[Event] Sous le feu de l'ennemi

Quand l'orage sera passé ... Alden n'était pas du genre pessimiste, il avait même tendance à chercher le bon côté des situations même quand il n'y en avait peu, mais s'il avait bien cerné la situation, des bons côtés il ne devait pas en avoir et la position de la cité, malgré les renforts fraichement arrivés qu'ils étaient, était pour le moins inconfortable, ils leur étaient inferieurs dans ce combat, Atlantis était très loin de sa pleine puissance tandis que ceux qui les attaquaient avaient eu le temps nécessaire pour se préparer. Le lieutenant de vaisseau cachait ses inquiétudes par un état d'esprit d'autant plus amusé, mais intérieurement le doute était maitre. Il faudra se battre pour rester en vie.

Le désordre ambiant ne travaillait pas à rassurer le navy dans sa position. Il ne savait pas encore ce qu'il devait faire ou aller. Le conflit de commandement engagé par le colonel n'arrangeait pas les choses. Karmer se demandait pourquoi les vieux militaires étaient presque tous ainsi. Ils arrivaient et s'installaient comme si de rien était, sans prendre en compte qu'il y avait quelqu'un avant eux et que cette personne était sans nul doute plus à même de les aider par une connaissance plus poussée des lieux. Le Colonel Everett lui n'était jamais venu sur la cité et pourtant cela ne l'empêchait pas de s'installer comme si de rien était. D'un côté il fallait accélérer le mouvement, car ils ne pouvaient pas se permettre de ne pas être près à recevoir leurs invités surprises quand ils se pointeraient pour la fête, mais d'un autre si c'est pour recevoir des ordres contradictoires ou ne pas en recevoir du tout le temps serait encore plus sacrifié par rapport à la situation d'avoir deux chefs qui ne s'entendent pas. L'ambiance ne pesait pas que sur le lieutenant, les militaires eux-mêmes, mis à part certains qui ne semblaient pas s'en sortir, car peu dégourdi, étaient perdus et en dehors des petits "soldats au colonel" les autres ne bougeaient pas. Privés de toute initiative, ils étaient là à attendre. Une situation relativement problématique, car dans tous les cas ils peuvent s'en prendre pleins la figure de la part de leur officier. Mais maintenant peu importe la décision qu'ils prendraient, mais il fallait avancer.

Alden rigola légèrement à la réponse de Summers, il devinait qu'il ne serait pas simple de s'en approcher, les règles semblaient donc s'installer d'elle-même :

« Bien capitaine, comme vous voudrez, il est regrettable que je vous ai déjà donné le mien alors, vous avez un coup d'avance. »

Il lui afficha un sourire joueur. Sachant qu'il resterait sur cette base s'ils survivaient, il savait déjà que les relations autant de travail que personnel allaient être folklorique avec le capitaine Summers, encore faudrait-il qu'elle arrive à le supporter un peu. Mais il pensera à ça plus tard.

L'attention d'Alden se recentra sur l'extra-terrestre qui semblait ce prénommer Astimar. Elle devait être complètement étrangère à la façon de fonctionner des terriens. Déjà le lieutenant ne comprenait pas un mot de ce qu'elle pouvait raconter et sa façon de les aborder était très plus direct. Le lieutenant remarqua qu'il n'avait pas été le seul à être surpris par son approche et le capitaine Matheson fut le premier à lui rendre la monnaie de sa pièce. Summers n'eut rien à dire, mais le regard qu'elle jeta à le nouvel arrivant en disait long sur ses intentions, mais seule la réponse de l'autre capitaine venait de suffire à lui calmer les nerfs. Quant à lui il préféra rester en retrait, l'extra-terrestre parti aussi rapidement harceler d'autres personnes et elle ne fut pas inspirée de s'attaquer aux deux dirigeants. Alden soupira, il fallait qu'ils avancent. Et c'est juste à ce moment là que cela semblait se bouger, le colonel Sheppard était arrivé, peut être qu'ila llait débloquer la situation.
L'organisation semblait enfin se mettre en place.

Alden observa une jeune femme qui les regardait. Il s'agissait de la même personne qui avait demandé à Elizabeth que faire avec les malades. Il ne la connaissait pas, mais son visage lui disait vaguement quelque chose. Mais pourtant il venait juste d'arriver sur le programme, il ne voyait pas comment il aurait pu rencontrer cette jeune médecin dans sa vie mise à part dans ce programme, ce qui était strictement impossible car elle se trouvait sur cette cité bien avant qu'il ne se fasse intégrer au SGC. Alors, d'où est ce qu'il pouvait la connaitre. C'est alors qu'il repensa à l'une des soirées passées avec son frère avant et après qu'il vienne au SGC. Il lui avait décrit une jeune femme qu'il n'avait vu qu'une seule fois lors du recrutement des équipes de l'expédition, elle était médecin. Serait-ce bien elle ? Alden mourrait d'envie d'aller la voir pour faire connaissance, mais il ne voulait pas non plus paraitre intrusif. Mais d'un côté les deux personnes ne se connaissaient pas et peut-être que la jeune médecin n'avait jamais remarqué son frère, puisqu'apparemment ils ne s'étaient pas parlé. Alden savait que James n'était pas indiffèrent, mais n'ayant jamais vraiment connu de stabilité dans ses relations il devait avoir une peur bleue. Mais d'un côté le jeune frère comprenait, si c'était bien cette femme elle était mignonne il fallait avouer, bien que ce n'était pas trop son style. Il afficha un sourire à cette dernière juste avant qu'elle ne parte, elle ne voulait certainement pas les déranger dans leur conversation. Alden l'observa et demanda à Summers :

« Serait-ce le docteur Jennifer Keller ? »

Il ne pouvait s'en empêcher. Il voulait savoir, car il pourrait faire rager un peu son cher général de frère. Il s'en réjouissait d'avance. Il n'était pas méchant, mais très taquin.

