Messages : 1024 Date d'inscription : 30/12/2012 Age : 41 Localisation : Dans le lit de Bastet Feuille de personnage Affectation: VOIE LACTEE Equipe: Néant Gène: Ancien par génothérapie.
Sujet: Re: L'Abby ne fait pas le médecin ! [ PV Abby ] [ Suppression d'Abby ] Ven 27 Déc 2013, 12:17
Il n'était pas habitué non plus à se retrouver dans ce genre de situation. Après, il fallait se dire que le but de tout ceci était bien évidemment d'éviter de mourir de froid ou d'attraper une quelconque pneumonie, mais pour autant cela n'enlevait rien du tout à la situation que cela engendrait. Il n'avait rien contre le fait de se retrouver avec une femme contre lui, bien que dernièrement les relations sérieuses, on pouvait remonter à un certain moment avant d'en trouver une, ou même une quelconque relation, enfin bref....non c'était surtout le fait de se retrouver dans cette position. Mais cela devait être fait, on se devait de garder un comportement un tant soi peu professionnel. C'était toujours plus simple quand on ne le pensait avant de mettre en avant les actes. Car nul doute qu'à l'instant où il vint se placer derrière elle, il n'en menait pas vraiment large également. Il était aussi crispé qu'elle, tout du moins, il essayait de ne pas l'être, mais ce n'était pas aisé.
Ce n'était pas qu'il avait quelque chose contre le fait de l'avoir contre lui de cette manière, enfin si, enfin non, mais pas de cette façon, oui, bon, il fallait vraiment qu'il arrête de s'embrouiller dans ses pensées du moment. On était proche, très proche l'un de l'autre, collé l'un à l'autre, il était troublé, troublé par ce contact entre eux, par cette proximité, et encore, il y avait une couverture entre elle et lui actuellement, qu'est-ce que cela donnerait sans n'est-ce pas ? Il voyait bien en tout cas qu'elle était transit de froid, il essaya de lui transmettre un maximum de chaleur, resserrant légèrement son étreinte, gardant ses mains dans les siennes pendant qu'il les réchauffait.
"Plus une recommandation qu'un ordre, j'ai oublié de passer mon diplôme de médecin, je travaille au noir."
Une petite plaisanterie ? Peut-être, en tout cas, le but évident était de réussir malgré tout à détendre l'atmosphère. Certes, la situation ne s'y prêtait pas, mais il fallait éviter de penser au froid, à cette geôle, ou à leur geôlier, voir même à cette soudaine proximité qui lui faisait tourner la tête dans tous les sens, façon de parler bien évidemment. A vrai dire, il ne parla pas beaucoup, préférant actuellement laisser leurs corps se réchauffer. Visiblement en tout cas, elle avait l'air d'apprécier le traitement, enfin pas qu'il profitait de la situation vous me direz, mais au moins, son idée avait été la bonne. Bien qu'une certaine gêne se trouvait entre eux, autant par le fait qu'ils étaient en contact permanent actuellement dirons nous, au moins, ils se réchauffait. Certes cela serait mieux s'il n'y avait pas de barrière de tissus entre eux, mais bon, c'était bien assez difficile pour lui. Il avait quasiment sa tête sur son épaule, on pouvait sentir son parfum naturel actuellement, c'était des plus troublant, peut-être également pour cela qu'il n'ajoutait rien. Se contentant de frotter énergiquement ses mains, avant de s'attaquer à ses avants-bras.
Bien que ce ne soit pas vraiment visible, il esquissa un léger sourire en l'entendant. Oui, on comprenait mieux pourquoi elle n'appréciait pas vraiment le froid, de plus, cela lui permettait de mettre la main - façon de parler - sur d'où lui venait cet accent après tout.
"Je comprends mieux d'où vient votre accent de toute à l'heure. Australie hum ? Je comprends mieux que votre côté plus "chaud"...enfin ce que je veux dire....la chaleur, pas que je vous considère...bref. Personnellement je viens d'Allemagne, enfin j'y suis né, mais j'ai connu un peu tout le globe, autant le chaud que le froid, on finit par s'y habituer à force."
On s'était vite repris, ce n'était pas vraiment comme cela qu'il avait voulu que cela sorte en fin de compte, du coup, on avait changé de sujet. Elle avait parlé d'elle, il pouvait bien parler un peu de lui, de plus, ce n'était pas un secret d'état. Et au moins cela permettait de faire la conversation et de ne pas penser au fait qu'ils étaient quasiment nus l'un contre l'autre n'est-ce pas ? Bon, on y pensait également, mais on évitait d'y réagir trop impulsivement, ce ne serait pas convenable. Il esquissa un bref sourire, il ne doutait pas que son invitation n'était pas tombée dans l'oreille d'une sourde. D'ailleurs, pourquoi est-ce qu'il avait dit cela ? Il était tombé sur la tête ? Ce n'était pas dans ses habitudes de faire ce genre de propositions ! Non vraiment, elle devait lui faire tourner la tête plus qu'il ne le croyait en fin de compte. Mais maintenant, ce qui était dit, était dit, il l'avait proposé, il n'allait pas s'en démonter désormais.
"Je n'en doute pas. Evitez juste de me ruiner quand même Doc, j'ai encore la traite de la maison à payer."
Il ne l'avait pas dit clairement, mais c'était sous-entendu que oui, ils iraient au restaurant, il pouvait bien faire cela pour le supporter au cours de cette mission non ? Et puis cela n'engageait à rien, n'est-ce pas ? Oui, bon, il avait peur, les contacts sociaux, sortir, ce genre de choses, il n'en avait pas franchement l'habitude, ou plus l'habitude, et il n'était pas le plus doué dans ce domaine. Mais on essayait de s'améliorer et de ne pas passer pour un monstre sans coeur, un militaire pur et dur. Il haussa un sourcil en entendant la suite, il s'arrêta pendant un instant de frotter énergiquement ses bras, à vrai dire, cela ressemblait plus à des caresses sur le moment, mais qui lui en tiendrait rigueur ?
"Je comprends, ne vous en faite pas. Je n'ai pas la réputation d'être le gars le plus charmant de la planète. Disons simplement.....que je ne fais pas cela à tout le monde...profitez en tant que c'est possible. Et puis, qui me rafistolerait quand je reviens amoché des missions ?"
Au moins cette discussion permettait d'éviter de trop penser au contact de leurs corps, l'un contre l'autre, de sentir ses jambes nues contre les siennes, fort heureusement que la couverture qu'elle avait sur elle, elle évitait que son dos ne touche son torse, là, on pourrait se croire complètement perdu, déjà que là.....oui, on appréciait peut-être un peu trop ce contact permanent avec elle, on était perturbé de se sentir presque aussi bien avec elle contre lui....cela faisait longtemps qu'il n'avait pas ressenti cela, et c'était perturbant, perturbant pour lui qui tentait de garder ses distances avec les autres. Enfin fort heureusement la conversation dévia sur leur nouvel "ami" qui leur avait donné une si belle chambre aujourd'hui, et cela lui éviterait de se poser des questions sur ce qu'impliquait de telles pensées suite à cette proximité.
"Aucune idée. Je ne connais pas le symbole de ce Goa'uld. Certainement un de ces Goa'ulds mineurs qui a profité de la chute des Grands Maîtres pour tenter de prendre le pouvoir sur cette planète. Cependant, il doit encore en être à ses débuts, ses forces sont minimes, il n'a pas à sa disposition une armée des plus conséquentes, ce qui peut jouer en notre faveur si on tente de fuir."
Mais alors qu'il venait de faire le petit inventaire de ce qu'il pensait de ce Goa'uld, il se raidit légèrement, elle bougeait, peut-être un peu trop, cherchant visiblement un peu plus de chaleur, ou s'installant confortablement, mais disons que ces frictions, cela n'aidait pas vraiment à garder une certaine partie de son coeur endormie. Au contraire, ces frictions, les frottements, cela avait le mérite de réveiller cette partie, bien qu'on tentait de réfréner toute possibilité de gène avec ceci. Il se racla la gorge, légèrement gêné, voir plus, ce n'était pas vraiment une réaction à avoir, mais on ne contrôlait pas vraiment son corps, et elle ne l'aidait pas vraiment pour le coup, au contraire. Il tenta de reprendre la parole, bien que ce soit plus des balbutiements qu'autre chose.
"Non, non.....vous ne me faites pas....mal....enfin pas mal dans ce sens là....mais.....ce n'est pas comme si.....enfin....je reste un homme Doc...même si j'ai l'air insensible....et vous êtes....hum..."
C'était assez explicite n'est-ce pas ? Pas besoin de faire un dessin mine de rien. Il n'était qu'un homme, elle était très attirante, et vu ce qui se passait, pas besoin d'en dire plus. Mais il essayait de se contrôler un minimum en tout cas. Plus facile à dire qu'à faire. Cela allait occasionner un autre moment de gène cela, peut-être pour cela qu'il préféra observer les barreaux de la cellule que de planter son regard vers elle, vers sa nuque si proche, il valait mieux, et d'imaginer toute autre chose pour éviter que cette partie de son anatomie ne se réveille. Enfin en tout cas, pour autant, se réchauffer, ce n'était pas encore totalement cela, il faut dire qu'ils ne partageaient pas encore le maximum de chaleur possible. Il déglutit légèrement face à ce qu'il venait de penser, mais cela devait être fait en fin de compte, dans un but strictement professionnel n'est-ce pas ? Mais bien sur, tout le monde y croyait. Il se recula légèrement, quelques instants seulement.
"Ne croyez pas que je profite de la situation d'accord ? Pas que....enfin vous l'êtes....mais nous devons nous...réchauffer.....mieux que ça."
Bon certes, on profitait aussi de la situation vous me direz, mais il n'était pas un goujat. Toujours est-il qu'il allait lui retirer la couverture qu'elle avait sur le dos, avant de revenir se coller contre elle, déglutissant d'autant plus en sentant son dos contre sa peau, il s'arrêta quelques instants de respirer même, avant de soupirer, reprenant le contrôle de lui-même, avant de passer la couverture qu'il venait de lui prendre, au-dessus d'eux, la couvrant totalement désormais, replaçant ses bras sur les siens, reprenant doucement ses caresses.....euh non, sa technique de chauffage. On était mal barré pour garder un certain contrôle sur soi désormais, il avait quasiment sa tête contre la sienne, c'en était troublant, trop peut-être...
"Hum...ça va mieux ?"
Question idiote vous me direz, mais que voulez-vous qu'il dise ? "Vous aimez ça ?" Pas vraiment à sortir vous me direz. Alors on faisait avec les moyens que l'on pouvait, en évitant de penser au corps qui était contre le sien, ce qui était infaisable. Et bien que c'était des plus appréciables, on espérait quand même que leurs hôtes allaient leur fournir de quoi s'habiller, on se voyait mal gambader en boxer dans ce vaisseau-mère.
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Sujet: Re: L'Abby ne fait pas le médecin ! [ PV Abby ] [ Suppression d'Abby ] Lun 30 Déc 2013, 00:57
Son étreinte était agréable. C'est qu'elle se sentirait presque en sécurité si elle n'était pas transi de froid et si elle n'était pas Abby. Quoiqu'il en soit elle plaisanta du mieux qu'elle put. Il fallait qu'elle se détende et son seul moyen d'extériorisé sa gêne était de plaisanter, de façon plus ou moins cynique. Mais cette situation la troublé plus qu'elle ne le montrait. Le fait qu'elle trouve que son étreinte était agréable était étrange pour elle... Elle qui détestait les contacts physiques. Après son corps réagissait positivement peut-être parce que cela faisait bien longtemps qu'elle ne s'était pas retrouvé dans les bras d'un homme ? Après tout Matthew ne comptait pas c'était... Comme un frère pour elle. Alors que Matheson incarnait tout ce qu'il y avait de plus viril chez un homme. Elle préférait garder ses réflexions là, pourquoi se torturer l'esprit encore plus ? Surtout que les tortures ils allaient sûrement en avoir le droit avec les goaulds dans les parages. Mais pour l'instant, elle appréciait le traitement qu'il lui faisait subir et surtout elle lui était reconnaissance de prendre soin d'elle. Il fallait dire que ce n'était pas souvent le cas, tout du moins elle n'en avait pas besoin. Elle sourit en entendant qu'il n'avait pas passé son diplôme de médecin, mais qu'il travaillait au noir.
« Laissez moi deviner, vous adorez les piqûres ? »
Elle pouvait sentir ses mains sur ses avants-bras, sur ses mains. Il faisait exprès de lui faire cette douce torture ? Oui enfin... Il ne le faisait que pour la réchauffer et il fallait qu'elle se le mette dans la tête ! Et pourtant sa tête commençait doucement à partir vers d'autres rêveries peu orthodoxes. Il lui fit la remarque que le froid n'était pas son truc et elle lui confia qu'elle était en réalité son origine. Elle ne le disait pas a tout bout de champs, non pas qu'elle n'était pas fière, c'était juste que les gens n'avaient pas besoin d'en savoir trop sur elle. Elle ne savait pas vraiment pourquoi elle lui avait dit tout ça, surtout qu'il devait n'en avoir pas grand chose à faire. En tout cas il resta poli, lui indiquant même qu'elle avait eu un accent. Elle n'avait pas d'accent pourtant. Bon sauf quand elle était fatiguée ou énervée.... Et les deux situations étaient actuellement réunis. Elle se raidit légèrement lorsqu'il lui dit qu'elle avait un côté chaud, mais il se rattrapa rapidement, précisant ses dires. C'était elle ou leurs esprits étaient très mal placés aujourd'hui ? Ou alors c'était leur position qui ne les aidait pas à faire comme si c'était une simple conversation... Surtout que si cela avait été le cas elle l'aurait sûrement charrié sur ce fait. En tout cas, elle fut agréablement surprise du fait qu'il lui confit également son origine. Elle fut surprise de comprendre qu'il venait d'Allemagne, enfin à l'origine.
« Vous êtes un homme du monde enfaite ? »dit-elle curieuse. Elle s'était toujours demandé ce que cela devait faire de ne pas avoir de point d'attache. Ca devait être étrange et difficile, de son point de vue... Mais les gens qui étaient dans ce cas qu'elle avait rencontré semblé très bien le vivre. Bref. Il l'invita ensuite à dîner. Enfin inviter était un bien grand mot lorsqu'on parlait de Matheson.
« Promis, je ne vous ruinerai pas... Vous pourrez même choisir le restaurant ! Tant qu'il y fait chaud. »
C'est alors qu'elle le remercia... Elle se sentait redevable car elle n'était pas sure de le réchauffer beaucoup avec son corps gelé. D'ailleurs elle avait beau s'être réchauffé depuis leur contact, petit à petit la gêne passait elle se sentait de nouveau emprise au froid. Bon sang ils ne connaissent pas le chauffage ou quoi ?! Quoiqu'il en soit elle réussit à glisser quelque chose qui ne pouvait pas être bien agréable a entendre. Ce n'était pas sa faute, il fallait dire que oui il était … surprenant de le voir aussi attentionné ! Ce n'était pas si horrible si ? Sa remarque fit mouche. Comment ça il ne faisait pas ça à tout le monde ? Elle lui demanderait bien quelles étaient les conditions pour obtenir ses bons soins, mais ce dit que la situation était assez embarrassante pour qu'elle en rajoute avec ses questions ambiguës.
« En tout cas je vous promets que je serais à vos petits soins la prochaine fois que vous finissez dans mon infirmerie. »
Elle se rendit compte de ce qu'elle venait dire... C'était pas un peu bizarre ? Tantpis, ils n'étaient plus à ça prés si ? Elle préféra changer de sujet, s'étalant un peu plus sur leur nouvel ami. Liam ne semblait pas plus avancé qu'elle sur l'identité de leur agresseur... Ils feront sans. Mais il lui donna tout de même une bonne nouvelle : l'armée était peu nombreuse ils avaient donc une chance de se faire la belle. Mais autre chose lui taraudait l'esprit. Elle avait toujours froid et oui Abby était une éternelle insatisfaite et elle ne pouvait s'empêcher de gesticuler tentant de chercher un peu plus de chaleur. Se rendant compte des ses gestes elle lui demanda si elle ne lui faisait pas mal, non parce qu'il ne manquerait plus qu'elle l'écrase à moitié et qu'il n'ose rien dire. Sa réponse la prit de court. Très court. Elle cessa de respirer quelques secondes, plus un mouvement écoutant ses paroles avec soin. Elle avait bien entendu ce qu'elle avait entendu et ce que cela sous entendait ? Bon au moins elle n'était pas la seule à avoir des pensées peu appropriées.
