Le jour se levait sur la grande cité mais déjà l'activité régnait: Le soleil naissant teintait d'ocre et d'orange les voiles blanches des barques des pécheurs rentrant pour allez vendre leurs prises ou se dirigeant vers le sud pour apporter des denrées à de petits villages; les enfants commençaient a prendre possession des rues avec les jeux, slalomaient entre les habitants qui commençaient a s'activer pour le marché. C'était un jour comme un autres sur Bubastis.
Au temple, les prêtresses commençaient leur journées par les prières et offrandes et dans les jardins du palais quelques jardiniers œuvrait dans les jardins alors que les serviteurs au palais commençaient à préparer les cuisines.

Comme à son habitude, Dey, le lothar de Bastet , suivit le planning quotidien,sauf si Bastet en décidait autrement.... mais cela faisait quelques temps que la dame de ces lieux se tenait tranquille. Trop d’après lui, car depuis une année qu'il était a son service elle lui en faisait voir de toute les couleurs, se faisant “kidnappée”, partant seule off-world ...
Dey s’ébroua en se disant qu'un peu de calme n'était pas de refus. Il ne se rappelait pas qu'Aya lui ai dit qu'elle était ainsi, il se demandait si elle ne le faisait pas exprès pour le tester... mais il ne devait pas se leurrer: il était bien peu de chose au yeux de la déesse chat après tout.

Il sortit de sa chambre et regarda un instant la porte de Bastet plus loin dans le couloir en se disant qu'il allait éviter de la déranger: depuis plusieurs jours elle était absorbée, pour ne pas dire obsédée par une lecture/traduction... enfin il ne savait pas trop car elle était tellement dans son monde qu'il se demandait si elle n'en oublierait pas de manger s'il ne lui apportait rien.
Il décida de lui faire porter un petit déjeuner et de voir ensuite si elle voudrait qu'il fasse préparer sa salle de bain: après tout lâcher sa lecture pouvait aussi lui faire prendre du recul non?

Il partit en direction opposé dans le couloir et resserra les sangles de son pantalon-jupe avant de saluer d'un signe de tête les gardes en faction dans le couloir du temple ou il déboucha, mais il ne s’arrêta pas. En tant qu' “intendant” de la maisonnée de Bastet, il donna en passant ses ordres à serviteurs qu'il croisa tout en jetant un rapide coup d’œil en passant devant la salle de danse ou quelques danseuses commençaient leurs étirements en riant. Il fronça les sourcils en se disant qu'il y avait une fête dans pas longtemps il lui semblait, sans se rappeler de quand. Il haussa les épaules en se disant qu'il le saurait assez tôt.
Après avoir décidé en cuisine d'un menu de déjeuné pour Bastet, il repartit en direction inverse et en profita pour observer le grand jardin intérieur et le long bassin en son milieu pour le moment encore plongé dans un calme plat.
Il reprit sa marche silencieuse dans ses pensées,  jusqu’à arriver vers la zone des logements des serviteurs d’où un léger brouhaha commençait a se faire entendre: une journée comme une autre, chaude et haute en couleur en somme.


Après de longues minutes, il fut de nouveau à l'entrée des quartier de Bastet avec le calme qui y régnait. Cette fois-ci, il ne s’arrêta pas devant ses quartiers situés a l'entrée du long corridor, mais s'avança jusqu’à la porte au fond a droite, menant à la chambre de Bastet.

Il tourna la poignée et entra dans le petit salon qui faisait office d'entrée. La grande porte fenêtre était ouverte et laissait entrer l'air frais du matin sans pour autant éparpiller les feuilles et parchemins disposés sur la table basse. Après un rapide coup d’œil, il se dirigea vers les portes coulissantes ouvrant sur la partie chambre de l'appartement.
Dey fronça les sourcils en voyant que le lit n'était pas défait et il se dirigea vers l'une des portes fenêtres elle aussi ouverte et s’arrêta pour observer la silhouette fine que se découpait sur le jardin qui commençait a prendre les couleur du matin.
Assise sur la balustrade contre un poteau, les jambes relevées vers elle, Bastet n'avait pas entendu Dey arriver. Les yeux levés vers le ciel qui virait de couleur a vue d’œil elle était songeuse.

Dey attendit mais comprenant qu'elle était dans ses pensées décida de s'avancer sur la grande terrasse d'un air flegmatique.

"- Bien le bon jour Distra. Votre déjeuner arrive dans un instant. Voulez-vous vous parer avant ou prendrez-vous un bain après?"

Il se redressa et regarda Bastet d'un air inquiet en lui trouvant des signe de fatigue. Mais elle était tellement accaparée par sa traduction qu'elle n'avait que peu dormit récemment, et même pour un goa'uld il fallait bien un peu de repos, son hôte le lui fit justement remarquer alors qu'elle tournait la tête vers son lothar.

"- Si je peux me permettre vous devriez vous reposer. Ces textes sont resté cachés des millénaires... m'avez-vous dis.
Quelques jours de plus n'y changeront rien... si?"

Il n'avait rajouté le si que pour montrer un peu plus de respect que ce que ces paroles ne laissaient a supposés, mais il la savait si obstinée des fois...
Bastet étira ses muscles et  se leva un peu raide du temps passé assise sur le bord de la balustrade a observer le ciel, songeant a milles et une chose: Râ, Egéria, Amonos, et cherchant des pistes diverses et variées sur la clés pour déchiffrer ce maudit texte. Un rien lui manquait elle avait l'impression mais elle ne savait quoi, ce qui était un peu rageant.

"- Oui... mais non! ... Tu ne comprend pas Dey."

Elle s'étira les bras avant d’attraper la tablette posée a coté d'elle il y avait quelques minutes... elle se demanda si elle n'avait oublié un peu le passage du temps quand elle avait regardé le soleil se lever plus tôt en voyant les traces de rosée dessus.

Cette satanée tablette lui causait bien du malheur. Elle n'arrivait pas a la traduire et n'avait pas encore atteins le stade de l'exaspération qui lui aurait fait la ranger dans un coin sombre de la bibliothèque pour y revenir dessus dans quelques centaines d'années.
Non. Elle voulait savoir ce qu'elle contenait , elle avait peiné a la récupérer cette tablette!
Quoique... en repensant aux circonstances de récupération, un sourire vient illuminer son visage et  sans un mot elle rentra par la porte fenêtre prés du lit.
Dey fronça les sourcils curieux de savoir ce qui pouvait la faire sourire mais il savait rester a sa place et surtout, il savait aussi qu'elle ne parlait que quand elle point, et il se contenta de la suivre avant de se diriger vers le dressing.

Bastet laissa choir la tablette sur son lit et se dirigea vers sa coiffeuse ou elle s'assit en attrapant une brosse et en lissant ses longs cheveux, pensive. Elle décida qu'un peu de repos lui ferait du bien, principalement pour réfléchir encore un peu a se qu'elle songeait a faire depuis tout a l'heure...
Dey revient avec une tenue mais Bastet la dénigra pour récupérer sa tablette et passer dans le salon pour s'installer sur le canapé.

"- En fait.. Je vais déjeuner, me reposer et un bain me fera le plus grand bien … oui..."

Dey posa la tenue de se risquer a reprendre la parole une fois que le service fut fait et les serviteurs partis.

"- Et si vous demandiez à la bibliothèque? Peut-être que quelqu'un pourrait vous aider... non?"

Bastet leva les yeux de sa tablette et le foudroya d'un regard.

"- Suis-je bête de ne pas y avoir pensé avant, heureusement que tu es là pour me donner la marche a suivre, sinon je ne m'en sortirait pas, vraiment!"

Comme si elle ne l'avait pas fait si cela avait été possible. Vu l'air contrit que son lothar suite a sa remarque et au regard noir qu'elle lui lanca, elle n'insista pas plus, mais il savait qu'il vaudrait mieux ne pas la contrarier aujourd'hui et rester a sa place.
Elle s'installa confortablement contre un coussin avant de mordre dans une tartine

"- Je me passerais de tes services ce matin.
Fait en sorte qu'un messager soit prés a midi et envoie moi le ...  Hum..."

Bastet réfléchit un instant en se demandant ce qu'il vaudrait mieux envoyer : un goa'uld? Un jaffa? Un humain? Qu'est-ce qu'il préférerait … Elle ne savait réellement pas.  

"- Optons pour... une prêtresse humaine tiens. Au moins il saura de qui ça vient. "

Dey comprit qu'elle lui faisait payer son insolence et ne lui expliquerait rien de plus. Il s'inclina avant de s'en aller finalement.
Bastet le suivit légèrement du regard et grignota puis bu un thé avant d’aller finalement se reposer un peu.