Il fut enfin soulagé d'entendre la radio de Summers se mettre en marche, ils allaient enfin bouger.

« Je ne suis pas contre que vous me parliez au pluriel Capitaine cela ne peut que flatter mon égaux, mais tout à fait entre nous, ça fait peur »

En effet le capitaine qui accompagnait le lieutenant de vaisseau s'était déjà retiré quelques secondes avant, appelé par des soldats qui étaient eux-mêmes perdu. Karmer en profita pour régler sa radio sur les fréquences utilisées par les unités de la cité, ce qui serait plus simple pour communiquer et suivi Summers sur l'un des balcons où des soldats commençaient à déballer les caisses. Le socle était déjà posé et le canon était prêt à être sortie. Mais il ne s'intéressa pas à cela de suite, il était plutôt occupé à observer pour la première fois ce magnifique paysage qui s'étendait devant lui. La cité était resplendissante. Il sentit la soudaine envie de partir en courant dans les longs couloirs de ce monstre de beauté. Il n'avait rien vu d'aussi beau de toute sa vie et il ne pensait pas que quelque chose pourrait prendre le dessus sur cette cité. Pendant quelques secondes il oublia la situation et son esprit fut complètement pris par le décors.

Un bruit strident le fit revenir à la réalité. Un soldat avait bougé le canon qui avait raclé contre la mâle. Pour éviter des dégâts le lieutenant vint se placer à côté de lui pour l'aider à le soulever avec d'autres hommes et ils le placèrent sur le corps déjà assemblé. Pendant que deux autres terminaient de fixer les boulons de la bête Karmer ajouta à Summers :

« Je dois avouer que vous avez une magnifique cité c'est incroyable »

Alors qu'il essayait de maintenir sa position pour ne pas faire bouger le canon, un soldat lui marcha sur le pied, mais qu'est ce qu'il n'a pas fait là cet imbécile, intérieurement Alden râla.

Bien au moins désormais, il savait ou se diriger pour monter ces fameux canons. Il allait suivre les conseils du Capitaine....comment déjà ? bon il savait pas son nom, pas comme si c'était important, il avait eu ses renseignements de toute manière, c'était le principal. Le problème, c'était surtout qu'il devait se coltiner des branleurs intersidéraux, qui apparemment, pensaient qu'Atlantis, c'était des vacances. Non mais vraiment, on faisait de tout et n'importe quoi dans l'armée de l'air de nos jours. Mais bon, maintenant, il avait un objectif à accomplir, et il donnait un coup de main, notamment à ce petit groupe de soldats qui transportaient armes et matériels jusqu'à ces fameux balcons. La route, le chemin, le voyage au travers de la cité, se fit pour lui dans le plus grand silence. A vrai dire, il n'était pas vraiment un as de la décoration, il n'était pas Valérie Damidot, il ne pouvait juger sur l'architecture ancienne de toute manière. Il était là pour faire son travail, pas pour venir repeindre les murs de la cité. Mais visiblement, cela avait l'air d’extasier quelques uns de ces compatriotes, enfin de ses subordonnés actuellement.

"N'empêche, ils étaient classes les Anciens, je suis sur qu'ils ont du avoir une émission spéciale déco dans leur temps."
"T'es fou ! C'est ringard ! Ca manque de couleurs ! C'est pas assez flashy !"

Comme on pouvait le voir, les conversations étaient très élevées n'est-ce pas ? Pour cela qu'il ne s'y intéressa pas. Sauf si c'était pour mettre une tarte sur la tête de ces guignols bien entendu, mais vu qu'on transportait du matériel assez important, il allait éviter pour l'instant. Enfin, après quelques péripéties, comme des remarques pour le moins incongrues de la part de nos deux comiques, ils arrivèrent à ce fameux balcon. Il déposa son attirail au sol, avant d'enlever son arme, le gilet tactique, sa veste, et tout le tremblement. Il n'allait quand même pas monter un canon de cet ampleur, en gardant son attirail sur lui quand même ! Avec l'aide des plus consciencieux, ils se mirent au travail, ce n'était pas ce qu'il préférait, d'autant plus qu'il ne faisait pas parti des troupes du génie militaire pour monter le matos mais bon, ce n'était pas le plus compliqué. En voyant les soldats sortir les mitrailleuses de 50 mm, il prit les choses en main.

"Une sur chaque flanc du canon électromagnétique. Fixées les bien au sol, ancrées les dedans, ça ne doit pas bouger et vérifier que vous avez une visée sur toute la zone. Ce périmètre doit être impénétrable."

Rien n'était jamais impénétrable, mais s'ils pouvaient le croire, si cela les mettait en confiance, cela lui serait amplement suffisant à vrai dire. La montée du canon fut vite terminé, on termina de le fixer correctement au sol, alors qu'un des guignols s'installait sur le siège le commandant.

"La vache, ça c'est du canon ! Non mais tu as vu comment je suis bien monté là ? T'en as pas un assez gros mon gars !"

Qu'est-ce qu'il fallait pas entendre quand même ! D'ailleurs, il descendit de la plateforme ou il avait vissé les dernières vis et attaché les derniers éléments pour venir mettre une tape derrière la tête de notre pauvre gars. Il la méritait après tout.

"Ce qui ne doit pas vous arriver souvent vu votre euphorie Sergent. Et si au lieu de comparer vos tailles avec ce canon, si vous vérifiez qu'il fonctionne. De toute manière, vous ne faites pas le poids."
"Euh oui Capitaine, je m'y mets de suite."
"Comment il t'a calmé mec ! Hum oui pardon Capitaine, ces mitrailleuses, tout de suite !"

Vraiment une bande de bras cassés qu'on avait sous la main on dirait. Enfin au moins ils avaient malgré tout l'air de savoir quoi faire avec le matériel, bien que visiblement, ils prenaient tous cela de la façon la plus cool qu'il soit. Pas vraiment sur qu'on était là pour ça et que c'était la meilleure méthode à adopter. Surtout quand on commença à les entendre chanter. Cela devenait de pire en pire.