« Ah... Euh... Désolée ? Je vais éviter de... trop... bouger. »elle se racla à son tour sa gorge. Mais dans sa petite tête une idée faisait son petit bonhomme de chemin. Il était toujours appréciable de voir que l'on plaisait à un homme et surtout lorsque cet homme était également plaisant. Heureusement qu'Abby était du genre professionnelle, sinon elle aurait sûrement profité un peu trop de la situation. L'idée la traversait certes, mais ce n'était pas son genre et puis elle respectait trop le militaire pour « l'allumer » purement et simplement. Le problème c'est que toute cette histoire ne l'aidait pas à avoir plus chaud. Elle recommençait à trembler légèrement... Ils ne partageaient pas assez de chaleur. Lorsqu'elle recula, elle crut qu'elle l'avait vexé... Mais préféra se taire. Cependant, ses paroles ne furent pas du tout ce à quoi elle s'attendait. Elle déglutit. Alors ils allaient ? Et il disait encore qu'elle était... Qu'elle était quoi désirable ? Elle préféra ne rien dire et acquiesça d'un simple simple de tête, la gorge serrée. Cette situation était des plus perturbantes... Des idées lui montèrent à l'esprit lorsqu'il lui dit qu'il fallait qu'ils se réchauffent mieux que ça. Elle avait bien une idée, mais n'était pas sure que dans une cellule c'était pas un peu trop glauque. Elle secoua la tête. Surprimant cette idée de leurs deux corps entremêlaient. Fort heureusement le froid qui la saisit lorsqu'il retira sa couverture la fit descendre sur terre. Mais ça voulait dire qu'il pouvait la voir ? Bon de dos certes mais tout de même ! Elle rougit, malgré la pâleur de son teint. Elle se laissait faire docile ne préférant pas bouger de peur de commettre l'irréparable.
Elle ferma les yeux lorsque le contact de leur deux peaux se fit. Elle avait la peau plus froide que lui, c'était donc fort agréable de son côté et elle n'était pas sure que ce soit réellement réciproque. Sa respiration était saccadée, elle tentait de reprendre un rythme cardiaque normal lui était difficile. Elle s'humecta les lèvres et déglutit sentant ses mains venir lui procurer ce qu'il ressemblait plus à des caresses qu'à une technique de chauffage. Elle acquiesça de la tête,
« Euh.. Oui... Ca va.. mieux... Merci... » sa voix était saccadée, elle était perdue la pauvre fille. Elle se racla la gorge pour prendre un peu plus de contenance. « Et vous... Ca va ? Vous... n'avez pas trop froid ? »
Oui elle tentait de faire la conversation pour éviter de tomber dans un silence lourd de sens. Elle pouvait le sentir contre elle, ses muscles, sa peau et sa chaleur. C'était à faire tourner la tête de plus d'une femme. Et ses doux contacts étaient... Bref. Elle soupira, d'aise ? Qui sait. Et petit à petit commença a se détendre, le sentant plus encore contre elle. Si elle ressentait une réaction physique chez le jeune homme, elle ne dirait rien... Après tout elle ne pouvait lui en vouloir elle était dans le même état. Quoiqu'il en soit elle se réchauffait enfin convenablement, recroquevillée sur elle-même, bien entouré par le beau militaire.
Soudain des bruits se firent entendre. Apparemment, ils allaient enfin avoir de la visite.
Liam Matheson
Goau'ld Hephaïstos
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Sujet: Re: L'Abby ne fait pas le médecin ! [ PV Abby ] [ Suppression d'Abby ] Lun 30 Déc 2013, 11:12
Il essaya bien de se détendre, ou de faire passer cela simplement comme un comportement typiquement militaire, que c'était "normal", que le but de tout ceci était simplement de se maintenir au chaud, mais il ne fallait pas se moquer pour autant, il était gêné, troublé plutôt, par la présence de Drener contre lui. Il n'avait rien contre le contact d'une femme sur lui, il n'était non plus timide - juste terriblement grognon et peu approchable - et il avait connu des femmes dans sa vie, mais malgré tout, on ne savait pas, ce genre de proximité, soudaine, la sentir contre lui, de cette manière, cela le troublait plus qu'habituellement. Il ne devrait pas, après tout, il n'y avait rien de spécial entre eux n'est-ce pas ? Va savoir exactement. En tout cas, on essaya bien de faire abstraction de tout ceci, de ce contact qui le mettait sans dessus dessous, de cette proximité, en parlant, il parlait peu certes, mais il le faisait. Certes la conversation n'était pas des plus relevées, mais cela évitait de penser à toutes les implications d'une telle embrassade en quelque sorte. Il esquissa même un petit sourire à la suite de sa petite plaisanterie, comme si on souhaitait détendre l'atmosphère en fin de compte.
"Je suis démasqué, les piqûres sont mon point faible, j'avoue."
Tout aurait pu se continuer dans cette humeur bonne enfant, mais ce n'était pas comme si on pouvait enlever de ses pensées, le fait qu'il était entrain de la caresser, bon, initialement, il s'agissait juste de lui frotter les mains et les bras pour la réchauffer, mais son esprit pensait bien évidemment à bien d'autres choses actuellement. Sa peau contre la sienne, son touché, non, il ne fallait pas que son esprit aille dans cette direction, ce n'était pas raisonnable, et pourtant, il y allait quand même, d'ailleurs, sa langue fourcha justement à cause de tout ceci. Qu'est-ce qui lui prenait vraiment ? Habituellement il n'était pas ainsi ! Etait-ce seulement elle dans ce cas qui lui faisait un tel effet qu'il en perdait ses moyens ? Peut-être, il faudrait y penser, mais actuellement ses pensées naviguaient vers des scènes beaucoup moins calmes que celles-ci et peut-être pour cela qu'on essaya de focaliser son attention sur la discussion, sinon, aller savoir ce qu'il allait encore sortir comme énormité. Non, elle le rendait dingue visiblement, sans qu'on sache pourquoi, ni comment.
"On peut dire cela, on va dire qu'avec un père militaire, j'ai eu le droit de voir différents lieux au grès de ses affectations. Pas toujours le mieux, mais au moins maintenant, je sais où passer mes vacances."
Oui, la conversation, parler un peu d'eux en fin de compte, de leur enfance, ou plutôt actuellement de là d'où ils venaient, cela permettait de changer de sujet et d'éviter de penser à son corps contre le sien, même si cela restait bien ancré dans son esprit. Il aurait en tout cas rire suite à sa remarque, oui, on se doutait bien qu'il faudrait qu'il fasse chaud dans le restaurant, mais c'était noté en tout cas, il ne l'inviterait pas à manger dans un igloo. De toute manière il n'y en avait pas dans le Colorado.
"Je me doute mais c'est noté. Je connais quelques bonnes adresses à Colorado Springs, et ce n'est pas dans des igloos donc je crois que pour la chaleur on devrait pouvoir s'arranger."
En tout cas, malgré tout ce qu'on pouvait faire, il était difficile de réussir à se réchauffer, on réussissait à maintenir une certaine température, mais pour autant, pas vraiment de chaleur, il faut dire qu'elle n'était pas vraiment quelqu'un au corps "chaud", tout son contraire, il était un véritable radiateur de son côté. Au moins ainsi la température pouvait entre eux pouvait être considéré comme tiède, bien que son esprit s'échauffait par moment. Mais au moins la discussion permettait de faire passer cela au second plan, histoire d'essayer de ne pas trop y penser. Il haussa simplement un sourcil en entendant la suite, est-ce que ça veut dire qu'il avait l'habitude d'aller à l'infirmerie ? Bon d'accord, il revenait toujours avec quelques blessures, mais ce n'était vraiment pas de sa faute !
"Je sais que je suis un de vos clients les plus fidèles, mais quand même ! Ah moins d'avoir le droit à la carte VIP bien entendu. Mais je ne doute pas que vous serez aux petits soins, vous me l'avez déjà prouvé la dernière fois."
Quoi ? Il n'y avait aucun sous-entendu là-dedans ! Bon peut-être que l'on pourrait y en voir un, mais sinon c'était purement la vérité. La dernière fois, pour sa blessure à l'abdomen, sa blessure par balles, elle n'avait pas été particulièrement vicieuse ou autre, au contraire, donc on ne faisait que dire la vérité en somme. En tout cas le fait qu'elle bouge, cela n'arrangea pas grand chose, tout du moins pour ses pensées mal placées, d'autant plus qu'une partie de son corps, de son anatomie, suite à ces frictions, en la sentant bouger contre lui, se réveillait, on essaya bien de ne pas penser à cela, d'imaginer toute autre chose, mais c'était impossible, d'ailleurs, il s'était raidi un instant, essayant de reprendre son souffle. Cela n'aurait pas du arriver. Non pas qu'elle n'était pas attirante, au contraire, Drener était une jeune femme des plus attirantes, mais il savait se contrôler habituellement......habituellement. Il déglutit légèrement par la suite, essayant de reprendre un minimum de contenance avant de prendre la parole.
"Hum....merci....pas besoin....d'être désolé....ce n'est pas comme si.....je pouvais tout contrôler....et....bref....merci..."
C'était gênant quand même que son corps ne soit pas capable de se calmer un instant pour éviter cet instant pour le moins troublant. Il aurait pu mourir de honte mais au final, on prenait sur soi. Enfin sur soi, c'était un bien grand mot, d'autant que son esprit lui jouait des tours, les imaginant déjà se réchauffer d'une toute autre manière, et légèrement encore plus proche, et beaucoup moins habillé, non vraiment, il fallait qu'il se calme. Mais comme toujours, ses paroles dépassèrent ce qu'il voulait vraiment dire, ce qui ne fit qu'en rajouter une couche, une couche à toute cette tension - sexuelle ? - entre eux deux. Il se racla la gorge évitant de trop l'observer, peine perdue en fin de compte, on voyait son dos, et se coller à elle ainsi, sentir sa peau contre la sienne, il resta pour le moins tendu pendant un instant, des pensées perverses, obscènes s'imprégnant dans son esprit, eux-deux faisant des choses interdites au moins de 18 ans, ce n'était pas vraiment le lieux pour penser à cela n'est-ce pas ? Et depuis quand on fantasmait sur ses collègues ? Cela ne lui était en plus jamais arrivé. Elle allait le rendre dingue, peut-être même que c'était déjà fait.
Il était perdu, pour de bon cette fois, d'ailleurs, l'étreinte se fit presque plus intime en fin de compte, il avait encore rapproché d'avantage ses jambes près des siennes, comme pour les emmêler ensembles. On ne devrait pas faire cela, ce n'était pas........bien.....enfin là, ce n'était pas comme si on arrivait à contrôler ses gestes, et son esprit qui bouillonnait intérieurement par cette simplement proximité, par son parfum naturel, il était si proche de sa nuque, il pouvait voir les frissons dus au froid, il pourrait l'embrasser pour réchauffer cet endroit non ? Non mais qu'il arrête vraiment pour le coup ! Elle l'intoxiquait quelque part. Il fut cependant sorti de ses pensées en l'entendant, au moins, cela avait le mérite de le faire redescendre sur terre, c'était le cas de le dire.
"Hum...moi ?....oh....je suis...un radiateur ambulant....donc ça va....et la compagnie....est agréable..."
Qu'on ne savait vraiment pas quoi dire pour l'occasion, mais vraiment pas du tout, on était complètement perdu. En tout cas en la sentant s'appuyer d'avantage contre lui, il resserra inconsciemment son étreinte sur elle, ses doigts s'entremêlant quasiment aux siens sans qu'on s'y rende vraiment compte, et son corps réagissait. Il était vraiment....mais vraiment désolé, mais il ne se contrôlait pas, plus, pour autant, on essayait d'y faire abstraction, se contentant de la garder contre lui, comme dans un cocon, et bien qu'il eut une accélération du rythme cardiaque à cette étreinte devenant presque plus intime, il réussit à reprendre un rythme normal, même s'il ne put s'empêcher de grogner légèrement, d'appréciation, très léger, quasiment imperceptible, mais vu le silence environnant, c'était audible.
Mais ce petit cocon d'aise du moment fut bien vite dérangé en entendant des bruits de pas, à l'écouter, les bruits correspondants à des bottes des armures jaffas, et bien vite, ils en eurent la confirmation, en voyant débarquer le chef de la patrouille jaffa qui l'avait cogné toute à l'heure et qui avait tué Alistor, accompagné de trois autres jaffas. Il fit ouvrir la cellule par l'un de ses compatriotes, jetant un regard goguenard envers les deux formes collées serrées avant de leur jeter à la figure des vêtements.
"Debout les tourtereaux ! Mon Maître vous attend ! Habillez-vous en vitesse plutôt que d'être occupé à copuler !"
Quel abruti quand même ! Et après c'était les américains qui étaient les plus arrogants ? Il en tenait une couche aussi celui-là en tout cas. Il ne fit que lui jeter un regard noir avant d'observer les vêtements qu'on venait de leur donner sans pour autant bouger de sa place. D'accord, lui, il avait le droit à un pantalon, tout simplement rien de folichon et rien d'autre, à croire qu'on souhaitait vraiment qu'ils se les gèlent en tout cas. Quand à Abby, c'était visiblement une robe, avec un sacré décolleté à son avis, et qui avait l'air pour le moins transparente, en tout cas, la matière n'avait pas l'air de vraiment couvrir les parties de son corps. Allons bon, est-ce qu'on était tombé sur un obsédé en fin de compte ?
Enfin ce n'était pas comme si on avait vraiment le temps de s’appesantir sur les vêtements qu'on avait reçu, les jaffas attendaient, et ils n'avaient pas l'air de vouloir bouger. Ils n'avaient pas l'air d'avoir la moindre once de respect pour l'intimité des gens on dirait. Il leur lança un regard noir, avant de se détacher finalement d'Abby, bien malheureusement, car son esprit mal placé ou non, lui disait qu'il avait grandement apprécié ce contact. On la couvrit des deux couvertures, lui montrant d'un signe de la tête les gus à la porte de la cellule, avant de récupérer son pantalon et se plaçant à ce que leur vision d'Abby soit obstruée par sa présence.
"En fait, vous êtes des gros pervers c'est ça ?" "Pourtant on dirait bien que c'est toi sale Terrien le pervers, aurais-je dérangé pendant votre petit câlin crapuleux ?" "Je m'étonne que vous connaissiez autant de mots. Vous avez été bien éduqué, bien qu'il manque encore la laisse." "La ferme Tau'ri ! Tu as de la chance que Mon Maître souhaite vous voir en parfait état, sinon, je t'aurais rendu méconnaissable !" "Des promesses, toujours des promesses."
Au moins pendant qu'il les ennuyait, emmerdait, il bloquait la vue, d'ailleurs, il s'habilla également, enfin habiller, il se contenta de passer le pantalon sur lui, au moins, cette conversation avait eu raison de son état d'excitation de l'instant précédent. Il ne bougea pas pour autant quand le jaffa s'approcha, comme s'il souhaitait lui faire peur, ou le faire bouger. A vrai dire, on faisait cela surtout pour qu'Abby ait un minimum d'intimité, ou un respect pour son intimité, en tout cas, vu le sourire goguenard et rempli de convoitise de la part du jaffa qui regardait par-dessus son épaule, Abby allait encore faire des émules. Il revint vers Liam, avant de lui asséner un coup de poing dans le ventre, il eut presque le souffle coupé en fin de compte.
"Même pas mal."
Mais ce n'était pas comme si on eut le temps de riposter, surtout vu le nombre qu'il avait en face de lui, qu'il fut littéralement jeté en dehors de la cellule, Abby par contre, ils la laissèrent passer, finalement, peut-être qu'ils avaient du respect pour les femmes, ou alors il souhaitait juste l'observer. Mais il devait bien admettre que cette robe lui allait à ravir, et d'ailleurs, il eut bien du mal à garder son regard sur son visage, sur ses yeux vu à quel point cette robe la mettait en valeur. On fut d'ailleurs dérangé dans sa fixation du moment, par une petite poussette d'un des jaffas, ils étaient temps d'avancer.
Encadrer de deux jaffas devant, deux autres derrière, zat en main, prêts à tirer si on tentait quelque chose, on fut transporté par les anneaux de transport dans une salle où il faisait beaucoup plus chaud, la température était radicalement différente en tout cas, il y faisait bon, très bon même. Ils furent poussés dans la pièce en direction d'un homme, se situant sur une sorte de trône, entouré de femmes dénudées et visiblement se pâmant pour ses beaux yeux.
"A genou devant votre Dieu !"
En tout cas, il n'eut pas vraiment le temps de dire quoique ce soit actuellement, on l'obligea à se mettre à genou, d'un coup de lance derrière le genou. Il grimaça légèrement avant de voir le fameux Goa'uld s'avancer vers eux, faisant un signe pour que ses sbires s'en aille, enfin, il en restait toujours deux, il s'approcha d'eux, les toisant de son regard hautain, se croyant visiblement comme la neuvième merveille du monde.
"Je suis Akmen-Râh ! Qui êtes-vous pour oser venir me défier sur mes terres ?" "Moi c'est grincheux, et elle, Blanche-Neige." "L'arrogance des Tau'ris, j'en ai entendu parler, mais cette arrogance ne te permettra pas de sortir d'ici." "Ils disent tous cela, mais ça finit toujours comme d'habitude, on vous explose." "Silence ! J'ai eu vent de vos minables tentatives pour soigner mon peuple, sachez qu'il n'y a qu'un Dieu pouvant les aider et c'est moi ! Mais qu'avons nous là ?"