Une fois installée sur les coussins de son lit, Bastet posa un bras sur son front en hésitant sur la conduite à suivre... devait-elle le faire ou non? Elle n'arrivait pas à comprendre pourquoi elle hésitait tant. Après tout c'était lui qui l'avait recontacter en premier non? Alors elle pouvait bien faire de même non? Elle sourit au plafond avant de se tourner sur le coté.
Bastet ferma les yeux et repensa a leur “première” rencontre. Elle ne sut dire quel moment de cette aventure l'avait le plus amusé:  quand ils s’étaient “opposés” devant le trône de Râ, quand elle l'avait obligé a protéger ses arrières...
En tout cas, c'était une situation assez comique de retrouver un ancien “ami” dans de telles circonstances.
Il était là quand elle avait récupéré la tablette bien qu'elle ne lui ai pas dit ce que c'était.

Bastet se tourna encore incapable de trouver le sommeil … Taténen. Elle songea a lui un instant.
Elle avait déjà songé à lui demander son aide pour la tablette mais quelque chose la retenait. Taténen, ce goa'uld plus ancien qu'elle, contemporain de Râ et qu'elle avait connu lorsqu'ils étaient a la cour de leur empereur. Mais qu'il était loin et révolu ce temps là...  

Elle n'avait pas réellement eut confiance, bien qu'ils s'étaient relativement bien entendus au vus de certaines paroles échangées cette nuit la, mais ce n'était pas par ce qu'ils avaient fait équipe une nuit pour une quête qu'ils pouvaient se faire confiance n'est ce pas?
Alors... vu qu'il avait laissé entendre qu'ils se reverraient elle avait  pensé voir plus tard.

Elle se tourna et regarda le plafond a nouveau perdue dans ses pensées.

Mais plus tard... Plus tard, elle n'avait pas réellement eut le temps, ni l’occasion.
Quand ils s'étaient revus plus tard, c'était par ce que Taténen l'avait attiré avec une proposition de mission assez... “originale” et  alléchante a vrai dire.

Bastet s'était prêté au jeu, surprise qu'il ne la recontacte au final si vite mais agréablement surprise et curieuse surtout vu ce qu'ils partaient chercher. Mais entre la quête en elle même et Apollon, le dieu soleil qu'ils avaient délivrés de sa cage dorée... enfin en tout cas, elle n'avait pas eut le temps de parler réellement de cela avec lui. Et elle avait peur de son jugement.
Bastet était une goa'uld assez discret et calme a vrai dire mais elle était quand même fière, et elle n'avait pas envie qu'il la déprécie... ou alors est-ce le contraire: elle avait peut qu'il la déprécie car elle était inapte a trouver cette solution? Elle poussa un soupir en se disant qu'elle n'avait pas envie de passer pour une débile aux yeux de son collègue, elle avait déjà donné dans sa jeunesse ...
Et puis son regard gris bleu pouvait être si froid et pénétrant, très fascinant en y repensant même si elle avait préféré le coté un peu malicieux qu'elle lui avait découvert récemment.

Il fallait se décider et elle ne voyait de toute façon pas d'autres solutions. Peut être qu'il était moins incisif qu'il ne l'était dans le temps après tout, et d'un coté, elle n'était plus une enfant non plus, loin de là.
Décidée finalement a contacter Taténen pour quelque aide, même minime, Bastet ferma ses grands yeux bleu et dormi quelques heures, en se disant que reposée il serait plus facile de composer.




A son réveil,  une prêtresse fut amener pour prendre message. Celle-ci, Deliora, était une blonde athlétique avec un constant air de nonchalance imperturbable,qui avait l'air toujours un peu absente mais il n'en était rien. Elle écouta Bastet lui délivrer un message a l'attention de Taténen ainsi qu'un missive dans laquelle elle l'invitait à venir visiter son royaume s'il l'acceptait.

Après quelques banalités d'usage bien classiques, Bastet lui indiqua qu'elle apprécierait son aide pour une traduction...
Elle relit le bout de papier dans sa main en réfléchissant a tout ce qui devrait être fait pour son arrivée, après tout n'avait-il pas dit qu'il attendait mieux de la part d'une reine? Même si c'était d'amusement elle avait tiqué un peu. Elle se rappela ensuite qu'il avait émit l'envie de venir voir son royaume et qu'elle fasse de même et elle sourit amusée.

Elle ferma le plis et le tendit a la messagère avant de lui donner les coordonnées qu'elle avait retenue quand Taténen l'avait composé et lui expliqua qu'elle la représentait en personne et qu'elle ne devait délivrer ce message qu'au dieu Taténen en personne.
Ceci fait, Bastet observa a messagère partir et donna ses ordres a Dey pour qu'il se tienne au courant et prépare l'arrivée, elle ne savait quand, d'un goa'uld de haut rang.

Bastet se dirigea ensuite vers la grande salle d'eau et se glissa dans la piscine intérieure songeuse :
Taténen accepterait-il l'invitation et surtout de l'aider? Et puis... quand voudrait-il venir? Souhaiterait-il rester seulement quelques heures, ou plutôt quelques jours le temps d'étudier et de visiter?
Bastet porta un ongle a sa bouche et le mordit doucement en souriant d'un coté impatiente . De façon très naturelle et sans s'en rendre réellement compte, ils jouaient à un drôle de jeu tout les deux, un jeu mêlant attention, attrait, prudence, , complicité, défi, déférence. ...Cela pouvait en un sens  expliquer pourquoi elle appréhendait sa venue: elle voulait que tout soit parfait. Bien que ce soit en son domaine, il n'y aurait pas de luxiens a tromper, pas de jaffas a esquiver. Juste son peuple, son temple, eux, un texte a traduire... en soit aucun danger qui pouvait les maintenir en alerte.

Elle sourit en se tournant pour se caler contre le muret et décida de profiter de son bain: rien ne servait de se précipiter n'est ce pas?

Après avoir été raccompagnée au chappa'ai, Déliora composa l'adresse de Bubastis. Avant de partir, elle posa de nouveau les yeux sur les gardes ci présent. Ils l'avaient bien traité, alors elle joignit les mains avant de baisser un court instant la tête en guise de salut et se retourna pour passé l'horizon des événements.

De retour sur Bubastis, Déliora fut saisie par la différence de température et d'humidité entre les deux planètes. Elle prit une profondes respiration en sentant l'air sec de la planète et passa le large fouloir qu'elle portait sur ses épaules sur sa tête avant de prendre la direction du temple en face.
Le soleil commençait a se faire fort et avec ses longs cheveux blonds, elle ne voulait pas attraper un coup de soleil. Elle traversa la très grande esplanade qui servait aussi de marché géant si besoin, ou de lieu de célébration et s’avança vers le palais.
Elle passa prés de la caserne ou les guerriers jaffas, hommes et femmes s’entraînaient. Elle arriva au dromos :  l'allée qui menait a l'enceinte du palais. Celle-ci, longue de 100m était bordé de statues de sphinx et autres créatures.
Elle regardait les larges portes et les deux obélisques géants dont la surface était porteuse de nombreux hiéroglyphes se rapprocher en esquivant les groupes de passants qui discutaient ou marchaient lentement.

A l'entrée du palais, elle arriva dans une cours semi-couverte sur le pourtour, le plafond allant jusqu'à colonnes courant régulièrement. Elle ne sut quel chemin prendre sur le coup : la cour s'ouvrant a droite ou a gauche sur deux pièces tampons ou des gardes veillaient aux entrées.
Par la gauche on allait vers  une salle hypostyle ( pièce avec colonnades intérieures qui soutiennent le plafond) permettant d’accéder a la salle du trône, à droite, a la bibliothèque, temple et quartiers privés.
Elle réfléchit un cours instant avant de se diriger vers un jaffa en poste et lui dit qu'elle devait voir Bastet de toute urgence.
Celui-ci contacta son supérieur qui, après avoir averti Azkarim de la demande et après le retour de Dey sur la question, lui indiqua de rejoindre la déesse dans ses appartements.

Déliora s'exécuta rapidement, en retirant son voile et secouant sa longue crinière. Rien que ce geste anodin lui faisait aimé d'être ici. Elle venait d'un monde appartenant à Sokar et avait depuis longtemps choisi la voie de la religion pour être « tranquille ». Mais ici, elle pouvait se permettre de vivre réellement, en secouant ses cheveux si elle le désirait, en parlant librement sans risquer une gifle ou pire un châtiment corporel...
Oui, pour elle c'était presque le paradis, car elle devait reconnaître qu'il faisait chaud, mais c'était un mal bien faible à supporter.

Elle passa devant les quartiers des serviteurs, humains ou jaffas avant d'arriver devant la bibliothèque ou régnait une ambiance détendue et un peu bruyante. Elle leva un sourcil avant de continuer son chemin en se disant qu'il s'agissait sûrement d'un cour, ou d'une lecture et débat public.

Elle continua son chemin avant de tourner a droite devant les portes en bois sculptés avec quelques dorures. A l'angle de la pièce elle tourna de nouveau, a gauche et s’avança entre des gardes Horus. Elle s’annonça avant que Dey plus loin ne la hèle : elle s’avança don sans plus attendre et vint a la rencontre du lothar.

Dey la fit pénétrer dans les quartiers de Bastet ou celle-ci était livré aux mains de sa coiffeuse qui avait décidé de lui faire des tresses africaines qu'elle étaient en train de réunir en un chignon sophistiqué.