"Il y a des wraiths et des nanas ! Darladirladada ! On va en buter jusque là ! Darladirladada ! Et on se tapera toutes les nanas ! Darladirladada !"
"Pousses l'alien et viens par là ! Darladirlada ! Ca va être la fête sur mon matelas ! Darladirladada ! Et les wraiths ne viendront plus par là ! Darladirladada !"

C'était de pire en pire, en plus, ils chantaient faux ces gus. Soupirant, finissant de monter la deuxième mitrailleuse de 50, il fit signe aux autres militaires qui les avaient accompagné, bien plus dociles et surtout sérieux, de déposer munitions ainsi que les armes supplémentaires à proximité. Vérification d'usage que les armes fonctionnent, avant de tourner son regard vers les deux zigotos, qui s'excitaient tous seuls en essayant de danser, si on appelait cela une danse.

"Messieurs ?"
"Capitaine ?"
"La ferme ! Ou vous allez finir les premiers comme appât aux wraiths. Deux tapettes comme vous, ça devrait leur plaire !"

Au moins cela avait l'air de les calmer non ? Un léger signe vers le plus haut gradé du coin, un Lieutenant visiblement alors qu'il récupérait son propre matériel pour s'équiper à nouveau. Jetant quelques coups d'oeils vers les deux zigotos.

"Vous me les surveillez, et si vous avez des zats, n'hésitez pas à vous en servir sur eux. Cela ne pourrait que nous rendre service."

Il avait d'autres chats à fouetter. Désormais, vu que cette position était en place, prête à être défendu, il allait rejoindre le commandement, le Colonel notamment, pour savoir la suite des évènements. Certainement des patrouilles dans la cité au moment de l'arrivée des wraiths ou toute autre chose à vrai dire. Il n'en saurait rien.

| Balcon Sud sécurisé, terminé |

Au loin, alors qu'il s'éloignait, on pouvait entendre un petit murmure de nos deux guignols. Visiblement, il avait adapté les consignes pour simplement garder la bouche fermée mais chanter quand même. Quelle plaie !

L'évacuation touchait à sa fin. Le dernier groupe était prêt à partir lorsque la porte s'activa et je regardai le code d'identification. C'était celui de la Terre, ce qui me surprit légèrement, ne pensant pas qu'ils allaient nous contacter dans une heure si sombre pour la cité. Avertissant le docteur Weir, je la suivis ainsi que le major Sheppard, allant au rendez-vous de nos secours. A quoi servirait ce contact de la terre si ce n'était pour nous envoyer de l'aide ? Je me demandai s'ils avaient reçu le message que j'avais pu envoyé quelques semaines plus tôt. Voyant un militaire traverser la porte puis deux, plus plusieurs avec des caisses, j'en avais vite conclu que le SGC avait eu mon message. Ils savaient donc l'état de la situation ... Je ne comprenais pas en quoi servait tout ceci. Pourquoi des renforts ? Pensait-il défendre la cité ? J'arrivais alors à la hauteur de leur commandant qui se présenta et par la même occasion, releva le docteur Weir de ses fonctions de dirigeante de la cité. Cela ne me surpris guère au fond. C'était comme ça que les militaires fonctionnait. Ca débarquait et ça se croit maître de la situation. Relever Elizabeth de ses fonctions était la première erreur de ce colonel. Beaucoup de gens appréciaient celle-ci et le travail qu'elle faisait sur la cité.

Le colonel prit alors la parole, expliquant qu'il avait pour objectif de défendre la cité coute que coute. Et que le Dédale devait nous rejoindre d'ici quatre jours. J'étais heureux de savoir que le Dédale était en service. Le jumeau du Prométhée avait reçu la technologie asgarde, ce qui le rendait plus performant que notre premier vaisseau spatial, le Prométhée. Je fis une légère parenthèse dessus avant que le colonel Everett nous ordonne de couper l'autodestruction et de contacter le site alpha. Rejoignant alors Elizabeth et le reste de l'équipe en haut, dans la salle de contrôle, Weir me demanda de l'aider à couper l'autodestruction.

« Bien Elizabeth, je vous suis .. » Fis-je d'un air blasé.

Je doutais encore de leur capacité à défendre la cité, et surtout à tenir jusqu'à l'arrivée du Dédale. Dès qu'il sera arrivé, je pourrais brancher l'E2PZ qu'il transportait et on pourra activer le bouclier de la cité. Après l'autodestruction coupé, je rejoins Zelenka qui se trouvait près du bureau de la dirigeante, regardant le major Sheppard et Weir participer à la réunion que donnait le colonel. Soupirant face à la situation, je regardais légèrement les caisses qu'avaient apportés les militaires avant de regarder les portes de la salle de briefing se fermer.

« Je devrais participer à cette réunion. Je connais très bien cette cité ainsi que sa technologie. »

« Vous avez raison Rodney .. Rodney ! Regardez les caisses, ce qu'elle transporte. C'est de l'armement très lourd. » Fit Zelenka en pointant la caisse qui se trouvait en dessous de nous.

« Ce sont les canons du Prométhée je suppose .. »

Regardant pendant le temps de la réunion le débarquement des armes que les militaires allaient utiliser pour défendre la cité, on me prévins qu'il fallait que je m'occupe du fauteuil des anciens avec le générateur à naquadah deuxième génération. Je laissai alors Radek pour rejoindre la salle du fauteuil et commençais directement à faire les branchements et calculer la puissance exacte que ce générateur allait devoir fournir pour que le fauteuil se mette en service.

