoi faire, elle voulait des vacances, loin d'ici, de son cœur, de tout.

- Et selon toi ? Que devrais-je faire pour t'aider à te relever ?

Cerise écarquilla les yeux alors que son cœur venait de faire un bond dans sa poitrine: avait-elle bien entendu? Se jouait-il encore d'elle? Pourquoi se laissait-elle toujours avoir? Non elle avait surement mal entendu, mal comprit...
t'aider a... t'aider a te... relever ... que devrais-je faire pour...
Les larmes se mirent à couler le long de ses joues: Elle savait que...non ce n'était pas possible si? Pourtant elle voulait y croire. Et-est-ce mal de vouloir croire au bonheur? Même si cela pouvait être bizarre, ils avaient été heureux ensemble, enfin pour le peu qu'ils l'avaient été alors pourquoi pas?
Cerise se laissa aller et se mit à pleurer toute sa peine contre Miles. Ses petites mains virent attraper son t-shirt, comme elle avait fait si souvent et au bout de quelques minutes sans s'en rendre compte elle glissa ses bras menus autour de lui pour le serrer contre elle.
-"J... Je...sniff... Miiles...ouin..".
Cerise aurait voulu dire tan de choses mais tout rester coincé dans sa gorge nouée. Elle ne savait plus quoi penser: elle se sentait nulle d'être si sensible et d'attendre tan d'un homme comme Miles, mais en même temps elle s'en moquait: ne disait-on pas: "le cœur à ses raison que la raison ignore" ? Elle voulait croire qu'il était possible qu'ils puissent être heureux. Ils pourraient peut être reprendre leur histoire? Et voir ou ça les mènerait? Enfin elle voulait y croire et elle voulait surtout plus et là, dans ses bras virils elle leva sa bouille vers Miles et le regarda emplit de doutes, d'espoirs...
-"Mi....Miiles...".
Rien de plus ne passa les lèvres de la française au yeux couleur d'un ciel d'été... alors qu'elle le fixait dans les yeux, leurs figures a quelques centimètres l'une de l'autre.

Cerise semblait étonné. Miles l'était encore plus. Pourquoi diable avait-il dit tout ça ? Etait-il devenu fou ? La prison ne le réussissait pas … mais pas du tout même. Depuis le retour de la Française, ils n'avaient pas arrêté de se chamailler, même en mission ils s'amusaient à mettre en difficulté l'autre … même si Miles était le plus souvent le salaud dans l'histoire. Mais c'était du Miles tout craché. Du Miles post-Cerise!Depuis toujours il était comme ça, il avait changé peu à peu pendant sa relation avec Miss Mercier, mais lors de son départ, le salopard était de retour. Et maintenant qu'il sortait du mitard … il essayait inconsciemment de la récupérer … vite … apportez lui ses gouttes.

Lorsqu'il lui plaqua la tête contre son torse, elle eut un sursaut de peur. Croyait-elle qu'il la frapperait ? Non, jamais. Il avait beau être matcho, personnel, impossible à vivre, égoïste et railleur, jamais il ne frapperait une femme et encontre moins Cerise ! Elle représentait beaucoup pour lui, pour ne pas dire tout. Des larmes coulaient sur les joues de la Française, les gouttes mouillèrent sa tenue. Sur le coup, Miles faillit la repousser et hurler de colère. Oui … l'idée de devoir faire sa lessive plus tôt que prévu l'exulcérait beaucoup

* Ouais … atten … non mais … c'est chiant … tu me salis … bon tanpis … *

Série de mot très intelligent … montrant que Miles était un con fini … mais heureusement, il n'eut pas la bêtise de le dire à voix haute. C'est toujours ça … Puis le Colonel sentit des bras s'agripper à son t-shirt … En temps normal, un homme « normal » aurait été content … mais pas Miles. Enfin à demi content … il râlait dans sa tête.

* Et maintenant elle me froisse tout … / Grommellement intérieur / … ce soir je suis bon pour le repassage … faut que je trouve quelqu'un pour me le faire … sinon je vais encore brûler le tissu :oDéjà que l'autre fois j'ai fait un trou dans une de mes chemises Surprised

*

Miles ne pensait à eux … il pensait au repassage et à la lessive … sujet moins profond … mais tout de même profondément con. Mais que voulez-vous … Miles power … Finalement, la Française glissa ses bras autour de lui et le serra contre elle. Miles était rassuré et espérait juste qu'elle ne lui bave pas dessus … ou alors qu'à force de pleurer son nez et se mette à couler et … et bah devinez quoi …

-"J... Je...sniff... Miiles...ouin..".