Bastet regarda Dey et Déliora approcher dans sa grande glace et fit un geste pour se retourner quand l'air angoissé de sa coiffeuse la retient. Elle décida de ne bouger que quand la coiffure serait finie finalement, même si elle mourrait d'envie de se retourner pour voir Déliora de ses yeux et savoir tout ce qu'il s'était passé.
Elle était légèrement angoissée même si elle était contente en fait, même si elle ne le montra pas réellement.
Elle regarda une boite posée devant elle contenant des bijoux et commença a piocher dedans pour s'occuper l'esprit et ne pas paraître surexcitée.

"- Déliora ? Tu as menée ta tache a bien je suppose.
Raconte-moi ce qu'il s'est passé sans rien omettre."

"- Oui Distra Bastet. L'anak Taténen à bien pris connaissance de votre demande. Il arrivera d'ici quatre jours ma Dame."

Bastet resta dubitative sur le rapport si concis. Ne s'était-il rien passé?N'avait-il rien dit de plus ? Et il avait de bien le prendre ou non ?

"-  C'est tout ?"

"- Oui Distra Bastet …
Enfin il ne s'est pas passé grand chose : J'ai été pris en charge par des gardes a mon arrivé. Il m'ont conduit au dieu, je lui ai donné le papier, il a donné sa réponse et je suis repartie.

Cela ne vous convient-il  pas?"

Bastet sentit que la femme était juste quelqu'un de factuel.

"- Si si. Tu as bien remplis ton devoir."

"- C'est un honneur ma Dame."

Elle s'inclina profondément, un léger sourire aux lèvres avant de prendre congés.  

Bastet resta là entre les doigts de sa coiffeuse, en s’impatientant un peu. Elle croisa le regard amusé de Dey: celui-ci avait surement du bien voir son trouble actuel même s'il n'en connaissait pas réellement le fond.

"- Quelque chose a dire Dey ?!"

"-  Absolument rien ma dame."

Bastet l'observa alors qu'il se dirigeait vers sa penderie en lui jetant de rapide coup d’œil. Ils ne dirent rien de plus, juste s’observèrent un instant avant qu'il ne disparaisse.
Elle ferma les yeux en se laissant manipuler par la coiffeuse en réfléchissant a ce qu'il fallait faire.

Elle rouvrit les yeux en entendant Dey revenir avec une caftan simple mais élégante dans des tons sables chauds. Elle sourit mais ne dit rien.

"-  je suis certain que cela vous ira comme un gant pour aujourd'hui."

Une fois la coiffure terminé, elle se départit de sa tunique et entreprit que s'habiller, Dey lui resserrant doucement le corselet dans le dos.

"-  Hum... Dey, il va falloir mettre un planning a jour ."

"- Bien sur. Je vais réunir les chef d'équipe et faire nettoyer de font en comble les quartiers des invités. Il faudra aussi voir en cuisine... vous souhaitez quel genre de repas ?"

"- Le quartier des invités...."
Bastet réfléchit en se pinçant les lèvres. Après tout ce qu'ils avaient vécus, ne serait-ce pas lui faire affront .

"- Fait préparer une chambre d'hôte plutôt ."

Dey fut surpris et la regarda avant de prendre la parole.

"- D’hôte ? Hum... ce doit être un grand anak alors."

"-  Oui il l'est ."

"-  et pour votre sécurité...."

"- Il suffit ! Je ne risque rien de lui, sache le. S'il le voulait il aurait déjà put le nuire a 3 occasions et ne l'a jamais fait, bien au contraire... "

Elle se fit songeuse et repensa à certains échange avec lui, notamment quand il avait été dans les geôles luxiennes a coté de la table quand Apollon s'était absenté et que môsieur l'avait taquiné et ... et elle ne put s’empêcher de sourire largement.
Elle était contente qu'il ai accepté de venir pour l'aider oui, elle était ravie de savoir qu'ils allaient se revoir sans y réfléchit.

Bastet se dirigea vers la coiffeuse et attrapa un large collier d'opale qu'elle passa avant de rendre son sourire au miroir.

"- Fait le nécessaire Dey, tout doit être parfait... dans les moindres détails.
Quand aux repas... je ne sais pas . Prévoit un banquet pour son arrivée déjà , et après nous aviserons."

Dey s'inclina après avoir finit de vérifier la tenue de sa dame et lui demanda si elle voulait sa tablette. Bastet tendit les mains vers l'objet et la caressa  doucement avant de s'avancer vers son salon et de la poser sur une étagère.
Elle dit a Dey qu'elle allait surtout prendre l'air et après elle verrait.

Bastet se dit que quatre jours devaient être suffisant. Le palais était bien tenu, mais on ne savait jamais.
Elle sortit par sa terrasse et rejoint un chemin pavé qui menait vers une zone aménagée pour la détente :  piscine, cabane pour la cuisine de larges massifs, le tout a coté de dattiers prodiguant une ombres légère a certains endroit.

Bastet observa les lieux en se disant que ça manquait de confort et nota mentalement quelques modifications a faire.
Elle se décida a poursuivre son chemin elle allait d'abord faire un tour des jardin, avant de passer en revue quelques point du palais. Elle se doutait que tout irait, mais elle voulait être sure que tout ça parfait.

Un sourire illumina son visage alors qu'elle pensait a la future visite de son vieil ami Taténen. Enfin vieil tout était relatif chez les goa'uld déjà et son nouvel hôte n'avait rien de vieux, bien au contraire. Elle repensa un  instant a ses yeux bleu-gris si perçant en se disant que cet hôte semblait s'accorder à merveille avec la personnalité de son ami, du moins, ils ne semblaient "réellement" ne faire qu'un, le goa'uld sublimant l'hôte par sa présence.

Elle secoua la tête et décida de s'occuper pour penser a autre chose, il valait mieux : 4 jours c'est soit très court, soit très long. Tout dépend de son occupation n'est ce pas ?

Bastet fut vite rejoint par Shymera, cet espèce de tigre qu'elle avait ramener avec elle d'une exploration et elle continua son inspection en se disant qu'elle donnerait aussi quelques conseils au grand temple situé a coté du palais, mais elle se dit que Déliora aurait déjà entretenue Kahlan au sujet de la visite du Dieu Ptah/Taténen.

Le regard était précis, la main habile et le geste précis. L’aiguille métallique perçait et ressortait du tissu tel un poisson sautant au dehors de l’eau. Les mains de Mewis, usées par le temps, ne semblaient nullement vouloir faillir à leur tâche, tout comme ses yeux devant lesquelles était placée une sorte de pair de lunettes. La dame était âgée à n’en pas douter, peut-être même la plus âgée du village, mais son talent pour l’art du travail et de l’assemblage des tissus n’avait rien perdu de son excellence.

Une si grande habileté ne pouvait être mise en la circonstance qu’au service du plus important des personnages d’Amun’t, son seigneur Taténen. Le goa’uld se trouvait debout, adoptant une posture fier et imposante, parfaitement immobile sur un promontoire de bois. Un objet au combien nécessaire par égard à l’ancienneté du corps de la couturière, qui ne pouvait plus se permettre de se pencher et ou bien même de s’agenouiller. De temps à autre, Taténen jetait un œil discret sur ce que la vieille femme était en train de faire. Il faisait confiance à Mewis, cette dernière ayant déjà ouvrée pour lui en ce qui concerne les vêtements des taténos, mais le vêtement qu’il portait, qu’il était en train de se faire produire, qu’il avait fait modifier, demandait une plus grande application encore.

Un dernier coup d’aiguille, un coup de ciseau, un léger brossage de la zone et Mewis s’écarta de son modèle de travail. Taténen observant autour de lui, plus particulièrement le costume qu’il portait, fini par se retourner vers la dame.

« Qu’est-ce que cela donne ? »

Mewis venait tout juste de replacer ses lunettes comme il fallait afin de mieux ajuster sa vue sur les plus longues distances. Ses yeux ne manquèrent pas de s’écarquiller légèrement au vu de son œuvre et de celui qui la portait. Si la constitution physique et l’allure naturelle de Taténen faisait de lui un être imposant dans sa prestance et sa noblesse, le costume qu’il portait ne faisait qu’accentuer cet effet et rehausser encore plus sa dignité… royale. Le résultat semblait plus que satisfaisant à en croire le visage de la couturière qui commençait à faire le tour de son modèle et seigneur.

« Impressionnant et incomparable, seigneur. Ce beau vêtement était de toute évidence fait pour être porter par vous.»