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Atlantis… La Cité des Anciens, cette relique millénaire abandonnée par ses maîtres et retrouvée il y a peu par les hommes. Je ne savais pas grand-chose d’elle, car nous avions que peu de retours de l’équipe sur place, l’établissement d’un vortex avec la galaxie de Pégase restant impossible. Mon imaginaire remplaça les informations qui me manquaient, et je pensais que la Cité était de même architecture que l’avant-poste arctique. En plus grand. Ainsi, je ne m’attendais pas non plus à quelque chose de fabuleux ou exagérément magnifique, cela restait dans mon esprit une cité-forteresse. Après-tout on racontait que la Cité avait subis un siège de plusieurs dizaines d’années, je me voyais mal New York, si grandiose qu’elle était, pouvoir tenir autant. La Cité devait posséder des défenses ahurissantes, à la pointe de la technologie ancienne. Rien qui ne devrait m’étonner.

Je me dirigeai vers la salle d’embarquement, repensant encore au briefing de la mission. Sauver Atlantis… Rien que ça ! La situation devait être vraiment dramatique, je connaissais certains soldats là-bas, et je les savais efficaces, notamment Shepard, qui je crois était à la tête des militaires sur la Cité. Selon ce que j’avais retenu du briefing, cette dernière était attaquée massivement par les Wraiths, cette race mangeuse d’humains, qui était notre ennemi numéro un. Il paraît qu’ils se nourrissaient de notre énergie vitale. Rassurant. Ils étaient aussi assez résistants à nos armes et leur technologie, à moitié organique, était bien supérieure à la nôtre. Pourtant, ils risquaient d’être surpris par le nouveau jouet de l’Us Air Force : le Dédale. Mais c’était une autre histoire. La mission me semblait assez simple : on arrivait là-bas avec des armes, de l’équipement et de l’armement pour le Prométhée, on tuait les Wraiths et on faisait la fête. Facile non ? Je me suis porté volontaire car je voulais changer d’air, découvrir ces nombreuses merveilles à l’autre bout de l’Univers. Mais aussi je n’en pouvais plus des Goaul’ds. Et du SGC, que je comparais de plus en plus à une prison. Une prison sympathique, mais une prison tout de même. Car je la connaissais par cœur, et plus rien ne me surprenait. Je m’étais même habitué à cette merde qu’on nous servait à la cantine. Je voulais changer tout ça !

C’est ainsi que je me retrouvais entouré par un nombre assez impressionnant de militaires dans la salle d’embarquement. La majorité était de l’USAF, et je connaissais pas mal de volontaires du SGC. Je les saluais au passage, rassuré de savoir que j’aurais des hommes de confiances à mes côtés. Nous étions sous les ordres du Colonel Dillon Everett, un homme admirable et un militaire hors pairs. J’étais fier de participer à cette mission sous ses ordres. Il nous délivra un discours émouvant, puis chacun fut invité à prendre une caisse et de traverser la porte. Je remarquai qu’il y avait peu de gradés, et que j’étais pas mal placé dans la hiérarchie. C’était bon à noter. Le Colonel avait formé des équipes avant le départ, et je me retrouvai à la tête d’une dizaine d’hommes. Je leur fis signe et ils m’emboîtèrent le pas quand je franchis le vortex.

A l’arrivé, je m’arrêtai, surpris par ce que je voyais. Atlantis. Nous étions dans la salle d’embarquement. Devant moi se trouvait un escalier, et à son sommet une baie vitrée. On y voyait un ciel d’un bleu que je n’avais presque jamais vu auparavant. L’architecture même de la salle était admirable, digne des Anciens. Je repris mes esprits et donna des ordres à mes gars, entreprit de poser les caisses à l’écart. C’était déjà un beau bordel et d’autres encore arrivaient derrière-nous.

« Allez on se bouge ! Arrêtez de baillez aux corneilles et poussez moi ces caisses ! Et surtout faite attention, ça pourrait vous exploser à la tronche. »

Je me rendis ensuite aux côtés du Colonel, attendant ses ordres, et participant à la présentation des gradés d’Atlantis. Je remarquai que ceux-ci venaient d’ordonner l’évacuation de la cité, ça expliquait le bordel. Je laissai le Colonel se débrouiller avec eux, et entrepris de guider les nouveaux arrivants à leurs tâches.

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Le Colonel regardait Sheppard, il savait que c'était un militaire désobéissant et imprévisible, se moquant de la hiérarchie, mais il ne se doutait pas une seule minute qu'il aurait pu lui faire un coup comme ça … ah ça non. Le regardan droit dans les yeux, il fut surpris de voir le Docteur Weir à côté de lui, n'avait-il pas été assez clair tout à l'heure ? Visiblement non … Le Major s'adressa à lui … d'une façon peu convaincante …

- Le système d’autodestruction est coupé. Commença Sheppard avant de faire une mou embarrassée. Mais... non mon Colonel, pas encore. J'ai...
Sheppard ne put finir, il fut couper par Weir qui ne se démontait pas et n'avait pas froid aux yeux, ils voulaient le défier ? Aucun problème, il savait comment les calmer. Elle n'était qu'une petite rigolote sans cervelle, comment avait-elle pu réussir à ne pas faire sombrer la cité ? Les paroles de Weir l'amusèrent un certain temps ...

« J’ai demandé au major Sheppard d’attendre. Je voudrai d’abord vous parler. »

Le Colonel la regarda, puis regarda le Major Sheppard. Le fixant dans les yeux il lui dit d'une voix autoritaire, se foutant de se que racontait la civile.

Col. Everett : Sans blague ? Major ? Contactez le Site Alpha.

Weir enchaîna donc, dans l'espoir qu'il l'écoute et change d'avis. Mais c'était peine perdu, le Colonel n'avait que faire des jérémiades du Docteur.
« Vous êtes arrivé ici il y a peine cinq minutes. Je suis responsable du personnel de cette base depuis des mois. Je ne les mettrai pas en danger sans même savoir ce que vous comptez faire pour sauver Atlantis. »

Impassible, il lui répondit promptement et sans état d'âme.

Col. Everett : Sachez que je n'ai absolument aucun compte à vous rendre Docteur Weir, et j'arriverai à me passer de votre coopération. Le Général O'Neill m'a remit le commandement, par conséquent vous êtes une simple civile sur cette base.