Il avait beau avoir visiblement son propre harem en tout cas, ce n'était pas pour autant qu'il n'appréciait pas la compagnie féminine, ou la vision d'Abby, bien au contraire. Un regard lubrique, fort intéressé, alors que son regard naviguait sur ce qu'on pouvait voir.
"Relevez-là ! Je sais par mes fidèles que c'est toi qui a osé me contrarier en aidant ce peuple."
Il essaya bien de vouloir se redresser quand on vit le Goa'uld se rapprocher d'Abby que les jaffas avaient fait relevé en fin de compte, mais on le maintenait à genou, des mains puissantes sur les épaules, l'obligeant à rester ainsi. Il grogna, jetant un regard noir vers le Goa'uld, tandis que celui-ci imperturbable observait de plus près Abby, laissant son regard s'attarder sur son corps, lubrique au besoin, excité également, avant de revenir vers elle.
"Intéressant, très intéressant.....une très grande beauté, je suis sur que nous allons pouvoir faire de grandes choses te concernant, tu me serviras avec bonheur une fois que tu seras prête, et je ne doute pas, que tu me procureras un certain plaisir."
Il s'approcha encore d'avantage, tendant sa main ganté vers le visage d'Abby, comme pour caresser sa joue, avant de passer celle-ci sur ses lèvres.
"Ne la touchez pas ! Enlevez vos sales pattes !" "Faites le taire !"
Liam avait beau continué de bouger pour s'échapper à la prise des jaffas, il eut le droit à un coup derrière la tête, il ne fut pas assommé, ou rendu inconscient vous me direz, mais cela ne fit pas vraiment du bien. Mais bon, si on voulait de finir avec un trauma crânien, il préféra se taire, pour autant cela ne l'empêcha pas de bouger de jeter des regards noirs à ce Goa'uld qui était un peu trop près d'Abby à son goût.
"Oh oui de grandes choses t'attendent ma belle, je me ferais un plaisir de te faire découvrir un monde charnel dont tu n'as pas conscience."
Et voilà, on était tombé sur un Goa'uld légèrement obsédé sexuel, prêt à sauter sur tout ce qui bouge et qui avait flashé sur Abby. D'ailleurs, il se permettait bien des manières là, à vouloir toucher son visage, tournant autour d'elle, lui mettant même la main aux fesses en fin de compte, souriant comme un dépravé sexuel. On était mal barré !
Spoiler:
Bon désolé, c'est encore un pavé Encore plus que d'habitude XD J'espère que ça ira J'ai avancé un peu, si tu veux que je change quelque chose, n'hésites pas à me le dire
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Sujet: Re: L'Abby ne fait pas le médecin ! [ PV Abby ] [ Suppression d'Abby ] Mer 22 Jan 2014, 16:44
La situation était censée être logique. Elle l'était, elle le savait, mais étrangement son esprit avait du mal à se concentrer uniquement sur le côté professionnel de leur position. Pourtant, elle était médecin donc la théorie elle maîtrisait : ils étaient trempés, ils avaient froid, il devait se réchauffer mutuellement, point. Pourtant la doctoresse ne pouvait s'empêcher que son corps semblait apprécier le traitement, cette chaleur et ses délicates caresses sur ses avant-bras. C'était étrange de le 'sentir' si tendre... Ce n'était pas dans ses habitudes de se « laisser faire » et elle ne l'avait jamais imaginé de cette façon plus douce. Enfin les deux jeunes gens étaient aussi gênés l'un que l'autre et tout les deux tentaient de détendre l'atmosphère et de se changer les idées.. Seulement, on savait pertinemment que leur petite tête ne faisait que penser à cette nouvelle proximité. La jeune femme sourit tout de même amusée, c'était bien la première fois qu'on lui disait qu'on adorait les piqûres. Elle nota également que c'était bien la première fois qu'ils étaient aussi bavards, sûrement que la gêne déliait les langues ?
Elle put même en apprendre un peu plus sur le gaillard, sur son passé. Elle se surprit même à s’intéresser à ce qu'il racontait. Au moins, elle se sentait moins seule se disant que lui aussi était une « pièce rapportée ». Elle se demandait comment aurait été son enfance si elle avait eu un parent militaire... Qui voyageait à droite à gauche et qu'il fallait suivre. C'était à la fois un passé qu'elle enviait, mais qu'elle n'aurait pas aimé...
« Vous me donnerez des conseils à l'occasion dans ce cas ! Seul critère qu'il fasse chaud. » Dit-elle en frissonnant légèrement. Elle commençait à avoir la chair de poule ce qui était plutôt bon signe : son corps se réchauffait.
Pour ce qui est du reste, la jeune femme nota tout de même que Matheson venait de « l'inviter » à dîner. Elle le taquinait lui disant qu'elle n'en démordrait pas, mais en réalité c'était plus pour la forme, elle n'allait en aucun cas le forcer à l'inviter à dîner ou le lui rappeler une fois rentrée à la maison, si ils rentraient. Elle préféra donc se taire, ne doutant pas qu'il avait de très bonnes adresses dans le Colorado. Abby se contenta ensuite de lui dire qu'elle serait « gentille » dans la mesure du possible la prochaine fois qu'il viendrait à l'infirmerie pour le remercier de ses bons soins. Suite à sa remarque, elle laissa échapper un petit rire (oui ça lui arrivait) avant de reprendre. Enfin, il avait dit qu'elle avait été aux petits soins où elle avait rêvé ? C'était bien la première fois qu'on lui disait ça... A croire qu'elle le perturbait !
«Je crois que je vais penser à faire une carte de fidélité spécialement pour vous capitaine »dit-elle avec un petit sourire de coin.
La jeune doctoresse commença à gigoter un peu et ceci entraînant cela, une situation nouvelle et plus intime vit le jour. Elle se mordit la lèvre inférieure, gênée. Elle alla même jusqu'à s'excuser ce qui en disait long sur son mal-aise. En tout cas, ce qu'il disait été plutôt perturbant... ou tendancieux ? Elle déglutit discrètement et tenta de prendre une respiration lente et profonde. Leur étreinte à but totalement logique se fit plus intime et cette fois-ci encore elle frissonna, pas pour la même raison. Une idée peu orthodoxe s'insinua dans son esprit et elle passa légèrement sa langue sur sa lèvre inférieure, se rendant compte de son geste elle se reprit rapidement. Non mais ça n'allait pas la tête ? Elle n'allait tout de même pas penser à draguer un collègue aussi mignon soit-il ! Elle se racla la gorge et lui demanda comment il allait de son côté.
« Bien...Euh... Dans ce cas... C'est parfait. »
Sa gorge se faisait plus sèche. Non vraiment cette proximité était des plus perturbantes. Elle se rendit alors compte qu'instinctivement leurs doigts commençaient à s'entremêler discrètement: ça ce n'était pas pour se réchauffer non ? Son étreinte se fit plus étroite et surtout elle cru sentir dans le bras de son dos quelque chose qui pouvait réellement prêter à confusion... Son regard se fit plus distrait, observant les murs pour éviter de repenser à la situation qui lui plaisait en réalité beaucoup trop. Et apparemment elle n'était pas la seule à trouver cette étreinte agréable au vu du son qu'elle entendit, un grognement au creux de son oreille. Il fallait dire qu'ils étaient tellement proche que rien ne pouvait échapper à l'autre. Instinctivement elle émit une petite pression sur sa main, entrelaçant leur doigt pour l'occasion avant de revenir à une pression « normale ». Elle ne se reconnaissait et sentir le rouge lui monter aux joues. Heureusement, ou malheureusement, leurs hôtes décidèrent de rentrer en action. Caché par couverture, la jeune femme leur lança des regards noirs et incendiés. Elle s'était raidie et une aura beaucoup plus froide se dessina sur son visage. Quel imbécile.
Matheson fit preuve d'une grande galanterie, la recouvrant des couvertures pour éviter que les regards de leurs geôliers se penche trop sur sa personne. Elle se leva à son tour, serrant la couverture contre elle pour ensuite prendre ses vêtements. C'est lorsqu'elle remarque que le tissu était transparent pour une grande partie qu'elle se tourna vers eux, l'air menaçant.
«C'est une blague ? » demanda-t-elle froidement. Mais à leurs regards, ca ne l'était pas du tout. Elle sentait la colère grimpait doucement elle. Déjà qu'elle n'était pas très robe, mais si en plus on l'obligeait à la portée ça finirait mal. Elle inspira un grand coup et prit le vêtement, s'éloignant des jaffas pour avoir un peu d'intimité. Encore une fois, le capitaine tenta de lui laisser un maximum d'intimité, se plaçant même entre elle et les autres imbéciles. Rapidement elle enfila la robe qui, elle devait avouer, était plutôt jolie bien qu'un peu trop sexy pour une féministe dans son genre. La couleur bleu nuit la mettait en valeur, ne contrastant pas trop avec la pâleur de sa peau. Quant au reste de sa tenue elle était plutôt légère. Son décolleté était plutôt appréciable et sa taille fine était dessinait par un tissu transparent bleuté, quant à ses jambes on ne voyait que cela. La robe avait beau être longue c'était un tissu transparent bleu et elle était fendu jusqu'en haut de sa cuisse. Bref, elle ne cachait que le stricte minimum... Cela n'allait pas arranger son affaire !
Abbygaëlle était tellement concentrée sur son malheurs qu'elle n'avait pas réellement fait attention aux dialogues entre les hommes. De toutes façons, personnellement elle ne préférait pas leur adresser la parole... Vu que leur QI devait être moins élevé que celui d'une huître. Bref une fois habillée elle se retourna vers les hommes et croisa les bras l'air sombre. Apparemment les robes ne la mettaient pas de bonnes humeurs. Et ce sourire.. elle avait juste envie de leur donner un coup de poing dans la tête... ou alors un coup de pieds bien placé elle n'avait pas encore choisi.
C'est alors que Matheson se prit un coup dans le ventre, à croire qu'il attirait les ennuies ! Elle n'eut même pas le temps de protester qu'il fut jeté en dehors de la cellule, apparemment on les attendait. En tout cas elle fut surprise de voir qu'on ne la toucha pas pour la jeter hors de leur prison. Elle se contenta de passer à côté du jaffa un air mauvais peint sur le visage : si elle sortait d'ici il serait le premier mort ! Elle observa la situation avec attention, espérant trouver une solution rapide pour leur filer entre les doigts, mais elle n'en eut pas réellement l'occasion vu qu'ils furent transporté bien rapidement vers la salle du trône de leur cher dieu. AU moins ici il faisait bon et la jeune femme pouvait sentir ses muscles se détendre un peu. Ils furent ensuite poussés en direction d'un homme, entouré de femmes les plus belles les unes que les autres, mais également les plus dénudés les unes que les autres. Étrangement cela ne rassura pas Abby sur sa tenue. Un goauld pervers ça existe ? A genou devant leur dieu et puis quoi encore ? Mais ce n'était sans compter sur l'aide de leur nouveaux amis qui se firent un plaisir de les faire obéir. Elle leva un sourcil. Blanche-neige ? Abbygaëlle se demandait si elle devait le prendre bien ou mal ? Enfin demander... Rapidement, étrangement elle avait d'autres idées en tête.
«Hey mais c'est génial au moins nous on est connu. »dit-elle en regardant l'homme d'un air hautain. Non parce qu'entre nous, personne ne connaissait Akmen-Râh. Elle serra les poings en entendant parler ce leurs minables tentatives... Il ne fallait surtout pas touché à sa fierté de doc.
« Vous savez où vous pouvez vous les mettre vos tentatives minables ? »ajouta-t-elle d'un ton cassant, le regardant droit dans les yeux sans scier. Malheureusement, elle attira un peu plus son attention et au regard qu'il lui lançait ce n'était pas pour son esprit. Il ordonna donc qu'on la relève et ces ce que le jaffa qui était derrière elle l'obligea à faire, elle se dégagea de sa poigne lui lançant un regard noir. Elle était encore de se lever toute seule. La jeune femme se tint donc droit comme un i, le toisant de tout son être. On ne pouvait pas dire qu'elle avait l'air sympathique à l'instant présent, elle faisait ressortir toute sa fierté et son air hautain. En tout cas son air ne sembla pas faire l'effet estomper car le Goauld s'approcha de la jeune femme. Abby resta toujours droite et fière, voulant lui montrer qu'elle n'avait en aucun cas peur de lui, mais une chose était sûre elle n'appréciait pas du tout la façon dont il la relookait. Elle serrait les poings avec puissance, tentant de calmer ses ardeurs pour ne pas se jeter sur lui et l'étrangle. Apparemment Matheson était du même avis qu'elle, son comportement était des plus inappropriés... Sale serpent.
«Vous savez entre le plaisir et la douleur il n'y a qu'un pas alors ne prenez pas non plus vos rêves pour une réalité , y a des limites à ne pas franchir. Sinon je risquerai de devoir vous séparer de vos attributs masculins. »ajouta-t-elle avec un air dédaigneux suite à son discours. Cela aurait était flatteur si ça ne venait pas d'un mégalomane en puissance et qu'elle n'était pas considérée comme un objet. Enfin apparemment sa petite menace n'était passé dans l'oreille d'un sourd voyant sa main s'approchait de son visage elle voulut réagir, mais c'était sans compter que le jaffa derrière elle ne maintienne ses mains derrière son dos. Elle bouillonnait, son regard était de plus en plus sombre, sentant ses doigts gantées passer sur son visage... Elle le tuerait.
Abbygaëlle était reconnaissante à Matheson de tenter quelque chose, mais il fallait voir la réalité en face. Pour l'instant ils n'avaient pas assez de champs de manœuvres, il fallait patienter, elle détestait ça.
« Plaisir non partagé vous m'en verrez navrée. A part si vous me parlez de celui de vous tuer, là ça change la donne »
Il rit... Ce salaud lui ria au nez, commençant à lui tourner autour.
« C'est qu'elle a du répondant. » dit-il avec un sourire goguenard, lui mettant une main mal placée. Furieuse, elle tenta de lui assimiler un coup de poing, se dégageant de l'emprise du jaffa. Malheureusement, elle fut bien vite rattraper avant de pouvoir commettre son méfait. L'emprise sur ses poignets se fit plus forte et ferme... Ce crétin de jaffa ne le savait pas, mais il n'y a pas si longtemps elle avait un poignet dans un piteuse état alors si il pouvait éviter de lui faire ce genre de traitement ! « Et c'est qu'elle mordrait ! » ajouta-t-il toujours la regardant de travers, prenant ensuite d'un main son visage. Si ses yeux avaient pu lancer des éclairs, il y aurait eu plusieurs morts.
Liam Matheson
Goau'ld Hephaïstos
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Sujet: Re: L'Abby ne fait pas le médecin ! [ PV Abby ] [ Suppression d'Abby ] Mer 22 Jan 2014, 18:56
Qu'il aurait été agréable, malgré tout, de rester dans cette cellule. Certes, la situation, ce qui se passait, tout ceci avait un rendu bien plus complexe qu'il aurait pu y penser. Mais c'était toujours mieux que de se retrouver face à ce Goa'uld pervers. Au moins durant leur détention, ils avaient pu être libre de leurs actes et de leurs paroles. D'ailleurs, ils avaient l'air de s'être déridés, tout du moins surtout lui pour l'occasion. Il avait plus parlé là en quelques minutes, heures, qu'au cours de nombreuses conversations qu'il avait pu avoir par le passé, en plus, il avait même réussi à la faire rire, lui qui n'était pas souvent drôle. Mais en même temps la situation s'y était prêté. Il avait fallu essayer de faire disparaître cette gène. D'ailleurs pourquoi une telle gène ? C'était censé être une situation logique, une manière logique pour éviter d'attraper on ne sait quelle maladie, ou virus, et pour autant, malgré toute la logique, rien ne l'avait préparé à pouvoir ressentir ce genre d'appréciation.
Oui, il avait apprécié ce contact, leurs corps collés l'un à l'autre, la sentir contre lui, et sans le vouloir, il lui avait caressé le bras, entremêlant presque leurs doigts ensemble, d'ailleurs elle n'en fut pas en reste quand elle lui serra légèrement la main. Et il aurait dû rester professionnel, ne pas avoir de réaction, pour autant, son corps, son esprit, ils en avaient décidé autrement. Et cela avait amené à cette situation gênante pour le coup. Intimidante également. Pas qu'il aurait voulu que cela se passe autrement, enfin si, mais non. Enfin c'était compliqué, elle était une collègue après tout, il n'allait pas lui faire du rentre-dedans quand même ! Mais pour autant, cela n'empêchait en rien d'avoir certaines images de leurs deux corps enlacés à l'esprit et bien d'autres choses. Aussi tentant que cela soit, pour autant, ce n'était pas vraiment le moment de penser à cela. Mais ce n'était pas comme si on s'en empêchait. Il appréciait ce contact entre eux, cette chaleur diffuse entre leurs deux corps, à quel point elle s'accordait contre lui. Cela avait beau être assez gênant, pour autant, il n'avait pas l'air de vouloir arrêter de...profiter de la situation ? En quelque sorte, en tout cas, personne n'avait bougé, au contraire, ils s'en étaient même rapprochés pour le coup, autant pour chercher de la chaleur que d'une façon inconsciente, imperceptible, laisser leurs corps presque parler pour eux. Son grognement en était la preuve. Il était quelque peu tourmenté par tout ceci. Enfin tourmenté....dans le bon sens du terme.