« Il est solide et résistant, j’espère ? »

« Mon seigneur, je ne suis guère plus une novice en ce domaine… C’est un costume qui vous fera toute votre vie. »

Comme par réflexe, le sourcil gauche du goa’uld se leva de lui-même. Toute sa vie ? Le sourcil fini par reprendre sa place initiale et un petit sourire amusé se dessina sur son visage. Si la pauvre femme savait… Plusieurs générations de sa famille seraient assurément passées que le cœur de Taténen battrait encore. Dans le même instant, Mewis marcha calmement vers un grand miroir qui avait été apporté pour l’occasion dans une des salles du rez-de-chaussée de la pyramide. Descendant les quelques marches du promontoire, Taténen se plaça devant le miroir afin d’admirer et d’évaluer par lui-même. Il détailla chaque aspect du vêtement qu’il portait… Tout comme lui, ce costume avait une longue histoire derrière lui. Un costume qui n’avait rien de commun avec l’apparence qu’il avait à présent. Un costume que Taténen ne portait que lorsqu’il y avait des réceptions officielles à la cour de Râ ou bien lorsqu’il assistait aux grands rassemblements des seigneurs de l’empire. Une tenue officielle qui avait fait modifiée et adaptée à cette nouvelle époque…

« C’est assurément du très bel ouvrage, dame Mewis. Une fois encore je suis pleinement satisfait de votre travail. »

La vieille dame inclina la tête, joignant les mains nerveusement devant elle, tant elle était gênée du compliment qui venait de lui être adressé. Finissant de se regarder dans le miroir, Taténen prononça avec une voix assez forte deux noms. Teisiop et Azufem. Deux garçons, d’environ quatorze ans, pénétrèrent dans la pièce prestement.

« Vous avez bien mérité de vous reposer à présent. Je sais que je peux compter sur ces deux braves hommes, qui prendront à cœur, j’en suis certain, de vous raccompagner à votre maison et de vous aider dans vos tâches, n’est-ce pas ? »

Les deux adolescents répondirent par l’affirmative. Leurs voix étaient déjà graves mais cependant pas depuis assez longtemps pour que cela se remarque. D’un geste, Taténen signifia à tout ce petit monde qu’ils pouvaient prendre congé. C’est ainsi que Mewis rassembla ses affaires et, avec l’aide de Teisop et de Azufem, quitta la pyramide vers les anneaux de transferts menant au village.

De son côté, Taténen se décida à retourner à son laboratoire. Mais avant cela, il fit un passage dans ses appartements privés, de manière à se défaire de son costume. Après s’en être séparé et l’avoir rangé avec délicatesse et soin sur un meuble en bois spécialement conçu pour recevoir le vêtement, Taténen s’habilla de sa tenue de travail habituelle, beaucoup moins cérémonieuse et imposante.

Le laboratoire de Taténen n’était jamais sans activité. En effet, que ce soit l’ordinateur central ou bien même tel ou tel objet, il y avait toujours quelque chose en fonction. Pénétrant dans la pièce, Taténen observant brièvement son ordinateur qui était en train de compiler des données. Il ne s’y attarda guère et alla se poster sur un siège de travail, devant son établi.

Devant lui se trouvait ce que pouvait ressembler à la base d’un casque des gardes horus servant jadis Râ et sa famille. A côté de cette base, se trouvait une tête d’animal, faîte dans le même alliage que celui de la base. Une tête de félin, semblable à un chat. Taténen se saisi de la tête et vint la place sur le sommet de la base du casque. La maintenant d’une main, le goa’uld se saisit alors d’un petit outil avec son autre main et l’approche du point de jonction entre la tête de chat et la base. Un petit rayon orangé jaillit alors de l’objet et commença à balayer la zone. Avec précision et délicatesse, Taténen fit tourner l’outil tout autour du point de jonction, s’assurant ainsi que le champ de maintien entre les deux pièces était bien établi durablement.

Spoiler:

Une fois l’action effectuée, Taténen reposa son outil et pressa ce qui pouvait ressembler à une décoration sur le côté du casque. Immédiatement, la tête du félin commença à se désassembler l’avant et au niveau des oreilles. Poursuivant sa transformation, le casque fini par devenir comme un genre de bustier semblable à celui que les jaffas portait au niveau des épaules sur leurs armures. Taténen effectua ensuite une pression au même endroit… L’effet inverse se produisit alors, témoignant ainsi que le travail était concluant et qu’il maîtrisait toujours aussi bien la technologie de miniaturisation des goa’ulds. Taténen se leva alors et se saisit du casque avant de se diriger vers une caisse dans laquelle se trouvaient déjà quatre casques similaires à celui qu’il avait en main. Au même instant, Na’Alep fit son entrée.

« Tu arrives au bon moment, Na’Alep, cette caisse fera partie du voyage. Elle contient le présent que je compte offrir à Bastet pour la remercier de son invitation. »

« Je la ferai préparer pour notre départ, mon seigneur. »

« Bien. Qui as-tu choisis parmi les taténos pour nous accompagner ? »

« Bien que votre sécurité ne semble pas être menacé chez la reine Bastet, j’ai décidé que Saneb et Marek nous accompagneraient. Ce sont les deux meilleurs recrus de vos gardes, mon seigneur. «

Taténen resta un instant à réfléchir au choix de son prima. Effectivement, Marek était vif d’esprit, inventif et très intelligent. Saneb était rusé, combattif et pas moins intelligent. Bien qu’il n’en ait jamais fait allusion, Taténen était d’avis que Na’Alep fondait de grands espoirs sur Saneb pour qu’il lui succède un jour en tant que prima… un jour que Taténen savait inévitable mais qu’il espérait pouvoir repousser le plus longtemps possible.

« J’approuve. Cela leur donnera l’occasion de voir le monde extérieur et de l’appréhender. Le départ est fixé à demain matin, après le lever du soleil. Je devrais leurs parler avant que nous quittions Amun’t.

« C’est entendu, mon seigneur. »

« Maintenant va, prend du temps pour toi, je n’ai plus besoin de tes services pour aujourd’hui. »

Sans attendre nulle autre parole, Na’Alep quitta le laboratoire et la pyramide afin de profiter de la permission gracieusement offerte par son maître. De son côté, Taténen quitta son laboratoire pour se rendre dans ses appartements, plus particulièrement dans la pièce adjacente, là où se trouvait l’objet le plus précieux de la planète… le sarcophage de Taténen. Activant le système d’ouverture, le goa’uld y prit place comme d’ordinaire, croisant ses bras à la manière des pharaons de l’ancienne Égypte tandis que le sarcophage se refermait, plongeant ainsi son occupant dans un cycle de repos et de régénération nécessaire… vital.

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[i]Saneb et Marek étaient patientaient tous les deux calmement dans le grand hall de la pyramide. Marek ne pouvait s’empêcher de fixer avec une grande attention la sculpture géométrique flottant au-dessus du sol et de taille monumentale trônant au centre du grand escalier à col menant au premier niveau de la pyramide. Plongé dans ses pensées, il ne pouvait cependant pas faire abstraction de l’agitation produite par son camarade qui ne semblait pas pouvoir tenir en place.

« On peut savoir ce qu’il t’arrive ? Tu es encore plus agité qu’un petit garçon qui attend une surprise ! »

« Je ne comprends pas comment tu arrives à être aussi calme et serein… Evidemment que je suis pressé ! Je suis pressé de visiter ce nouveau monde ! Tu as eu la chance la dernière fois de faire partie du voyage, mais c’est une première pour moi… «

A peine eu-t-il fini de parler que Taténen venait de les rejoindre, vêtu de son beau costume. De suite, les deux gardes suprêmes se mirent en posture de respect.

« Patience, Saneb, ta curiosité sera pleinement comblée dans très peu de temps. Mais avant, il fallait que je m’entretienne avec vous deux, concernant l’endroit où nous allons et notre voyage… »

Taténen pris un instant et enchaine de suite.

« Que savez-vous de la reine Bastet ? »

Les deux gardes restèrent un long moment silencieux… Ils ne savaient visiblement rien à son propos… une chose que Taténen savait pertinemment.

« Lorsque Râ créa l’univers, il créa également des êtres puissants qui seraient ses fidèles serviteurs et ses représentant, comme moi. Mais, il décida qu’un nombre très restreints de ces êtres puissants aurait une dignité particulière, celle d’être considérée comme un de ses enfants. La reine Bastet est l’un de ces êtres… Elle est la fille légitime de Râ, notre maître à tous. J’attends donc de vous un comportement exemplaire et une obéissance sans commune mesure. »

Taténen observait avec gravité ses deux taténos en train de se rendre compte de ce que le goa’uld venait de dire. Taténen avait conscience de ce qui pouvait l’attendre lors de son arrivé sur Bubastis… Là-bas, il serait considéré comme bien plus que le seigneur Taténen… Connaissant son homologue et au vu de ce qui avait été rédigé sur l’invitation, il serait accueilli comme le dieu Ptah… Un nom qu’il portait jadis lorsqu’il faisait partie des hautes instances de l’empire… Un dignité divine accordée par Râ pour ces bons services.

« Lorsque nous serons sur place, vous verrez que certaines choses se diront et se feront… De par sa position privilégiée, la reine Bastet est considéré comme une déesse sur son monde… tout comme je le serais de par ma position auprès de Râ. Cela ne doit pas vous troubler. Vous, comme moi, nous devons veiller à ne pas déranger la reine et ses serviteurs dans leurs traditions. »

Taténen fixa son regard sur chacun de ses serviteurs afin de s’assurer que la chose était entendue. Une fois cela fait, Taténen, Saneb et Marek quittèrent la pyramide et empruntèrent les anneaux de transports…

Na’Alep attendait devant le Chappa’ai en compagnie d’Alec’to. Tous deux s’inclinèrent lorsque Taténen arriva. Le goa’uld s’approcha d’Alec’to.