La réponse, ou plutôt menace du Major le fusilla sur place. Comment osait-il menacer son supérieur, il ne faisait aucun doute pour le Colonel qu'il allait falloir remplacer Sheppard et le mettre aux arrêtes après l'arrivé du Dédale, pour l'instant il n'était pas en position de force. Il avait effectivement besoin du soutient de tout le personnel sur la base.

Col. Everett : Es-ce une menace Major ?

Il enchaîna avec un speech concernant le respect des militaires et civils envers le Docteur, il faisait aucun doute que le Major le menaçait, mais il ne pouvait pas faire grand chose pour l'instant.

Col. Everett : Sans blague ?

Le Colonel les dévisagea un long moment, ils avaient réussi à lui forcer la main, mais il s'en mordrait les doigts.

Col. Everett : Prenez place.

Une fois toutes les personnes placés autour de la table, le Colonel commença à exposer son plan.

Col. Everett : Nous possédons six ogives nucléaires renforcées au naquadah, mile deux cent méga-tonnes chacune, elles n'émettent presque pas d'onde magnétique et son indétectable par radar. Il nous suffit donc de les déployer et si un objet passe à proximité, elles explosent.

Lieut. Ford : Des mines spatiales ?

Officier : Exactement. Nous utiliserons des Jumpers furtifs pour les placer entre leurs armadas et Atlantis, Major nous comptons sur votre aide d'ailleurs.

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Il était vrai que Laura rêvait de mettre le pied sur Atlantis depuis un bon moment, comme en témoignaient les dizaines de courriers électroniques qu’elle avait pu adresser au Général O’Neill pour demander sa mutation dans la Galaxie de Pégase. Mails qu’il n’avait probablement jamais lus, et qu’il ne lirait assurément jamais. Elle le savait parfaitement mais n’avait pourtant pas pu s’empêcher de les envoyer, sans quoi elle aurait très certainement eût la sensation de ne pas avoir fait son maximum pour atteindre son objectif. Elle se donnait à fond, dans tout ce qu’elle faisait, et l’idée d’abandonner quoi que ce soit la rendait malade, dans tous les sens du terme.

Toutefois, elle n’avait jamais souhaité rejoindre la Cité de cette manière : une mission de sauvetage. Pour ne pas dire, une mission de la dernière chance. Voilà qui mettait tout de suite un coup de pression au jeune Lieutenant ; savoir qu’ils étaient les derniers à pouvoir intervenir dans le bon sens, qu’ils devaient réussir à tout prix. Le dernier des remparts. Durant tout le débriefing, Laura avait eût l’estomac serré, sa tension était palpable. Elle n’était pas du genre à s’angoisser pour un oui ou pour un non, pourtant. Un mauvais pressentiment la tenaillait de l’intérieur, broyant sa bonne humeur et son entrain habituel. Elle était à cran, ce qui était rare, sous son masque de sang-froid. C’était comme lors d’une mission de déminage classique, sauf que c’était cent fois plus puissant. Les paroles de ses supérieurs lui paraissaient similaires son régulier d’un décompte ; faisant à la fois grimper l’adrénaline et son côté patriotique. A la différence, majeure, qu’il n’y avait seulement en jeu sa vie, mais également celle de nombreux autres soldats et civils à leur charge. Et que l’ennemi n’était pas un simple assemblage technologique qui risquait de lui exploser à la figure. Les Wraiths. En aucun cas Laura n’avait croisé leur route. Néanmoins, elle avait conscience de ce qui était primordial de savoir : ils se nourrissaient de la force vitale de leur victime. Un frisson la parcourue à cette pensée, tandis qu’elle traversait la Porte des Etoiles avec le reste du contingent.

Déformation professionnelle, elle commença par examiner l’endroit où ils avaient atterrit, la salle d’embarquement de la Cité lantienne. Elle remarqua tout de suite les différents escaliers, et nota que ce qui semblait être un centre de contrôle. Techniciens, militaires, scientifiques : tout le monde s’activait. Leur arrivé était sans doute porteuse d’un espoir qu’ils avaient perdu, la réponse à leur prière des plus secrètes. Elle chercha des yeux son responsable du jour : un certain Major Lorne avec lequel elle n’avait jamais travaillé. Laura n’appréciait pas tellement de se retrouver sous les ordres de quelqu’un qu’elle ne connaissait ni d’Eve ni d’Adam pour une mission d’une telle ampleur. Il lui avait fallu cinq bonnes minutes pour repérer sa silhouette qu’elle n’avait pas encore assimilée. Mauvais score qui l’agaça au plus haut point : quand l’ennemi arriverait, le temps perdu à chercher son supérieur pourrait être fatal. Pour elle, bien connaître celui qui donne les commandements était une chose capitale, parfois, sur le terrain, on pouvait être amené à lire dans son regard pour comprendre ce qu’il ordonnait.

« Allez on se bouge ! Arrêtez de baillez aux corneilles et poussez moi ces caisses ! Et surtout faite attention, ça pourrait vous exploser à la tronche. »

Un fin sourire s’esquissa sur ses lèvres. Sans blague ? Il n’était pas au courant qu’il avait une spécialiste en explosif dans son équipe ? Elle se fit la réflexion qu’elle ferait mieux de lui signaler à un moment ou un autre, ses compétences finiraient bien par être utiles quelque part.

« Hé la demoiselle ! Le Major a dit de bouger les caisses, au boulot ! Tant pis pour la manucure… »

L’idiot qui venait de lui prodiguer cette remarque douteuse rit de sa plaisanterie avec d’autres hommes. Evidemment, elle était la seule femme de cette équipe. Respirant un grand coup pour ne pas lui mettre son poing à la figure, comme un homme viril, afin qu’il oublie quelques instants la femme qu’elle était, elle se retourna et lui sourit poliment, histoire de l’agacer sans risque. Car les circonstances de leur présence ici n’avaient pas quittées son esprit une seconde.