Mais cet instant fut interrompu avec les jaffas. D'ailleurs, peut-être que c'était sa frustration qui avait parlé, va savoir, mais au moins, cela les avait plus focalisé sur lui que sur elle qui s'habillait derrière lui, plus loin. Nul doute en tout cas en voyant son regard que la robe qu'elle portait, elle n'appréciait pas, mais pas du tout. Certes, elle lui allait très bien, trop bien même, mais c'était bien trop....voyant. D'ailleurs, il eut le bon goût de ne pas la fixer trop longtemps durant leur marche vers l'empereur de ces lieux, histoire également de ne pas s'attirer son mauvais oeil sur lui, mais ce fut bien plus difficile de ne pas observer quand le Goa'uld s'intéressa à elle. En tout cas, niveau mordant pour l'occasion, ils en avaient tous les deux. Elle était de mauvaise humeur, il pouvait aisément le comprendre. Il l'était tout autant. D'autant plus en voyant ce pervers s'approchait et fixait Drener comme un bout de viande.
Il essaya bien de faire quelque chose, mais on le maintint à genou au sol. Il avait beau bougé et le reste, il fut maintenu au respect par les jaffas. Bande de couards franchement ! Mais visiblement Drener savait parfaitement comment se démêler de cette affaire toute seule on dirait. Bien joué ! Bien le seul problème fut les sbires qui ne lui laissèrent pas vraiment le choix concernant le fait d'obéir ou non. Et ce Goa'uld qui avait l'air d'apprécier le mordant de la part de la Doc. Il pouvait presque se demander s'il n'était pas un peu masochiste en fin de compte. Il gigota d'autant plus, se récoltant un nouveau coup derrière la tête en voyant ce Goa'uld prendre d'une main son visage et s'approcher. Il lui avait dis de ne pas la toucher pourtant !
"Espèce de..." "On se tait tant que votre Dieu ne vous a pas donné la parole. Pourquoi faut-il toujours qu'on soit dérangé quand je trouve enfin une source d'amusement et de plaisir ? Soit....nous verrons si vous êtes tous les deux aussi fiers et virulents après quelques temps auprès de mon domestique préféré." "Il gèlera en enfer avant qu'on soit à tes pieds docilement sac à main !"
Au moins le fait d'intervenir, cela eut le mérite de faire lâcher sa prise au Goa'uld, qui venait de reprendre une posture un peu plus conventionnel, face à eux, ou alors, il faisait simplement durer le plaisir, va savoir. Il fit signe en tout cas aux jaffas d'amener nos deux amis ici présents vers son "domestique préféré". Il ne savait pas vraiment ce que cela voulait dire, mais il doutait sérieusement que ce soit bon en tout cas. Il se débattit une fois relevé, il était capable de bouger tout seul de toute manière, avant qu'ils ne soient tous les deux amenés de nouveau dans les couloirs du vaisseau.
Il réfléchit aux possibilités du moment de fuir, mais avec les lances ouvertes et pointées dans leur dos cela serait difficile. Il jeta cependant un regard vers Drener, histoire de s'assurer, même visuellement que tout allait pour le mieux en fin de compte. En tout cas, ils ne pouvaient pas vraiment parler tranquillement, c'était certain. Peut-être pour cela qu'il fut possible qu'on trouva le temps long et pourtant, ils arrivèrent bientôt près d'une porte fermée. L'un des jaffas se désaxa pour aller pianoter sur le boîtier de commandes le code d'ouverture de la porte avant que nos deux amis ne soient poussés à l'intérieur.
D'accord, il comprenait mieux maintenant. Au vu de l'allure assez sombre de la pièce, des artifices qui recouvraient les alentours, des chaines présentes au centre de la pièce, sans oublier divers ateliers avec des appareils qui servaient à tout, sauf à faire la cuisine, nul doute qu'ils étaient tombés sur une salle de torture. Vraiment ? Ils allaient faire cela à l'ancienne ? Ils furent emmenés en direction de ces chaines, chacun de leur poignet attaché finalement à l'une des extrémités de leur chaine, comme des sortes de menottes. Les maillons de chaque chaine pendant depuis le plafond visiblement, passant une sorte de cran accroché à celui-ci pour ne laisser au final qu'une longue ligne de maillons redescendre vers le sol, vers deux machines distinctes, qui visiblement pouvait servir enrouler les maillons. En gros, c'était comme suspendre du gibier par le plafond pour faire simple.
Tous les deux n'étaient pas séparés de beaucoup, un petit mètre entre les deux, mais de toute façon ils étaient bloqués à cause de ces chaines, ne pouvant ni s'avancer, ni reculer, le système bloquant les chaines.
"Très coquet, vraiment j'adore ces menottes. Faudrait évoluer les gars, on est au XXI siècle quand même !"
Ce qui eut encore une fois le mérite d'un coup de poing dans le ventre pour avoir dit quelque chose. Bon il en rajoutait trop. En tout cas, maintenant qu'ils étaient attachés et ne pouvant pas vraiment faire grand chose avec leurs bras suspendus dans les airs là par les poignets, les jaffas laissèrent place nette. Ils furent seuls, pendant combien de temps ? Bonne question.
"Tout va bien Doc ? En tout cas, quoiqu'il se passe. Ne dites rien. J'ai déjà connu ce genre de gus, et ce ne sont que des brutes, aucune finesse."
De toute manière c'était son devoir finalement de protéger Drener non ? Oui, elle était sous sa responsabilité, il ne laisserait jamais rien arriver à quelqu'un de son équipe. Il aurait bien voulu rajouter quelque chose en fin de compte, mais peine perdue, leur tortionnaire venait d'arriver. Et bien entendu, il avait un masque au visage. Il se délecta quelques instants de la vue d'avoir de nouvelles victimes, de la viande fraîche en fin de compte avant de préparer consciencieusement son matériel, tout en commençant à parler.
"Mon Maître souhaite avoir quelques réponses. J'apprécierais que vous me les fournissiez, bien entendu, pas trop rapidement, nous devons nous amuser auparavant." "Comptes là-dessus et bois de l'eau mon gars." "Charmant. Mon Maître m'a fait part de votre arrogance si prévisible au sein de votre espèce. Nul doute que je vais vous la faire perdre. Bien ? Par qui je commence ?"
Pour l'instant, il n'avait rien dans ses mains, au contraire, malgré le masque, il était clairement visible qu'il avait un regard de fou, de tueur et un de ces sourires sadiques. Magnifique, en plus d'avoir à faire avec un pervers sexuel maintenant il avait le droit au Dexter version Goa'uld. On était vraiment mal tombé en tout cas. N'obtenant aucune réponse, ce fut naturellement qu'il activa l'appareil pour suspendre d'avantage Liam au plafond, ses pieds ne touchant plus le sol désormais. Il était en totale extension par ses bras, et il savait qu'en restant ainsi trop longtemps, il risquait la luxation voir se démettre les épaules.
"Bien vu qu'aucun de vous deux n'a l'air très poli, je vais commencer par ce brave homme, après tout, les Dames sont à traiter différemment." "Fais toi plaisir va ! Mais pas trop quand même, tu n'es franchement pas mon type !"
En tout cas sa remarque lui valut un premier coup de poing dans la figure. Classique franchement ce genre de torture. Même les flics chez eux faisaient mieux avec les annuaires.
"Non vraiment ? C'est tout ce que t'as ? Tapette."
Il n'aurait peut-être pas du dire cela vu que les coups commencèrent cette fois réellement à pleuvoir, visage, torse, les flancs également, il n'était pas du tout épargné. Il encaissait, du mieux qu'il pouvait, contractant les abdominaux, serrant la mâchoire à chaque fois, parfois en tout cas, il ferma les yeux sous le choc, d'ailleurs, il fut même fort possible que sa mâchoire ne résista pas très longtemps, pour autant il la sentait toujours et pouvait toujours la bouger, c'est que ce n'était pas si grave n'est-ce pas ? Mais cette première séance se termina quand le tortionnaire eut passé visiblement sa colère, ou autre, se massant les poings.
Liam, à moitié groggy malgré tout par la force de ce type et par les coups répétés, se contentant de cracher pas mal de sang au sol, il était bon pour les bleus sur le corps, des points de suture sur la figure et on en passe en tout cas. Il cracha de nouveau du sang, finalement, il cognait pas si mal que cela.
"Bien, maintenant que j'ai toute ton attention, dites moi qu'est-ce que vous veniez faire sur cette planète ?" "C'est ton père qui m'envoie. Il parait que tu as violé ta petite soeur et qu'elle est enceinte de toi."
Un nouveau coup dans l'estomac qui le fit tousser. Non il devrait peut-être éviter de l'énerver.
"D'accord, d'accord....en fait on cherchait une planète sympa ou s'installer, on nous a dis que du bien du voisinage, mais à croire que c'était une pub mensongère."
Non franchement, se moquer de son tortionnaire, ce n'était pas une bonne idée. Mais bon, il n'avait jamais lâché avec les Irakiens, ce n'était pas avec ce type que cela commencerait. Même s'il eut de nouveau le droit à un coup de poing dans la figure. D'ailleurs, suite à ce coup, il fit bouger sa mâchoire pour être sur de la sentir encore quand même.
"Tu pourrais faire mieux que ça quand même, tu frappes comme une tarlouze." "Nous allons moins rire quand ce sera le tour de votre copine."
Qu'est-ce qu'il voulait dire par là ? Fronçant les sourcils, il observa leur tortionnaire changer de cible. Il essaya bien de bouger, mais peine perdue en fin de compte. Il s'était mis face à Drener, ce sourire sadique au visage. Elle avait apprécié le spectacle non ? Il espérait que lui. Attrapant ses cheveux d'une main, il tira dessus pour la forcer à lever la tête avant de pointer une dague juste au niveau de son cou.
"J'espère que la démonstration sur votre ami vous a été profitable. Que diriez-vous si nous nous attaquions à vous ?" "Lâches la ! Bâtard graisseux !" "Allons, allons, pas besoin d'être si virulent. Mon Maître souhaite la garder en vie, qu'elle ne soit pas trop abîmée, mais je peux toujours jouer. Qu'en dites vous ?" "Vous la touchez, je vous tue !" "Ah oui ? Vraiment ?"
Il approcha lentement la dague en direction du cou de Drener, elle pouvait presque la sentir désormais, il jouait avec leurs nerfs, c'était certain, mais il avait l'air d'y prendre un malin plaisir en tout cas.
"Le temps tourne, ainsi que le temps qui reste à votre amie. Alors ? Toujours rien à me dire ?" "D'accord...d'accord...mais lâchez la ! Je vais tout vous dire, mais....vous devez vous approcher."
Liam avait l'air de baisser les bras, avait seulement l'air bien entendu. Il attendit simplement que le tortionnaire lâche finalement Drener pour se reconcentrer sur lui, notamment en venant dans sa direction, continuant de feindre la défaite en fin de compte.
"J'attends ! Ma patience a des limites !" "Approchez....plus près....voilà..." "J'écoute." "En fait....si on est là....c'est pour....faire ça !"
Leur nouvel ami était assez proche, et il lui mit un bon coup de boule. Certes cela sonnait quelque peu, mais ce fut surtout son tortionnaire qui en subit les conséquences, du fait qu'il était surélevé, il avait touché le nez, le lui cassant par la même occasion. Bien fait. Et au vu de la douleur, cela ne faisait pas du bien. Il aurait pu en sourire en fin de compte, que sa ruse ait fonctionné, mais ce n'était pas comme s'il avait le luxe de pouvoir le faire. D'autant que visiblement cela avait rendu leur tortionnaire plus furieux que jamais.
Attrapant le bâton de douleur Goa'uld, il le plaça sur l'estomac de Liam. C'était une nouveauté pour lui, il ne connaissait pas encore cet instrument, mais il en eut bientôt les sensations. Douleur, souffrance, il grinça des dents, sans pour autant crier, la tête rejetée en arrière, il essaya de se contenir.
"On fait moins le malin maintenant le Tau'ri !"
Et de remettre un nouveau coup, cette fois, Liam ne put s'empêcher de lâcher quelques cris de douleur, à un moment où à un autre, il fallait que la souffrance s'exprime de toute manière, avant qu'elle ne s'arrête, le laissant quelque peu essoufflé pour le coup, mais encore conscient. Il murmura même en signe de provocation.
"J'ai rien senti..."
Mais leur tortionnaire fit comme s'il n'avait même pas entendu pour le coup, au contraire, tenant toujours ce bâton entre les mains, le faisant tourner justement, il tourna son attention vers Drener.
"Bien, la décision revient donc à votre amie. Que choisissez-vous ? De répondre à ma question ou de le laisser souffrir jusqu'à ce que mort s'ensuive ?" "Ne dites rien...ça chatouille..." "Chut voyons, vous ne voyez pas que je suis en pleine discussion ?"
Et pour montrer sa détermination, il en remit une couche sur Liam, le faisant de nouveau souffrir avec le bâton, le posant sur son autre flanc, appréciant de procurer autant de souffrances chez un être humain. Que c'était bon d'être un méchant ! En tout cas, c'était maintenant au Docteur Drener de choisir, et non, il n'y avait pas l'avis du public pour l'aider.
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Sujet: Re: L'Abby ne fait pas le médecin ! [ PV Abby ] [ Suppression d'Abby ] Ven 14 Fév 2014, 01:18
Au fond, chercher un peu de réconfort, de chaleur humaine dans cette prison était plutôt normal ? Techniquement ils ne faisaient rien de mal... Ils se soutenaient mentalement et physiquement, c'était tout non ? Enfin, la jeune doctoresse savait que la tension qu'elle avait senti entre eux n'aurait pas été présente avec n'importe qui. Quoiqu'il en soit elle venait presque à regretter leur prison. Être amené face à un mégalomane n'avait rien d'agréable et surtout si ce dernier semblait avoir les hormones en ébullition. Face à elle ce tenait donc l'un de ces immondes serpents qui semblait avoir un goût prononcer pour les femmes qui avaient un caractère. Au moins il était bien tombé : Abby était une femme de caractère.
La désagréable impression d'être une proie ne la quittait pas depuis qu'elle était rentrée dans la salle du trône. Elle détestait sa façon de la relooké de haut en bas... Si elle avait été libre de ses mouvements il aurait sûrement perdu son sourire narquois qui avait le don de l'agacer. Pourquoi diable se sentait-il obligé de s’intéresser à elle ? En tout cas elle ne restait pas sans reste, ne se laissant pas faire. Il ne savait pas encore à qui il avait à faire, mais le saurait bientôt ! Du coin de l’œil, la jeune femme remarqua que le militaire tentait de montrer son désaccord envers le comportement du pseudo dieu. C'était héroïque, mais inutile pour deux raisons : la première était que de toutes façons il ne pourrait rien faire, pire il ne ferait que se prendre des coups supplémentaires et de deux elle était capable de se débrouiller toute seule. Enfin en théorie. Elle ne put malheureusement rien faire, lorsque l'homme lui saisit le visage, se rapprochant dangereusement d'elle, tant dis que le jaffa lui maintenait les bras. Elle essayait bien de se débattre, mais rien n'y faisait. L'esprit de Matheson semblait s'échauffer également... Enfin, au moins son intervention le fit lâchait prise. Elle lança alors un regard noir au goaul'd, qui semblait s'en amuser. Sac à mains ? C'était en effet plutôt représentatif... Enfin, le dieu ne sembla pas apprécier la comparaison.
Ils finirent par être amené autre part, Matheson semblait avoir réussi à mettre à dévier les pensées malsaines du serpent à son sujet. Mais pour combien de temps ? Abby se demandait où ils allaient être encore emmener. Elle n'aimait pas être guider comme du bétail vers une destination inconnue. Et puis c'était quoi un domestique préféré ? Elle espérait que ce n'était pas un animal féroce auquel ils allaient devoir s'affronter. Biensure elle tenta de se débattre, ralentissant la marche des gardes qui étaient donc obligé de la tirer pour la faire avancer. Elle leur ordonnait également au passage de la lâcher, mais rien n'y faisait. La doctoresse tentait également de repérer les sorties possibles du vaisseau, mais leur petite promenade de l'aidait pas vraiment à visualiser où ils étaient et surtout comment se sortir de là.