« Tu seras mon intendant jusqu’à ce que je revienne. Le peuple te devra obéissance jusque-là. »

Il inclina lui aussi la tête. La chose n’était cependant pas nouvelle pour le jeune « instituteur » mais provoquait toujours une certaine émotion chez lui. Taténen s’approcha alors du cadran digital de sa conception faisant office de cadran commande pour le Chappa’ai. Il entra un à un les symboles composants l’adresse de Bubastis et la valida en passant son doigt tout le long de la combinaison, provoquant de suite l’activation de l’engin. Saneb se saisi alors d’une caisse et Marek d’une autre et le placèrent sur un genre de cercle métallique noir flottant à environ une vingtaine de centimètres au-dessus du sol. Une fois les deux caisses empilées, Marek attacha comme un genre de bracelet sur lequel se trouvaient trois touches ouvragées, servant à commander le plateau transportant ainsi les caisses. Tous finirent par passer l’anneau et quitter Amun’t.

De l’autre côté, le Chappa’ai de Bubastis laissa apparaître Na’Alep et Saneb en premier. Tous arboraient fièrement l’armure nouvelle des taténos, mais sans leur casque. Le troisième à apparaître fut Taténen, dans son costume royal.

L’ensemble se composait d’un long vêtement arrivant jusqu’au talon fait d’un tissu rayé de couleur marron ou bordeaux selon l’exposition à la lumière. Sous ce long vêtement, Taténen portait un autre vêtement fait dans un autre tissu de couleur bleu et fait de telle manière à ce qu’il apparaisse comme écaillé ou alvéolé. Au-dessus de tout ceci, le goa’uld portait un plastron ouvragé fait dans un métal doré à la fois terne et éclatant, couvrant un partie de son torse de son dos et ses épaules. Les tissus et les matériaux utilisés étaient d’une grande beauté et très raffinés. Une cape fait en un fin tissu rouge venait enfin s'ajouter à l'ensemble.

Spoiler:

Le dernier à apparaître fut Marek, portant lui aussi son armure de garde sans son casque, accompagné par les caisses lévitant au-dessus du sol.

Les jours s'étaient écoulés et tout était fin prés pour l'arrivée de Taténen et une délégation attendait devant le chappa'ai l'arrivée du dieu et de ses suivants.

Déliora avait été nommée par Bastet pour chapeauter tout cela et accueillir le dieu pour le conduire au palais. Il y avait avec elle six autres femmes prêtresses et guerrières jaffas ainsi que quatre gardes horus qui formeraient la procession dut au rangs de l'invité de marque qui était attendu.

Chacune avaient bien sur fait attention a se parer de son mieux, même si cela consistait en des armure de cuirs ouvragés pour les guerrières avec de nombreuses sangles, bandeaux de cuir et de tissus. Le rendu donnait une allure plus légère que les armures en cuir classique mais conférait une plus grande agilité aux femmes car le tissus et le cuir épousait leurs formes et les soutenait bien mieux.

Le chappa'ai s'activa enfin, au grand plaisir des prêtresses qui aurait préféraient resté a l'ombre plutôt de debout au soleil pendant des heures. Des groupes de badauds curieux et d'enfants joueurs se tenaient à l'écart, curieux de savoir ce qui allait se passer.
La délégation attendit que les arrivants soient tous là dans un grand calme.

Quand le chappa'ai se ferma, Déliora s’avança vers le prima et le salua brièvement  en souriant avant de lever les yeux vers Taténen en s'inclinant  profondément, joignant les mains pour le saluer.

"- Distra Taténen, bienvenu dans le royaume de notre douce déesse Bastet. Si vous voulez bien vous donnez la peine de me suivre, je vais vous guider au palais ."

Déliora se retourna et d'un geste fluide elle indiqua à tous de prendre leur place. Les gardes horus ouvrirent alors la marche avec deux prêtresses alors que les guerrières et les autres prêtresses attendirent pour avancer derrière le dieu, Déliora se tenant au plus près de Na'lep et de Taténen au cas ou il y aurait des questions.

Aux abords de la grande place les badauds regardaient avec intérêt la troupe qui se dirigeait vers le dômos menant au palais.
Des enfants revenaient même avec leurs parents en leur montrant du doigts les visiteurs, posant milles questions auxquelles les pauvres n'avaient aucunes réponses, ne sachant ni qui s'était ni pourquoi ils étaient là. Mais au vu de la procession et du peu de présence militaire, ce n'était en rien dangereux, et rassurés certains enfants s'approchèrent plus prés pour observer.

Les jaffas avaient fait en sortes que le domos soit libre pour que la procession ne soit pas déranger par des groupes dispersés.
Deux jaffas des jaffas en faction au pied des grands obélisques et en voyant la troupe arriver, ils rentrèrent prévenir le prima et le lothar.

Dey précunue de l'arrivée imminente du dieu s'en allât donc retrouver Bastet qui était déjà assise sur son trône en compagnie de servante/dames de compagnie était prés d'elle et discutait de tout et de rien, ce qui lui permettait de se tenir a jour de ce qui se passait chez elle, même des choses insignifiantes.
Elle sourit en entendant les derniers potins  qui circulaient … Des fois elle était quand même surprise par l'importance que certaine chose si ridicule pouvait prendre à leur yeux et se demandait si ce n'était pas par ce que leur vie était si limité, mais c'était amusant, enfin pour elle . En tout cas, les humains était divertissant et leur compagnie agréable.
Cela lui permettait de penser a autre chose et a combler le vide laisser par l'absence de ses congénères... enfin des « autres », car il y avait quelque uns de ses enfants ici ou qui venaient la voir, mais ce n'était pas pareil assurément.

Elle sortit de ses pensées en voyant Dey arriver et malgré son air suffisant et détendu, elle - et surtout Aya - le connaissait assez pour savoir qu'il n'en était rien, mais il avait toujours été aussi bon comédien et elle sourit en se redressant sur son trône tout en faisant un geste en direction des femmes.

"- Be'nial … Dey ?
Arrêtez... Dey ?"

"- Votre invité est arrivé ma Dame. Dois-je le faire entrer ? Ou patienter un peu ?"

Bastet leva un sourcil et appuya sa tête sur sa main d'un air désabusé, le coude sur l'accoudoir en le regardant dubitative se demandant s'il rigolait ou pas.
Il sourit en comprenant implicitement et il s'inclina.
Dey fit un geste vers un jaffa près des portes d'entrée de la grande salle à colonnes qu'était la salle du trône. Celui-ci fit un geste et se tourna en attendant que la troupe arrive.
En attendant Dey chassa d'un geste les servantes qui se décalèrent a droite de Bastet un peu en retrait alors qu'il vint se caler à sa droite, légèrement derrière le trône.


Bastet jeta un dernier regard sur la grande salle qui s'étirait devant elle pour être sure que tout était parfait. Assez sobre si on excluait les colonnes ouvragées gravées, la seule touche de couleur qu'on y trouvait était les longs rideaux en mousselines prunes qui voletait sous le léger courant d'air qui entrait par les grandes fenêtres.
Elle se replaça sur ses coussins tout aussi prune que les rideaux et qui donnait un peu de confort a son trône de pierre en se disant que tout était bien. Oui, que faire de plus ? Pas grand chose et puis c'était trop tard.

Elle prit une profonde respiration et se tiens bien droite. Donner une bonne impression ne serait pas du luxe.
Elle repensa a leur « première » rencontre sur Amonos, et se dit que son homologue, Taténen, ayant vu le pire, voir le mieux ne serait que bien mieux. Se faisait passer pour une jaffa, voir même une aguicheuse, sa tenue avait laissé a désiré ainsi que ses manières et la dernière fois il fallait se faire passer pour des luxiens... en tout cas, elle n'avait jamais réellement été dans autres chose qu'un rôle.


Bastet vit un certain remue ménage au fond et en déduisit qu'ils arrivaient. Elle ressentait une certaine tension, ou pression, enfin cela lui arracha quand même un petit sourire. Elle voulait faire les choses dans les règles de l'art! C'était rare qu'elle est des invités, surtout important et quand il s'agissait de si vieux ami c'était encore plus rare. Après tout Bastet se dit qu'ils s'entendaient bien non ?
Ses yeux brillèrent un instant d'impatience et d'appréhension amusée ( pas mode lumière) en voyant Déliora apparaître au fond de la salle suivit de Taténen et de sa troupe. Elle sourit en regardant le groupe avancé entre la haute colonnade intérieure et ne put que détaillé Taténen et sa démarche assuré.
Intérieurement elle se dit qu'elle avait eut raison : il n'avait réellement plus rien a voir avec l'ancien hôte dont elle gardait souvenir, ni avec ce faux semblant qu'il avait eut sur Amonos. Elle l'avait vu sur la planète luxienne et cela se confirmait: il portait réellement bien les costumes, surtout que celui-ci semblait taillé sur mesure et pour lui et le mettait en valeur en lui conférent une prestance supplémentaire a son hôte.