* Merde ! Elle recommence à chouiner … vite ! Je dois trouver un truc Surprised

*

Miles passa ses bras autour de son cou et l'embrassa tout d'abord sur la joue avec insistance. Puis il attrapa les mains de Cerise dans son dos, pour les détacher et les serrer dans les siennes et les embrassa avec douceur. Mais ce geste n'était pas aussi galant qu'il le laissait à penser. L'action avait surtout pour but de décoller Cerise à son t-shirt pour limiter les dégâts … mais voilà … Cerise ne le savait pas et heureusement pour ses bijoux de familles.

-"Mi....Miiles...".

Miles pouvait sentir le souffle de la Française contre son visage, leurs bouches étaient à quelques centimètres l'une de l'autre. Poussez par le désir, il décida de faire le pas en avant et l'embrassa avec fougue … comme si il avait vingt ans … (Évitons les remarques fâcheuses voulez-vous ? ) Miles l'attrapa par les cuisses, la souleva pour qu'elle passe ses jambes autour de ses hanches et l'emmena dans la chambre … Il finit par lui dire :

- Je t'aime … Chery … mimiiiiiiiiii

Allongée dans les bras de son amant Cerise savourait son bien être. Elle finissait par se faire a l'idée qu'ils s'aimaient tout les deux même si c'était assez bizarre et que ça en surprendrait beaucoup si ça durait.
Cerise regarda l'heure et vit que la matinée avait bien avancé.

-"Miles? Jack attend les rapport pour midi non? ".
Cerise se leva en tenue d'Eve et chercha ses sous-vêtements qui étaient elle ne savait où. Puis elle se redressa en les ayant enfiler et s'attacha les cheveux en queue de cheval.
-"Je devrait peut être revoir le mien Surprised

Car entre le harcèlement moral et physique, je pense qu'on te retirerais ton commandement Love

".
Cerise se pencha pour attraper son ordinateur portable et s'assit au lit avec.
-"Mais ne t’inquiète pas, j'ai toujours une copie de tout mes rapports de missions originels... tous ( même le premier red

) On sait jamais hein?! Au cas ou tu voudrais le lire ...".
Cerise avait juste envie d'être un poil mesquine avec Miles, histoire qu'il comprenne que si elle voulais elle ferait de sa vie un véritable enfer.
Elle posa son doigt sur le bout du nez de Miles avant de l'embrasser tendrement. Puis alors qu'il se levait à la recherche de ses vêtements, elle ajouta alors qu'elle allumait son ordi.

-" Enfin sinon... Euh...
Tu... je veux dire...".
Cerise posa l'ordinateur sur la commode pui se leva pour faire face a Miles , toujours en simple sous-vêtement ( enfin si des Aubades sont simple red

)
Puis elle glisa ses bras fins autour du coup du militaire avant de l'embrasser.
-" Je veux dire... On reprend tout a zéro? On continu comme avant? on se cache ect ou.... Ou on passe a autre chose? Surprised

".
Voyant le regard de Buffle que tira Miles elle le secoua.
-"Évite de nous faire une crise cardiaque! Même pas mariés j'hériterais de rien mimiiiiiiiiii

Non mais je rigole! RI.GO.LE.
Juste que...".
Cerise ayant appercut sa robe s'en allat la chercher histoire de faire diversion mais continua a parler l'air de rien.
-"Juste que je voudrais savoir ou TU veux aller... Si je doiis m'attendre a n'être qu'un bouche trou dans ton emploi du temps, ou si on...".
Ayant enfiler sa robe elle relâcha ses cheveux qui tombèrent en cascade et encadrèrent son doux visage aux yeux si bleus.
-"... si TU veux une relation plus sérieuse... Je veux dire Hors d'ici quoi.
Ah, au fait?! je vais m'acheter un appart je crois en centre-ville, ça me saoule ces murs gris terne, je veux voir du soleil mimiiiiiiiiii

".

Cerise s'approcha de Miles et déposa un baiser non feint sur ses lèvres...
-" Réfléchit a ce que tu veux ".

Profil

» [ Mission ] La Connaissance sourit aux Audacieux [ Fe Cerise, Marie ]
» La nouvelle équipe SG-4 se met en place. [PV Cerise-Caitlin-Miles]
» Les Rois du Désert [ Mission : Tyler, Cerise, Wiwi et Liam ]
» Mission qui pourait bien mal finir (PV Cerise)
» Une mission purement Stargate [Cerise/Elise/Jade]

Une mission diplomatique des plus mouvementée [PV MILES /CERISE]

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