« Sachez, Lieutenant, que la demoiselle a le même grade que vous, et que vous avez dans les mains une caisse pleine d’éléments instables, si jamais par malheurs vous seriez déséquilibré par l’ânerie que vous venez de prononcer, il y a de grande chance pour que vous ne puissiez plus à l’avenir en dire, ne serait-ce qu’une seule. Et ce n’est pas le moment idéal pour faire exploser quoi que ce soit, notamment un des nôtres, n’est-ce pas ? »

C’était presque faux. Elle n’avait pas la moindre idée de ce qu’il y avait dans cette caisse précisément. Peut-être pas d’éléments très instables, mais quelque chose qui menaçait, par manque de délicatesse, de faire des blessés, indubitablement. Elle choisit de laisser choir son collègue dans l’océan de questions qui paraissait se présenter à lui, étant donné la mine à la fois déconfite et peu assurée qu’il arborait désormais. Elle fit trois pas de danse avec un regard taquin aux autres soldats qui avaient ri, amusée, puis leur fit un clin d’œil tout aussi espiègle et s’éloigna de quelques mètres. Laura se mit alors au travail, relevant dignement la tête, elle déplaçait les caisses lourdes comme un fardeau et remplies d’armes diverses, avec la finesse adéquate pour la manipulation de tels objets, sources de danger. Et dire que le voyage ne faisait que commencer.

HJ:

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John affrontait le regard de son supérieur, se demandant bien comment celui-ci allait réagir à son petit tour de force. Il se doutait que la pilule devait être difficile à passer pour Everett mais c'était le seul moyen qu'il avait trouver pour qu'Elizabeth puisse prendre part à la défense de la cité. Malheureusement ce type ne semblait pas décidé à lâcher l'affaire, et il réitéra son ordre. Ordre que Sheppard n'eut d'ailleurs pas le loisir de contester que déjà le Docteur Weir intervenait pour revenir à la charge. Dirigeante ou pas elle ne perdait rien de sa ténacité, et à l'évidence celle-ci ne serait pas de trop pour mettre au pas le nouveau propriétaire des lieux.

Bon bien sûr leur venu restait une sacrée bénédiction au vu de la situation dans laquelle les atlantes se trouvaient tous. Les wraiths étaient à leur porte et ils n'avaient quasiment rien pour les repousser. Enfin jusqu'à maintenant tout du moins. Ils tiendraient peut être un jour ou deux avec les renforts qu'ils avaient reçu, mais si le Dédale n'arrivait pas très vite il ne donnait pas chère de leur peau. A titre personnel il s'était toujours imaginé une mort plus agréable que celle qui l'attendait si il finissait comme dessert dans le repas d'une de ces créatures. Pourquoi un dessert ? Mais parce que l'on gardait toujours le meilleur pour la fin voyons !

Bref, toujours est-il que ce fut au tour du Major d'interpeller Everett. C'était sorti spontanément certes, mais la discussion se dirigeait la tête la première dans une impasse. Si ils ne tentaient rien cette petite histoire de site Alpha n'aurait été qu'un contretemps inutile.

- Mais la mienne vous sera utile peut être. Court silence durant lequel Sheppard crut percevoir une lueur de surprise dans les yeux de son interlocuteur. Bon c'était compréhensible après tout. ... mon Colonel. Je vous demande respectueusement de ne pas laisser la question du Docteur Weir sans réponse.

Comme il s'y attendait il ne le prit pas aussi bien que son calme apparent pouvait le laisser penser. A vrai dire il sentait lui même poindre une menace à peine voilée dans la question qu'il lui posa. Malgré tout John n'en avait pas grand chose à faire. Enfin non ce n'était pas totalement la vérité. Disons plutôt qu'il ne s'en souciait guère pour le moment, il y avait d'autres priorités que les éventuelles répercutions que pourraient avoir son comportement. Et puis il ne pouvait tout simplement le laisser mettre Elizabeth de côté ! Sans compter qu'elle connaissait cette cité bien mieux que lui. Il aurait sans doute besoin de son aide.

- Non mon Colonel. Je comprend très bien que la chaîne de commandement doit être respectée. Mais si vous tenez le docteur Weir l'écart, vous vous priverez du soutien des personne dont elle a gagné le respect et la confiance, c'est à dire tout le monde sur cette base. Moi y compris.

Il soutint son regard aussi longtemps que nécessaire, jusqu'à ce qu'il finisse – A sa plus grande surprise d'ailleurs il fallait bien l'avouer – par les inviter à s'asseoir. Fronçant légèrement les sourcils, le militaire se contenta d'échanger un bref regard avec l'ex-dirigeante de la cité avant de prendre place autour de la table. Au moins il avait réussit son coup ! Il n'allait pas s'en plaindre.

Apparemment ils risquaient contre toute attente de disposer d'une puissance de feu conséquente pour faire face aux forces wraiths. Ces mines risquaient de faire de sacrées dégâts si leurs explosions atteignaient l'un de ces vaisseaux ruches. Mais pour cela encore fallait-il que ces vaisseaux soient atteint justement. Ce plan avait malgré tout toutes les chances de fonctionner ! A condition qu'il n'y ai pas d'accroc bien entendu.

- D'accord, mais je recommande de garder deux jumpers en réserve.

Everett ne semblait pas vraiment du même avis, et il ne se gêna d'ailleurs pas pour le lui faire remarquer. De l'avis de John ce n'était pas très prudent. On ne savait jamais si un problème pouvait se présenter au milieu de l'opération. Si ils ne prenaient pas de précautions et que quelque chose tournait effectivement mal... et bien, disons qu'ils ne pourraient plus compter sur les jumpers pour les aider à se défendre.

- Vous ne pouvez pas exclure la possibilité que...