Sur le coup  Bastet n'était plus très sure d'elle et se dit qu'elle aurait se vêtir de façon plus noble et riche, en choisissant une tenue plus « lourde » et ouvragée, peut être un de ses nombreux caftans... mais elle avait désirée se matin jouer avec une certaine simplicité, laisser parler son être en quelques sortes ême si elle n'arrivait pas a s'expliquer..
Elle se revit ce matin après sa toilette lorsque Dey et son personnel était venue pour la parer.
Elle avait regarder les tenues qu'il lui proposait et avait mis un temps fou a se décidé, pas sure elle même de ce qu'elle voulait mettre et faire passer comme message. Car tout signifiait quelque chose non ?
Même de petits détails.
Une robe bustier d'or et de tissus blanc avec de lourdes parures.. donnant une allure trop guerrière a son goût, des caftans et takchita …
Elle était resté dubitative en discutant mentalement avec Aya pour se décider... elle avait du mal a comprendre pourquoi elle était si anxieuse et en même temps excité par cette rencontre.
Elle avait longuement délibéré avec Aya, cherchant une tenue qui lui permettrait de se montrer digne de son rang, mais sans en faire trop... si l'on pouvait ne pas se fier aux apparences et ne juger que les personnes cela aurait rendu les chose plus simple pour elle.
En attendant, son regard fut retenu par cette robe bleu fluide qui était sophistiqué malgré son air simple.


Elle l'avait enfilé et avait refusé une coiffure compliquée, se contentait de faire lisser ses longs cheveux bruns et s'était contenté comme parure de glisser quelques fins bracelets dorés à ses poignets ainsi qu' un bijoux de front très fin et discret.
Elle souhaitait … elle ne savait pas trop ce qu'elle voulait, ou peut être si inconsciemment, en tout cas elle voulait se montrer sous son meilleur jour.

Ses yeux nimbés de khôl noir ne quittèrent Taténen des yeux que lorsqu'elle ne croisa son regard un instant et en ne pouvant s’empêcher de sourire elle fit le tour de l'assemblée présente avant de revenir sur Déliora qui s'approcha du trône en s'inclinant.

"- Distra Bastet, l'anack Taténen."

Elle se redressa en entendant du tissus froissé et vit que Bastet s'était levée de son trône. Elles se regardèrent quelques secondes.

"- Merci Déliora tu as bien travaillé."

Comprenant que son rôle était finit elle s'inclina et s’éloigna a bonne distance du trône vers la première colonne ou le reste de l'escorte s'était arrêté.

Sur l'instant Bastet avait du mal a trouvé quels mots sonneraient le plus juste
Des banalités ?
Faire étalage de puissance ?
Elle avait en tête que son monde parlait déjà assez pour elle qui avait toujours eut tendance a rester dans l'ombres des jupes de son père.

Bastet finit par le détailler de pieds en cape de son regard profond pendant ces quelques secondes de réflexion, puis riva ses yeux dans les siens en souriant doucement.
Elle s’avança vers lui  en se disant que cela avait été bien plus simple les autres fois, cela avait été moins pompeux, plus « vrai » mais qu'est ce qui était vrai au final avec des goa'ulds ? Cette réflexion l'amusa et elle baissa doucement la tête pour saluer Taténen, toujours d'un coté tendue sans se l'expliquer et en même temps plus sure d'elle et détendue par cette réflexion. Après tout il s'agissait de son collégue Taténen non ?

"- Ba'ja'kalma'te Taténen, et bienvenue en mon royaume.
Puisse mon hospitalité faire écho à ta grandeur.
Ton voyage s'est bien déroulé et n'a pas été trop fatigant j'espère? "

Elle ne put s’empêcher de suivre un instant des yeux le travail réalisé sur la tenue de son congénère et suivit une couture décorative qui épousait merveilleusement bien le torse de son hôte pour son plus grand régal. Enfin, cela ne dura qu'un instant, car Bastet releva vite les yeux vers ces yeux à la couleur si indéfinissable.
Elle espérait qu'il apprécierait les charmes de son palais aux pierres traditionnelles de Bubastis ocre et aux larges jardins... Un banquet était même prévu ce soir.
Elle se doutait qu'il n'apprécierait que moyennement mais c'était une question de protocole et d'honneur a rendre, mais chaque chose en son temps, pour l'instant laissons donc Taténen arriver.

Bastet répondit au salut de Taténen et écouta son invité entrer dans la danse du protocole.
C'était une danse minutieuse ou chaque pas amenait à la figure suivante. Même si quelques libertés étaient de mise pour se faire mieux voir bien entendu.
Elle sourit en coin en se disant qu'il était beau parleur, et malgré qu'elle sache que ce n'était que vile flatterie, elle apprécia son couplet sur son hospitalité et son règne.
Bastet savait lire entre les lignes, mais des fois un peu de flatterie ne faisait pas de mal et elle l'apprécia. Puis, elle sourit et entrouvrit la bouche pour parler, mais décida de franchir les quelques mètres qui les séparaient pour murmurer  a sa seule attention, ce qu'elle fit après avoir humecter ses lèvres.

"- Tans de compliments en une seule phrase ?
Attention mon bon ami …  tu va finir par me faire rougir."

Bastet lui fit un sourire charmeur et taquin avant de faire quelques pas qui l''éloignèrent de lui pendant qu'elle porta son attention sur la suite de Taténen, les dévisageant tour à tour de son regard lourd et perçant: elle tenait a les jauger rapidement pour se faire une idée de ces hommes.
Cela ne l’empêcha pas d'être souriante même si elle restait légèrement hautaine et digne de son rang, mais elle revint vers Taténen quand il reprit la parole, délaissant les Taténos.

"- Je suis heureuse alors que tout aille pour le mieux ."

Son regard glissa sur Déliora plus loin derrière et elles échangèrent un léger sourire puis celle-ci inclina la tête en signe de respect, très fière d'elle.



Dey, debout à gauche en retrait du trône de Bastet observait la scène comme à son habitude, avec même plus d'attention depuis que Bastet s'était levée et avancé, ce qu'il jugea dangereux pour sa sécurité.

Ce n'était pas la première fois qu'ils recevaient d'autres goa'ulds, et jamais elle n'avait bougé de son trône... enfin pas depuis qu'il était son lothar.
Cela ne faisait pas tout a fait un an qu'il avait reprit le rôle d'Aya, quand celle-ci était devenu l’hôte de Bastet, et bien que pendant longtemps elle avait vécue recluse de part sa faiblesse, ce temps était révolu et depuis peu quelques vassaux étaient venus, Hotep en dernier. Mais Dey n'avaient justement que vu des vassaux...

Bien qu'il en comprenne la nécessité, c'était pour lui toujours la même chose : du blabla inutile pour flatter Bastet et obtenir d'elle des faveurs. Qu'il s'agisse de protections, de vivre ou de quelques larves pour les jaffas.

De la flatteries et du léchage de pompes:Voilà à quoi se résumait pour lui les rencontres protocolaires, mais il devait avouer que celle-ci  le laissait perplexe. Elle dérogeait à la règle et cela l'étonnait.

D'un Bastet avait longuement hésité quant à l'invitation et cela ne lui ressemblant pas, il était resté septique sur le pourquoi... Puis elle s'était montré intransigeante sur la tenue de son palais : celui-ci avait été examiné et nettoyer si besoin de fond en comble, chose qu'ils ne faisaient jamais... Et pour finir il la trouvait nerveuse ? avec un comportement.. étrange ? enfin à ses yeux …
Et ou était passé cette satanée bestiole, ce félin géant qui la suivait partout et dont, normalement, elle ne se passait pas car cela impressionnait toujours ses invité quand ce gros félin rodait autour du trône, tel un gardien sur le qui vive...
Même sans l’absence de cette créature, Dey fronça les sourcil un instant : En temps normal, Bastet restait assise dans son attitude de poupée glacée, hautaine et inaccessible.
Elle se contentait de quelques paroles et d'attendre que tout cela se finisse. Quelques fois, il y avait quelques surprises, comme cette fleur qu'Hotep lui avait apporté et qui lui avait tapé dans l’œil... mais sinon c'était classiquement une cérémonie rébarbative et rapide.

Il en déduisit que l'anak Taténen était d'un tout autre niveau, d'un rang peut être aussi important que sa reine ? Ou bien une de ses connaissances...
Il avait entendu parler de Kalhi et des liens qu'elles avaient tissés …
Enfin concernant Taténen, il ne savait pas quoi penser: s'agissait-il d'un Grand Maître? d'un allié ancien/futur …
Il était perdu en comprenant que justement il ne comprenait pas tout ce qu'il se passait.
Il lui faudrait réellement parler avec Bastet, et comprendre car comment jouer son rôle s'il ne percevait pas tout les subtilités après tout.