Ils finirent par être amené face à une lourde porte dont l'un des soldats composa le code pour l'ouvrir. Non tout ça pour eux ? C'était trop. Ce fut sans ménagement qu'ils furent jeté dans la pièce dont la température n'était pas des plus douces. La doctoresse se rattrapa de justesse, ses pieds heurtant le sol inégal. Sa gorge se serra en découvrant la salle... Il était sûr que ce n'était pas ici qu'ils allaient boire le thé et discuter tranquillement. Les chaînes aux murs, ainsi que les ustensiles accrochés de ci, de là n'avait rien de rassurant. Abbygaëlle était anxieuse... Elle n'avait jamais eu la 'chance' de rencontrer un tortionnaire et ne savait du pas du tout comment gérer la situation. Elle espérait simplement ne pas avoir à répondre des tortures de son camarade... La doctoresse était sûre, c'était leur principal faiblesse : s'inquiéter de la vie de l'autre. Elle n'eut pas le temps de réfléchir plus à leur situation qu'elle fut emmener à un coin de la pièce, attachant ses poignets reliés à de lourdes chaînes. Matheson tentait la dérision, il semblait assez fort pour ça dans ce genre de situation, enfin il était aussi assez doué pour se prendre des coups en plus apparemment. Abby quant à elle préférait rester silencieuse.
Une fois attachés, les gardes les laissèrent dans la pièce quelques secondes. Matheson lui adressa alors la parole, elle acquiesça en l'écoutant dire tout ça... Même si ce n'était pas rassurant.
« Si ça va ? Parfaitement, ça se voit non ? »dit-elle avec tout l'ironie dont elle était capable en levant les mains pour lui montrer ses chaînes. Bon, elle était un peu à cran, mais il fallait dire que l'anxiété ne l'aidait pas à faire face à la situation. « Je vous retourne le conseil. Quoiqu'il se passe. »
Elle le fixa droit dans les yeux, d'un air sérieux et intransigeant. La doc n'était pas idiote. Elle savait qu'ils utiliseraient l'un pour faire faiblir l'autre, c'était couru d'avance. Et elle présentait également que le militaire serrait sensible à ce genre de torture, il n'avait qu'à voir sa réaction avec le Goaul'd. Ils n'eurent pas le temps de discuter plus que déjà leur hôte faisait leur entrée. Le masque qui couvrait le visage lui donnait un côté bourreau qui n'était pas pour lui plaire, enfin ce qui était risible était que de toutes façons elle ne l'aurait pas reconnu. Elle serra les dents de colère en entendant les paroles de l'homme. Il voulait s'amuser... Un véritable sadique sûrement sans aucune forme d'humanisme. Génial ! Elle put d'ailleurs remarquer une lueur de folie dans ses yeux, il jubilait d'avance de pouvoir s'amuser avec ses nouveaux jouets.
Lorsqu'il demanda qui souhaité être sa première victime, aucun des deux terriens ne bougea. Il fallait dire qu'ils savaient pertinemment que son choix était déjà pris. C'est alors dans ce silence que le tortionnaire actionna une manette qui tira doucement sur les chaînes du major qui se retrouva suspendu par les bras. Les muscles de ses bras s'étiraient sous le poids de son propre corps, aucun doute que la position ne devait pas être agréable, surtout que le corps humain n'était pas fait pour rester dans ce genre de position trop longtemps.
Mais Matheson ne semblait pas s'en formaliser vu qu'il n'hésitait pas à provoquer son bourreau. Elle ne l'avait encore jamais vu sous cette angle là et c'était surprenant de le voir si insolent. La jeune femme préféra détourner le regard, le voir se faire torturer n'était pas vraiment son trip et le bruit sourd qu'il émettait lui suffisait à savoir combien son traitement devait être douloureux.
Les coups s'arrêtèrent quelques secondes, le temps qu'il reprenne son souffle et également qu'il écoute la question du domestique préféré. Elle posa alors un regard sur le jeune homme, une chose était sûre il ne sortirait pas d'ici sans avoir plusieurs hématomes, voir os cassés. Elle remarqua également les quelques cicatrices qu'elle avait pu entre voir leur de leur retrouvaille à l'infirmerie... Dans un sens la torture devait être la routine pour lui non ? En tout cas il prenait un malin plaisir à ridiculiser son ravisseur qui n'appréciait pas du tout le traitement. Les coups pleuvaient encore toujours, la doc serrait les dents, tentant de trouver une solution à leur situation si désespérée.
Lorsqu'elle vit son regard se poser sur elle, un frisson la parcouru. Abby était beaucoup trop fière pour craquer sous la torture, mais elle ne savait pas encore à quel point cela pouvait être difficile. Brusquement, il attrapa ses cheveux d'un main et les tira en arrière, dégageant mieux son visage. Elle le fixait droit dans les yeux, une lueur de défi animant ses yeux vairons. C'est alors qu'elle sentit le métal froid d'une lame parcourir sa peau, doucement, l'effleurant pour ne pas la blesser pour l'instant.
« On vous a déjà dit que vous aviez une haleine nauséabonde ? »demanda-t-elle d'une voix serrée. Il tira alors un peu plus sur ses cheveux, lui offrant mieux son cou où il s'empressa de faire de nouveau parcourir sa lame.
« Allez vous faire voir. » ajouta-t-elle d'un air dédaigneux. Il ne lui faisait pas peur, après tout au pire que pouvait-il lui faire ? La torturer jusqu'à ce qu'elle meurt ? En tant que militaire on savait qu'on pouvait mourir du jour au lendemain, alors ce n'était pas la faucheuse qui lui ferait perdre son mordant ou son orgueil. Matheson lui somma de la lâcher, mais bien sure l'animosité du militaire ne faisait qu'amuser encore plus leur bourreau. Quoi de plus délectable de jouer avec les nerfs de ses proies. Mais ce qui inquiétait le plus Abby, était que sa théorie sur le jeune homme était sûrement fondé, il ferait tout pour ses coéquipiers.
Répondant à la menace du Tauri, le tortionnaire appuya légèrement sur la lame, juste assez pour blesser la fine peau de la doctoresse, quelques gouttes de sang perlèrent. C'est alors que Matheson capitula. Elle écarquilla les yeux et posa un regard sévère sur lui.
« Matheson ! »gronda-t-elle pour lui ordonner de se taire, mais se fut le coup que lui infligea le tortionnaire qui ne lui permit pas d'ajouter grand chose. En effet, son intervention lui valut une magnifique droite, elle était sonnée quelques secondes et un goût de rouille remplie sa bouche. Pour le coup elle avait été surprise. Elle reporta son regard sur le militaire, elle ne pourrait qu'espérer qu'il ne fasse pas cette bêtise de céder. Mais le son de sa voix lui semblait étrange... et cette envie qu'il se rapproche. Un sourire de sourire se dessina sur les lèvres de la jeune femme lorsque Liam lui administra un magnifique coup de tête dans le visage. Mais biensure, le tortionnaire ne sembla pas du tout apprécier le traitement, il rentra dans une colère noire et se saisit d'un bâton de douleur Goaul'd pour lui enfonçait dans le ventre.
« Arrêtez Espèce de lâche ! » hurla-t-elle, se débattant avec ses chaînes, tirant sur cette dernière comme si elle réussirait à se libérer pour se jeter au coup du monstre. Mais rien n'y faisait à part une douleur vive dans ses poignets. Quelques instants plus tard, il retourna enfin son attention sur Drener qui tirait encore sur ses chaînes. Elle le provoquait du regard, prête à lui arracher les yeux si elle avait eu les mains libres. Mais la suite ne lui plus pas du tout... Elle avala sa salive... Le dilemme était donc pour elle, pour le coup elle aurait préféré la torture. Elle recula, observant Matheson qui ne semblait plus réussir à tenir debout. Son regard restait froid et fière, mais au fond d'elle elle avait peur de prendre la mauvaise décision.
«De toutes façons que je vous dise ou non pourquoi on est là vous allez le torturer, alors qu'est ce qu'on y gagnerait ? » lâcha-t-elle avec dédain, le regardant de bas en haut d'un air supérieur. « Ralala vous n'êtes vraiment pas facile en affaire vous autres les tauris. » dit-il en observant les différents ustensiles qu'il pouvait utiliser. Il soupira, mimant plus les traits qu'autre chose avant de retourner son attention sur Abbygaëlle et de revenir avec sa jolie lame.
« Allons, soyez raisonnable. Je vous promets une mort rapide si vous nous dites tout ce que je veux, pour vous et votre ami. » « Allez vous faire foutre par votre pseudo dieu »
Le sourire du bourreau disparut, n'appréciant apparemment pas le vocabulaire de la jeune femme. Il se tourna alors vers Liam qui était encore dans les vapes suite à sa dernière folie. Il s'amusa à lui tourner autour, comme un rapace autour de sa proie. Un sourire mauvais sur le visage.
« A votre avis... A partir de combien de morceaux, perdra-t-il l'usage définitif de ses jambes hum ? Toujours pas de réponses à ma question ? C'est pourtant si simple. »
C'est alors qu'il brisa la jambe du major, un bruit sourd et sinistre se fit entendre. Drener ferma les yeux quelques secondes, se sentant coupable.
« Toujours rien ? »demanda-t-il avant de toucher de nouveau à la jambe du militaire pour le faire sourire.
« Arrêtez ! »cria-t-elle de rage. Ses émotions lui hurlaient de lui dire tout ce qu'elle pouvait pour limiter les souffrances de son coéquipier, mais à la fois sa raison savait pertinemment que cela ne les avancerait à rien. Elle lançait des regards désolée en direction du militaire, espérant qu'il lui autorise à révéler les informations..
« Moi qui pensait les femmes plus intelligente... Non vraiment je suis déçu. Tentons d'inverser les rôles pour voir si la réciproque est pareil. » dit-il un sourire narquois sur le visage. Il se redirigea vers la doc et commença à lui tourner autour, jouant avec son couteau. La jeune femme restait stoïque et fière. Étrangement, elle était presque plus rassurée de le voir prés d'elle que de Matheson... c'était purement égoïste car il était beaucoup plus facile de se laisser torturer plutôt que de prendre la décision qui entraînait la torture de l'autre.
« Je vais vous poser une dernière fois la question, qu'est ce que vous êtes venus faire sur cette planète ? »
Son esprit sadique ne semblait pas avoir de limites, il ne savait juste pas encore si il allait lui brise une jambe à elle aussi, ou découper les doigts ou simplement casser le poignet... Tant de choses à faire de ce monde merveilleux des tortures... Surtout qu'il devait en profiter, car bientôt il devrait passer aux choses plus sérieuses.
Liam Matheson
Goau'ld Hephaïstos
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Messages : 1024 Date d'inscription : 30/12/2012 Age : 41 Localisation : Dans le lit de Bastet Feuille de personnage Affectation: VOIE LACTEE Equipe: Néant Gène: Ancien par génothérapie.
Sujet: Re: L'Abby ne fait pas le médecin ! [ PV Abby ] [ Suppression d'Abby ] Ven 14 Fév 2014, 18:41
Il aurait peut-être dû éviter de demander comment ça allait, c'était logique qu'il s'en prenne plein la figure par sa réponse, pleine d'ironie, mais visiblement en tout cas, ils étaient sur la même longueur d'ondes concernant le fait de ne pas parler. Et ils firent bien de se tenir à cette parole, surtout au vu de ce qu'on subit par la suite. Franchement, il pourrait s'empêcher de toiser ou de pousser à bout son tortionnaire non ? Il pourrait bien évidemment, mais au final, c'était comme montrer qu'il avait perdu, qu'il était en quelque sorte soumis, et donc, ce ne serait plus vraiment "intéressant" de jouer avec lui. Et c'était lui le chef d'équipe, qu'on ne prenne pas cela pour de l'égo, ou son orgueil de mâle, loin de là, juste que c'était son devoir de manger les coups dans pareilles situations à la place des autres.
Mais nul doute que se moquer de son tortionnaire, le pousser à bout, le chercher, ce n'était pas la meilleure façon pour calmer le jeu, si on souhaitait vraiment cela. Non mais il savait parfaitement que de toute manière, il se ferait "plaisir", autant lui faciliter en quelque sorte la tâche, il était une cible rêvée ! D'autant que ce n'était pas sa première fois, ni sa dernière. Mais visiblement, il en eut marre, il préférait aller s'attaquer à Drener. Il essaya bien de bouger, d'essayer de faire quelque chose, de le toiser à nouveau de quelques mots assassins en fin de compte, mais non, leur tortionnaire prenait un malin plaisir également à tourner autour d'elle, à essayer de "jouer", mais qu'essayer à vrai dire. Nul doute que Drener avait une sacrée répartie pour le coup, qu'elle ne laisserait rien passer, qu'elle ne dirait rien, cela l'aurait presque fait sourire si la situation n'était pas aussi tragique en quelque sorte. Mais il savait également ce que cela coûtait de ne pas parler.
Il le voyait actuellement, on jouait avec eux, essayant de les faire craquer mutuellement pour parler, d'ailleurs, il ne se retint pas. A vrai dire, il avait eu une idée en tête, bon au vu du grognement que poussa Drener cela ne lui plut pas vraiment qu'il lui dise qu'il allait parler. Ce qui était facilement compréhensible en fin de compte pas vrai ? Mais il avait plus d'un tour dans son sac, et bien qu'il ne souhaitait pas qu'elle soit touchée, blessée, torturée, malgré tout, il ne pouvait rien dire. Compliqué pas vrai ? Enfin tout cela lui valut de nouvelles souffrances pour le coup. Le bâton de douleur qui le touchait à chaque fois, cela n'avait vraiment rien de bon. Il entendait bien les "ordres" qu'essayaient de donner Drener à leur tortionnaire, mais celui-ci y prenait un mal plaisir.
Jusqu'au moment où la douleur s'arrêta. Il eut bien du mal à s'en remettre pour le coup pas vrai, mais il était encore conscient et il assistait, impuissant à l'échange entre Drener et leur nouveau copain de chambré. Il aurait bien dit quelque chose, mais pour le coup, il n'était pas encore totalement très frais me direz-vous, bien au contraire. Il secoua légèrement de la tête, non elle ne devait pas parler, même si cela devait mener à sa mort, elle ne devait rien dire. Il savait qu'elle ne dirait rien. Enfin il lui faisait confiance pour cela, il lui avait fait confiance par le passé sur des champs de bataille, pourquoi cela changerait actuellement ?
Ils se toisaient l'un l'autre, l'un par sadisme, l'autre par colère et dédain, et il en était un spectateur pour le coup. C'était assez surréalisme de voir que malgré le fait qu'elle soit accrochée, elle continuait de tenir tête, mais il n'était pas mieux de son côté, en tout cas, ce n'était pas franchement de bonne augure par la suite. Il savait qu'elle ne dirait rien du tout, il essaya bien de bouger, mais entravé par les menottes, les chaines à ses poignets, il se faisait plus de mal que de bien en le voyant lui tourner autour. Il n'aima pas vraiment la phrase suivante, notamment concernant sa jambe. Mais il savait ce qui allait arriver. C'était le jeu ma pauvre Lucette !
Il se prépara au pire, serrant les dents avant même que ce sale type ne lui brise la jambe. Rien qu'à voir son visage, il fut facile de voir la douleur que cela procura. Bien qu'elle fut rapide et nette, pour autant, cela ne s'effaça pas d'un seul coup, mais il ne lui ferait pas le plaisir de crier, bien au contraire, sauf quand il s'amusa à toucher sa jambe qui était en morceau.
Il ne put vraiment pas se retenir de crier, la douleur était bien trop forte. Au moins cela faisait passer en quelque sorte tout ce qu'on ne pouvait pas dire sur ce que cela ressentait. Il reprit lentement son souffle pour le coup quand il ne sentit plus les pressions exercées sur son os détruit, se contenta finalement de regarder Drener, hochant de la tête, montrant que cela allait, mais son regard était clair, il brillait d'une certaine résolution, quoiqu'il arrive, qu'elle ne parle pas.
D'ailleurs, il s'intéressait d'autant plus à elle désormais, lui tournant de nouveau autour. Il avait une passion pour tourner autour de ses victimes franchement ? En tout cas, vu le sourire sadique, ce grain de folie dans le regard, nul doute que si cela continuait, ils allaient vraiment finir en morceau.
"Allons, ne soyez pas timide, promis, je ferais ça vite en plus. Ou lentement, je n'ai pas encore décidé. J'ai toujours plus apprécié le corps des femmes, plus malléables."
Chaque mouvement de sa part en le voyant se rapprocher de Drener lui causait une certaine douleur, certes, il ne touchait pas le sol avec ses pieds, ou si peu, et de toute manière, il était maintenu les bras en l'air, mais sa jambe cassée, voilà ce qui causait quelques douleurs.
"En fait, tu compenses ton incapacité à bander avec la torture. Quoi ? Ta mère t'a coupé les couilles quand t'étais jeune peut-être ? Pour ça que tu n'es franc que lorsque les gens sont attachés !" "Encore parmi nous ? Etonnant, je pensais que cela briserait des esclaves comme vous." "Le seul esclave ici, c'est toi, esclave d'une peau de serpent qui finira en sac dans les grands magasins comme les autres. Tu veux jouer ? Enlèves moi ces menottes, on va voir qui rigole le plus !" "Allons, vraiment ? Il faut avoir un peu de convenance. Répondez à ma question.....et je ne lui ferais rien....ou presque rien. Ce serait tellement dommage." "Touches la ! Touches la une seule fois..." "Comme ça peut-être ?"