Et voilà qu'il le coupait au milieu de sa phrase pour lui exposer ses propres intentions, magnifique ! Décidément il était têtu comme une mule. Au moins autant que lui c'est dire ! Enfin bon, il devrait faire avec... difficile de perdre ses habitudes en tant que responsable militaire d'Atlantis.

- Dont je ferais partis.

Après tout à la base il était bien un pilote de l'Air Force non ? Et puis rester à part tandis que des soldats qui venaient à peine d'acquérir les bases du pilotage d'un jumpers n'était pas fait pour lui plaire. Encore une fois son supérieur avait d'autres plans pour lui, il ne le savait juste pas encore.

Spoiler:

Messages : 93 Date d'inscription : 10/04/2013

Bon apparemment les choses avaient été mises au clair par Everett. Tout le monde connaissait le plan. Dans un premier temps les ogives devaient être posées par les équipes en jumper pour faire exploser le maximum de vaisseaux Wraith ou tout du moins de les endommager pour permettre l’arrivée du Dédale et surtout de l’E2PZ ! Le Major Sheppard s’exécuta, il contacta d’abord le site Alpha qui fit revenir les militaires et tout le personnel civil volontaire. Les militaires venant de la terre durent tous passer à l’infirmerie dans le but de tenter la génothérapie qui fonctionna sur certains et échoua sur d’autre. Il monta ensuite une expédition, dans un premier temps il envoya les membres de l’expédition d’Atlantis qui savait déjà conduire un Jumper (Capitaine Ealie Summers), pendant qu’il expliquait aux militaires sur qui la génothérapie avait fonctionné comment conduire le Jumper. (Capitaine Alden Karmer & Capitaine Liam Matheson & Major Evan Lorne - à voir si ils réussissent ou non :red : )

Une fois ces petits cours finis et ses hommes fins prés, il alla poser le restant des mines dans l’espace. Les canons du Prométhée furent montés en un éclair et tout le personnel de la base s’arma avec les armes qu’avaient apportées avec eux l’équipe d’Everett. Tout se mettait doucement en place doucement, chacun pensait au combat à venir et tous avaient l’espoir de sauver la magnifique cité d’Atlantis. De son côté, le Colonel Everett rendit une petite visite à Elwen avait qui il parla longuement pour finir par enfin l’accepter dans ses rangs.

Les canons furent enfin montait quand à Mckay, il reçut la mission d’aller installer le générateur à naquadah de deuxième génération, il prit avec lui le capitaine Summers pour s’asseoir sur le fauteuil et faire quelques tests. Les mines furent enfin placer dans le ciel, le générateur fut installé et tous se réunirent dans la salle de contrôle dans l’espoir de voir leur ennemi périr… Sur les écrans de contrôle de la cité, chacun observait la progression des vaisseaux en direction des mines. Mais c’était peine perdu, les wraiths n’étaient pas si idiots ! Mckay découvrit également que le fauteuil ne possédait plus beaucoup de drones…

Les mines explorèrent supprimant leur seul ligne de défense. Everett fit alors une réunion de crise ou il commanda à une partie de ses soldats de s’occuper des canons et aux autres de se disperser dans la cité pour sécuriser un maximum les couloirs et aider le personnel médical. L’affrontement allait avoir lieu et l’arrivée imminente des wraiths se faisait sentir, tous était sur le qui-vive.

Des darts attaquèrent tous les militaires étaient à leur post de combat tandis que le Major Sheppard se dirigeait vers le fauteuil pour éliminer la menace avec leurs derniers drones, mais le réacteur ne tenu pas longtemps. La cité était dans un très mauvais état. Soudain Teyla arriva dans la salle de contrôle voulant parler au Colonel Everett…. Les wraiths étaient parmi eux ! Des équipes furent formées et envoyés patrouiller dans les couloirs… Qui sait ce qui allait se passer… A l’infirmerie les grands brulés se bousculaient et le Docteur Keller reçut l’aide du Lieutenant Laura (hasard des dés) pour rapatrier des blessés durant la bataille. Quant à Mckay il du retourner au fauteuil avec le Capitaine Summers pour tenter de programmer le jumper sur la brillante idée de Sheppard d’utiliser les bombes des genii pour faire exploser de l’intérieur les vaisseaux ruches… Weir partit par ailleurs à leur rencontre pour tenter de les convaincre.

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Formation des équipes:

Les évènements s’étaient enchainés sans que vraiment il n’ait le temps de s’en rendre compte. A peine la réunion de crise terminée en compagnie du Colonel et des principaux officiers, que déjà on les envoyait à l’infirmerie pour recevoir cette fameuse génothérapie. Encore une aiguille dans le bras, bon là, c’était pour la bonne cause, c’était leur inoculer le gène des Anciens, enfin quelque chose dans le genre. Il ne savait pas trop exactement ce que c’était. Il aurait préféré, on ne sait pas, se retrouver sur une plage paradisiaque, accompagné d'une brune en blouse blanche qui adorait lui planter des aiguilles dans le corps () ou pas. Enfin visiblement, cela ne marcha pas forcément sur tout le monde, mais il eut une « chance » pour sa part que cela fonctionne.

Enfin chance, c’était quelque chose de tout à fait relatif, quand on comprit que si cela était arrivé, c’était pour aider à placer les mines en orbite grâce à des vaisseaux qui ressemblaient à des pots de yaourt. Et ça volait ces engins ? Il n’était pas confiant. En même temps, il n’était pas pilote pour sa part, et essayer de comprendre le mécanisme de cet engin, vraiment, quelle idée d’avoir accepté de venir dans une autre galaxie. Enfin, il allait s’envoyer en l’air, bon dans un pot de yaourt, mais il allait le faire.

Il ne fut pas vraiment des plus enthousiasmes concernant cet engin, d’autant qu’il ne connaissait rien du tout au pilotage, à l’aérodynamisme, aux « G » et à tout ce qui touchait de près ou de loin à un avion de chasse. Mais il devait s’y coller. Bon au moins savoir que le truc se pilotait grâce à la pensée, c’était déjà pas si mal, mais il fallait encore savoir le diriger, et puis c’était quoi ces deux manettes là ? C’était ça ce qu’on appelait un manche à balais ? Pas confiant, mais pas confiant du tout. Il murmura même pour lui-même.