En tout cas, ce n'était nullement une relation de suzerain à vassal. Ils avaient l'air de tout deux se mesurer, se juger …



Bastet quand a elle était très intriguée par les caisses et elle leva un regard curieux vers Taténen.
Enfin elle savait ce qu'étaient des présents, bien sur, mais quand ceux-ci était signé de génie en science comme Taténen ou Héphaïstos, on s'attendait a tout sauf a des pantes, minerais ou banalités.

Elle porta son regard sur le jeune homme qui manipulait la caisse en détaillant chaque geste, puis elle releva la tête vers son invité quand il lui présenta son cadeau.
Elle aurait eut du mal à cacher sa curiosité et son intérêt : entre son sourire et son regard pétillant, cela aurait été dur.
Quelle surprise lui resservait-il donc ?! Elle était impatiente de savoir mais ne voulait pas avoir l'air pressée...

Un présent qui attendait d’être offert depuis trop longtemps … Elle ne voyait pas de quoi il parlait sur l'instant et lui sourit intriguée avant de regarder Marek faire apparaître le contenu de la caisse.
Alors que les colliers métalliquse apparurent, il lui revient en mémoire quand sur Amonos, dans le laboratoire de Taténen elle avait retrouver un prototype de casque. Un large sourire éclaira son visage alors qu'elle se demandait si c'était bien cela ? Si c'était cela il l'avait finit ?! Et a voir les caisses, il en avait réalisés plusieurs ?

Bastet glissa sa langue sur ses lèvres avant de se retourner vers Taténen avec un regard mêlant joie et d'admiration.

"-  Alors, c'est "ça"?
Tu l'a vraiment fait … pour … moi ?"

Elle le quitta des yeux pour s'approcher de la caisse et attraper l'un des larges colliers et laissa glisser un doigt dessus presque amoureusement. Elle se remémora la beauté du casque, les lignes fluides, les gravures et était impatiente de voir le résultat.

Bastet apprécia le geste à sa juste valeur, sachant que Taténen n'était absolument pas obligé de faire ce présent: Elle n'était plus la fille de son roi, donc il aurait put garder son œuvre posé sur une étagère, personne n'aurait rien dit.



Dey s'approcha doucement pour voir ce qu'il se passait et il regarda la caisse dubitativement ne comprenant pas ce qui pouvait tant intéresser Bastet dans ses tas de ferraille, mais à voir son air ravie et émerveillée, cela devait être important...



Bastet leva les yeux vers Taténen avant de prendre la parole dans une attitude douce et charmeuse.
Elle tenait le casque replié entre ses mains et hésitait... Elle aurait voulu le voir là, déplié à l'instant pour admirer et juger l’œuvre de ses yeux, mais elle ne souhaitait pas que cela soit mal interprété, qu'il croit qu'elle voulait vérifier qu'il avait bien fait son travail.

Elle le questionna silencieusement d'un regard, ne souhaitant pas le froisser par son enthousiasme peut être débordant, mais Taténen n'eut pas l'air de vouloir lui en tenir rigueur.

"- Tu ne m'en voudra pas d'admirer ton œuvre?

Pur question rhétorique vu le regard complice qu'ils échangèrent. Elle fit un geste vers une jaffa derrière eux.

"- Nel'ka? Ta'Kaï!
Nel'ka? viens ici! "

La jaffa apostrophé hésita un instant avant d'éviter le groupe pour venir se porter a gauche de Bastet.
Bastet la regarda. Cette femme était une grande combattante. Un peu trop bourrine a son gout mais tant que le résultat suivait... Enfin c'était une des meilleures gardes du palais et Bastet se dit qu'a choisir, cela serait en quelques sorte rendre hommage a sa loyauté que de lui donner l'un de ses casque. Elle lui tendit donc le collier métallique avec un grand sourire et Nel'ka le prit avec une certaine déférence.
Bien-sur la femme savait ce que c'était, elle avait déjà vu les "colliers" des horus, mais il n'y avait pas une femme qui en portait, même sur Bubastis, alors elle ne savait comment le prendre, mais elle avait tout confiance en sa déesse et elle était fière d'avoir été choisit... bien qu'elle sentait, ou avait l'impression de sentir le regard des gardes horus de la salle sur elle...

Nel'ka posa le collier métallique sur ses épaules, en jouant un peu des muscle pas habituée d'avoir quelques chose ainsi posé dessus et resta face a Bastet.
Celle-ci avait un large sourire qui ne faiblissait pas et au bout de quelques secondes de vide elle  leva les sourcils vers Nel'ka d'un air impatient.
Celle-ci comprenant l'ordre non-dit, leva une main et pris une inspiration avant d'appuyer sur le petit bouton qui déclencha le mécanisme.

Bastet se mordit un instant la lèvre inférieure en regardant fascinée le casque se déplier et prendre forme. Il était si beau, encore plus que dans ses souvenir. Elle s'approcha pour le regarder alors que Nel'ka quand à elle n'osait pas bougé, absolument pas habituer a porter un casque pareil. La vue, les appareils c'était déstabilisant et elle manqua de paniquée mais en regardant sa déesse devant elle qui avait l'air si contente un sentiment de fierté remplaça le reste et elle se concentra pour comprendre comment tout fonctionnait. Elle bougea la tête et fut étonnée finalement de constaté que tout était intuitif au final. Elle se demanda ce que devait donner une tête d'horus sur une femme, mais en regardant un instant vers la foule derrière eux, elle se dit que quelque chose n'était pas normal. Les jaffas présent, surtout Déliora et les filles du cortège avait les yeux grands ouverts de surprises.
Son regard revint sur Bastet et Taténen face a elle et elle décida de ne pas bouger attendant les ordres.

"- Fascinant... non... Magnifique.
Taténen je dois dire que je n'arrive pas a trouver le bon mot pour définir cela "

Bastet lui jeta un regard plus que satisfait et ravi, tant elle était charmée par ce casque, et se dit que des fois, un regard valait milles mots.
Puis, elle reporta son attention sur sa toute première garde félin d'un œil pétillant. Celle-ci semblait se sentir de plus en plus a l'aise avec le casque, s'amusant a pencher la tête et autre. Bastet se dit qu'elle avait surement envie d'aller tester ce casque!  Elle sourit en lui faisait comprendre que ça suffisait et Nel'ka appuya sur le bouton pour que le casque  et celui-ci reprit la forme d'un large collier. Elle fit le geste de vouloir le retirer et Bastet l'en empêcha d'un geste vif.

"- Alors Nel'ka, qu'est ce que cela te fait d'être mon premier garde félin ?"

"- Ma Dame je....?!
Votre décision m'honore !J'espère me montrer digne de votre confiance ma reine!"

Une certaine émotion s'entendait et Bastet regarda de biais un peu les réactions autour d'eux. La plus intéressante fut celle de Dey qui ne semblait pas en revenir. Il avait l'air perdu vu le regard qu'il lui jeta même si c'était imperceptible, elle le voyait, elle. Elle se dit qu'elle devrait se montrait un peu plus gentille avec son lothar plutôt que de passer son temps a jouer avec ses nerfs... peut être que c'était par ce que c'était un homme, un par ce qu'elle tait influencer par les souvenirs de son hôte a son sujet.. enfin, elle allait faire des efforts.
En tout cas, son attention reviens sur Nel'ka un instant et sur l'assemblée derrière eux.

"- Tu peux y allez Nel'ka."

Elle se tourna vers Dey.

"- Tout es prés pour accueillir notre ami?!"

"- Oui ma reine."

Dey ne manqua pas de lui faire un regard ou se lisait sa désapprobation. Il n'était pas convaincu que son choix soit le bon, même si elle lui avait dit qu'elle ne risquait rien de lui. Il aurait préféré le savoir dans le quartier classique des invités et non dans l'un des appartement qui avait accès au jardin et était moins surveillé... Malgré tout il devait dire que Taténen n'avait pas l'air agressif mais il n'était pas convaincu, mais il se plierait aux ordres de sa déesse, tant par loyauté que pour évité son courroux.

"- Alors allons-y."

Dey tiqua alors qu'elle se tourna vers Taténen avec un petit regard amusé et enjôleur.

"- Je t'accompagne a tes quartier, et tu pourra prendre tes marques, te reposer si tu le souhaite.
Nous auront tout le temps de nous occuper de nos affaires par la suite.

Tu me suis?"

Bastet s’avança vers une porte a double battant situé a gauche du trône et qui menait a la coursive a arcade du large patois intérieur du palais...

Deux gardes horus attendait a la sortie de la salle dans le corridor. Quand Bastet sortit, il se mirent en marche pour la précéder. Il tourna légèrement la tête pour voir si Taténen suivait bien, puis elle ralentie l'allure surtout pour que chacun puisse profiter du décor.
Le patio était grand est tout était travaillé de façon a donner plusieurs vues et sensations différentes par rapport a ou l'on se trouvait, enfin il aurait le temps de s'amuser a tout détailler s'il le désirait, puisque la bibliothèque donnait sur le patio.
Il faisait plus doux dans l'énorme patios du palais, plus doux oui, mais le léger vent qui soufflait ne laissait pas de doute sur la chaleur qu'il faisait réellement. Cette apaisante fraîcheur était dut justement aux nombreux arbres et autres végétaux plantés dans l'enceinte du palais, jouant un rôle certes décoratif mais aussi de régulateur thermique grâce à la photosynthèse. Il y avait même des vergers qui donnait des fruits frais de bonne qualités de part les soins qui était apportés aux plants.