En venant se coller contre elle, passant sa main juste sous sa gorge avec sa dague; touchant sa peau, égratignant légèrement celle-ci, laissant quelques gouttes de sang perlées pour son plus grand plaisir.
"Oh oui, je suis sur que son sang est délicieux, je devrais peut-être en faire couler quelques litres qu'en dites-vous ?"
Vraiment barge ce type en le voyant finalement faire quelques coupures, comme des griffures au niveau de son cou, comme une marque de fabrique en quelque sortes, beaucoup plus profondes que ces petites incisions de toute à l'heure. Certes, le sang allait vite coaguler et cela n'aurait aucune incidence, mais cela ne faisait jamais du bien, surtout quand on s'amusait à en faire plusieurs, tout le long du cou. Le pire, ce fut qu'en revenant devant eux, lécher finalement le bout de la dague ou perlé un peu du sang de Drener. Vraiment fêlé !
"Tu devrais te faire soigner mon gars ! Je connais un remède très efficace !" "Quel dommage que vous restiez toujours aussi obstinés. Je vais devoir employé quelques éléments plus....probants."
Il se demandait bien de quoi il s'agissait à vrai dire, mais également, il ne souhaitait pas savoir. Mais cela n'augurait rien de bon. Fort heureusement les portes d'accès s'ouvrirent sur un jaffa, sauvé par le gong peut-être ?
"Il vous demande." "Cela ne peut pas attendre ? Je suis en pleine expérience !" "Tout de suite." "Bien, ne faisons pas attendre notre Maître. Mes amis, je me vois dans l'obligation de vous laisser, mais ce n'est qu'un léger contretemps."
Les deux sortirent de la pièce, laissant finalement Abby et lui tout seul. Il put finalement complètement se laisser aller, soufflant un bon coup, fermant les yeux. Punaise, le type n'avait franchement pas été de main morte on dirait, surtout sur sa jambe, mais il sentait également les différents coups reçus au visage ou dans les abdominaux. Il était bon pour quelques bleus, beaucoup peut-être, voir des côtes fêlées, va savoir, plus sa jambe. Il grimaça beaucoup, en essayant de bouger ou de voir pour se détacher, mais il n'était pas au mieux, bien au contraire. Enfin pour autant, il fallait dédramatiser la situation pas vrai ?
"Put****....ces cons n'apprendront jamais. Ils veulent faire parler les gens, mais ils essayent de vous briser la mâchoire. On se demande s'ils réfléchissent avant."
C'était une façon de dédramatiser, prendre cela sur un ton plus léger, bien que sa voix était plus rauque, à force de crier, vous allez me dire, sur que cela n'aidait pas. En tout cas, pour le moment, il ne voyait pas vraiment de moyen de sortir d'ici. Peut-être qu'elle, elle en trouverait un, mais il n'était en condition pour filer, bon bien entendu, le connaissant, il serait encore capable de se traîner malgré tout ce qu'il subissait, mais soyons réaliste, il ralentirait s'ils arrivaient à sortir d'ici.
"En tout cas, je crois que vous vous êtes fait un nouveau copain, bien que pour un premier rendez-vous, ce n'est pas vraiment une perle."
Il fallait faire un peu oublier ce qui se passait, ce qu'on subissait. Après tout, cela ne servait à rien de parler de son état, il savait fort bien dans lequel il était. Mal barré. Et la suite ne serait certainement pas beaucoup mieux vous me direz. Peut-être pour cela qu'il essayait de détendre l'atmosphère d'une certaine façon bien entendu, après à voir si cela fonctionnait ou pas. Mais c'était toujours mieux que d'avoir l'air désespéré ou que sais-je encore ! Pour autant, il fallait être sérieux un moment.
"Docteur....si vous en avez la possibilité, profitez en ! Je vous ralentirais..."
Oui, le laisser tomber en somme, voir aller chercher du renfort en quelque sorte. Il était réaliste pour le coup, s'ils pouvaient s'échapper, il serait une sorte de boulet de toute manière. Il valait mieux qu'une personne s'en sorte que les deux finissent au pilori de toute façon. Bon, il doutait qu'elle le prenne bien, tout le contraire. Mais autant profiter du peu de calme qu'on avait actuellement pour mettre les choses au clair. Il était un poids désormais.
"En tout cas, je vais pouvoir l'avoir cette carte de fidélité. Je crois que je suis encore bon pour passer sous vos mains."
Oui, enfin, façon de parler bien évidemment. Professionnellement parlant et dans le cadre des soins bien entendu. Pas qu'il insinuait autre chose, bien que d'un coup, cela fit tilt dans sa tête. Pourtant ce n'était pas le but recherché. Mettons cela sur le contre coup de la torture. Oui, voilà qu'elle était bonne comme excuse. Pour autant il y avait pensé. Coquin va ! Quel dommage qu'ils ne soient pas chez lui, pour fêter, je ne sais pas, la Saint Valentin ? Auprès d'un bon repas fait par ses soins....et non, ils avaient le droit à une salle de torture. Murphy était contre lui. Au moins il avait de la compagnie.
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Sujet: Re: L'Abby ne fait pas le médecin ! [ PV Abby ] [ Suppression d'Abby ] Jeu 27 Fév 2014, 23:46
La situation n'était pas des plus engageantes... C'était qu'elle regrettait le froid de leur cellule à ce moment précis. Leur tortionnaire jouait avec eux, tentant de les faire parler, de les rendre coupable du sort de l'autre. Mais Abby n'était pas dupe, elle savait que de toutes façons qu'elle donne ou non les réponses il allait tout de même les torturer. Biensure elle essayait tout de même de lui sommer d'arrêter ses jeux sur Matheson, mais elle savait que cela était vain. Le mieux qu'elle pouvait réussir à faire était d'attirer son attention. Elle avait réussi quelques fois, mais elle n'avait pas le talent de Matheson pour s'attirer les foudres de leur tortionnaire. Elle était sûre qu'il devait s'entraîner pour ce genre de choses et c'était sur qu'il avait un manière bien à lui de prendre la situation. Abby préférait le silence qui était selon elle le meilleur des dédains, lui c'était la provocation.. Pas étonnant qu'il se retrouve souvent à l'infirmerie !
Quoiqu'il en soit elle était « contente » d'être tombée avec lui dans ce plan foireux... Au moins elle savait qu'elle pouvait lui faire confiance pour ne pas dire un mot. Par contre, elle voulait lui montrer qu'il ne devait pas s'inquiéter pour elle. C'était idiot, mais elle savait que dans ce genre de moment c'était toujours lorsque l'autre était attaqué qu'on était plus tenté de révéler les secrets. Elle tenait donc fièrement tête à leur agresseur, il fallait dire qu'Abbygaëlle Drener avait toujours été une tête brûlée et que rien ne lui ferait baisser les yeux. En y repensant c'était d'ailleurs ce qui lui valait à la fois de l'admiration mais aussi beaucoup de reproches.
Rapidement, leur nouveau copain comprit que ce n'était pas en interrogeant la personne concernée qu'il allait obtenir des informations. Il tenta donc de jouer avec leur nerf. La jeune femme tirait sur ses chaînes, comme si elle allait pouvoir s'en défaire et rendre la monnaie de sa pièce à cet imbécile. Elle savait pertinemment ce qu'il allait lui faire subir, mais ils s'étaient mis d'accord. Ne rien dire était la seule règle d'or dans ce genre de merdié. Sa gorge se serra en entendant le bruit sinistre des os se brisait... et le fait qu'il hurle n'aida pas la jeune femme à se sentir mieux. Elle s'en voulait, mais savait qu'au fond c'était idiot. Matheson lui lança même un petit regard, c'était sûrement pour la rassurer, lui dire que ce n'était pas sa faute et que tout allait bien... Tu parles ! Au vu de la jambe du militaire cela ne pouvait pas aller.
Aussi bizarre que cela puisse être, c'est avec un certain soulagement qu'elle le vit se tourner vers elle. Liam allait pouvoir avoir un peu de repos avec un peu de chance. Elle releva la tête, observant leur bourreau avec un regard empli de colère et de fierté. Abby ne se laisserait pas faire c'était sûr et certain. Le corps de femmes plus malléables ? Quel salaud...
« Vous n'avez vraiment pas de chance, on a toujours dit que j'étais une femme rigide. »
Cela le fit sourire, pas comme une bonne plaisanterie, mais sûrement prenait-il ça pour un défi personnel de voir jusque quel point son corps résisterait. Qu'il tente elle était prête. Mais Matheson ne semblait pas du même avis. Ce garçon adorait vraiment se faire défoncé ! Il le provoquait encore, même dans son état. C'était à la fois impressionnant et révoltant. Elle avait juste envie de lui dire de se taire et qu'elle aussi voulait jouer.... Il ne devait pas croire que parce qu'il était le chef d'équipe qu'il avait le droit à la plus grande part non mais oh ! En tout cas il était réellement tenace. Et si elle ne donnait pas de folie à son geste, c'était un véritable courage.
Elle grimaça lors qu'il vint se coller à elle et le repoussa, détournant le visage. C'est qu'en plus il puait ce type ! Mais il ne s'était pas arrêté là, avant même qu'elle put ouvrir la bouche il lui mit sa dague sous la gorge, s'amusant à la griffer délicatement... A croire qu'il savait faire dans la délicatesse quand il le voulait. Et voilà maintenant qu'il partait en délire avec son sang. Et puis ses coupures picotaient. Il s'en rendait peut-être pas compte mais c'était désagréable ! Un relan de dégoût la parcourut lorsqu'elle le vit lécher son sang.. Au moins il n'avait pas peur des maladies.
« Si vous avez des soucis on peut en parler si vous voulez je suis médecin. »
Bon d'accord elle se fichait ouvertement de lui et ne faisait que confirmer ce que Matheson disait. Ce type était cinglé ! Il allait passer au chose sérieux ? Elle attendait de voir ça, car pour l'instant l'originalité n'était vraiment pas son fort.
«Chic ! C'est que je commençais à trouver votre petit cirque redondant pour tout vous avouer. »
Décidément le capitaine devait déteindre sur elle. En tout cas cela ne sembla pas plaire à leur ami qui s'avança vers elle d'un être menaçant, seulement il fut arrêté dans son mouvement par l'ouverture de la porte. Le fait qu'il soit amené à obéir comme un petit toutou ne put que dessiner un large sourire provocateur à leur nouvel ami. Quel dommage ! Quoiqu'il en soit, ils les laissèrent dans la pièce, sûrement se disaient-ils qu'ils ne pouvaient pas aller bien loin avec ses chaînes et ils avaient sûrement raison.
La doctoresse souffla un fois qu'ils furent sorti et posa ses yeux sur ses mains. N'y avait-il vraiment aucun moyen de se débarrasser de ça ? Elles étaient vieilles il y avait peut-être moyen de les briser. Oui c'est beau de rêver. C'est alors que Matheson s'insurgeait de leur incompétence, c'est qu'elle aurait presque pu en sourire.
«Il ne faut pas trop leur en demander, faire les gros bras et réfléchir c'est trop compliqué pour eux. » dit-elle en tirant d'un coup sec sur ses chaînes. Cette fois-ci un micro sourire se dessina sur ses lèvres. Un nouveau copain ? Charmant comme garçon il était vrai !
« Je savais que j'attirai les ordures, mais à ce point là ! Par contre il doit vous prendre pour mon petit ami car il ne vous a pas raté. »ajouta-t-elle. En réalité elle n'était pas sortie avec beaucoup de garçons... Non pas qu'elle avait une vie de nonne loin de là ! Mais à chaque fois elle réussissait à trouver une excuse ou encore elle découvrait avant que c'était un beau salaud. D'ailleurs elle ne remercierait jamais assez ses oreilles qui traînent un peu partout ! Ça lui permettait d'apprendre pas mal de choses sur les gens en général. Elle allait lui demander si il avait une idée pour se tirer de là, que déjà le major lui disait de partir sans elle... Elle se stoppa dans son farfouillage de chaîne et posa un regard dur vers lui. Il la prenait pour qui ? Elle n'était pas du genre à laisser quelqu'un derrière.
« Matheson vous me ralentissez même quand vous êtes au meilleur de votre forme alors ne dites pas n'importe quoi... Dites moi plutôt si vous n'avez pas une idée miraculeuse pour nous libérer de ses chaînes. »
SA voix avait peut-être été un peu froide, mais ce n'était pas sa faute si il l'avait agacé. Abandonné quelqu'un pour elle c'était comme trahir. Et sa la trahison elle ne voulait pas en attendre parler, elle aurait trop l'impression de ressembler à ce père qu'elle déteste toujours autant malgré les années passées. Quoiqu'il en soit elle reporta son regard sur ses menottes. La ferraille avait commencé à entailler sérieusement sa peau, forcément à force de tirer sur ses chaînes... Abby c'était toujours demandé si on broyait les os d'une main si il était possible de se libérer... enfin là pour le coup si ils partaient avec deux mains en moins et une jambe ils n'iraient pas bien loin.
« Mais vous l'aurez ne vous inquiéter pas, vous n'aviez même pas besoin de tant d'excuses pour passer sous mes mains vous savez ? »ajouta-t-elle. C'était une plaisanterie, mais le ton n'y était pas... peut-être parce qu'elle essayait tant bien que mal de trouver un moyen pour se dégager de là. Ou alors elle n'avait pas envie de rire car elle était inquiète. C'était sûrement un peu des deux. Se rendant à l'évidence, la jeune femme soupira et se tourna vers le militaire, l'observant de son regard d'expert.
« Vous pensez que ça va aller ? »c'était une question plutôt idiote... aller pour quoi au juste ? Danser des claquettes ? Ce n'était peut-être pas le moment. Elle préféra ajouter quelque chose. «
En réalité elle le savait, elle avait déjà eu accès à son dossier après l'avoir soigné et il n'avait pas vraiment eu beaucoup de chances. En même temps si il provoquait toujours autant ces tortionnaires c'était logique ! Mais soudain la porte s'ouvrit... Ils allaient encore avoir le droit à un petit tour de cirque ?
Liam Matheson
Goau'ld Hephaïstos
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Sujet: Re: L'Abby ne fait pas le médecin ! [ PV Abby ] [ Suppression d'Abby ] Dim 02 Mar 2014, 12:35
Ils avaient vraiment le chic pour, au contraire d’améliorer une situation, la rendre encore plus périlleuse en tout cas. Nul doute que ni l’un ni l’autre n’allait en dire plus que nécessaire. Aucun des deux n’allait lâcher une quelconque information. Cela se voyait, c’était comme une compréhension mutuelle sans qu’ils aient à se parler. Un simple regard avait suffi. Pour autant, cela n’avait amené que des ennuis quelque part, et de la douleur. Encore et toujours de la douleur. Et malgré tout ce qu’il avait déjà subi, il arrivait encore à rester conscient. Peut-être que c’était juste cette douleur qui le faisait s’accrocher à la réalité, qui l’empêchait de sombrer. A croire qu’il aimait avoir mal. En tout cas, pour le coup, il se pensait légèrement provocateur envers leur tortionnaire, mais Drener en tenait également une bonne couche face à leur tortionnaire. Il faudrait vraiment qu’elle arrête de faire comme lui, cela ne lui allait pas, enfin, disons surtout que cela n’encouragerait pas les « bonnes » relations avec le type qu’on avait en face de nous.
Bon en tout cas, ce qui est certain, c’est que tout ceci était appréciable. Il savait fort bien qu’elle ne se laisserait pas faire. Il la « connaissait » quelque peu, après tout, ils avaient été stationnés sur la même base, ils avaient fréquenté la même académie – même si cela n’était pas la même année – et il l’avait de nouveau retrouvée en Afghanistan, et maintenant dans le programme Porte des Etoiles. Tout cela pour dire que malgré le fait que le « destin », en quelque sorte, les a amenés à se revoir, encore et encore par la force des choses ou non, il savait pouvoir compter sur elle. Ils étaient aussi bornés et têtus l’un que l’autre, dans des manières différentes, mais c’était le cas. Pas étonnant qu’aucune information, autre que quelques provocations de l’un et l’autre, ne soit sortie de leur bouche.
Ce qui était certain, c’était que cette petite « pause » dans cette séance de torture était la bienvenue. Bien entendu, ce n’était pas la grande joie, ce n’était pas un palace, et il n’était pas franchement le mieux loti, elle non plus d’ailleurs, mais il essayait en quelque sorte de détendre l’atmosphère. Bien sûr, la situation ne s’y prêtait pas vraiment, ni même à l’humour, mais c’était toujours mieux que de pleurer sur son sort pas vrai ? Au moins, une chose était certaine, elle allait « bien », enfin aussi bien que possible vu la situation, vu qu’elle ne perdait toujours pas son mordant dans ses paroles.