"Engagez-vous qu’il disait, engagez-vous, je vais finir par m’exploser avec cet engin de vieux."

Aller, soufflant un bon coup, il se prépara au pire, c’est-à-dire se planter royalement sans même avoir le temps de décoller. Posant les mains sur les deux joysticks permettant de piloter l’appareil, il essaya de penser au fait d’allumer les propulseurs, les moteurs, l’allumage ? Il était où le starter sur cet engin ? Visiblement, cela ne souhaitait pas marcher, quoiqu’en voyant le regard plein de panique de certains, visiblement, il n’avait pas pensé à la bonne chose et vu les diagrammes qui s’affichaient, il avait l’air de vouloir tirer dans le tas ou de prendre quelque chose pour cible. Il relâcha tout d’un coup, se reculant de ce siège.

"Put*** de m***"

Ça commençait vachement bien selon lui en tout cas. D’ailleurs, il ne souhaitait pas reprendre l’expérience mais il y fut obligé quand même. De mauvaise grâce, il le fit, franchement ce n’était pas à un type de l’armée de terre qu’on demandait de piloter un engin quand même ! Deuxième essai, légèrement plus fructueux que les autres vu qu’il arriva à décoller, pour autant, il n’alla pas vraiment très haut, la hauteur c’était bien, seulement quand il sautait en parachute, et là, il était moins confiant dans ces capacités à faire voler ces engins.

"Mais tu vas grimper saleté de machine dépassée !"

Il en avait marre de ces cours avancées, il n’avait pas signé pour ça de toute manière, et il préférait s’énerver tout seul sur cette machine, que devant tout le monde. Non mais vraiment, le faire devenir pilote, pourquoi pas clown pendant qu’on était non ? Enfin toujours est-il que malgré tout, après quelques tentatives infructueuses ou décevantes, il parvint à le faire voler relativement bien, relativement, faire des loopings de façon inconsciente, sans le vouloir, cela n’était pas vraiment du pilotage mais de l’acrobatie mais il stabilisait l’appareil, à peu près. La prochaine fois, il laisserait cela à de vrais pilotes.

Ces multiples péripéties bien qu’ayant eu le don de l’énerver quelque peu, sans le montrer pour autant, firent passer le temps beaucoup trop vite et à peine après avoir eu le temps de placer ces mines dans l’espace et le retour sur Atlantis, que déjà les wraiths arrivaient. Bon au moins si on survivait, il pourrait raconter ses péripéties à ses enfants, qu’il n’avait pas encore, mais vu que c’était classé top secret, bref mauvaise idée.

Et tout cela ne servit pas vraiment à grand-chose quand les mines furent détruites par les wraiths, on avait douté qu’ils soient bêtes au point de se laisser prendre par cela, mais cela valait toujours le coup d’essayer non ? Bien en gros, ils allaient débarquer en force sur la cité, sans bouclier, cela serait un carnage, pas besoin de se voiler la face, on avait connu assez de batailles pour savoir comment cela allait se passer dans les parages quand les wraiths seront dans les parages.

Dès les premiers échanges de tirs, les premiers tirs de barrages, on se tenait prêt à réagir, force de frappe, ou pour une contre-offensive en quelque sorte, les équipes avaient été faites, il se retrouvait avec le Major Lorne et un Lieutenant d’Atlantis, McQueen, de la sécurité, bon au moins, l’un des trois connaissait la cité, ce serait toujours cela de pris, on allait pas se perdre. Il n’aimait vraiment pas resté sans rien faire alors que la bataille avait lieu, il n’était pas du genre à se planquer, il restait un homme d’action, il voulait bouger, et aider à défendre cette cité. Et même s’il ne connaissait pas forcément tout le monde dans les parages, on souhaita bonne chance quand même à chaque équipe, il valait mieux se soutenir dans pareille situation non ? Avant de détourner son attention vers l’équipe à laquelle il était affectée.

"Lieutenant ? Vous connaissez la cité bien mieux que nous, à vous de nous guider. Si ça vous convient Major ?"

Il ne voulait pas zapper l’autorité de Lorne, mais bon, on n’allait pas rester planté là à ne rien faire, il avait la gâchette qui le démangeait sérieusement depuis que tout avait commencé. Se dégourdir les jambes, défourailler les méchants, juste ce qu’il fallait pour se maintenir finalement en forme non ?

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Aurore avait prit ses affaires, et avait traversée la porte pour se rendre sur le site alfa. Cependant, l'ex major ne resta pas longtemps sur les lieux. Oui, ils avaient rappelés les militaires et tout le personnel civil volontaire. Aurore était donc de retour sur cette magnifique citée en piteuse état malheureusement. Cependant, elle pouvait constater qu'ils avaient réussit à avoir de l'aide de la part de leur chère planète bleu. La réunion de crise maintenant terminée. Aurore ce préparait avec les autres à la bataille, son arme était prête, son corps protéger. Une certaine angoisse s'empara de la femme. L'heure d'affronter les wraiths dans la citée était presque venue ! Les équipes chargées d'inspecter la citée furent mises en places. Aurore prit un élastique de sa poche et s'attacha les cheveux, après cela l'ex-militaire prit son arme dans la main et alla rejoindre son équipe. Elle ne dit cependant rien, et observa chacun des membres avec attention. Durant son service au sgc et même avant, Aurore n'avait jamais été sous les ordres du colonel Everett. Du moins, pas dans ses souvenirs ! Et bien elle découvrirait comment il est dans quelques minutes, lorsqu'ils partiraient explorer la citée à la recherche des wraiths !

(ps : désolé c'est court, mais j'ai pas trouvé autre chose à mettre ^^ et désolé du retard ! )

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