Ils longèrent la salle de réception ou serait donné le banquet de ce soir,  dont la porte entre-ouverte laissait apercevoir les préparatifs. Ils continuèrent leur chemin, Bastet prenant le temps de regarder elle aussi son jardin en voyant le calme apparente de la troupe. Elle voulait les laisser s'imprégner du lieu, il ne fallait pas gâcher la magie n'est ce pas ?  

Bastet jeta un yeux sur Taténen qui observait avec attention le patio, et il était certains que sa troupe aussi regardait le décors autour d'eux. Bastet adorait ce patio : les colonnes sculptées, les petit s murets  blancs qui séparait l'herbe et le chemin, souvent ouvert pour permettre un passage entre les deux bien sur, et les peintures au plafond. C'était ancien,  peut être trop ancien pour certain, démodé même , mais elle s'en moquait elle se sentait bien ici, cela avait un effet reposant elle trouvait.
Bastet se raidit en entendant parler des geôles de l'alliance luxienne. Elle n'avait rien dit a ce sujet à Dey et même a Mal'ken ou Azkarim, c’était des détails n'est ce pas ? Mais elle sentait qu'aucuns d'eux s'ils l'apprenaient n'apprécieraient cela, son regard glissa sur son lothar qui la dévisagea un instant avec un regard assassin.

"- Hum... J'aurais plutôt dit qu'il s'agissait d'une ...
visite enrichissante concernant la vision de la détention chez les luxiens."
Bastet le regarda et leva un sourcil amusée. Oui, ce n'avait pas été de tout repos cette épopée là, surtout ce passage, enfin cela avait plus marqué Taténen qu'elle. Elle se rappelait combien il était crispé, légèrement sur la défensive... tellement qu'elle avait dit a un moment lui demander s'il se sentait réellement de faire cette mission. Elle se rappela quand elle l'avait collé au mur et elle leva les yeux au plafond un instant. Il valait mieux  … ne pas reparler de certains événements des fois qu'ils reviennent en mémoire .

"-Enfin, c'est une histoire ancienne mon ami, profite donc. J'espère quand même que tu n'aura pas à comparer mon hospitalité et la leur..."

Bastet sourit en coin avant de susurrer a son invité .

"- Tu verra il n'y a pas de barreaux à ta fenêtre."

Pure taquinerie de sa part en témoignait le grand sourire qu'elle lui fit.  Elle espérait avec cela détendre un peu son ami et qu'il oublie ce qu'il s'était passé.  Elle lui aurait bien mis une main sur son bras pour lui faire comprendre qu'il fallait qu'il se relaxe mais cela aurait été déplacé alors elle se contenta de lui faire un regard parlant.
Les cours de danses du matin  étaient finis et ils croisèrent un groupe de jeunes danseuses qui s'en retournaient à leur occupations voir au grand temple situé a coté du palais.
L'allée était large, dans les quatre mètres donc cela ne gêna en rien leur progression mais celles-ci s’inclinèrent largement et attendirent que le groupe soit passé pour reprendre leur chemin en papotant doucement entres elles du groupe qu'elles venaient de croiser.

Bastet se doutait que d'ici quelques minutes tout le monde parlerait de cette arrivée, enfin si ça les amusait et du moment que ce qui devait être fait était fait elle s'en moquait, qu'ils vivent leur vie.

Ils arrivèrent à la fin du patio, enfin la fin, la coursive courrait sur les quatre coté du large jardin mais eux continuait tout droit.

"- A droite tu trouvera, si tu le souhaite, la bibliothèque, et à ta gauche un temple bien que je doute que cela t’intéresse réellement..."

Ils passèrent devant le petit temple dont la porte entrouverte laissa voir une salle fraîche, calme, avec une ambiance feutrée et de murs sombres ou des filigranes d'or ressortait comme autant d'éclats a la lumières des nombreuses bougies.  Là se trouvait le mur retraçant la généalogie goa'uld, et le sarcophage de Bastet dans une salle au fond.
A coté se tenait deux gardes encadrant un couloir moins large.

"- Mes quartiers se trouvent au bout de ce couloir, quant au tiens...."

Elle fit un geste de la main pour montrer qu'ils continuaient tout droit, quittant les abord du jardin pour retourner dans un long corridor.
Bastet se rapprocha doucement, presque imperceptiblement de Taténen avant de lui lancer une œillade.

"- Le jardin intérieur était à ton goût ?"

Bastet avait un petit sourire satisfait, elle l'avais vu détaillé et elle savait qu'il allait avoir bientôt une autres vue et elle espérait que cela lui plaise aussi.
Ils longèrent le harem et la bibliothèque avant que le couloir ne laisse place à un passage de colonnades  couvert d'une quinzaine de mètres. On apercevait le petit jardin de bloc de pierre blanche qui marquait l'entrée dans la zone invitée,  un jardin stylisé en quelques sorte, mais derrière ces bloc de pierres dures si l'on tournait la tête a gauche on apercevait  une petit zone du jardin, car la vue était vite arrêté par un petit bosquet de palmiers, mais elle laissait apercevoir un large jardin.

Pour toute observation Bastet se contenta de ralentir un peu l'allure en jetant un regard amusé et complice a son vieil ami.
Une fois l'allée couverte passé Bastet s’arrêta devant une porte et tourna, ce qui fit voleter un instant le tissu de sa longue robe.  Elle regarda les jaffas de Taténen alors que ses gardes a elle avait posé le bas de leur lance par terre en signe de repos.

"- Tes jaffas s’arrêtent ici... tout comme les miens cela va de soit.
A moins que tu n'ai pas confiance en moi ? "

Elle se tourna vers Taténen en disant cette dernière phrase. Cela n'attendait pas de réponse en fait, c'était plus pour le taquiner. Après tout il était venu jusqu'ici non ?

Elle sourit aimablement a son invité avant de s'approcher doucement face a lui.

"- Ne t’inquiète pas, ils ne seront pas prisonniers mais ils ne faudraient pas non plus qu'ils mettent leurs nez partout hum ?
Comme dans la salle de bain des servantes par exemple."

Elle dit cela en se retournant vers eux, comme si cela c'était déjà passé. Enfin c'était un goa'uld qui s'était « trompé » de porte, mais bon, elle préféré prévenir quand même.
Elle laissa les jaffas de Taténen aux soins de ses gardes pour leur montrer la grande zone qu'ils pourraient occupé. Étant les seuls jaffas étrangers ils ne seraient pas déranger et ne les partageraient pas.

"- Quand à toi...
Suit-moi..."

Bastet avait dit cela d'une voix suave et entraînante avant d'avancer dans le couloir, laissant le temps a son ami de la rejoindre pour marcher a ses cotés s'il le désirait alors que Dey avait prit les devant et se tenait devant une porte ouverte a coté de laquelle se tenait Déliora. Dey inclina légèrement la tête avant de s'écarter.

"- Après toi ...mon ami."

Bastet laissa Taténen passer devant et entrer pour découvrir son appartement pour le temps de son séjour.

On entrait dans un espace séjour avec un coin détente : siège et canapé bas, mais aussi une table, des commodités, et une grande chambre aménagée. Au fond de larges fenêtres donnaient sur la terrasse et le jardin.

"- Te voilà chez toi le temps de ton séjour..."

Bastet s'approcha de Taténen par derrière lui et posa une main sur son dos en souriant. Elle espérait que cela convienne que tout soit parfait et si cela allait au delà de ce a quoi ses invités s'attendait cela  ne la rendait qu'encore plus fière et contente : comme tout goa'uld quoi !
Elle tourna autour de lui pour lui faire face un instant avant de se laissé son regard glisser encore une fois sur lui. Elle s’avança prés de lui.

"- Je vais te laisse t'installer, à ton rythme.
Déliora répondra de tes besoins, n'hésite pas.
"

Elle était impatiente, mais il ne fallait pas confondre vitesse et précipitation n'est ce pas ?

Bastet s'avanca et finalement s'écarta de lui et passa a coté de lui en lui jetant une oeillade. Puis elle s'avanca vers la sortie dans le bruit de ses hauts talons. Elle s'arréta a la porte et posa la main sur l'encadrement un sourire aux lèvres...

"- Oh ... Bien entendu, tu peux sortir, te promener... et nous nous retrouverons quand tu te sentira près d'accord... nous avons tout. le.temps pour cela non?!

Alors je te dis a tout à l'heure... Ta.té.nen. A moins que tu ne veilles que je reste?"

Elle le regarda un instant avant de savoir ce qu'il souhaitait faire. Rester seul, prendre ses marques et qu'elle s'en aille ou qu'elle restent et qu'ils discutent?
Elle le laissait libre de choisir, ne s'imposant pas.