Il essaya de tirer sur les chaînes, mais avec une jambe cassée, il se faisait plus de mal que de bien, il essaya même de mettre tout son poids en se maintenant accrochés par les mains sur la chaîne, mais rien, cela ne voulait pas bouger. Et au contraire, cela ne le fit que grimacer avec tout ce qu’il avait déjà subi. Il esquissa un bref sourire, qui pourrait plus ressembler à une grimace en tout cas, quand elle parla du fait qu’il avait été pris pour son petit ami. Ah ces Goa’ulds, ils voulaient le beurre, l’argent du beurre et la crémière avec !
"Oh ça doit être mon faciès délicat. Il ne doit pas lui plaire je pense. Ou alors il veut éliminer la concurrence pour mieux vous avoir pour lui tout seul. Je les savais mégalomane, mais jaloux en plus ou envieux, va savoir, on en apprend tous les jours. Et puis, vous n’avez pas dû tomber sur le bon pour l’instant."
C’était soit il avait été pris pour le petit ami, soit c’était de la torture gratuite. Un peu des deux certainement en tout cas. Bon, par contre, il n’entrerait certainement pas dans le débat sur la vie privée, ou commencer à parler des petits amis et autres, car il n’était pas franchement le mieux pour parler de cela. Sa vie sentimentale était un cimetière. Pas qu’il n’avait jamais eu de relations, il avait été marié rappelons le, juste qu’il n’était pas du genre à courir après tout ce qui bouge et qui était féminin. Bien au contraire. Il avait même bien du mal à s’attacher en quelque sorte, ou à se laisser aller. Peut-être pour cela qu’il n’avait pas de relations sérieuses, ni même de relations tout court dernièrement.
Enfin pour le moment, il se fit rabrouer. Il faut dire aussi qu’il avait sorti la bêtise de lui dire de partir sans lui si elle en avait l’occasion, ce n’était pas vraiment la chose à faire, il l’avait compris, mais trop tard, et le regard ainsi que le ton pris dans ses paroles exprimaient clairement sa désapprobation face à cela. Il savait qu’on n’abandonnait jamais personne derrière, mais là, c’était plus une question de survie après tout. Mais bon, c’était comme tenter de parler à un mur de béton renforcé au titane. Elle serait inébranlable sur ce coup-ci.
"Fichue médecin entêtée."
Ce n’était en rien une méchanceté, cela en serait même amical, voir quelque peu chaleureux pour le coup. Il essayait également de se dégager de ses chaînes, malheureusement à part s’entailler les poignets, il n’arrivait à rien. Si seulement, il pouvait atteindre le levier ou avoir un couteau suisse, quelque chose du genre.
"C’est ça. Je vous parie que je vous bats encore à la course là, et même les yeux fermés."
Une plaisanterie face à son commentaire un peu dur ? Peut-être va savoir, ce n’était pas la peine d’en rajouter une couche. Enfin pour le moment, soufflant, il avait compris qu’il ne pourrait se défaire de ses chaînes d’un coup de baguette magique. Bien au contraire.
"A moins que vous ayez un couteau suisse planqué dans votre robe, pour l’instant, nous sommes pieds et poings liés. C’est le cas de le dire. J’aurais bien une idée, mais faut que notre ami revienne, en espérant qu’il soit seul."
Il fallait quand même être quelque peu sérieux vu la situation, bon c’est sûr, cela gâchait un peu l’entrain de cette petite « fête » du moment, mais il fallait être réaliste. Enfin pour le moment, il fallait profiter de ces quelques instants de paix pour décompresser, car nul doute que la suite serait beaucoup moins réjouissante pas vrai ? Il en aurait bien ri suite à sa remarque, ou sourire tout simplement, il se contenta de courber légèrement les lèvres dans un sourire presque en coin, pas trop non plus, il avait quand même quelques beaux hématomes sur la joue. Merci les coups de poings.
"Je suis démasqué. Je crois avoir été trop flagrant."
Oh il n’avait rien contre le fait de passer sous ses mains, après tout, il lui faisait totalement confiance au niveau médical. Non, ne pensons pas à autres choses quand on parlait de passer sous ses mains, car nul doute qu’un esprit pervers et lubrique aurait déjà pensé à une toute autre signification, mais ce n’était pas vraiment le moment. En tout cas, en la voyant le fixer ainsi, comme si elle voulait déterminer s’il était encore capable de tenir ou de supporter quelque chose, l’œil attentif du médecin en fin de compte, il se contenta d’hausser un sourcil suite à ces derniers mots. Certes, c’était prendre des nouvelles, en quelque sorte. Bien sûr, la question était idiote, mais pour autant, c’était aimable et sympathique de sa part, quant à ce qu’il avait pu ou avait déjà subi pendant les tortures, elle devait avoir lu son dossier, pas besoin d’en rajouter.
"Oui, une bonne bière, un bon repas fait maison et tout sera comme neuf. Sauf la jambe. Mais bon, j’ai survécu aux tortures de la part des irakiens avec leur sens de l’hospitalité des plus conventionnels, ce n’est pas un sac à main jaloux qui aura ma peau. Et puis, je vous ai promis de vous emmener au restaurant non ? Je tiens toujours parole."
C’était surtout qu’il ne voulait pas dramatiser à vrai dire. Certes, il n’allait pas être au meilleur de sa forme pendant quelques temps, déjà, sortir d’ici risquait de prendre du temps, pour autant, il fallait garder un certain optimisme non ? Sinon autant crever ici. Il était du genre à survivre de toute manière. Cela ne changerait pas maintenant. Il aurait bien essayé de trouver d’autres mots, mais ce serait certainement futile à vrai dire. Et de toute manière, ce ne fut pas comme s’ils eurent le temps de continuer cette petite conversation, ils avaient des invités.
Le Goa’uld était de retour, avec leur ami tortionnaire. Les choses sérieuses avaient l’air de vouloir commencer pour le coup. Et pour une fois, ce ne fut pas leur tortionnaire qui s’approcha, mais le Goa’uld, machin chose là, Akmen, bref. Il était bien docile sur le coup leur ami de toute à l’heure. Bon en même temps, c’était son maître pour le coup qui était là. Maître qui d’ailleurs s’approcha de nos deux militaires, observant d’un œil critique, ou intéressé va savoir, ce qu’avait bien pu leur avoir été fait depuis toute à l’heure.
Et à observer le sourire légèrement sadique quand il posa son regard sur Liam, il comprit de suite que le traitement qu’il avait reçu, cela avait plu au Goa’uld. Au moins un des deux était heureux non ?
"Je vois que celui-ci a posé quelques problèmes." "Il ne voulait pas parler Mon Seigneur, j’ai dû employer quelque peu la force." "Tu as fort bien fait. Certains hommes doivent être matés." "Merci Mon Seigneur." "Trouvez-vous une chambre les gars, non, car personnellement, je préfère être maté par les femmes, mais c’est une question de point de vue."
Alors que leur tortionnaire allait rétorquer, le Goa’uld leva simplement la main, faisant signe de se taire, dardant simplement ses yeux sur Liam, ne rompant pas le contact.
"Ton insolence te coûtera cher." "Chèque ? Espèce ? Carte Bancaire ?"
Peut-être qu’il faudrait qu’il se retienne de provoquer. Il allait encore en prendre plein la figure. Mais c’était plus fort que lui. Mais visiblement, le Goa’uld se contenta d’une sorte de sourire qui n’augurait rien de bon avant de tourner son attention vers Drener. Pas vraiment étonnant, il avait vu comment le Goa’uld l’avait observée dans la salle du trône, ou quel que soit cette salle, et visiblement, il était soit attiré par elle, soit intrigué. Peut-être les deux. D’ailleurs il se rapprocha d’elle, avant de froncer légèrement les sourcils en voyant les traces laissées par le couteau de notre tortionnaire. D’autorité, il attrapa le visage de Drener afin de lui faire lever quelque peu la tête pour mieux observer, avant de relâcher le tout et de tourner son regard vers le tortionnaire, un regard furibond, ses yeux s’illuminant quelques instants.
"Qu’est-ce que cela ?" "Mon Seigneur ?" "Que lui as-tu fait ?" "Rien, rien Mon Seigneur. Ce n’est rien du tout. Je n’ai encore rien fait." "Je l’espère pour toi."
Enfin pour le moment, il se permit de retourner son attention vers Drener, lui caressant même la joue avant de se repositionner en retrait, face à eux deux. Il n’était pas là simplement pour dire bonjour quand même ! Il avait besoin d’informations, et autant profiter d’avoir deux Tau’ris sous son toit pour en apprendre plus non ?
"J’espère que vos appartements vous plaise plus que les anciens. Je dois vous dire, que vous m’intriguez. Les humains en général. Mais surtout vous. En observant Abby quelques instants, tout en parlant. Un corps magnifique, un esprit acéré comme une vipère, mais vous cachez encore de nombreuses choses. Quant à votre ami, il ne doit pas être d’une grande utilité. Tout au plus à vous faire sentir vivante quand vous avez besoin de chaleur."
Il rétorquerait bien à ce serpent de bas étage, mais il risquait de se prendre un nouveau coup. Par contre le regard qu’il lui lança voulait tout dire. Il allait le tuer, quand il le pourrait bien entendu. Comme s’il était utile franchement ! Donnez-lui un couteau et il fait une boucherie. Non, en fait, il était vraiment jaloux cet Akmen machin.
"Alors.....par qui vais-je commencer ?"
Grande question existentielle non ? De toute manière, ils allaient tous les deux y passer à vrai dire. C'était à n'en pas douter pour le coup. Akmen tendit le bras en tournant son attention vers son sous-fifre pour récupérer une petite boite tandis que le tortionnaire s'avança avec une sorte de jarre. Le Goa'uld ouvrit cette petite boite, laissant apparaître deux petits objets ronds, des analyseurs de mémoire. Parce que maintenant il allait farfouiller dans leurs mémoires ?
"Je présume que vous savez de quoi il s'agit. Vous allez tout me dire avec ce petit objet, et disons un peu d'aide....mais commençons. Nous garderons le meilleur pour la fin !"
Rien que de l'entendre dire cela, il comprit qu'il passerait le premier. Il essaya bien de bouger la tête pour éviter d'avoir cet analyseur de fixer sur sa tempe, mais il ne put se débattre d'avantage après le coup de poing dans le ventre. Il grimaça quand cela lui fit fixer, qu'il essaie de farfouiller dans sa mémoire, il allait tout faire pour qu'il ne voit rien, bien que cet objet déployait une sonde se greffant en quelque sorte sur le cortex. Pour autant, à côté de cela, une sorte d'écran holographique s'afficha derrière le Goa'uld, devant nos deux militaires. Génial, en plus, ils allaient pouvoir revivre cela en direct. Il lança un regard noir vers le Goa'uld. Il n'allait rien dire.
"Tu peux crever pour que je dise quelque chose." "C'est ce que nous verrons."
L'analyseur était relié à l'écran par une sorte de wifi, enfin un appareil sans fil bien entendu. Mais comme si cela n'était pas assez il récupéra la jarre que son serviteur avait dans les mains avant de l'ouvrir et de s'approcher de Liam. Se débattant pour éviter de savoir de quoi il s'agissait, il gardait la bouche fermée à vrai dire, il n'allait pas boire cela, quelques gouttes glissant le long de ses lèvres, tombant au sol, ils durent lui pincer le nez pour qu'il soit obligé d'ouvrir la bouche pour avaler cette mixture. Quand ils pensèrent qu'il en avait assez bu, ils se retirèrent finalement, attendant que cela fasse effet.
Bientôt, Liam se sentit légèrement....à l'ouest, ou plutôt groggy, drogué en quelque sorte. Il secoua la tête pour essayer de reprendre esprit, dans le monde réel, mais c'était trop tard. La drogue était trop puissante, surtout ce genre de mixture. C'était comme si on lui faisait revivre certains instants de sa vie, ou plutôt qu'il revivait des moments, ou c'était son imagination va savoir. L'écran derrière eux s'activant, déployant plusieurs images en simultanées, des bribes de mémoire : la guerre en Irak, son emprisonnement et les tortures subies, l'Afghanistan, cette embuscade où Drener avait débarqué, sa façon de le faire taire pour le coup aussi. C'était trop rapide pour vraiment tout analyser, jusqu'à ce que l'image ne se stabilise.
Ce que l'on voyait, c'était ce qu'il vivait actuellement, cette hallucination. Une maison, Liam qui était dans le jardin, un enfant en train de courir, chacun un gant de baseball à la main. Une femme se trouvait non loin également, mais difficile de cerner ses traits, c'était surtout l'environnement et le petit garçon qui était des plus réalistes. Environ six ans, brun, cheveux courts, il ressemblait tellement à Liam, sauf cette joie de vivre plus visiblement chez l'enfant que chez lui. Un simple murmure, de la part de Liam, en "vivant" cet instant, pendant que tout le monde pouvait observer.
"Billy..."
Son petit garçon. Qui était mort. Il y a déjà six ans, environ. Il ne l'avait jamais oublié, comment le pourrait-il finalement ? Mais c'était encore plus vivace désormais que dans ses souvenirs.
"Billy....mon champion....tu es.....mort."
Tout ceci ne pouvait pas être réel, cela ne l'était pas. Son fils était mort. Comment pouvait-il être là devant lui ? En tout cas, le Goa'uld en voyant cela, allait se faire plaisir. Un sourire de pure méchanceté sur les lèvres, il allait s'incruster dans cette hallucination. Comment ? Avec son gantelet Goa'uld, juste le temps de fixer la tempe de Liam et d'envoyer le rayon pour jouer un rôle dans tout cela. On pouvait revivre la scène actuellement, sauf que ce n'était pas le petit garçon qui parlait, mais bien le Goa'uld qui avait pris sa place.
"Mais non je suis là papa !" "Tu es mort ! Je t'ai enterré ! Il y a six ans !"
C'était une véritable torture psychologique. Liam parlait à voix haute, les paroles se retranscrivant à l'écran également, le Goa'uld ne parlait que dans son esprit, des paroles que l'on pouvait entendre à haute et intelligible voix à travers l'écran.
"Non, viens jouer ! Et je ne vais pas mourir si..." "Si quoi ? Dis moi !" "Dis moi comment entrer au SG-C....comment arriver sur la Terre..." "Comment ?" "Tu m'en as parlé rappelles toi.....c'est quoi le code du GDO ?" "Non.....tu ne peux pas savoir.....tu n'étais déjà plus là quand..." "Dis le moi papa, ou tu vas me perdre....encore..." "Je ne peux pas. Je suis désolé mon bonhomme.....papa est désolé..." "Tu veux vraiment me perdre ? Comme tu as perdu tant d'autres personnes ? Comme grand-mère ?" "Vous n'êtes pas mon fils ! Tout ceci n'est pas réel ! CE N'EST PAS REEL !"
La drogue perdait de son effet actuellement, l'image devenait instable avant de complètement s'éteindre, la drogue avait fini son effet en fin de compte, et Liam revenait peu à peu dans le monde des vivants. Sur sa joue, le sillon d'une larme, une unique, bien l'une des seules fois où il ferait preuve d'une certaine faiblesse au niveau sentimental, mais c'était son fils, avant de jeter un regard noir, rempli de colère au Goa'uld. Il avait osé utiliser son propre fils contre lui. Rempli de haine, de colère envers cette infamie, il prit la parole, le ton n'était plus à la provocation, bien au contraire.
"Espèce de saleté de parasite ! Je vais te tuer, lentement, très lentement, tu peux le croire pourriture !"
De rage, il essayait de se débattre, de bouger, voir de le frapper, mais c'était inutile, de toute façon, il n'y arriverait pas. Il fallait qu'il se calme. Il l'avait perdu, son calme actuellement. D'ailleurs, il n'osait même pas regarder en direction de Drener, si c'était pour voir de la pitié ou autre, il n'en voulait pas. Il allait juste trouver un moyen de sortir d'ici et de lui faire sa fête. En tout cas pour le moment, on lui enleva, avec bien du mal vu qu'il bougeait beaucoup, cet analyseur sur sa tempe, ce n'était plus à lui de subir cette torture. Mais il revoyait encore les images, comme si elles étaient si vivaces qu'elles étaient réelles alors que tout ceci n'avait été que manipulation.
"Finalement, peut-être que l'on peut réussir à casser un humain. Pauvre petite chose incapable de contenir ses émotions ou de ne pas s'attacher. C'est ce qui vous perdra. Dommage cependant que bien que cela ait été des plus plaisants pour ma part, vous n'ayez rien dit. J'aurais pu vous faire profiter encore quelques instants de votre fils." "Ne parles même pas de lui sac à main ! De quel droit !" "Bien, bien.....et si cette nuance pouvait se taire cinq minutes, nous allons passer à la partie la plus intéressante."
Aussitôt dit, aussitôt fait, il avait suffit de montrer le bâton de douleur Goa'uld prêt à être utilisé, pour qu'il arrête de vociférer. De toute façon c'était perdre son énergie pour rien. Mais pour le moment, notre cher Akmen se dirigea vers Drener, un sourire aux lèvres avant de sortir le deuxième analyseur de mémoire.
"Le meilleur pour la fin !"
Oh qu'il s'amusait le bougre en tout cas. Et nul doute qu'il souhaitait découvrir les petits secrets de cette jeune femme, car autant son physique et son esprit acéré avait piqué sa curiosité et l'intéressait, autant, il voulait en apprendre plus. Savoir si elle était digne de l'honneur qu'il pourrait lui faire n'est-ce pas ? Et voir son "petit-ami" observait cela sans rien pouvoir faire, cela serait délectable.
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Sujet: Re: L'Abby ne fait pas le médecin ! [ PV Abby ] [ Suppression d'Abby ] Jeu 06 Mar 2014, 22:52
Ils les avaient laissé là au beau milieu de ce trou à rat. Non, vraiment ils ne devaient pas penser une seconde qu'ils seraient en mesure de s'échapper. C'était pourtant le seul espoir de la doc qui essayait tant bien que mal de trouver une solution à leur problème. Quoiqu'il en soit les deux militaires semblaient tenter de prendre la situation avec légèreté dans le mesure du possible bien sure. Elle ne continua pas sa réflexion sur la jalousie de leurs tortionnaires. Pas tombé sur le bon ? Oh si elle était tombée sur des bons... mais elle n'était pas pour eux. Enfin ça c'était personnel, elle n'allait pas le crier sur tout les toits. Enfin, Matheson semblait se voir des ailes se pousser, partir sans lui ? Et puis quoi encore... Supporter de regarder les Simpson avec Matthew ? Plutôt mourir ! Quoiqu'il en soit elle fut froide et sans appel, tout ce qu'elle adorait être en somme.
«Fichu militaire borné ? » répondit-elle instinctivement sans réellement réfléchir. Elle posa alors son regard sur le militaire et lui lança un petit sourire provocateur. Oui maintenant elle allait même provoquer ses alliés !
«Avec une jambe cassée pendant que vous y êtes ? Alors vous voyez que vous me ralentirez pas. Mais vous savez Capitaine, si je suis derrière vous c'est juste que j'ai un tour d'avance... »
Bon en tout cas, pas de couteau, pas de libération... Génial il devait attendre gentiment... Peut-être que si elle utilisait ses charmes elle pourrait le tuer et prendre les clefs des menottes ? Avec des si on peut refaire le monde...Et surtout elle se voyait mal faire du charme à ces montres. En tout cas elle laissa échapper un petit sourire de coin lorsqu'il lui avoua être démasqué et chercher une excuse pour passer sous ses mains. En tout cas elle lui demanda si ça allait aller... C'était peut-être idiot mais l'inquiétude était là et il était visiblement amoché. En tout cas ça avait l'air d'aller vu qu'il lui répondait encore correctement et qu'il n'était pas en train de divagué... Donc rien d'urgent, bien que douloureux c'était déjà ça ! Il lui rappela d'ailleurs qu'il avait fait une promesse et qu'il la tiendrait.
« Ah d'ailleurs une raison de plus pour que je vous sorte de là ! Je tiens à mon restaurant. »
Ce fut à ce moment là que le goauld fit son grand retour. Étrangement, son fascié délicat ne lui avait pas manqué. Elle soupira d'agacement. Leur petites manières étaient tellement agaçante, heureusement Matheson leur cassait leur délire. Elle apprécia particulièrement la provocation concernant le fait qu'il allait payé cher... Elle aurait peut-être même sourit si la situation n'avait pas été ce qu'elle était. Enfin, pour le coup la jeune femme restait bien silencieuse, elle ne voulait pas attirer l'oeil brillant...Elle avait un mauvais pressentiment et pour son plus grand malheur il ne semblait pas d'accord pour la laisser tranquille. Il se dirigea vers elle et lui saisit brusquement le visage, elle tentait de se dégager encore une fois, ne comprenant pas son geste. C'est lorsqu'il s'adressa à son subalterne qu'elle comprit pourquoi il avait regardé avec attention son cou.
«Oui enfin rien fait vite fait ! Vous savez que ce crétin a osé lever la main sur moi ? Non mais on se demande où sont les hommes de nos jours ! »
Bon d'accord c'était peut-être un peu gros pour que ça mette le bazar entre les deux vicieux, mais au moins elle aurait essayé non ? Quoiqu'il en soit il continua son petit manège ne ternissant pas d'éloge à son sujet... Non, ça en devenait presque gênant à force d'être observé de la sorte. Et cette façon de rabaisser Matheson l'agaçait, il avait si peur qu'il lui fasse de l'ombre pour le traiter ainsi ?
«Oui et vous oubliez qu'au moins lui n'a pas l'égo d'un mégalomane de votre genre, ça penche dans la balance je vous jure. »
Il fit alors briller ses yeux en sa direction. Abbygaëlle se sentait plus à l'aise face au serpent, le provoquer lui faisait beaucoup moins 'peur' que pour leur copain de toute à l'heure. Peut-être parce qu'elle savait qu'il ne voulait pas l'abîmer dans le fond. Malheureusement, tout cette histoire était loin d'être fini pour les deux militaires. Ce Akmen-Râ semblait avoir d'autres projets pour eux et voulait commencer par Matheson. C'était à croire que ces serpents ne connaissaient pas la galanterie vraiment !
Drener ne put que frémir en voyant ce que leur hôte souhaitait mettre sur la tempe du beau militaire... L'appareil tokras qui permettait de voir en image les souvenirs de quelqu'un. Cela n'annonçait rien de bon pour eux. Surtout que le liquide qu'il força à lui faire boire n'avait rien de bonne augure. Rapidement la jeune femme compris que ce n'était pas simplement pour hydrater la gorge de leur cher prisonnier, il s'agissait d'un élixir qui devait avoir les même propriétés que le sang de Sokar. La doctoresse ne pouvait donc rien faire pour le capitaine et restait simple spectatrice de sa descente au enfer... Elle se sentait légèrement coupable des images qu'elle voyait, mais sa curiosité ne pouvait l'empêcher de regarder ces images.
Elle put alors voir un enfant, il avait un beau regard chocolat qui lui rappelait quelqu'un. L'enfant était également souriant, joueur. C'était une scène attendrissant et c'était une autre image du militaire qu'elle entrevoyait de nouveau. Ses doutes du début de l'exploration étaient donc fondés, il avait été père et avait perdu un enfant. Abbygaëlle ne pouvait que deviner la douleur que cela pouvait faire naître en tant que parents... Mais a la fois elle le savait très bien pour avoir vu sa mère perdre la vie petit à petit à cause de la mort de l'un de ses fils. C'est la gorge serrée qu'elle observait la scène impuissante... Lorsqu'elle comprit ce qui allait se passé elle tenta d'ouvrir la bouche.
« Matheson ! Ceci n'est pas ... »mais trop tard, une grosse main vint lui couvrir la bouche, l'empêchant d'émettre le moindre son. Elle était impuissante face à la détresse de son coéquipier et cela lui fendait le cœur. Elle tentait bien de se débattre pour le prévenir du danger, mais c'était impossible, on la maintenait fermant pour qu'aucun son ne sorte.
Heureusement, le capitaine ne fut pas dupe de cette supercherie... Et Abby fut réellement impressionnée par la force d'esprit qu'avait eu le militaire. Elle ne savait pas si elle aurait été aussi forte face à un enfant perdu. Elle comprenait la colère de Liam et ne pouvait que compatir à sa douleur, à sa colère et sa haine envers le Goauld. Jouer avec les émotions de la sorte était inhumain.
Son cœur manqua un battement lorsqu'il se retourna vers elle. La panique commençait à s'emparer de son esprit. Elle ne pouvait pas, elle ne voulait pas. Elle se débattait comme une furie, griffant au passage ses assaillants. Elle était beaucoup plus libre que Matheson et surtout en meilleure forme. Elle tentait tant bien que mal de résister, mais cela ne faisait qu'accroître l'intérêt qu'avait pour elle Akmen-Râ.
« Laissez moi tranquille ! »leur ordonna-t-elle ! Mais c'était trop tard, l'appareil se colla à sa tempe dans un bruit désagréable et c'était à présent le moment de boire cette boisson de malheur. On l'obligea donc à prendre une gorgée, qu'elle recracha au visage du jaffa qui avait eu le malheur d'essayer. Mais ils étaient beaucoup plus costauds et finirait forcément par gagner pour qu'elle boive ce truc ! On la força donc, remplissant sa bouche pour ensuite l'empêcher de respirer par le nez ou de cracher le liquide. Ils avaient réussi et elle put sentir le sang de Sokar descendre douloureusement dans son œsophage, en brûlant légèrement les parois. Mais déjà, il faisait effet du sang s'en faisait sentir.
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La jeune femme se retrouvait au milieu de nulle part, face à elle une grande étendues désertique se profilait à l'horizon. Et pourtant Abby s'y sentait bien, elle s'y sentait chez elle. Elle observait les environs, avec un petit sourire de coin, cette odeur de sable chaud, ces herbes hautes et sèches qui lui caressaient le bout des doigts, ces collines pourpres à l'horizon. Elle était de retour à la maison, plus de vingt ans arrière. Soudain elle entendit une voix, une voix qu'elle n'avait pas entendu depuis des années...
«Allez Abby grouilles toi ! Maman nous a fait des pancakes ! »
La doctoresse se retourna brusquement, le cœur battant. Elle remarqua alors qu'elle portait une petite robe blanche à fleur bleue. Elle vit un jeune garçon, il devait avoir 18 ans au vu de sa carrure, la même couleur de cheveux qu'elle... Elle le reconnu. Il courait en direction d'une petite maison. Elle devait se mettre à courir aussi si elle ne voulait pas qu'il disparaisse et ça elle ne le voulait pas pour rien au monde.
« Attends moi James ! » cria-t-elle en se mettant à courir dans les herbes hautes. Elle ne voulait pas le quitter des yeux, ce n'était pas pensable pour elle, le perdre une seconde fois n'était pas pensable. Elle se dépêcha et arriva donc dans cette petite maison principalement faite en bois, maison de sa jeunesse innocente et heureuse. Elle monta les quelques marches qui la séparait de la porte et s'arrêta. Tout ceci ne pouvait pas être possible... C'était un mensonge, une ruse. Elle s'apprêtait à faire demi-tour quand une voix douce et chaleureuse se fit entendre.
« Attention James ! C'est chaud ! Et puis laisses en un peu pour ta sœur. »
Abby manqua un battement, son cœur ne lui disait qu'une chose, traverse cette porte et revit ce qui a été la période la plus heureuse de toute ton existence. La doctoresse qui était pourtant du genre à favoriser la raison se laissa aller, elle poussa la porte en bois et entra dans une petite cuisine. La douce odeur de pancake flottait dans les airs, elle s'assit en silence, face à celui qui ressemblait à son frère et qui dévorait son plat. Une main douce vint lui caresser les cheveux et déposa une assiette avec un pancake en forme de smiley.
« Allez mange ma chérie. »
Drener n'eut pas le temps de relever la tête pour voir le doux visage de sa mère qu'elle était déjà repartie dans sa cuisine.
Un sourire sadique se dessina sur les lèvres du goauld. Il avait comprit, il savait comment obtenir ce qu'il voulait.
Soudain, son frère releva la tête de son assiette et observa Abbygaëlle avec de grands yeux. La jeune femme était perturbée, émue... Elle n'y croyait pas. Mais à la fois les miracles existaient non ? C'était qu'elle avait presque oublié ou elle se trouvait, dans un cachot en proie au sang de Sokar.
« Abby... J'ai quelque chose d'important à te dire » « Hum ? » Elle connaissait ce ton, c'était celui qu'il utilisait quand il voulait lui dire un secret... Il semblait triste et le voir triste était une torture pour elle. Elle s'approcha donc de lui, lui souriant, un sourire qu'elle avait perdu depuis bien longtemps, un sourire de sa vie d'avant. « Je suis là, tu sais que tu peux tout me dire. » ajouta-t-elle. Mais quelque chose clochait, elle ne savait pas quoi, mais ça ne c'était pas passé comme ça ce jour-là. « je vais mourir Abby... Je vais mourir et toi seule peut m'aider. »
Son sourire se perdit, son regard s'ancra dans celui de son frère, son regard vairon rencontrant les yeux verts. « Non tu ne peux pas mourir ! Comment je peux t'aider ? Tu sais que je ferais n'importe quoi pour toi. Et si tu meurs... maman ne le supporterait pas tu sais bien.» Son regard s'assombrit, elle ne savait que trop bien ce que la mort de son frère causerait comme peine à leur mère. Comment le savait-elle d'ailleurs ?
« Je sais Abby... c'est pour ça que tu dois nous sauver, moi et maman... Et pour ça tu dois nous dire où se trouve les tokras, ils sont les seuls à pouvoir nous sauver. »
La jeune femme recula, l'observant à la fois surprise et septique. Elle n'avait pas pu parler de ça à son frère, c'était top secret... Mais aussi parce qu'il était mort avant.
« Je ... Je ne sais pas où se trouvent les tok'ras. »
Elle était sincère, elle n'en avait strictement aucune idée et même si elle savait elle ne lui dirait rien... Elle n'avait pas le droit... Tout ceci était tellement louche.
« Tu es sûre Abby ? C'est notre seule chance.. A moins que... » « A moins que quoi ? » Le goauld posa alors sa main sur la joue de la jeune femme, mais c'était son frère qu'elle voyait. Pourtant sa main était beaucoup moins chaleureuse que par le passé. Elle le regardait, hésitante. Faire revenir son frère parmi les vivants étaient tellement tentant.
« Si tu m'emmènes au SGC, peut-être qu'ils pourront contacter les Tokras ou une autre race... Mais pour ça j'ai besoin du code du GDO pour qu'on rentre à la maison Abby. Toi, moi et maman, comme avant. »
Elle posa alors sa main sur celle de Goauld, pensant toujours que c'était James. L'émotion transperçait sa voix... Ses yeux brillaient un peu trop à son goût. Elle avait compris. C'est à ce moment là que le Goauld comprit qu'il devait utiliser une nouvelle façon.
« Je suis désolée James... Je ne peux pas te le dire. » « Tu es bien comme notre père, égoïste et lâche. A cause de toi que je vais mourir ! Et maman aussi ! Tout ça parce que tu ne veux pas nous donner ce fiche code ! Tu aurais pu nous sauver ! C'est ta dernière chance Abby. Dis le moi, s'il te plaît. » «C'est faux je ne suis pas comme lui ! Je... » «Le code Abby... Juste un petit code et on sera de nouveau réuni.. »
~~~
Abby baissa la tête, sentant les larmes montaient doucement à ses yeux. L'émotion était trop forte, mais elle savait, elle savait que James était morte. Elle serra les poings, jusqu'à ce que ces phalanges devinrent blanches. Elle releva les yeux, se retrouvant à quelques centimètres du visage du Goauld. Sa gorge était serrée.
« Je sais que c'est faux. »la froideur de sa voix était telle, que petit à petit sa vision s'éclaircit et se retrouvait face à un Goauld qui ne semblait pas des plus contents.
« Mais non Abby c'est moi, James. Dis moi le code. » essaya-t-il de nouveau. Prise d'une colère vive, elle lui décocha une belle droite. Il s'était rapproché un peut trop près durant son cinéma. Il recula surpris et sous la douleur. Elle commença alors à lui donner un coup de pieds, mais fut vite stoppé dans sa folie par les jaffas qui vinrent la bloquer violemment. Mais une tigresse habitait alors la doctoresse qui continuait tout de même de se débattre comme une enragée.
« Espèce de salaud ! JE vais vous exterminer ! Vous et tous ceux de votre race ! Vous êtes un serpent mort ! » Elle hurlait, des larmes de rages envahissaient ses yeux. Elle aurait sa peau où elle ne s’appelait pas Abbygaëlle Prudence Drener. Seulement, l'un des jaffas lui administra un coup à la tempe qui la sonna, sa vue se troubla quelques secondes et ses oreilles bourdonnaient. Son équilibre se fit précaire, elle tanguait dangereusement. Au moins elle s'était calmée, enfin on l'y avait plutôt forcé. Le goauld avait quant à lui repris sa contenance, sa bouche abordait maintenant une jolie petite coupure de sang suite au coup de poings bien placé de la doc. Il fit briller ses yeux, apparemment en colère, mais à la fois séduit. La colère passait, un sourire goguenard se dessina, puis un rire froid se fit entendre.
« Vous m'amusez vous les Tauris, se rattachait à des choses si futiles... Vous ne paierez rien pour attendre, je veux certaine chose et je les aurais, ce n'est qu'une question de temps. »
Il tourna les talons, accompagné de toutes sa troupe. Apparemment il avait l'intention d'élaborer un plan... Quant aux deux militaires, ils étaient tout les deux dans leur pensée. Pour une fois, la jeune femme avait perdu sa langue, surtout qu'elle était encore assommée de ce coup à la tempe.
Dernière édition par Abbygaëlle P. Drener le Mar 22 Avr 2014, 20:02, édité 1 fois
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